samedi 13 novembre 2010

Date du Jour - 11 novembre

Le 11 novembre est le 315e jour de l'année (316e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 50 jours avant la fin de l'année.

C'était le 21e jour du mois de brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la bacchante.

On fête les Martin

  * Martin de Tours, aussi nommé Martin le Miséricordieux (né à Sabaria (ou Savaria) de Pannonie, aujourd'hui Szombathely dans l’actuelle Hongrie, en 316 ou en 317 † à Candes en 397) est un des principaux saints de la chrétienté. Saint Martin est le patron de plusieurs lieux : Tours, Buenos Aires, Mayence, Utrecht et Lucques. Sa vie nous est essentiellement connue par la Vie de Martin de Sulpice-Sévère.
Saint-Martin est fêté le 11 novembre (funérailles en 397) et le 4 juillet (consécration épiscopale en 371), fête dite Saint Martin le bouillant ou Saint Martin d'été.
Saint Martin renonce à sa vie militaire et de
chevalier, par le peintre italien Simone Martini
Martin est né en l’an 316 dans la province romaine de Pannonie dans la cité de Sabaria, l’actuelle ville de Szombathely en Hongrie. C'est l’époque du développement de la Chrétienté et l’enfant a été vraisemblablement en contact avec des chrétiens.
Son père, dont la famille est originaire de Pavie en Italie du nord, était tribun militaire de l'Empire romain, c'est-à-dire un officier supérieur chargé de l’administration de l’armée, et ce n’est probablement pas un hasard si le nom de Martin signifie « voué à Mars », Mars étant le dieu de la guerre à Rome.
Quoi qu’il en soit, vers l’âge de 10 ans, l’enfant veut se convertir au christianisme et il se sent attiré par le service du Christ.
En tant que fils de magistrat militaire, Martin suit son père au gré des affectations de garnison ; il est pour ainsi dire héréditairement lié à la carrière de son père, voué au culte de l'empereur considéré traditionnellement comme un dieu vivant. Ce père est irrité de voir son fils tourné vers une foi nouvelle : alors que l'âge légal de l’enrôlement est de 17 ans, il force son fils de 15 ans à entrer dans l’armée. Il est probable que Martin ne s’est laissé convaincre que pour ne pas nuire à la position sociale de ses parents tant sa vocation chrétienne est puissante.
Il n’en reste pas moins vrai que ce n’est pas en simple soldat que Martin entre dans l’armée romaine : en tant que fils de vétéran, il a le grade de circitor avec une double solde ; le rôle du circitor est celui de mener la ronde de nuit et d’inspecter les postes de garde et la surveillance de nuit de la garnison. Il possède alors un esclave, mais selon ses hagiographes, il le traite comme son propre frère.
Affecté en Gaule, peut-être pour sa connaissance du gaulois, c’est lors d’une de ces rondes de nuit[réf. nécessaire] qu’un soir d’hiver 338 à Amien il partage son manteau avec un déshérité transi de froid car il n’a déjà plus de solde après avoir généreusement distribué son argent. Il tranche son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse et la nuit suivante le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même pan de manteau[9]. Il a alors 18 ans. Le reste de son manteau, appelé « cape » sera placé plus tard, à la vénération des fidèles, dans une pièce dont le nom est à l'origine du mot : chapelle (cappella en italien, chapel en anglais, Kapelle en allemand).
C’est aussi le temps où les grandes invasions germaniques se préparent ; les Barbares sont aux portes de l’empire ; depuis longtemps déjà les milices auxiliaires des légions sont composées de mercenaires d’origine germanique. En mars 354, Martin participe à la campagne sur le Rhin contre les Alamans (ou allemands) à Civitas Vangionum en Rhénanie, ses convictions religieuses lui interdisent de verser le sang et il refuse de se battre. Pour prouver qu’il n’est pas un lâche et qu’il croit à la providence et à la protection divine, il propose de servir de bouclier humain. Il est enchaîné et exposé à l’ennemi mais, pour une raison inexpliquée, les Barbares demandent la paix.
Selon Sulpice Sévère, Martin sert encore deux années dans l'armée puis il se fait baptiser à Pâques toujours en garnison à Amiens, cette époque est un temps de transition, la fin d’un règne et le début d’un autre règne où tous, même les soldats, sont pénétrés par les idées nouvelles..
En 356, ayant pu quitter l’armée il se rend à Poitiers pour rejoindre Hilaire, évêque de la ville depuis 350. Hilaire a le même âge que lui et appartient comme lui à l’aristocratie, mais il a embrassé la foi chrétienne tardivement, et est moins tourné vers la mortification et plus intellectuel ; l’homme lui a plu cependant et il a donc décidé de se joindre à lui.
Son statut d’ancien homme de guerre empêche Martin de devenir prêtre : aussi refuse-t-il la fonction de diacre que lui propose l’évêque. Il devient donc simplement exorciste.
La Chrétienté est alors déchirée par des courants de pensée qui se combattent violemment et physiquement ; les ariens sont les disciples d’un prêtre, Arius qui nie que le Christ soit Dieu fils de Dieu au contraire des trinitaires de l’église officielle ; à cette époque les ariens sont très influents auprès d’un pouvoir politique qui se cherche une foi nouvelle dans un empire décadent qui sent sa fin proche. Alors que Hilaire, un trinitaire, victime de ses ennemis politiques et religieux tombe en disgrâce et est exilé, Martin est averti « en songe » qu’il doit rejoindre ses parents en Illyrie afin de les convertir. Il réussit à convertir sa mère mais son père reste étranger à sa foi, cette position peut du reste n’être que tactique, le père essayant de défendre son statut social privilégié. En Illyrie c’est la foi arienne qui est la foi dominante et Martin qui est un fervent représentant de la foi trinitaire doit sans doute avoir de violentes disputes avec les ariens car il est publiquement fouetté puis expulsé. Il s’enfuit et se réfugie à Milan mais là aussi les ariens dominent et Martin est à nouveau chassé. Il se retire en compagnie d'un prêtre dans l’île déserte de Gallinara non loin du port d'Albenga et se nourrit de racines et d’herbes sauvages. Martin s’empoisonne avec de l’hellébore et il s’en faut de peu qu’il ne meure.
En 360, avec les canons du concile de Nicée, les trinitaires regagnent définitivement leur influence politique et Hilaire retrouve son évêché. Martin en est informé et revient lui-même à Poitiers.
Alors âgé de 44 ans, il s’installe sur un domaine gallo-romain qu'Hilaire lui indique près de Poitiers. Martin y crée un petit ermitage, que la tradition situe à 8 km de la ville : l’abbaye de Ligugé où il est rejoint par des disciples. Il crée ici la première communauté de moines sise en Gaule. Ce premier monastère est le lieu de l’activité d’évangélisation de saint Martin pendant dix ans. Il accomplit ses premiers miracles et se fait ainsi reconnaître par le petit peuple comme le saint homme qu’il a toujours désiré être.

