vendredi 24 décembre 2010

Date du Jour - 13 décembre

Le 13 décembre est le 347e jour de l'année (348e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien. Il reste 18 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le 23e jour du mois de frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du roseau.

L'on fête les Lucie

  * Lucie de Syracuse ou Sainte Lucie, vierge et martyre dont le nom est illustre dans l'histoire de l'Église sicilienne, était issue d'une noble et très riche famille de Syracuse. Elle a souffert le martyre au début du IVe siècle, lors des persécutions de Dioclétien. Certains la font mourir en 303, d'autres en 304 ou même en 310.
Sainte Lucie figure d'ailleurs parmi les vierges martyres représentées sur les mosaïques de la basilique St-Apollinaire-le-Neuf à Ravenne. Son nom figure toujours dans la liste des saints et des saintes de la Prière Eucharistique n° 1 de la liturgie romaine, dans la litanie des Saints, et dans la litanie des agonisants, de plus une commémoration lui était dédiée le 16 septembre. Le poète Dante, qui lui vouait une intense dévotion, la mentionne à plusieurs reprises dans sa Divine Comédie et la figure assise dans le Paradis juste à côté de saint Jean l'Evangéliste.
Son nom est un dérivé du latin lux (lumière). Elle est également appelée Luce. Saint Jacques de Voragine situe sa fête juste avant celle de saint Thomas, soit à peu de choses près lors du solstice d'hiver. D'où le dicton disant qu'« à la sainte Luce, les jours croissent du saut d'une puce ». D'où aussi les nombreuses fêtes de la lumière auxquelles elle est associée en Europe du Nord, notamment en Scandinavie. L'explication du dicton est assez simple, bien qu'il paraisse faux à première vue. Il est probable que la raison provienne du passage du calendrier Julien au Grégorien qui eut lieu en France le 9 Décembre 1582. Le 13 décembre dans le Julien correspond à notre époque au 26 Décembre, date à laquelle la durée du jour commence à augmenter effectivement. Elle représente pour certains la sainte Lumière qui protège la vue comme les yeux...
Les sources officielles reconnues par l'Église concernant sa vie sont par excellence le Bréviaire et le Martyrologe romain. Le récit de sa vie est pour l'essentiel compilé à partir des sources anciennes dans la Légende dorée, de saint Jacques de Voragine. Les Bollandistes, Dom Ruinart, Baillet, Tillemont, Fleury, Alban Butler traduit par l'abbé Godescard, Mesengui et Gouget, " Les Vies des Saints d'après le Missel et le Martyrologe romain", publiées avec approbation (1857) de Mgr Pie, évêque de Poitiers, donnent également le récit de la vie et du martyre de sainte Lucie.
L'Église enseigne donc que Lucie vivait à Syracuse avec sa mère Eutychie. Elle vénérait depuis son enfance le Christ et la vierge martyre sicilienne sainte Agathe. Sa mère souffrait d'une inflammation des entrailles et de pertes de sang, sans guérison depuis quatre ans. Lucie décida un jour de conduire sa mère devant le tombeau d'Agathe, à Catane, et de lui demander la guérison. Sainte Agathe apparut la nuit suivante à Lucie et lui déclara: "Vierge Lucie, ma sœur, pourquoi viens-tu me demander ce que tu pourras bientôt accorder toi-même à ta mère ? Comme j'ai été établie gardienne de la ville de Catane, tu seras établie gardienne de la ville de Syracuse…". Le lendemain, Eutychie recouvra la santé. À la suite de cette guérison, Lucie demanda à sa mère la permission de distribuer aux pauvres tout ce qui lui revenait de l'héritage de son père, ce qu'Eutychie accorda bien sûr. Toutes deux se mirent alors à donner chaque jour aux pauvres tout ce qu'elles possédaient. De plus, Lucie annonça à sa mère qu'elle avait depuis l'enfance fait secrètement le vœu d'une virginité perpétuelle.
Mais avant d'avoir appris le vœu de chasteté de sa fille, Eutychie avait promis Lucie à un jeune homme. Il entra dans une violente colère quand il apprit que sa fiancée voulait rester vierge et qu'elle vendait toute la fortune qu'il avait convoitée, pour la distribuer aux malheureux. Il alla donc dénoncer sa fiancée au consul Pascasius, comme ennemie des divinités de l'Empire. La persécution de Dioclétien faisait rage et le juge accueillit avec joie cette dénonciation.
Lucie fut alors sommée de renoncer à sa foi chrétienne. Devant le refus de la jeune vierge, le consul lui déclara :
  - Tu changeras de langage, lorsque tu seras torturée…
  - Mon langage ne changera pas, répondit Lucie, le Seigneur lui-même a fait cette recommandation aux serviteurs de Dieu : "Quand vous serez devant les rois et les juges, ne vous mettez pas en peine de ce que vous devrez dire, ce n'est point vous qui parlerez, mais le Saint-Esprit qui est en vous"…
  - Le Saint-Esprit est donc en toi ?
  - Oui, ceux qui vivent dans la piété et la chasteté sont les temples du Saint-Esprit.
  - Eh bien, s'exclama alors Pascasius, je vais te faire conduire dans un lieu de débauche, afin que ta virginité perdue, le Saint-Esprit ne trouve plus d'asile dans son propre temple et t'abandonne…
  - Si vous me faites violer, ma chasteté n'en sera que doublement récompensée dans le ciel.
Irrité de ce courage, Pascasius donne l'ordre de traîner Lucie dans un lupanar afin de la faire violer par des débauchés. Mais le Saint-Esprit intervient, et rend le corps de Lucie parfaitement immobile et intransportable. Même avec un attelage de mille hommes et mille paires de bœufs, on ne peut la déplacer. Pris de fureur, Pascasius fait alors verser sur elle de la poix, de la résine et de l'huile bouillantes, puis la fait entourer d'un bûcher auquel on met le feu. Mais les flammes ne lui font rien et elle continue à chanter dans le feu les louanges du Christ. Alors on lui enfonce une épée dans la gorge, mais elle ne meurt pas tout de suite. Un prêtre vient lui porter la communion, après quoi seulement elle rend l'âme.
D'autres sources précisent qu'on lui aurait arraché les yeux, ou encore que, pour toute réponse à son fiancé qui menaçait de la dénoncer, elle se les soit arrachés elle-même, et les lui ait envoyés dans une boîte. Suite à quoi, la Vierge serait venue lui en apporter de plus beaux encore. C'est la raison pour laquelle elle est fréquemment invoquée pour guérir les maladies oculaires, et représentée par les peintres portant ses yeux sur un plateau ou dans une coupe. D'autres ont cependant recours à elle contre les maux de gorge.
Les reliques de Sainte Lucie, après avoir été transportées à Constantinople par les Byzantins, sont depuis la chute de Constantinople, à Venise, dans l'église Saint-Jérémie. Quelques fragments ont été rapportés à Syracuse. Fête : 13 décembre.

