lundi 27 décembre 2010

Michel de L'Hospital


Michel de l'Hospital (1505-1573) fut conseiller au Parlement de Paris, ambassadeur au concile de Trente, surintendant des finances et enfin chancelier de France. Son nom reste associé aux tentatives royales de pacification civile durant les guerres de religion.

Biographie.

Michel de l'Hôpital est né à Aigueperse dans le Puy-de-Dôme vers 1505, date à laquelle Louis XII reçoit de l'empereur Maximilien l'investiture du duché de Milan, et à laquelle Martin Luther décide après un jour d'orage d'entrer dans les ordres. Il meurt en 1573 au château de Vignay, en pleine guerres de Religion.

Jean de Galuccio, son ancêtre, était originaire du Royaume de Naples. Arrivé en France, il fut adopté par Jean de l'Hôpital, clerc des Arbalétriers de France dont il prit le nom et les armes en 1349 grâce à des Lettres de Naturalisation. Les armes de la famille de l'Hôpital sont « d'azur à une tour plantée sur un rocher d'argent, au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or ».

Il est enterré dans l'église de Champmotteux (à une vingtaine de kilomètres d'Étampes) où l'on peut encore voir son tombeau.

Statue de Michel de l'Hospital dans
la cour de la Sainte-Chapelle de Riom.
Michel de l'Hôpital est avant tout un juriste. Humaniste de son temps, l'Italie est pour lui un passage obligé. Il y fait ses études et y voyage beaucoup. Il débute sa formation en Italie à l'université de Padoue, où il deviendra professeur de droit civil. Cette formation peut en partie expliquer l'ampleur des réformes judiciaires voulues par Michel de l'Hôpital. Il s'est également rendu à Rome, lieu de pèlerinage traditionnel où il a été, entre autres, auditeur de la Rote, ce qui lui vaut une grande réputation de savant. Sa carrière de juriste se poursuit lorsqu'il est nommé délégué aux Grands Jours de justice de Moulins en 1540, de Riom en 1542 et de Tours en 1546, et plus particulièrement quand il devient premier président de la Chambre des comptes de Paris.

L'œuvre législative.

Juriste de formation, Michel de l'Hôpital est le principal collaborateur de la régente Catherine de Médicis, il convoque les principaux représentants des religions catholiques et réformées au Colloque de Poissy (1561) et essaie alors d'harmoniser les points de vue des uns et des autres. Confronté au fanatisme des deux camps, il échoue totalement.

Extrait du discours des États d'Orléans : « Tu dis que ta religion est meilleure. Je défends la mienne. Lequel est le plus raisonnable, que je suyves ton opinion ou toy la mienne ? Ou qui en jugera si ce n'est un saint concile ? Ostons ces mots diaboliques, noms de parts, factions et séditions, luthériens, huguenots, papistes. Ne changeons le nom de chrestien.  ».

Le 17 mai 1563, Michel de l'Hôpital rend compte de la situation financière du royaume devant le parlement de Paris pour le pousser à accepter un édit : La France, en la personne du jeune roi Charles IX, a 50 millions de livres de dettes, dont cinq sont nécessaire pour payer les troupes et expulser les Anglais hors du Havre. Les recettes de l'année précédente sont de 850 000 livres environ et les dépenses de 18 millions. L'édit du 13 mai 1563 prévoit de vendre les biens du clergé pour créer des rentes de 100 000 écus par an. Le Parlement d'abord hostile finit par accepter.

Michel de l'Hôpital œuvra pour la simplification du droit français. La tradition attribue une grande partie des édits promulgués entre 1563 et 1567 au chancelier. Il aurait joué un rôle décisif dans l'assemblée du Conseil élargi (où siègent les princes de sang, grands officiers, présidents des parlements) qui s'ouvre à Moulins en 1566 et qui débouche sur l'ordonnance de Moulins. Selon cette ordonnance, les parlements ne pourront refuser d'enregistrer les édits ou ordonnances ni de les faire appliquer, même si les remontrances qu'ils pourront présenter sur ses lois seront rejetées. L'édit de Moulins quant à lui affirme l'inaliénabilité du domaine royal (sauf les apanages). C'est le promoteur des édits de Fontainebleau sur l'arbitrage et la transaction. Après la mort de François II (1560), il a pour projet de diminuer le nombre d'officiers.

La question de la majorité royale.

