dimanche 23 décembre 2007

Puy-Millier

Il ne reste aucune trace matérielle du château de Puy-Millier (Village de la commune d’Aubusson) dont on devine l’emplacement, à quelques centaines de mètres au-dessus du village.
Puy-Millier, Puy-Mellier et Pumelher paraît avoir eu des seigneurs de son nom. Catherine de Puy-Mellier, dame du lieu et d’Aulterive était veuve de Jehan de Lhauzun, chevalier en 1427.
Lhauzun, alias Lhauzu, appartint primitivement à une famille de ce nom. Géraud de Lhauzun est témoin du testament d’Alix de Mercoeur, comtesse de Clermont en 1286. Guilhaume de Lhauzu, chevalier et Jaubert de Lhauzu, prêtre figurent dans différents actes intéressant la maison de Latour, en 1311, 1316 et 1317.
Dans la suite, la seigneurie de Lhauzun devint une simple annexe de celle de Puy-Millier. Cette union des deux fiefs dut se produire vraisemblablement après le mariage de Jean de Lhauzu et de Catherine de Puy-Mellier.
La succession de Catherine de Puy-Mellier échut du moins en partie, à Catherine de Cholet, fille de Pierre, chambellan du Roi et de Jeanne de Châtillon. Catherine épousa Charles Motier de La Fayette, fils aîné du maréchal. Mais elle mourut sans enfants. Puy-Millier revint alors aux héritiers de Jeanne de Châtillon, sa mère qui s’était remariée à Pierre II de Montboissier, seigneur d’Aubusson.
En 1649, Jean-Baptiste de La Barge, comte dudit lieu, résidant au château de ce nom, paroisse de Courpière est seigneur de Puy-Millier et Lhauzu, Glanchy, Pertus et Saunat, comte de Meymont, baron de La Pérouze, La Roche, Saint Bonnet et La Tartière.
Marie-Françoise de La Barge, dernière héritière du nom épousa en 1652, Charles-Alexandre de Beauverger-Montgon, seigneur d’Aubusson et porta les terres de Puy-Millier et Lhauzu dans la Maison de Montgon.
«Charles-Alexandre de Beauverger-Montgon, dans un acte de foy et hommage, du 12 juillet 1669, reçut Chossier, notaire royal, déclare jouir, dans le domaine de Lhauzun, justice d’Aubusson, paroisse d’Espinasse et de Vollore, élection de Clermont, d’un dixme de vin, de rapport, communes années, de cinq poinsons de vin et d’un dixme de tous bleds, de rapport, années communes, de 20 septiers.»
« Le même jouit, dans le domaine noble de Puy-Millier, justice d’Aubusson, d’un dixme de tous bleds, de rapport, années communes, de 8 à 10 poinsons de vin. »
Une vicairie de Puy-Millier fondée par un ancien seigneur dudit lieu fut desservie dans l’église de Notre Dame d’Espinasse, jusqu’à la Révolution Française. Elle rapportait annuellement à l’ecclésiastique, qui en était pourvu, 4 septiers de seigle, mesure d’Aubusson, à charge de célébrer, à l’intention des fondateurs, une messe par semaine, dans l’église d’Espinasse. (Extrait du livre « La Vicomté et Paroisse d’Aubusson » de l’Abbé Adrien Adam 1923).

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