mardi 28 juillet 2009

Lac Pavin


Le lac Pavin est un lac français d’origine volcanique situé dans le massif des Monts Dore dans le Massif central, près de la commune de Besse-et-Saint-Anastaise communément appelée Besse-en-Chandesse.

Situé à une altitude de 1 197 m, il s’est formé dans le cratère d’un ancien volcan, c’est ce que l’on appelle un maar. De forme presque parfaitement circulaire avec un diamètre de 700 à 800 mètres, il a une superficie de 44 ha et une profondeur de 93 m, ce qui en fait le plus profond d'Auvergne.

Il est d'origine très récente contrairement au massif des Monts Dore. Il semble qu'il se soit formé à la fin de la période d'activité volcanique qui a créé la chaîne des Puys, soit il y a environ 6 000 ans. L'explosion qui l'a formé fut très violente : des traces de cet événement ont été retrouvés jusque dans les sédiments du lac Léman, alors que son volume est estimé à 75 millions de m³.

Par temps clair, le ciel bleu se reflétant dans l'eau, il est presque bleu-nuit. Par contre, par temps d’orage, ses eaux profondes apparaissent très sombres, ce qui lui a sans doute valu son nom de Pavin (du latin pavens, épouvantable).

Nouvelles hypothèses concernant l'activité du lac Pavin

Actuellement, l'activité du site du lac Pavin fait de nouveau l'objet d'un débat auprès de la communauté scientifique. Deux scientifiques, le géologue volcanologue Pierre Lavina et l'ingénieur hydrogéologue géotechnicien Thierry del Rosso ont émis trois nouvelles hypothèses concernant l'activité du système du Pavin :

- rajeunir l'histoire du site : alors qu'il est communément admis que le système Montchal-Pavin est rentré en éruption il y a environ 7 000 ans, une deuxième phase éruptive se serait produite il y a environ 3 500 ans, alors que de petites éruptions et activités phréatiques (geyser, solfatare) auraient eu lieu il y a seulement 1000 à 2000 ans au sud du Montchal et des émanations gazeuses persisteraient encore de nos jours ;
- le lac aurait débordé au cours de son histoire, l'événement le plus récent aurait déposé des coulées de boue dans la vallée de la Couze il y a environ 1 500 ans au-delà de Super-Besse ;
- d'importants glissements de terrain auraient eu lieu au cours du dernier millénaire.

Si de telles hypothèses devaient être vérifiées et validées par la communauté scientifique, ceci voudrait dire que le volcanisme en France métropolitaine se serait endormi durant les temps historiques, au cours du Moyen Âge.

Sources & Photos : Wikipédia



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Renouée bistorte


La renouée bistorte (Bistorta officinalis) est une plante herbacée vivace de la famille des Polygonacées.

Description.

Hauteur de 20 à 80 cm. Tige simple. Feuilles glauques, simples et brusquement rétrécies à la base et décurrentes sur un long pétiole. Fleurs roses en épi unique terminant la tige et large de 1 à 3 cm.

Répartition.

Europe et Asie tempérées et subarctiques, Amérique du Nord orientale.

Biotopes.

Prairies humides, fossés, bois clairs frais. Persiste à l'état stérile dans des lieux fortement ombragés. Hydrocline.
Commune en montagne, rare en plaine (très rare en dessous de 300 m), nulle en région méditerranéenne. Jusqu'à 2400 m d'altitude : de l'étage collinéen à l'étage alpin.

Usages.

Alimentation.
La plante est comestible.
Le rhizome a fréquemment été consommé cuit (ou cru, bien qu'il soit souvent amer) en Russie, Sibérie et Alaska : après l'avoir fait macéré, on le faisait cuire sous la braise. Pour éliminer son amertume, il peut être nécessaire de le cuire dans plusieurs eaux.
Comme pour la plupart des renouées, les jeunes pousses et feuilles sont également comestibles. En vieillissant, elles deviennent amères, il conviendra donc, comme pour le rhizome, de les faire bouillir à plusieurs eaux.

Thérapeutique.


Différentes applications médicinales sont rapportées dans les traditions populaires :
Les feuilles écrasées ont été considérées comme hémostatiques sur les blessures et sont censées être vulnéraire.
Le rhizome macéré et utilisé en bains de bouche a été préconisé contre les gingivites, les angines, les aphtes.
La poudre de racines prise par le nez a été utilisée pour arrêter les saignements.
Enfin on prépare aussi un vin très tonique à partir du rhizome.

Histoire.

L'usage médicinal de la bistorte est ancien, comme l'atteste sa présence dans le Capitulaire De Villis ordonnance émanant de Charlemagne qui réclame de la part de ses domaines de cultiver un certain nombre de plantes médicinales et condimentaires dont la "dragantea" identifiée actuellement comme la bistorte renouée.
Les racines de bistorte étaient un des constituants du diascordium appartenant à la pharmacopée maritime occidentale au XVIII° siècle.


Sources : Wikipédia



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Henri Pourrat


Henri Pourrat, né à Ambert (Puy-de-Dôme) le 7 mai 1887 et mort à Ambert le 16 juillet 1959, est un écrivain français et un ethnologue qui a recueilli la littérature orale de l'Auvergne.

Henri Pourrat : Site

Biographie.

Il se destinait à l'agronomie et fut admis en 1905 à l'Institut national agronomique de Paris. Toutefois, étant atteint par la tuberculose, il dut se résigner à quitter l'air vicié de la capitale pour retrouver le climat, jugé plus sain pour ses bronches, de la vallée de la Dore et des monts du Livradois et du Forez, qu'il arpentera au cours d'innombrables randonnées pédestres pendant les cinquante années qui suivirent. Il vivait dans une maison au Vernet-la-Varenne

Les loisirs forcés, consacrés à la lecture et à la marche, développèrent en lui le besoin d'écrire, jusque-là relégué au second plan. L'œuvre de Henri Pourrat allait être abondante (une centaine d'ouvrages) et variée (poèmes, romans, biographies, recueils de contes).

