samedi 11 septembre 2010

Montmorin (de)

Branche De La Chassaigne.

  * Edouard, son chef, cinquième fils de Gilbert-Gaspard de Montmorin, comte de Saint-Hérem , et de Catherine de Castille, fut marié à Marie de Champfcu, veuve de Gilbert de Chabannes, et en eut :

  * Joseph-Gaspard De Montmorin, seigneur d'Aisnay, de Saint-Amant, de Meaune, etc., eut la cornette blanche du Régiment-Colonel-Général, et épousa en 1684 LouiseFrançoise de Bigny d'Aisnay, dont il eut neuf enfants, et après la mort de laquelle il quitta l'état militaire pour se faire prêtre. Il fut nommé évêque d'Aire , et mourut en 1723 laissant : 1° François-Gaspard qui suit ; 2° Edouard, capitaine de cavalerie, mort en 1727; 3° Gilbert, coadjuteur de son père, et après lui évêque d'Aire en 1723, évêque-duc de Langres en 1734, reçu au parlement comme pair ecclésiastique en 1736, et prélat commandeur de l'ordre du Saint-Esprit en 1742; il mourut en 1770; 4° Thomas , abbé de Bonnevaux, docteur en Sorbonne, député de la province d'Auch à l'assemblée du clergé; et quatre filles, abbesses de Clavas, de PortRoyal, de Fontevrault et de Jouare.

  * François-Gaspard, seigneur et comte de Montmorin, Sémiers, Copel, la Barge, etc., page du roi, mestre de camp de cavalerie, marié en 1711 à Marie-Michelle de Cordebœuf-Beauverger-Montgon, dont il n'eut que deux filles.

  * Armand-Gabriel, son frère, lui succéda dans ses seigneuries, après avoir été connu sous le nom de chevalier de Saint-Hérem. Il fut menin du dauphin, fils de Louis XV, épousa en 1739 Marie-Catherine Le Gendre de Gollandre, et mourut en 1752, ne laissant qu'un fils.

  * Armand-Marc, Comte De Montmorin , seigneur de la Barge, Bélime, etc., meniu du roi Louis XVI, maréchal de camp, chevalier-commandeur de l'ordre du Saint-Esprit, chevalier de l'ordre de la Toison d'or, ambassadeur en Espagne, commandant des Etats de Bretagne, ministre des affaires étrangères de 1787 et 1792. Pendant son ministère le comte de Montmorin donna les mains, avec le marquis de Bouille, M. de Fontanges, archevêque de Toulouse, et le comte de La Marck, au projet conçu par Mirabeau, de transférer la Cour et l'Assemblée nationale à Metz, afin d'échapper à la pression de la populace de Paris et sauver la monarchie, tout en conservant la forme constitutionnelle. La mort de Mirabeau, arrivée le 2 avril 1792, fit avorter ce projet (1). M. de Montmorin, n'ayant pas voulu abandonner le poste dangereux qu'il occupait, fut arrêté et guillotiné le 10 mai 1794 avec sa belle-mère, sa femme Gabrielle de Tana, et son fils Hugues. Il avait eu un autre fils Guy, mort aux Indes, et deux filles mariées aux comtes de Beaumont d'Auty et de la Luzerne. En lui finit d'une manière aussi glorieuse que cruelle la branche de la Chassaigne. (Nobiliaire d'Auvergne par Jean-Baptiste Bouillet)

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