La minorité de Charles IX de France est un handicap sérieux, l'autorité d'un roi mineur n'a pas le même poids que celle d'un roi adulte. La référence en matière de majorité est l'ordonnance de Charles V de 1374 qui fixe la majorité des rois de France à « 13 ans révolus ». Cependant, à la mort de son auteur, elle n'a pas été appliquée et sa valeur est critiquée par les conjurés d'Amboise. Les termes de cette ordonnance sont ambigus : la quatorzième année est-elle le lendemain du treizième anniversaire ou le jour du quatorzième ? La première des innovations du 17 août 1563 consiste à déclarer la majorité du jeune souverain lors d'un lit de justice non au Parlement de Paris mais dans un parlement de province, celui de Rouen. La seconde est l'interprétation que le chancelier fait de l'ordonnance de Charles V : la quatorzième année doit être commencée et non accomplie. Cette déclaration de majorité est aussi l'occasion pour le chancelier de rappeler deux principes qui lui sont chers, le principe de la continuité monarchique et celui du roi législateur (la souveraineté réside dans le pouvoir de faire les lois et seul le roi a ce pouvoir).

Les guerres de religion.

Huguenot dissimulé aux yeux des catholiques de son temps, il est partisan de l'unité et de la tolérance. Bien qu'il doive sa première carrière à une protectrice de la Réforme, Marguerite de Berry, sœur d'Henri II, et bien que sa femme et sa fille se soient converties, c'est grâce à l'influence du cardinal de Lorraine, un catholique, qu'il est promu chancelier en 1560. Influencé au départ par les idées de concorde religieuse de ce dernier, après l'échec du colloque de Poissy, son évolution le conduit à accepter une tolérance civile, solution politique qui correspond à son profond respect des libertés de conscience. Son gallicanisme le pousse à tenir des positions fermes concernant l'indépendance temporelle de l'Église et de la couronne vis-à-vis du pape, et explique sa rupture en 1564 avec le cardinal de Lorraine qui, revenu du concile de Trente, voulait en faire accepter les décrets en France. Sa volonté de maintenir l'équilibre instauré par l'édit d'Amboise le pousse à une certaine violence. En 1566, on lui reproche même de n'être pas passé par le Conseil pour envoyer des lettres patentes autorisant les protestants à appeler des pasteurs à leur chevet. Il aurait voulu supprimer la vénalité des offices.

Cependant, il échoue dans ses tentatives d'apaisement du conflit. Rêvant d'un concile national impossible, il se heurte rapidement aux Guise qui ont arraché aux États généraux de Fontainebleau la condamnation des Rohan, qu'il refuse de signer, à la difficulté d'application de l'édit d'Amboise et au manque de tolérance de ses compatriotes.

La paix de Longjumeau apparaît comme une ultime tentative pour sauver sa politique de tolérance civile. Elle suscite une flambée de la colère catholique. Michel de l'Hospital tente alors l'impossible pour s'opposer aux intransigeances. Il refuse ainsi le sceau à la publication d'une bulle papale autorisant une deuxième aliénation des biens du clergé parce que la condition en est l'engagement du roi de France à extirper l'hérésie. Les sceaux lui seront retirés peu après alors que la troisième guerre a déjà commencé. Le nouveau garde des sceaux, Jean de Morvillier, est un modéré proche du chancelier, mais le départ de Michel de l'Hospital marque l'échec de la politique de tolérance civile.

Un philosophe de son temps.

Michel de L'Hospital est avant tout, le symbole de la politique de tolérance. Malgré l'appui de Ronsard et le voyage de présentation du nouveau roi à son peuple, sa politique de réconciliation échoue totalement. Dès 1560, le pouvoir bascule définitivement du côté ultra-catholique, rendant ainsi un affrontement sanglant inévitable. On en rendit Michel de L'Hospital responsable. Il se retire en 1568 pour s'établir dans sa propriété de Vignay, sur la paroisse de Champmotteux. Lors de la Saint Barthélémy, il aurait fait ouvrir les portes de son château à une foule fanatique qui lui laissa la vie sauve. Michel de l'Hospital reste encore aujourd'hui un symbole de tolérance, ainsi, il figure parmi les quatre statues d'hommes illustres placées devant le Palais Bourbon.

Un protecteur de la Pléiade.