La critique distingua notamment le monumental Les Vaillances, farces et aventures de Gaspard des montagnes (4 tomes, 1921-1931 puis édition définitive en un volume chez Albin Michel, ill. de bois gravés de Fr. Angeli, 1976), récompensé par le Prix du Figaro (1921, pour le 1er tome) et par le Grand Prix du roman de l'Académie française (1931, pour l'ensemble). Le Prix Goncourt lui fut également décerné, en 1941, pour Vent de Mars[1].

La dernière décennie de sa vie fut réservée à ce qu'il considérait comme son œuvre maîtresse, Le Trésor des contes.

À partir de 1916, son frère Paul et lui-même se lièrent d'une longue amitié avec le jeune Alexandre Vialatte (1901-1971), Ambertois d'adoption à partir de 1915 et définitivement installé dans la petite sous-préfecture en 1948.

Pendant l'entre-deux-guerres, il a fait partie de la rédaction du journal des Croix-de-feu, Le Flambeau.

Le 14 octobre 1940, sur l'invitation de Pourrat, chantre du retour à la terre[2], Philippe Pétain, chef de l'État français, vint « à la rencontre du peuple travailleur » à Ambert, proche de Vichy, en visita le moulin à papier, le plus ancien du Livradois, et y passa commande d'une rame de papier filigrané à son emblème Le succès de ce déplacement entraîna une série de visites d'autres régions de 1941 à 1942[3].

Fondateur de l'association La Feuille Blanche, Pourrat créa dans le moulin Richard-de-Bas un musée du Papier[4], et tenta d'y fixer un village des arts graphiques[5]. Le musée est inauguré le 3 juillet 1943 en présence de Georges-Henri Rivière, Directeur du Musée national des Arts et traditions populaires[6]. Pendant cette même période Henri Pourrat publie "Le Paysan Français"[7], "Le chef Français", ouvrages dédiés au Maréchal Pétain et à sa politique de Retour à la Terre[8].

L'Association des Amis d'Henri Pourrat défend l'œuvre de l'écrivain. En 1979 , à l'occasion du 20ème anniversaire de la mort de l'écrivain , FR3 Auvergne Radio a réalisé une série de 10 émissions pour la collection "Histoire d'en parler", présentée par Christian Lassalas . Des extraits de ces émissions se retrouvent dans la cassette audio " Souvenirs d'Henri Pourrat" publiée par "Les Amis d'Henri Pourrat".On peut y entendre les témoignages de Lucien Gachon , Jean Banière , Claude Pourrat , Annette Pourrat, Roger Gardes , Michel Versepuy , et la voix d'Henri Pourrat.

Son œuvre est fort diverse : poèmes de jeunesse, romans, biographie, essais historiques, philosophiques ou religieux, contes... Loin d'être le cadre étriqué d'un régionalisme folklorique, l'Auvergne est pour lui le lieu privilégié pour découvrir et comprendre la nature et l'esprit paysan et, par là-même « atteindre l'universel ». Les douze ou treize dernières années de sa vie sont entièrement consacrées au monumental Trésor des contes auquel il attachait une grande importance.

Nombre de ses ouvrages furent illustrés par son ami François Angeli (13/02/1890+30/05/1974) frère de Jean Angeli dit Jean l'Olagne (1886+1915), ami d'enfance de Henri Pourrat.

Œuvres

Les vaillances, farces et aventures de Gaspard des montagnes, Albin Michel, 1922-1931, 4 volumes
Histoire fidèle de la bête de Gévaudan, Éditions de l’épervier, 1946 (réimpr. 1999, éd. Jeanne Lafitte), broché, 23×18 cm, bois gravés de Ph. Kaeppelin, 125 p.
Histoire des gens dans les montagnes du Centre, Albin Michel,
Ceux d'Auvergne, types et coutumes,
En Auvergne, Arthaud, 1966
Visages de l'Auvergne, avec Lucien Gachon, Alexandre Vialatte
Les Amours, roman,
Monts et merveilles, roman,
Dans l’herbe des trois vallées, 1927,
La bienheureuse passion,
Les Jours: leurs travaux et leurs sorts. Bois en couleur de Philippe Keppelin. Lettrines en couleur de Crous Vidal.
Correspondance avec Alexandre Vialatte, Presses de l'Université de Clermont Ferrand,
Trésor des contes, 2 volumes, Gallimard

1 Christian Faure, "Vent de Mars d'Henri Pourrat, Prix Goncourt 1941, ou la consécration d'une œuvre littéraire par le Régime de Vichy",Bulletin du Centre d'Histoire économique et sociale de la région lyonnaise, Lyon, n°1, 1982, pp.5-25: http://bcpl.ish-lyon.cnrs.fr/1982_N_1/1VENT_DE_.PDF [archive]
2
Christian Faure, "Littérature et société (1940-1944) : La mystique vichyssoise du "Retour à la terre", selon l'œuvre d'Henri Pourrat", Mémoire de Maîtrise Histoire contemporaine, Université Lyon 2, 1981, 116 p., 8 pl., in "Chroniques historiques d'Ambert", Ambert, n°11,1988, 125p.
3
Michèle Cointet, Vichy capitale 1940 -1944, Perrin, 1993, puis Le Grand Livre du Mois, 1998, pp. 216 à 218)
4 Christian Faure, "Paysans et artisans objets de musées - 1940-1944", communication au Colloque sur "L'Environnement matériel paysan", Université Lyon 2, mai 1987, Bulletin du Centre d'Histoire économique et sociale de la région lyonnaise, Lyon, n°2-3, 1987, pp.77-98 :
http://bcpl.ish-lyon.cnrs.fr/1987_N_2-3/7PAYSANS_.PDF [archive]
5 op.cit.
6 Christian Faure, Le Projet culturel de Vichy, Folklore et Révolution nationale 1940-1944, Coédition Presses Universitaires de Lyon - Éditions du CNRS, 1989, 336 p.:
http://presses.univ-lyon2.fr/index.php?q=node/67&type=contributor&id_contributor=169 [archive]
7 Cahiers de politique nationale, n°3, Paris,1941
8 Publié par R. Laffont à Marseille en 1942.