Quelques évènements :

  * 397 : Funérailles, à Tours, de saint Martin, évêque de la ville et apôtre de la Gaule. - 1444 : Rentrée solennelle du tout nouveau Parlement de Toulouse, premier parlement créé en province, créé par Charles VII, l'année précédente. - 1502 : Christophe Colomb découvre une île nouvelle et la nomme Martinique en l'honneur de saint Martin. - 1765 : Arrestation de Louis-René Caradeuc de La Chalotais, procureur général du Parlement de Bretagne. - 1778 : L'île française de Sainte-Lucie est envahie par les troupes britanniques. - 1799 : Bonaparte nomme Martin Michel Charles Gaudin au poste de ministre des Finances au lendemain même du coup d'État du 18 brumaire (20 brumaire an VIII). Il assurera ces fonctions pendant tout le Consulat et l'Empire jusqu'au 1er avril 1814, puis à nouveau pendant les Cent-Jours, du 20 mars au 22 juin 1815. - 1918 : Fin de la Première Guerre mondiale ; l'Allemagne signe l'armistice et restitue immédiatement à la France l'Alsace et la Moselle (abusivement appelées l'« Alsace-Lorraine ») annexées en 1871. La première guerre de masse, en quatre ans et 3 mois d'hostililtés a coûté dix-neuf millions de morts, (1 700 000 pour la France) sans compter les blessés physiques et psychologiques. On parle de "la der des der" et de "suicide de l'Europe". - 1919 : Invention de la minute de silence pour le premier anniversaire de l'armistice. - 1920 : Transfert du cœur de Léon Gambetta au Panthéon de Paris. - 1920 : Inhumation du soldat inconnu sous l'arc de triomphe de l'Étoile de Paris. - 1931 : Inauguration du stade de la Forge, futur stade Bonal, à Sochaux. - 1940 : Manifestation d'étudiants place de l'Étoile à Paris pour commémorer le 11 novembre 1918, alors que la partie nord et ouest France est occupée par les troupes Allemandes. - 1942 : Adolf Hitler choisit cette date emblématique pour occuper la zone dite libre en France (Opération Attila). - 1943 : Les Maquis de l'Ain et du Haut-Jura défilent dans les rues d'Oyonnax malgré la présence toute proche des troupes d'occupation, afin de signifier aux alliés la détermination de la Résistance intérieure française. - 1944 : Après la libération du nord de la France, Winston Churchill assiste au défilé militaire sur les Champs-Élysées aux côtés du général de Gaulle. La Moselle et l'Alsace sont encore annexées au Troisième Reich. - 2008 : Première commémoration de l'Armistice de 1918 sans la présence d'un Poilu, le dernier, Lazare Ponticelli, étant décédé début 2008. Par ailleurs, le président de la République Nicolas Sarkozy a rendu hommage à tous les morts de la Première Guerre mondiale, y compris les soldats français fusillés par leur commandement. - 2009 : Première commémoration de l'Armistice de 1918 en présence d'un chancelier allemand, Angela Merkel, marquant un tournant dans la symbolique de l'événement. Nouvel hommage aux soldats fusillés pour l'exemple.