Ronsard fréquentait les proches du roi : Marguerite, Jean de Morel, Jean de Brinon mais aussi Michel de l'Hôpital. Les Amours de Ronsard sont publiés avec son Cinquième Livre des Odes dans lequel on trouve une Ode à Michel de l'Hospital. A partir de 1551, des poètes courtisans, dont Mellin de Saint-Gelais, raillèrent auprès du roi les métaphores pindariques et les obscurités des Odes. Mais, protégé par Marguerite de Navarre et Michel de L'Hospital, Ronsard finit par se réconcilier avec ses rivaux et revient à une inspiration plus simple, à la fois moins érudite et moins ésotérique, en abandonnant Pindare et sa conception du poète inspiré.

Un écrivain.

Michel de l'Hôpital fut considéré comme un écrivain très renommé. Ses Épîtres furent en effet comparées à celles d'Horace. Il écrit des Poésies. La majorité de ses œuvres sont cependant en rapport avec son rôle politique : Traité de la réformation de la justice, Harangues, mercuriales et remontrances, Mémoire sur la nécessité de mettre un terme à la guerre civile (1570), Le but de la guerre et de la paix (1570), Discours pour la majorité de Charles IX et trois autres discours.

  * Un timbre postal représentant Michel de L'Hospital a été émis le 13 juin 1960.

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 28 décembre

Le 28 décembre est le 362e jour de l'année (363e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien. Il reste 3 jours avant la fin de l'année.

Cette date appartient systématiquement à la dernière semaine de l'année ISO (voir norme ISO 8601).

C'était généralement le 8e jour du mois de nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du fumier.

L'on fête les Innocent

Quelques évènements :

Extrait du film La Sortie de l'usine Lumière à Lyon, en 1895.
  * 856 : Raid viking sur Paris. - 1357 : Vote de la Grande ordonnance par les États généraux. - 1822 : Chateaubriand est nommé ministre des Affaires étrangères pour mener une politique favorable à la Sainte-Alliance. - 1895 : Première projection publique payante de cinéma à Paris : La Sortie de l'usine Lumière à Lyon de Auguste et Louis Lumière. - 1967 : Vote de la loi Neuwirth légalisant la contraception en France. - 1975 : Première émission de Stade 2 sur Antenne 2, devenue France 2. - 1988 : Naissance du syndicat SUD PTT. - 1998 : Dernière émission de La dernière Séance présentée par Eddy Mitchell après seize ans d'antenne sur FR3. 

Naissances :

  * 1795 : François-Nicolas-Madeleine Morlot, cardinal français, archevêque de Paris († 29 décembre 1862). - 1856 : Pierre Auguste Roques, ministre français de la Guerre († 26 février 1920). - 1931 : Guy Debord, homme de lettres français, l'un des fondateurs de l'Internationale situationniste († 30 novembre 1994). - 1933 : Charles Fiterman, homme politique français. - 1936 : Jacques Mesrine, criminel français († 2 novembre 1979). - 1951 : Gilbert Montagné, chanteur français. - 1953 : Richard Clayderman, pianiste français. - 1953 : Bernard Minet, français, batteur du groupe Les Musclés. - 1954 : Emmanuel Delmas, évêque catholique français, évêque d'Angers. - 1962 : Michel Petrucciani, jazzman français († 6 janvier 1999). - 1965 : Dany Brillant, chanteur français. - 1977 : Kery James, rappeur français.

Décès :

  * 1297 : Hugues Aycelin Montaigut, cardinal français, dominicain et théologien. - 1622 : Saint François de Sales (° 21 août 1567). - 1646 : François Maynard, poète et académicien français (° 21 novembre 1582). - 1706 : Pierre Bayle, philosophe et écrivain français (° 18 novembre 1647). - 1708 : Joseph Pitton de Tournefort, botaniste français (° 5 juin 1656). - 1849 : Antoine Quatremère de Quincy, homme de lettres, archéologue, critique d'art et homme politique français (° 21 octobre 1755). - 1898 : Martin Nadaud, homme politique français (° 17 novembre 1815). - 1937 : Maurice Ravel, compositeur français (° 7 mars 1875). - 1997 : Henry Barraud, compositeur français (° 23 avril 1900). - 1999 : Louis Féraud, couturier français (° 13 février 1920). 

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 27 décembre

Le 27 décembre est le 361e jour de l'année (362e en cas d'année bissextile) du calendrier et grégorien. Il reste 4 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le 7e jour du mois de nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'humus.