Sources : Wikipédia

Famille de Vollore

Volore, alias Vollore
Famille d'ancienne chevalerie, qui avait pris son nom d'une terre considérable, située près de Courpière. Albert de Vollore, chevalier, vivait en 1201 et 1221. Il ne laissa qu'une fille, Alasie de Volore, mariée en 1248 à Etienne de Thiers, seigneur de Maubec, père de Guillaume de Thiers, dont la fille , Marguerite de Thiers, héritière de Volore, épousa, vers 1259 , Gui VIII, vicomte de Thiers, son cousin issu de germain.

Louis de Thiers, fils puîné des précédents, fut seigneur de Volore, dont il rendit hommage en 1308, fit un échange avec le comte de Forez en 1320, était au nombre des nobles d'Auvergne qui plaidaient contre le clergé en 1328, et ne mourut qu'en 1358, bien qu'il eût testé une première fois en 1314. Il avait épousé, en 1301, Isabelle de Damas, fille de Hugues de Damas, baron de Cousans, en Forez, de laquelle naquirent quatre enfants, savoir :
1° Guillaume de Thiers-Volore, qui suit ;
2° Isabeau de Thiers-Volore, religieuse à Courpière ;
3° Alix de Thiers-Volore, mariée à Hugues de Damas, seigneur d'Aulnère, près de Clermont ;
4° Béatrix de Thiers-Volore, alliée en 1339 à Jean Gros, chevalier bourguignon. Guillaume De Thiers , deuxième du nom, seigneur de Volore, épousa Agnès de Rochefort-d'Aurouse ; il testa en 1350 et mourut avant son père, laissant quatre enfants :
1° Louis de Thiers, seigneur de Volore, mort sans alliance ;
2° et 3° Guy et Amédée de Thiers, morts jeunes ;
4° Marguerite de Thiers, qui suit.

Marguerite De Thiers , héritière de Volore et de Montguerlhe, fit foi-hommage au comte de Forez en 1358.

Elle fut mariée à Pierre de Besse de Bellefaye, du Limousin , neveu du pape Clément VI, et frère de Nicolas de Besse de Bellefaye, cardinal en 1344.
De cette union vinrent, entre autres enfants :

Agnès, alias Marguerite de Bellefaye, accordée en 1373 à Amé Dauphin, seigneur de Rochelbrt, mort sans enfants en 1384, et remariée plus tard à Oudart de Chazeron, auquel elle apporta la terre de Volore, qui passa ensuite dans la maison de Montmorin.

Sources : Extraits du livre « Nobiliaire d’Auvergne » de Jean-Baptiste Bouillet

Famille de Vertolaye

Famille d'origine chevaleresque et très ancienne, laquelle tirait son nom d'un château situé sur la rive droite de la Dore, entre Ambert et Olliergues, et qui s'est transplantée depuis dans le diocèse du Puy.

Guerin et Bertrand de Vertolaye furent présents à une transaction intervenue entre Agnon de Maymont, seigneur do Maymont et d'Olliergues, et Hugues de Damas, seigneur de Cousans, en Forez, en 1195.

Guerin de Vertolaye assista à l'hommage que Bernard, Pons et Anselme de Jouz rendirent à Robert de Clermont, seigneur d'Olliergues, au mois d'avril 1208.

Autres Guerin et Simon de Vertolaye sont nommés dans le testament de Bertrand III, sire de la Tour, époux de Béatrix d'Olliergues, au mois do novembre 1286.

Antoine de Vertolaye, écuyer, paraît comme témoin dans le codicille que fil Guillaume de la Tour d'Olliergues, patriarche d'Antioche cl ancien évêque de Rodez, le 22 novembre 1469.

Antoine et autre Antoine de Vertolaye furent chanoines-comtes de Brioude, le premier en 1319, le second en 1547.

François de Vertolaye, convoqué au ban de 1543, fut le trisaïeul de Godefroy de Vertolaye, seigneur de Séneujols, d'Auteyrac, de Roure, de Marrie, maintenu dans sa noblesse au Puy, le 16 septembre 1669, et dont la postérité, si elle existe, ne nous est pas connue.
Cette famille avait des alliances avec celles de Bonas, de Bravard-d'Eyssac, de Guillaumanche, Dellode et de Loubeyras (1).

ARMOIRIES :
De gueules à quatre fleurs de lys d’or.

(1) Baluzt, t. a, p. 7l, 53iî, 702,727.—Catalogue de Brioude , p. 73. — Catalogue de la noblesse du Velay, p. 112,164. — D'An- bais, t. u,p. 30t.