Naissances :

  * 1220 : Alphonse de Poitiers, comte de Poitiers et de Toulouse († 21 août 1271). - 1433 : Charles le Téméraire, duc de Bourgogne.(† 5 janvier 1477). - 1729 : Louis Antoine de Bougainville, navigateur français († 31 août 1811). - 1845 : Jules Guesde, homme politique socialiste français († 28 juillet 1922). - 1864 : Maurice Leblanc, écrivain français († 6 novembre 1941). - 1898 : René Clair, cinéaste français († 15 mars 1981). - 1934 : Nadine Trintignant, cinéaste et écrivain française, née à Nice. - 1936 : Philippe Breton, évêque catholique français, évêque d'Aire et Dax. - 1959 : Guy Le Moal, ethnologue français, spécialiste des Bobos (Burkina Faso). - 1971 : Jérôme Anthony, animateur de télévision française. - 1986 : François Trinh-Duc, rugbyman français.

Décès :

  * 958 : Foulque II le Bon, comte d'Anjou. (° 910). - 1623 : Philippe Duplessis-Mornay, théologien et homme politique huguenot, ancien gouverneur de Saumur. - 1686 : Louis II de Bourbon-Condé, dit le Grand Condé (° 8 novembre 1621). - 1950 : Pierre-Jules Boulanger, inventeur de la Citroën 2CV (° 10 mars 1885). - 1977 : Hagop Arakelian, maquilleur français de cinéma. - 2004 : Richard Dembo, réalisateur et scénariste français, 56 ans, réalisateur de La Diagonale du fou qui avait obtenu en 1984 le prix Louis-Delluc, le César du meilleur film étranger et l'Oscar du meilleur film étranger (° 24 mai 1948).

Dictons du jour :

  * « À la Saint-Martin, l'hiver est en chemin, manchons aux bras et gants aux mains. »
  * « À la Saint-Martin, jeune ou vieux, bois le vin » 
  * « À la Saint-Martin, bois le vin et laisse l'eau aller au moulin » 
  * « Pour Saint-Martin, mets l'oie au pot, tire ton vin, invite ton voisin. »
  * « Pour la saint Martin, la neige est en chemin ; pour Sainte Catherine, elle est à la courtine »   
  * « Si le vent du Sud souffle pour la saint Martin, l'hiver ne sera pas coquin » 
  * « Si le brouillard entoure saint Martin, l'hiver passe tout bénin » 
  * « Si l'hiver va droit son chemin, vous l'aurez à la saint Martin; et s'il trouve quelque encombrée, vous l'aurez à la saint André. »
  * « Pour saint Martin mène la chèvre au bouquin » 
  * « Tue ton cochon à la saint Martin et invite ton voisin. »
  * « Bel été de saint Martin présage un hiver certain » 
  * « Eté de la saint Martin, qui dure du soir au matin, avec la neige en chemin » 
  * «L'été de la st Martin dure trois jours et un brin. »
  * « À la Saint-Michel la neige est au ciel ; à la Saint-Luc elle est au sud ; à la Toussaint elle descend ; à la Saint-Martin ouvre la porte elle est ici. »
  * « Si les feuilles de la vigne ne tombent pas avant la Saint-Martin, l'hiver sera froid. »

Sources : Wikipédia 

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