L'on fête les Jean

Quelques évènements :

  - 1594 : Henri IV échappe à une tentative d'assassinat menée par Jean Châtel. - 1793 : Le général Lazare Hoche à la tête de l'armée de Rhin-et-Moselle bat les Autrichiens et les Prussiens à la Bataille de Wissembourg. - 1794 : Les troupes révolutionnaires françaises entrent en Hollande. - 1805 : Napoléon Ier nomme son frère Joseph roi de Naples. - 1910 : Léon Gaumont présente son gramophone. - 1944 : Fin de la bataille des Ardennes. - 1958 : Naissance du nouveau Franc français valant cent anciens francs et dévaluation de la monnaie de 17,5%. - 1974 : Un coup de grisou dans la veine de charbon 6 sillons de la fosse 3 dite Saint-Amé fait 42 victimes à Liévin et marque la fermeture du site. C'était un puits de la Compagnie des mines de Lens. 

Naissances :

Gustave Eiffel - Caricature
dans le journal Le Temps.
  * 1556 : Sainte Jeanne de Lestonnac, religieuse française, nièce de Montaigne, fondatrice de la Compagnie de Marie Notre-Dame († 2 février 1640). - 1814 : Jules Simon (François-Jules Suisse), philosophe et homme d'État français († 8 juin 1896). - 1822 : Louis Pasteur, chimiste et biologiste français († 28 septembre 1895). - 1925 : Michel Piccoli, comédien français. - 1929 : Philippe Curval, auteur de science-fiction français . - 1930 : Guy Rachet, écrivain et archéologue français. - 1948 : Gérard Depardieu, acteur français. - 1948 : Olivier Blanchard, macroéconomiste français. - 1958 : Marc-Edouard Nabe, écrivain, guitariste de jazz et peintre français. - 1961 : Laurent Roussey, footballeur français. - 1963 : Gaspar Noé, réalisateur français. - 1967 : Blutch (Christian Hincker), français, auteur de bandes dessinées. - 1984 : Gilles Simon, joueur de tennis professionnel français. - 1984 : Black Mesrimes, rappeur parisien français. - 1985 : Adil Rami, footballeur international français.

Décès :

  * 1516 : Jacques d'Amboise, religieux français, abbé de Jumièges et de Cluny, évêque de Clermont. - 1585 : Pierre de Ronsard, écrivain et poète français. (° 1er septembre 1524). - 1707 : Jean Mabillon, paléographe et diplomate français (° 23 novembre 1632). - 1743 : Hyacinthe Rigaud, peintre français (° 18 juillet 1659). - 1771 : Henri Pitot, ingénieur français (° 29 mai 1695). - 1858 : Alexandre Pierre François Boëly, compositeur français (° 19 avril 1785). - 1878 : Jean Laborde, aventurier, industriel, premier consul de France à Madagascar (° 16 octobre 1805). - 1923 : Gustave Eiffel, ingénieur et architecte français. (° 15 décembre 1832). - 1940 : Louis Hayet, peintre français (° 29 août 1864). - 1991 : Hervé Guibert, écrivain français (° 14 décembre 1955). - 1999 : Pierre Clémenti, acteur et réalisateur français. (° 28 septembre 1942). - 2006 : Pierre Delanoë, parolier français (° 16 décembre 1918).

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 26 décembre

Le 26 décembre est le 360e jour de l'année (361e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien. Il reste 5 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le 6e jour du mois de nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la lave.

On fête les Etienne

  * Étienne (Ier siècle), (en grec Stéphanos), l'un des sept premiers diacres ; fêté le 26 décembre en Occident, le 27 décembre en Orient, le 2 août (transfert des reliques) en Orient et en Occident, le 3 août à Vimercate en Lombardie.

Quelques évènements :

  * 418 : Le dauphin Charles se proclame régent du royaume. - 1574 : Louis II de Guise, le futur cardinal, est nommé archevêque-duc de Reims. - 1790 : Louis XVI signe le décret d'application de la Constitution civile du clergé. - 1898 : Les savants français Pierre et Marie Curie annoncent à l'Académie des sciences la découverte du radium et du polonium et proposent le vocable radioactivité. Ils démontrent que le thorium produit des rayonnements. - 1945 : Dévaluation du Franc français de 66%.