Sources :Extraits du livre « Nobiliaire d’Auvergne » de Jean-Baptiste Bouillet

lundi 27 juillet 2009

Famille de Chazeron

Seigneurs marquis de Chazeron, de Châtelguyon, de la Tourette, de Pronsat, de Chars, de Rochedagoux, de Vollore, de Montguerlhe, de Crest, de la Contamine, de Moriat et autres lieux, en Auvergne et en Bourbonnais. Cette famille illustre devait son nom à un ancien château féodal, situé près de Riom. Quelques généalogistes et Chabrol lui-même ont pensé qu'elle avait une origine commune avec celle d'Autier- Villemontée , et qu'elle portait primitivement le nom d'Autier (Allerlus]. On a liré cette induction de ce que les terres de Châtelguyon et de Chazeron auraient appartenu à la maison d'Autier avant de venir à celle de Chazeron. Châtelguyon a, en effet, été possédé en premier lieu par les familles d'Autier et de La Roche-Châteauneuf, et acquis ensuite, de cette dernière, par Oudart de Chazeron en 1395 ; mais il ne paraît pas en être de même de la seigneurie de Chazeron que nous croyons n'avoir jamais cessé d'appartenir à ceux de son nom. Il est vrai que Chabrol cite on titre de 1376 ou 1378, par lequel Jean I, comte d'Auvergne, l'aurait remise, à titre de don, à Robert et Antoine de Chazeron, frères (1) ; mais Chabrol a pu se méprendre sur le véritable sens de cette libéralité qui, selon nous, ne dut consister que dans l'abandon du droit de justice, appartenant au comte, en «a qualité de suzerain, et nullement dans le droit de propriété de la terre et de la directe seigneurie. D'ailleurs, les deux familles paraissent parfaitement distinctes ; nulle part, le nom d'Autier ne se trouve accolé authentiquement à celui de Chazeron, excepté cependant dans un contrat de mariage de Louis-Amable d'Autier, du 5 février 1786, où Nicolas-Claude-Martin d'Autier, son père, joint à son nom celui de Chazeron. Audigier, que l'on doit supposer bien instruit, donne la filiation des seigneurs de Chazeron depuis 1260, sans faire la moindre mention de la famille d'Autier (2). Il y a donc lieu de croire que les généalogies publiées par La Chenaye des Bois et par Saint-Allais ont été dressées sur de fausses données. Voici ce qui paraît mieux justifié.

(1) Dans un inventaire des titres de la maison d'Autier, qui nous a été communiqué par M. le comte d'Autier, Inventaire qui n'a d'autre authenticité que de porter la signature de l'abbé Bergier, entre les mains duquel les titres auraient été déposés à Paris le 13 mars 1780, il est fait mention d'un hommage rendu en 1360 à l'abbaye de Mausac. des terret et teigneuries de Chazeron et Chatelguyon, par noble homme Franconnet Autier de Chazeron, Géraud Auticr , chevalier, et Robert Autier, damoiseau, fils du- dit Géraud, lesquelt tout ensemble ont rendu ladite foi-hommage.
Le même inventaire mentionne de plus Véchange fait entre Jean II, comte d'Auvergne et de Boulogne, et Géraud Autier, chevalier, de Vannée 1376.
(2) Audigier, t, I, p. 284 ; t. Iv, p. 67; t. 5, p. 92-94.

Oudin de Chazeron , chevalier , seigneur de Chazeron, vivait sous le règne de saint Louis ; il laissa Jacques de Chazeron qui vivait en 1290, et celui-ci fut père de François de Chazeron, damoiseau, lequel assista au mariage de Dauphine de La Tour avec Astorg d'Aurillac , le mercredi avant la fête de Saint-Georges 1314; il figura aussi parmi les nobles qui défendaient leurs priviléges contre le clergé en 1328 (1). Jean de Chazeron, capitaine du château d'Usson en 1380, fut père d'Oudart de Chazeron, marié vers la même époque à Marguerite de Besse de Bellefaye , proche parente des papes Clément VI et Grégoire XI, fille de Pierre de Besse de Bellefaye et de Marguerite de Thiers, dame de Vollore. Cette alliance éleva Oudart de Chazeron au rang des principaux seigneurs de la province, parmi lesquels il jouissait d'une grande considération ; il assista au testament de Jean 1, comte d'Auvergne, le 22 mars 1386, et Philippe-le-Hardi, duc de Bourgogne, le désigna pour l'un des exécuteurs de ses dernières volontés le 13 septembre 1386, conjointement avec le roi, le duc de Berry, le duc de Bourbon, le sire de La Tremouille et autres grands du royaume (2).
(1) Jtaluzc, t. it, p. 154-576.
(2)Bittoire de Bourgogne, t. n, p. 96.


Jean II de Chazeron, son fils, reçut avec Jacques, son frère, le 4 octobre 1415, plein pouvoir de la dame de Vollore, leur mère, de faire en son nom foi-hommage de la seigneurie de Montgnerlhe au duc de Berry et d'Auvergne (1). Jean II remplit la même formalité à l'égard de la terre de Chazeron en 1437, et il assista à l'acte de curatelle d'Agne de La Tour, seigneur d'Olliergues, le dernier jour de février 1444 (2). Celui-ci laissa de Catherine d'Apchier, sa seconde femme, Jacques de Chazeron, premier maître d'hôtel du roi ; il fut marié deux fois i 1° à Jeanne de La Chassagne, dame de La Molière, mariage qui fut dissous, sous prétexte d'impuissance, par sentence de l'official de Clermont en 1470. Sa seconde femme fut Anne d'Amboise, sœur du célèbre Georges d'Amboise, cardinal- archevêque de Rouen, ministre du roi Louis XII, et de Jacques d'Amboise, évêque de Clermont. De cette union vint François de Chazeron, conseiller et chambellan du roi, bailli d'Usson, lequel épousa, avant 1523, Antoinette d'Urfé, qui le rendit père de plusieurs enfants, entre autres, de Gabriel de Chazeron, auteur de la branche de la Tiercerie, représentée, en 1666, par Annet de Chazeron , mort peu après le dernier de sa race.
Antoine de Chazeron, frère de Gabriel, fut chevalier de l'ordre du roi et premier maître d'hôtel de sa majesté ; Claude Le Maréchal de Fourchant, sa femme, ne lui donna qu'un fils unique, Gilbert de Chazeron, sénéchal et gouverneur du Bourbonnais et conseiller d'Etat. Ce seigneur contribua puissamment au gain de la bataille d'Issoire, le 14 mars 1590, et se signala les années suivantes contre le duc de Nemours, chef de la ligue, sur lequel il eut constamment l'avantage de la campagne.
(1) Histoire de l'Ordre du Saint-Etprit, par Saintefoix, p. 40ft. diverses variantes provenant de la transposition des émaux, et en dernier, elles étaient :
D'or, au chef émanché de trois pointes d'azur.
On trouve d'autres armoiries de cette famille : D'argent, au chef émanché d'azur ; De gueules, au chef émanché d'or; Et d'or, au chef émanché de gueules.
Sources : Extraits du livre «Nobiliaire d'Auvergne » Par Jean-Baptiste Bouillet

dimanche 26 juillet 2009

Centaurée des montagnes

La centaurée des montagnes (Centaurea montana L. ), appelée aussi bleuet vivace, bleuet des montagnes ou jacée des montagnes, est une plante herbacée vivace de la famille des Astéracées.