Quelques évènements : 

Michel de L'Hospital.
  * 1560 : Michel de L'Hospital prononce le discours d'ouverture des États généraux. - 1718 : Guillaume Dubois déjoue la conspiration de Cellamare. - 1827 : Marc Seguin dépose le brevet de la chaudière tubulaire à tubes d’eau intérieurs. - 1940 : Remplacement à Vichy du Vice-président du Conseil Pierre Laval par Pierre-Étienne Flandin. - 1945 : La France et le Royaume-Uni retirent leurs troupes de Syrie. 

Naissances :

  * 1553 : Henri IV, roi de France († 14 mai 1610). - 1560 : Maximilien de Béthune, duc de Sully, surintendant français des Finances, ministre d'Henri IV († 22 décembre 1641). - 1762 : Louis Victoire Lux de Montmorin-Saint-Hérem, militaire français († 2 septembre 1792). - 1802 : Joseph Hippolyte Guibert, cardinal français, archevêque de Paris († 8 juillet 1886). - 1860 : Lucien Guitry, comédien français († 1er juin 1925). -  1915 : Curd Jürgens, acteur germano-français († 18 juin 1982). - 1927 : Geneviève Page, actrice française. - 1941 : Catherine Tasca, femme politique française. - 1952 : Jean Rouaud, écrivain français. - 1962 : Vincent Descoeur, homme politique français. - 1974 : Richard Dourthe, ancien joueur de rugby à XV français. 

Décès :

  * 838 : Pépin Ier, roi d'Aquitaine (° 797). - 1814 : Jean-Baptiste Broussier, général français (° 10 mars 1766). - 1931 : Gustave Le Bon, sociologue, psychologue et médecin français (° 1841). - 1935 : François Auguste Victor Grignard, chimiste français, co-lauréat du Prix Nobel de chimie en 1912. - 1944 : Wassily Kandinsky, peintre français, d'origine russe (° 4 décembre 1866 du calendrier julien ou 16 décembre 1866 du calendrier grégorien). - 1955 : Léon Werth, écrivain et critique d'art français. - 1972 : René Mayer, homme politique français (° 4 mai 1895). - 1974 : Henry de Monfreid, aventurier et écrivain français (° 14 novembre 1879). - 1975 : Jean Chevrier, acteur français (° 25 avril 1915). - 1990 : Gilles Boulouque, magistrat français. - 1991 : Raymond Gernez, homme politique et résistant français (° 27 novembre 1906). - 1994 : Antoine Pinay, homme politique français (° 31 décembre 1891). - 1997 : Claude Roy, journaliste et écrivain français (° 28 août 1915). - 2000 : Pierre Demargne, archéologue français. - 2007 : Philippe Clay, chanteur et acteur français (° 27 mars 1927). - 2007 : Alain Payet, réalisateur français (° 17 janvier 1947).

Sources : Wikipédia

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