Naissances :

Pierre Cambronne.
  * 1716 : Jean-François de Saint-Lambert, poète français († 9 février 1803). - 1756 : Bernard Germain Étienne de Laville-sur-Illon, comte de Lacépède, zoologiste et homme politique français († 6 octobre 1825). - 1770 : Pierre Cambronne, général d'Empire († 29 janvier 1842). - 1853 : René Bazin, romancier, écrivain et membre de l'Académie française († 20 juillet 1932). - 1863 : Charles Pathé, producteur de films († 25 décembre 1957). - 1867 : Julien Benda, écrivain et philosophe français († 7 juin 1956). - 1884 : Félix Éboué, administrateur colonial et homme politique français († 17 mai 1944). - 1891 : Jean Galtier-Boissière, écrivain, polémiste, journaliste français († 22 janvier 1966). - 1920 : Maurice Gendron, violoncelliste français († 20 août 1990). - 1929 : Régine, française, chanteuse et animatrice de cabarets. - 1930 : Jean Ferrat, auteur-compositeur-interprète français († 13 mars 2010). - 1947 : Jean Echenoz, écrivain français. - 1986 : Hugo Lloris, footballeur français.

Décès :

  * 481 : Childéric Ier, roi des Francs saliens. - 1350 : Jean de Marigny, évêque de Senlis, puis de Beauvais (1313-1347), enfin archevêque de Rouen (1347-1350). - 1458 : Arthur III, duc de Bretagne (° 24 août 1393). - 1574 : Charles de Guise, cardinal de Lorraine (° 17 février 1524). - 1731 : Antoine Houdar de La Motte, écrivain français (° 17 janvier 1672). - 1758 : François-Joseph de Chancel, auteur dramatique et poète français (° 1er janvier 1677). - 1771 : Claude-Adrien Helvétius, philosophe français (° 26 février 1715). - 1806 : Carmontelle, écrivain et peintre français (° 15 août 1717). - 1869 : Jean-Louis-Marie Poiseuille, physiologiste français (° 22 avril 1797). - 1950 : Liane de Pougy, danseuse et courtisane de la Belle Époque (° 2 juillet 1869). - 1969 : Louise de Vilmorin, écrivain français (° 4 avril 1902). - 1997 : Cornelius Castoriadis, philosophe français ( ° 11 mars 1922). - 2004 : Johnny Catherine ancien champion du monde de boxe française (catégorie légers -63 kg) en 1997 (° 1969). - 2009 : Yves Rocher, industriel français ayant lancé la marque de cosmétique homonyme (° 7 avril 1930).

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 25 décembre

Le 25 décembre est le 359e jour de l'année (360e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien. Il reste 6 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le 5e jour du mois de nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du chien.

C'est le jour de Noël.

On fête les Noël

  * Le mot Noël (dont la première attestation écrite date de 1112) est issu par évolution phonétique (nael) et modification vocalique du latin natalis (« relatif à la naissance, natal »). Le o, remplaçant le a de l'ancien français nael, vient de la dissimilation des deux a de natalis tandis que le tréma (1718) note la diérèse.
Noël est une fête chrétienne célébrant chaque année la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité. À l'origine, cette fête était païenne et existait sous des formes différentes pour marquer le solstice d'hiver.
Au XXIe siècle, Noël revêt un aspect largement profane. Elle est devenue une fête commerciale et un moment de l'année célébré, y compris par des non-croyants. Cette fête est caractérisée par un regroupement des cellules familiales autour d'un repas et d'un échange de cadeaux, particulièrement (mais pas seulement) à destination des enfants, qui dans plusieurs pays occidentaux associent ces cadeaux au personnage du Père Noël.
Noël est actuellement fixé au 25 décembre dans les calendriers grégorien et julien par la plupart des Églises.
Sa célébration à la date du 25 décembre, se situe dans le calendrier julien pour les Églises orthodoxes, et dans le grégorien pour l'église catholique et protestante ; le jour de la saint Emmanuel, a été fixée tardivement dans l'empire romain d'Occident, vers le milieu du IVe siècle. Avant de la placer à la date d'une célébration solaire liée au solstice d'hiver, plusieurs dates furent proposées : 18 novembre, 6 janvier... Le 25 décembre marquait depuis Aurélien (v.270) l'anniversaire du Sol Invictus et de la renaissance annuelle de Mithra Déesse iranienne dont le culte était adopté par Rome depuis le premier siècle. Pour des raisons symboliques, et dans un souci de christianiser les anciennes fêtes païennes, cette date fut progressivement étendue à tout l'Occident latin. Les Églises orthodoxes, qui ont conservé le calendrier julien, célèbrent Noël le 25 décembre de ce calendrier, ce qui correspond au 6 janvier du calendrier grégorien. Seule l'Église apostolique arménienne a conservé la date précise du 6 janvier comme jour de la fête de Noël.
Constituant avec Pâques une des grandes fêtes chrétiennes, Noël s'est progressivement chargé de traditions locales, mélanges d'innovations et de maintien de folklore ancien, au point de présenter l'aspect d'une fête profane populaire possédant de nombreuses variantes, dans le temps comme dans l'espace. L'association de la mémoire d'une naissance a facilité la place centrale prise par la famille dans le sens et le déroulement de cette fête. L'Église catholique romaine insiste par exemple sur cet aspect depuis l'instauration en 1893 de la fête de la Sainte Famille, le dimanche suivant le 25 décembre. Les cadeaux, sous forme d'étrennes, semblent être une réminiscence des cadeaux effectués lors des fêtes saturnales de décembre (strenae).
Le don est présent dans de nombreuses traditions, comme celle de servir un repas au premier pauvre croisé au jour de Noël, ou dans l'exceptionnelle générosité des aumônes accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël. « La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une certaine intensité rituelle. Même si nous vivons fondamentalement dans une société marchande, il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans son principe: ils créent, maintiennent et consolident des liens ; ils constituent en quelque sorte une matrice du social.»
La popularité de cette fête a fait que Noël est devenu un patronyme et un prénom.