Description.

Cette centaurée est une plante rhizomateuse, duveteuse, plus ou moins ramifiée, aux feuilles molles, allongées, entières, aux fleurs bleues parfois pourpres en capitules avec de très longs fleurons externes, aux bractées à la base du capitule à bord brun-noir.
Hauteur : de 50 cm à 1 m selon les variétés.

Caractéristiques.

Type d'inflorescence : cyme de capitules
répartition des sexes : hermaphrodite
Type de pollinisation : entomogame
Période de floraison : mai à juillet
Type de fruit : akène
Mode de dissémination : anémochore
Habitat et répartition
Habitat type : prairies médioeuropéennes, mésohydriques, fauchées, subalpines
Aire de répartition : orophyte méridional

Toxicité.

Les fleurs contiennent des substances digestives et diurétiques.
Sources : Wikipédia
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Comtes d'Auvergne (II)

1224. Guillaume X, fils aîné de Gui II et de Pernelle de Chambon, mort entre 1245 et 1247.
Femme : En 1224, Adélaïde ou Alix, fille d’Henri 1er, duc de Brabant, veuve de Louis, comte de Loss, et mariée en troisièmes noces à Arnoul, seigneur de Wensemale.
Enfants :
Robert V
Gui, prévôt de Lille, qui devint archevêque de Liège e 1282.
Godefroi
Henri
Marie, femme de Wautier-Berthold, cinquième du nom, sire de Malines
Mathilde ou Mahaut, femme de Robert, dauphin d’Auvergne

1247. Robert V, fils aîné de Guillaume X et d’Adélaïde de Brabant, devenu comte de Boulogne, en 1260, du chef de sa mère, mort le 17 janvier 1977.
Femme : Eléonore de Baffie
Enfants :
Guillaume XI
Robert, seigneur de Combraille
Godefroi
Guyonnet
Mathilde
Marie, religieuse

1277. Guillaume XI ou XII, comte d’Auvergne et de Boulogne, fils aîné de Robert V et d’Eléonore de Baffie, mort au plus tard en 1279. Justel lui donne pour épouse la fille d’Humbert de Beaujeu, connétable de France.

1279. Robert VI, comte d’Auvergne, deuxième fils de Robert V et d’Eléonore de Baffie, mort vers 1314 ou 1318.
Femme : Le 14 juin 1279, Beatrix, fille de Falcon de Montgascon et d’Isabelle de Ventadour.
Enfants :
Robert II
Jeanne
Marie

1314. Robert VII, dit Le Grand, comte d’Auvergne et de Boulogne, fils de Robert VI et de Beatrix de Montgascon, mort vers 1326.
Première femme : En juin 1303, Blanche, fille aînée de Robert, comte de Clermont en Beauvoisis et fils de Saint Louis, morte en 1304.
Enfant :
Guillaume XII
Seconde femme : En 1312, Marie de Flandre, fille aînée d’Alix de Nesle et de Guillaume de Flandre, seigneur de Dendermonde.
Enfants :
Jean 1er
Gui, cardinal de Boulogne et archevêque de Lyon
Godefroi de Boulogne, baron de Montgascon
Robert de Boulogne, mort jeune
Mathilde, mariée en 1334 à Amée III, comte de Genève, dont elle, entr’autres enfants, Robert, qui fut le pape Clément VII.

1326. Guillaume XII ou XIII, comte d’Auvergne et de Boulogne, fils Robert VII et de Blanche de Bourbon, mort le 6 août 1332.
Femme : Marguerite, fille de Louis, comte d’Evreux, morte en 1350.
Enfants :
Robert, mort jeune
Jeanne, née le 8 mai 1326.

1332. Jeanne, comtesse d’Auvergne, puis reine de France, fille de Guillaume XII et de Marguerite d’Evreux, née le 8 mai 1326, morte le 29 septembre 1360.
Premier mari : Le 26 septembre 1338, Philippe de Bourgogne, comte de Bourgogne, fils d’Eudes IV, duc de Bourgogne, mort le 22 septembre 1346.
Enfants :
Philippe de Rouvre et deux filles.
Second mari : Le 19 février 1350, Jean, duc de Normandie, devenu roi de France, le 22 août 1350.

1360. Philippe de Rouvre, fils Philippe de Bourgogne et de Jeanne d’Auvergne, né en 1346, duc de Bourgogne en 1350, mort le 20 novembre 1361.
Femme : Marguerite, fille de Louis de Mâle, comte de Flandre.

1361. Jean 1er, fils de Robert VII et de Marie de Flandre, mort le 24 mars 1386.
Femme : Jeanne de Clermont
Enfants :
Jean II
Jeanne, mariée en 1371, à Béraud II, dauphin d’Auvergne
Marie, mariée en 1375, à Raymond-Louis, vicomte de Turenne

1386. Jean II, fils de jean 1er et de Jeanne de Clermont, mort le 28 septembre 1394. (Il aliéna la baronnie de Combraille.)
Femme : Le 9 août 1373, Eléonore, fille de Pierre-Raymond II, comte de Cominges.
Enfant :
Jeanne

1394. Jeanne II, comtesse d’Auvergne et de Boulogne, fille de Jean II et d’Eléonore de Cominges, morte en 1422.
Premier mari : En 1389, Jean, duc de Berri, mort le 15 juin 1416, à l’âge de 77 ans.
Second mari, : Le 16 novembre 1416, Georges de La Tremoille.

