Marc Antoine Pascal fut reclus, à Thiers, une première fois, du 29 frimaire an II (19 décembre 1793), au 28 messidor an 2 (16 juillet 1794), une seconde fois, d’une date inconnue, jusqu’au 12 pluviôse an 3 (31 janvier 1795). Nous avons retrouvé sa « fiche ». Elle était ainsi libellé :
« Marc Antoine Pascal, 57 ans d’Aubusson, ayant femme et six enfants, ci-devant baillif d’Aubusson et sous-officier invalide. Depuis la Révolution, maire d’Aubusson. Fanatique. Reclus à Thiers, du 29 frimaire an 2 au 28 messidor an 2. Elargi une première fois, mais reclus de nouveau, d’après une lettre écrite par lui, et par laquelle, il cherchait à faire prêter de l’argent aux émigrés ».
Jusqu’au 25 germinal an 2 de la République (18 avril 1794), Marc Antoine Pascal fut reclus, ainsi que tous ses co-détenus dans le ci-devant Séminaire Collège de la ville de Thiers. A cette dernière date, il fut transféré avec tous ses compagnons de geôle dans « l’ancien Hôpital des Incurables ». Le collège, en effet, n’était pas suffisamment fermé. Il se produisait des évasions. Le 27 nivôse an 2 de la République (16 janvier 1794), Etienne Raillère-Racoux, laboureur de Vollore Montagne, reclus le 20 nivôse précédent (9 janvier), s’en était échappé, et les membres du Comité révolutionnaire de Thiers : Delotz, Darrot, Favier, Dufour, Clavel, Chapellat, Henry et Chabrol-Mouffier, convoqués d’urgence, ce même jour n’avaient pu que donner l’ordre « de le reprendre si on pouvait ».
Le 23 germinal an 2 de la République ( 12 avril 1794), Tavernier, receveur d’enregistrement de Courpière, afferma, pour un an, au profit de la Nation, à Jean Pascal, notaire à Aubusson, moyennant 1.850 livres, payables, un tiers en grains, le reste en assignats, le domaine de Tournebize, sis commune d’Aubusson et ci-devant possédé par Marc Antoine Pascal, notaire audit Aubusson, reclus à Thiers.« Marc Antoine Pascal, ci-devant juge de la Justice d’Aubusson et bas-officier, reclus à Thiers, d’après une note de police conservée aux Archives départementales, fut rendu à la liberté, et les scellés furent levés sur ses biens, par arrêté du Comité de sûreté générale, le 12 pluviôse an 3 de la République (31 janvier 1795) ». A cette date, Marc Antoine Pascal était encore en surveillance dans la ville de Thiers, mais n’était plus enfermé, depuis quelque temps déjà, dans le ci-devant Hôpital des Incurables. Car cette maison était vide de détenus, dès avant le19 nivôse an 3 de la République (8 janvier 1795), date où François Tartary, nommé concierge-gardien, aux appointements annuels de 1.000 livres voyait son emploi supprimé. (Abbé Adrien Adam « La Vicomté et paroisse d’Aubusson » 1923, p. 166-167).
« Marc Antoine Pascal, 57 ans d’Aubusson, ayant femme et six enfants, ci-devant baillif d’Aubusson et sous-officier invalide. Depuis la Révolution, maire d’Aubusson. Fanatique. Reclus à Thiers, du 29 frimaire an 2 au 28 messidor an 2. Elargi une première fois, mais reclus de nouveau, d’après une lettre écrite par lui, et par laquelle, il cherchait à faire prêter de l’argent aux émigrés ».
Jusqu’au 25 germinal an 2 de la République (18 avril 1794), Marc Antoine Pascal fut reclus, ainsi que tous ses co-détenus dans le ci-devant Séminaire Collège de la ville de Thiers. A cette dernière date, il fut transféré avec tous ses compagnons de geôle dans « l’ancien Hôpital des Incurables ». Le collège, en effet, n’était pas suffisamment fermé. Il se produisait des évasions. Le 27 nivôse an 2 de la République (16 janvier 1794), Etienne Raillère-Racoux, laboureur de Vollore Montagne, reclus le 20 nivôse précédent (9 janvier), s’en était échappé, et les membres du Comité révolutionnaire de Thiers : Delotz, Darrot, Favier, Dufour, Clavel, Chapellat, Henry et Chabrol-Mouffier, convoqués d’urgence, ce même jour n’avaient pu que donner l’ordre « de le reprendre si on pouvait ».
Le 23 germinal an 2 de la République ( 12 avril 1794), Tavernier, receveur d’enregistrement de Courpière, afferma, pour un an, au profit de la Nation, à Jean Pascal, notaire à Aubusson, moyennant 1.850 livres, payables, un tiers en grains, le reste en assignats, le domaine de Tournebize, sis commune d’Aubusson et ci-devant possédé par Marc Antoine Pascal, notaire audit Aubusson, reclus à Thiers.« Marc Antoine Pascal, ci-devant juge de la Justice d’Aubusson et bas-officier, reclus à Thiers, d’après une note de police conservée aux Archives départementales, fut rendu à la liberté, et les scellés furent levés sur ses biens, par arrêté du Comité de sûreté générale, le 12 pluviôse an 3 de la République (31 janvier 1795) ». A cette date, Marc Antoine Pascal était encore en surveillance dans la ville de Thiers, mais n’était plus enfermé, depuis quelque temps déjà, dans le ci-devant Hôpital des Incurables. Car cette maison était vide de détenus, dès avant le19 nivôse an 3 de la République (8 janvier 1795), date où François Tartary, nommé concierge-gardien, aux appointements annuels de 1.000 livres voyait son emploi supprimé. (Abbé Adrien Adam « La Vicomté et paroisse d’Aubusson » 1923, p. 166-167).