Quelques évènements :

Le baptême de Clovis. Toile du XVe siècle
du Maître de Saint Gilles.
  * 1 : Anno Domini, année de naissance conventionnelle de Jésus de Nazareth, choisie comme origine de l'Ère commune. A noter que cette date ne correspond pas à la chronologie historique car il naquit durant le règne de César Auguste et le gouvernorat de Quirinius en Syrie (Lc 2:1, 2). La date devrait donc être vers l'an 2 avant notre ère. - 496 ou 497 ou 498 ou 499 : Baptême de Clovis, roi des Francs. - 604 : Victoire de Thierry II sur Clotaire II à Étampes. - 800 : Charlemagne est couronné empereur d'Occident par le pape Léon III. - 987 : Hugues Capet associe son fils Robert au trône de France. - 1100 : Couronnement de Baudouin de Boulogne, premier roi de Jérusalem. - 1757 : Victoire des Prussiens sur les Français à Leuthen. - 1758 : Comme prévu par l'astronome britannique Edmund Halley, la comète qui porte son nom fait son apparition. - 1797 : Bonaparte est élu à l'Institut. - 1916 : Joffre, le vainqueur de la Marne, est nommé maréchal de France. - 1920 : Naissance du Parti communiste français au Congrès de Tours. - 1969 : Les Vedettes de Cherbourg quittent la France pour gagner Haïfa. - 

Naissances :

  * 1905 : Fernand Gravey, acteur français († 2 novembre 1970). - 1923 : René Girard, professeur de littérature comparée, philosophe chrétien et académicien français. - 1927 : Georges Besse, dirigeant d'entreprise français († 17 novembre 1986). - 1933 : François de Closets, journaliste français. - 1937 : Marcel Maréchal, acteur et metteur en scène français. - 1948 : Noël Mamère, journaliste et homme politique français. - 1952 : Desireless, chanteuse française. - 1955 : Marc Taraskoff, peintre et illustrateur français. - 1968 : Carole Rousseau, présentatrice française. - 1979 : Laurent Bonnart, footballeur français. - 1981 : Laouni Mouhid, rappeur français. Dit "La Fouine".

Décès :

  * 1156 : Pierre le Vénérable, abbé de Cluny. - 1317 : Jean de Joinville, noble champenois et historien de Saint Louis. - 1635 : Samuel de Champlain, explorateur français (né entre 1567 et 1580). - 1838 : Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière, avocat, journaliste, feuilletoniste et écrivain français (° 20 novembre 1758). - 1893 : Victor Schoelcher, homme politique français (né le 22 juillet 1804). - 1957 : Charles Pathé, producteurs de films pour le cinéma (° 26 décembre 1863). - 1963 : Tristan Tzara, écrivain franco-roumain, père du dadaïsme (né le 16 avril 1896). - 1975 : Gaston Gallimard, éditeur français, fondateur des Éditions Gallimard. (né le 18 janvier 1881). - 1986 : Mikhaël Ivanhov, philosophe et pédagogue français, d'origine bulgare. (° 31 janvier 1900). - 1995 : Emmanuel Levinas, philosophe français d'origine lituanienne (° 12 janvier 1906). 

Sources : Wikipédia 
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