1422. Marie, fille et unique héritière de Godefroi de Boulogne et de Jeanne de Ventadour, et petite-fille de Robert VII, comte d’Auvergne et de Marie de Flandre, morte à Clermont le 7 avril 1437. (Marie avait succédée à Jeanne II, sa cousine, en vertu d’une donation qui fut attaquée par Georges de La Tremoille. Pendant ces contestations, Philippe le Bon, duc de Bourgogne, s’empara du comté de Boulogne, qui lui fut cédé par le traité d’Arras du 22 septembre 1435.)
Mari : En 1388, Bertrand, cinquième du nom, seigneur de La Tour.
Enfants :
Bertrand 1er
Jeanne, femme de Béraud III, dauphin d’Auvergne
Deux autres filles.

1437. Bertrand 1er, comte d’Auvergne et seigneur de La Tour, sixième du nom, fils de Bertrand V, seigneur de La Tour, et de Marie, Comtesse d’Auvergne, mort le 22 mars 1461.
Femme : En 1416, Jacquette du Peschin
Enfants :
Bertrand II
Godefroi, seigneur de Montgascon
Gabrielle, femme de Louis de Montpensier, dauphin d’Auvergne, son cousin germain
Louise, mariée en 1446, à Jean V, sire de Créqui
Blanche, abbesse
Isabelle, mariée une première fois à Guillaume de Bretagne, comte de Penthièvre et de Périgord, vicomte de Limoges et seigneur d’Avesne, une seconde fois à Arnaud Amanieu d’Albret, sire d’Albret et comte de Dreux.

Jeanne Ire d'Auvergne

Jeanne d'Auvergne ou Jeanne de Boulogne (1326/1327 - 29 septembre 1360) est une comtesse d'Auvergne et de Boulogne, puis une reine de France par son second mariage. Elle est fille de Guillaume XII, comte d'Auvergne et de Boulogne, et de Marguerite d'Évreux.
Elle épouse en premières noces Philippe de Bourgogne dit Monsieur, fils et héritier d'Eudes IV, duc de Bourgogne et de Jeanne de France, comtesse d'Artois et de Bourgogne. De ce mariage sont nés :

Jeanne de Bourgogne (1344 † 1360) fiancée à Amédée VI, comte de savoie.
Marguerite de Bourgogne (1345 † jeune)
Philippe de Rouvres (1346 † 1361), duc de Bourgogne.

Son mari meurt le 10 août 1346, suivi de sa belle-mère, le 15 août 1347 et de son beau-père le 3 avril 1349. Son fils Philippe hérite alors du duché de Bourgogne, des comté de Bourgogne et d'Artois. Comme il n'a que deux ans et demi à la mort du duc Eudes IV, Jeanne d'Auvergne assure la régence des états de son fils.
Le 9 février 1350, elle se remarie avec Jean de France, duc de Normandie qui devient roi de France le 22 août 1350. Ils firent consacrer leur union à la chapelle du château royal de Sainte-Gemme (parfois appelé aussi Saint-James et aujourd'hui disparu) à Feucherolles, près de Saint-Germain-en-Laye. De ce mariage sont nés :

Blanche (1350 † 1350)
Catherine (1352 † 1352)
Un fils (1354 † 1354)

Elle meurt lors d'une épidémie de peste, au château de Vadans, en Franche-Comté, près de Poligny en septembre 1360.
Sources : Wikipédia
Jean Fouquet Entrée de Jean II le Bon, manuscrit des Grandes Chroniques de France, vers 1455-1460 (BNF) Après son sacre, Jean le Bon entre à Paris solennellement avec son épouse Jeanne d'Auvergne.

Guillaume XI d'Auvergne

Guillaume XI d'Auvergne, mort en 1280, fut comte d'Auvergne et de Boulogne de 1277 à 1280, succédant dans les deux fiefs à son père. Il était fils de Robert V (v. 1225-1277), comte d'Auvergne (1247-1277) et comte de Boulogne (1247-1277), et d'Éléonore de Baffie.
Il mourut au bout de trois ans de règne et son frère Robert lui succéda.
Il fut le premier comte d'Auvergne à adopter le blason figurant un gonfalon, celui autour duquel la nation d'Auvergne s'était ralliée lors de la première croisade. Selon les auteurs, il s'agit soit de la bannière de l'abbaye d'Aurillac, soit de celle du comte Eustache III de Boulogne, frère de Godefroy de Bouillon.
Sources : Wikipédia

Ancienne bannière de l'abbaye d'Aurillac.

samedi 25 juillet 2009

Blason de Guy II et des comtes d'Auvergne


d’or au gonfanon de gueules frangé de sinople.

Blason de Guy II de Dampierre


Blason d'Alphonse de Poitiers


Blason de la famille de La Roche

de gueules à trois fasces ondées d'argent

Warin Ier d'Auvergne

Warin, ou Guérin (v. 760 - ap. 819) était comte d'Auvergne, de Chalon, de Mâcon et de Bourgogne.
(Certains auteurs le nomment Warin de Vergy).

Biographie.

Il est supposé être le fils ou le petit-fils d'Adalard, comte de Chalon († v. 763) ; celui-ci aurait été tué en défendant Chalon contre Waïfre, duc d'Aquitaine.
Il épousa Albane en 778.

Il était « comte de Chalon de son estoc », c'est-à-dire par héritage. Il devient comte d'Auvergne en 818, par un don de Louis le Débonnaire, ce qui fait supposer qu'Albane était la fille d'Ithier, comte d'Auvergne.
En 825 ou 826, il reçut la propriété du village de Cluny d'Hildebaud, (ou Hildebold), évêque de Mâcon.
Selon les auteurs, il serait mort en 819, en 856, voire plus tard (mais il pourrait y avoir confusion avec son fils homonyme)

Descendance.

Il aurait eu pour descendance :
Guérin ou Warin († 853). comte d'Auvergne, de Chalon, de Mâcon, d'Autun et de Bourgogne. Ayant pris le parti de Lothaire, il est destitué de ses titres par Louis le Débonnaire vers 834. Il est ensuite rétabli dans les « honneurs » vers 839 (Voir : Histoire de la Bourgogne).
Théodoric de Vergy († v.883), comte de Chalon (856), d'Autun (v.878), de Mâcon (869-877)
Selon certains auteurs, il serait également le père d'Hermengarde, qui épousa Bernard Plantevelue, comte d'Auvergne (d'autres auteurs, tel C. Lauranson-Rosaz, la considèrent fille de Bernard, comte d'Auvergne).
Sources : Wikipédia

Comtes d'Auvergne (I)

Blandin
Comte d’Auvergne, décédé en 763.

763. Chilping ou Hilping, décédé en 765. Son successeur immédiat est inconnu

774. Bertmond, nommé par Charlemagne en 774.

778. Ictérius ou Itier
Fils de d’Hatton et petit-fils d’Eudes, duc d’Aquitaine, nommé comte d’Auvergne par Charlemagne en 778.

819. Warin, comte d’Auvergne, et aussi d’Autun et Mâcon et peut-être encore de Châlon, dépouillé par Louis le Débonnaire, en 839.

839. Girard ou Gérard, décédé en 841.
Première femme : N…
Enfant : Rainulfe, comte de Poitiers
Seconde femme : Mathilde, fille de Pépin 1er, roi d’Aquitaine
Enfant : Gérard ou Giraud, comte de Limousin, père de S. Géraud, comte d’Aurillac.

841. Guillaume 1er, peut-être frère de Gérard, mort en 846, au plus tard.

846. Bernard 1er, comte d’Auvergne et abbé-chevalier de Brioude, mort en 846.
Femme : Liutgarde.

858. Guillaume II, mort en 862, au plus tard.

862. Etienne
Fils d’un seigneur nommé Hugues décédé en l’an 863
Femme :
La fille de Raymond 1er comte de Toulouse

864. Bernard II, dit Plantevelue
Peut-être fils de Bernard 1er comte de Poitiers mort en l’an 886
Femme : Hermengarde
Enfants :
Guillaume
Warin
Guillaume III
Adelinde, Adélaïde ou Adalvis, femme d’Acfred, comte de Carcassonne
Ave, abbesse après avoir été veuve d’un comte

886. Guillaume 1er ou III, dit Le Pieux
Premier comte héréditaire d’Auvergne, Duc d’Aquitaine, marquis de Gothie et comte du Velay, troisième fils de Bernard II et d’Hermengarde, mort le 6 juillet 918.
Femme : Ingeltrude ou Angelberge, fille de Boson, roi de Provence

918. Guillaume II ou IV, dit Le Jeune
Comte d’Auvergne et duc d’Aquitaine, fils d’Acfred 1er, comte de Carcassonne et d’Adelinde, sœur de Guillaume Le Pieux, mort le 16 décembre 926. Il a prit le titre de comte de Mâcon.

926. Acfred
Comte d’Auvergne et duc d’Aquitaine, frère du précédent, mort en 928.

928. Esles
Comte de Poitiers, gratifié des comtés d’Auvergne et de Limousin, et du duché d’Aquitaine, par Charles le Simple, en jouit jusqu’en 932.

932. Raymond-Pons III
Comte de Toulouse, nommé duc d’Aquitaine et comte d’Auvergne par Raoul, roi de France

951. Guillaume 1er, dit Tête d’Etoupe
Comte de Poitiers, pourvu du comté d’Auvergne après le décès de Raymond-Pons III.

963. Guillaume III, surnommé Taillefer
Comte de Toulouse, s’empare du comté d’Auvergne à la mort de Guillaume 1er

979. Gui 1er, fils de Robert II, vicomte d’Auvergne, et d’Ingelberge, dame de Beaumont, dans le Châlonnais, pourvu du comté d’Auvergne par Guillaume Taillefer, l’an 979, était mort en 989.
Femme : Ausinde.

989. Guillaume IV, frère de Gui 1er, mort au plus en 1016.
Femme : Humberge.
Enfants :
Robert 1er
Etienne, Evêque de Clermont
Guillaume

1016. Robert 1er, fils aîné de Guillaume IV etd’Humberge, mort au plus tard, en 1032.
Femme : Hermengarde, fille de Guillaume Taillefer, comte de Toulouse.
Enfants :
Guillaume V
Hermengarde, mariée à Eudes II, comte de Champagne.

1032. Guillaume V, fils de Robert 1er et d’Hermengarde de Toulouse, mort vers le commencement de l’an 1060.
Femme : Philippine, fille d’Etienne, comte de Gévaudan.
Enfants :
Robert II
Guillaume
Etienne
Bégon
Pons
Philippine, mariée à Archambaud IV, sire de Bourbon

1060. Robert II, fils de Guillaume V et de Philippine de Gévaudan, mort vers 1096.
Première femme : En 1051, Berthe, fille unique de Hugues 1er, comte de Rouergue et Gévaudan.
Seconde femme : En 1069 au plus tard, Judith, sœur de Pierre, comte de Melgueil.
Enfants :
Guillaume VI
Judith, mariée en 1076 au B. Simon, comte de Crépi. Elle embrassa la vie monastique à Saint Claude

1096. Guillaume VI, fils de Guillaume V et de Judith, appelé comte de Clermont du vivant de son père, mort, au plus tard en 1136.
Femme : En 1086 ou 1087, Emme, fille de Roger, Roi de Sicile.
Enfants :
Robert III
Guillaume VIII

1136. Robert III, fils de Guillaume V et d’Emme de Sicile
Femme : Marchise, fille de Guigues IV, comte d’Albon.
Enfant :
Guillaume, premier dauphin d’Auvergne

1155. Guillaume VIII, dit Le Vieux, second fils de Guillaume VI et d’Emme de Sicile, envahit la plus grande partie du comté d’Auvergne, et meurt vers 1182.
Femme : Anne, fille de Guillaume II, comte de Nevers.
Enfants :
Robert IV
Guillaume, prévôt de l’église de Clermont
Agnès, mariée à Hugues II, comte de Rodez
Un autre fille, mariée à Robert II de La Tour du Pin

1182. Robert IV, fils aîné de Guillaume VIII et d’Anne de Nevers, mort vers 1194.
Femme : Mahaut, fille d’Eudes II, duc de Bourgogne
Enfants :
Guillaume IX
Gui II
Robert, évêque de Clermont, puis archevêque de Lyon
Robert, seigneur d’Olliergues
Marie

1194. Guillaume IX, fils aîné de Robert IV et de Mahaut de Bourgogne. On croit qu’il eut un fils qui fut seigneur de Châtelloson, mais qui mourut avant lui.

1195. Gui II, second fils de Robert IV et de Mahaut de Bourgogne, mort en 1224.
Femme : En 1180, Pernelle de Chambon, qui lui apporta la terre de Combraille.
Enfants :
Guillaume X
Hugues
Gui
Hellis, femme de Raymond IV, vicomte de Turenne
Marguerite, femme d’Eracle de Montflour
N…, religieuse.

vendredi 24 juillet 2009

Gentiane jaune

La gentiane jaune (Gentiana lutea) encore appelée grande gentiane est une plante de la famille des Gentianacées.
La gentiane jaune est aussi appelée gentiane officinale, jouvansanne, quinquina d'Europe, quinquina des pauvres, lève-toi-et-marche, jansonna et quinquina indigène.
Description.
Grande herbe robuste et vivace, elle peut vivre 50 ans et met 10 ans pour fleurir la première fois. Les feuilles sont opposées et nervurées. Elles sont pétiolées à la base et sessiles embrassantes sur la tige. Les grandes fleurs jaunes sont serrées à la base des feuilles supérieures. La corolle est divisée en 5 à 9 lobes presque jusqu'à la base.
Elle est parfois confondue avec le vératre blanc ou hellébore dont les fleurs sont blanches et les feuilles alternées alors que celles de la gentiane sont jaunes et face à face.

Caractéristiques.
Type d'inflorescence : glomérule
Répartition des sexes : hermaphrodite
Type de pollinisation : entomogame
Période de floraison : juin à août
Type de fruit : capsule
Mode de dissémination : barochore
Habitat et répartition : essentiellement en Europe alpine
Habitat type : pelouses acidophiles montagnardes à subalpines
Aire de répartition : européen méridional.

Usages.
Le rhizome et les racines sont utilisés en phytothérapie comme le laissent supposer ses nombreux noms vernaculaires. Mais la gentiane est surtout utilisée dans des apéritifs comme la liqueur de gentiane ou l'alcool de gentiane (Suze, Salers, Avèze, etc.), Bière de Fleurac, et le Picon, auxquels elle apporte son amertume.
Il faut attendre sept à dix ans avant de pouvoir les récolter. La récolte est réalisée essentiellement dans le Massif Central par les Gençanaïres. À l'aide d'une fourche spéciale appelée « fourche du diable », ils peuvent extraire plus de 200 kg de racines par jour. C'est un travail pénible qui s'effectue de mai à octobre.
Ce sont près de 1 500 à 2 500 tonnes qui sont utilisées chaque année pour satisfaire les besoins de l'artisanat et l'industrie. En volume, la gentiane est une des trois premières plantes médicinales et aromatiques utilisées en France et ses applications sont nombreuses (pharmacie et médecine humaine et vétérinaire, boissons et spiritueux, cosmétique, fabrication d'arômes et d'extraits, gastronomie…).
Sources : Wikipédia

Gentiane_jaune_02Gentiane_jaune_03
Gentiane_jaune_04Gentiane_jaune_05
Gentiane_jaune_06

lundi 20 juillet 2009

Château de Barante

Le château de Barante est situé dans la commune de Dorat, près de Thiers, dans le nord-est du Puy-de-Dôme en Auvergne.
Histoire.
Le château de Barante a été bâti au XVII ème siècle sur une terre acquise en 1627 par la famille De Barante. Il fut reconstruit au XIXe siècle, exactement en 1843 à la suite d'un incendie.Il a appartenu à Prosper Brugière de Barante, académicien, historien, publiciste, et homme politique français (préfet de Vendée puis ambassadeur de France en Sardaigne et en Russie à Saint-Pétersbourg, nommé Pair de France par Louis XVIII. La propriété est réputée pour son beau parc d'une centaine d'hectares surplombant la vallée et offrant une très belle vue sur la chaîne des Puys voisine, ainsi que sa chapelle neoromane -classée à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, dessinée et conçue par Prosper Mérimée tandis qu'il était encore inspecteur général des monuments historiques.Sa bibliothèque, renfermant pas moins de 60 000 ouvrages, était l'une des bibliothèques privées les plus riches de France. Parmi ses livres les plus convoités, on peut citer l'édition originale des Les Provinciales de Blaise Pascal, cousin de la famille.Comme une des principales attractions de la région, le château fut longtemps ouvert au public jusqu'en 1914, mais il a dû fermer ses portes à la suite de multiples cambriolages.
Anecdotes.
De nombreuses célébrités, comme Chateaubriand, mais aussi Lamartine, Juliette Récamier, Thiers , Guizot, Cousin et surtout Madame de Staël, fille de Necker et grande amie de Prosper (et surtout de son fils qui en était follement amoureux), furent ses hotes.L'écrivain Roger Peyrefitte a également séjourné au château notamment, en septembre 1942.
Sources : Wikipédia

Châtel-Guyon



Les armes de Châtel-Guyon sont les mêmes que celles la famille des comtes d'Auvergne et donc de la province, puisque le village a pris le nom du comte Guy II au XIIIe siècle en raison de la présence d'un de ses châteaux.

Châteaugay



Mi-parti, au premier d'or à la croix engrêlée de gueules, au second d'or à la croix ancrée d'azur.

Aulnat


Ardes


D'or à trois fasces ondées d'azur
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