Le 5 janvier est le 5e jour de l'année du calendrier grégorien. Il reste 360 jours avant la fin de l'année, 361 dans le cas des années bissextiles).
C'était généralement le 16e jour du mois de nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du silex.
L'on fête les Edouard
* Edouard le Confesseur (env. 1004 - 5 janvier 1066), fils d'Ethelred II le Malavisé, est l'avant-dernier souverain anglo-saxon à avoir régné sur l'Angleterre avant la prise du pays par le normand Guillaume le Conquérant. Sa grande piété (il n'aurait jamais consommé son mariage avec Édith de Wessex) lui vaut son surnom et le fait d'être ensuite sanctifié en 1161. Une autre raison de sa canonisation est le fait que, trente-six ans après sa mort, on aurait ouvert son tombeau sans constater la moindre trace de décomposition du corps.
En 1013, il doit fuir devant l'invasion danoise avec son frère Alfred Aetheling et leur mère Emma de Normandie pour se réfugier auprès de son oncle Richard II de Normandie. Plus tard, en 1036, il échoue dans une tentative pour s'emparer du trône d'Angleterre aux dépens de Harold Harefoot. Son frère Alfred est tué à cette occasion par la trahison du comte Godwin de Wessex. Il retourne en Angleterre en 1041, invité par son demi-frère Knud le Hardi, qui en fait probablement son héritier, avec le soutien de Godwin de Wessex avec qui Édouard s'est réconcilié. Il accède au trône à la mort de Knut le 8 juin 1042 et est couronné à la cathédrale de Winchester le 3 avril 1043.
Son règne est marqué par la paix et la prospérité. Les comtes Godwin, Léofric de Mercie (époux de lady Godiva), Siward de Northumbrie, ont un pouvoir important. Édouard favorise son entourage normand, ce qui mécontente les nobles danois et saxons, qui forment un parti anti-normand autour de Godwin de Wessex, qui devient le beau-père d'Édouard suite au mariage de ce dernier avec Edith de Wessex, le 23 janvier 1045. A la suite d'une embuscade tenue à Douvres contre Eustache II de Boulogne lors d'une émeute, Godwin qui a refusé de punir les coupables est exilé avec sa famille en septembre 1051. Léofric et Siward quittent le conseil du roi, et la reine Edith est enfermée dans un monastère. En 1052, Godwin revient à la tête d'une armée. Il obtient le soutien du peuple et est restauré à la tête de son comté. Il meurt peu après lors d'un banquet royal à Winchester le 15 avril 1053 ; on dit qu'il se serait étouffé en mangeant un morceau de pain alors qu'il niait être impliqué dans la mort d'Alfred Aetheling, frère du roi. Harold Godwinson, son beau-frère, hérite du Wessex et devient l'homme le plus puissant du royaume. Pour contrebalancer son influence, le roi favorise le Normand Ralph le Timide qui devient comte d'Hereford.
Le roi rappelle Édouard l'Exilé, fils d'Edmond Cote-de-Fer, pour en faire son héritier, mais celui-ci meurt peu de temps après son retour en février 1057. Harold, qui se distingue notamment par des campagnes victorieuses au Pays de Galles, revendique alors l'héritage de la couronne, en compétition avec Guillaume de Normandie (le fils du cousin maternel du roi, Robert le Magnifique).
Il meurt sans descendance le 3 janvier 1066 à l'abbaye de Westminster, qu'il a lui-même fondée sur les ruines d'un ancien monastère.
Son décès déclenchera une crise de succession au trone d'Angleterre entre Harold (qui s’empara aussitôt de la couronne après la mort d’Édouard) et Guillaume. Il semble cependant que tout deux aient été dans leurs bons droits, car en effet, de son vivant, Édouard aurait fait des promesses identiques à d'autres grands féodaux voisins, de manière à s'assurer de leur neutralité faute de pouvoir les contenir par la force. Néanmoins, la rivalité entre Harold et Guillaume aboutira finalement à la conquête normande du royaume par ce dernier.
Édouard aurait été plus soucieux de son salut personnel que de son royaume, sur lequel il est incapable d'établir un pouvoir fort. La tradition veut qu'il ait été très aimé du peuple, notamment des plus pauvres.
A noter qu'il reste pour les catholiques le saint patron de l'Angleterre, bien qu’il fut remplacé par Saint Georges lors de la fondation de l’Ordre de la Jarretière par Édouard III en 1348. - Il est fêté le 5 janvier.
Quelques évènements :
* 1307 : Émeute à Paris en raison du rétablissement de la monnaie forte par Philippe IV le Bel. - 1355 : Traité de Paris entre le roi de France Jean II le Bon et le comte de Savoie Amédée VI le Comte vert. - 1477 : Charles le Téméraire, duc de Bourgogne est vaincu et tué à la bataille de Nancy par René II, duc de Lorraine. - 1757 : Attentat de Damiens sur la personne de Louis XV. - 1875 : Inauguration de l'Opéra Garnier à Paris. - 1895 : Dégradation publique du capitaine Dreyfus dans la cour de l'École militaire de Paris.
Naissances :
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L'inauguration du Palais Garnier en 1875. |
* 1703 : Paul d'Albert de Luynes, cardinal français, archevêque de Sens († 21 janvier 1788). - 1723 : Nicole-Reine Lepaute, astronome et mathématicienne française († 6 décembre 1788). - 1759 : Jacques Cathelineau, français, chef royaliste vendéen († 14 juillet 1793). - 1767 : Girodet-Trioson, peintre français († 9 décembre 1824). - 1767 : Jean-Baptiste Say, économiste classique, journaliste et industriel français du coton († 14 novembre 1832). - 1838 : Marie Ennemond Camille Jordan, mathématicien français († 22 janvier 1922). - 1851 : Henri Bossanne, écrivain français († 5 octobre 1916). - 1878 : Nelly Roussel, féministe et anarchiste française († 18 décembre 1922). - 1880 : Toussaint Ambrosini, homme politique français († 14 janvier 1946). - 1884 : Arnaud Denjoy, mathématicien français († 21 janvier 1974). - 1900 : Yves Tanguy, peintre surréaliste français († 15 janvier 1955). - 1902 : Hubert Beuve-Méry, homme de presse français, directeur et gérant du journal Le Monde pendant vingt-cinq ans († 6 août1989). - 1906 : Pierre Seghers, poète et éditeur français († 4 novembre 1987). - 1911 : Jean-Pierre Aumont, comédien français († 30 janvier 2001). - 1913 : Pierre Veuillot, cardinal français, archevêque de Paris († 14 février 1968). - 1914 : Nicolas de Staël, peintre français († 16 mars 1955). - 1919 : Jacques Laurent, romancier, critique et historien français († 29 décembre 2000). - 1925 : Jean-Claude Michel, acteur français († 10 décembre 1999). - 1929 : Alex Jany, nageur français († 18 juillet 2001). - 1931 : Gérard Defois, évêque catholique français, archevêque émérite de Lille. - 1942 : Dany Saval, actrice française. - 1946 : André Ceccarelli, batteur de jazz français. - 1949 : Rachid Bahri, chanteur français. - 1950 : Jean-Yves Autexier, homme politique français. - 1950 : Christophe de Ponfilly, journaliste français. - 1961 : Frédéric Taddéi, animateur de télévision et de radio français. - 1963 : Philippe Bercovici, scénariste et dessinateur de bandes dessinées français. - 1964 : Olivier Barroux, humoriste français, membre de Kad et O avec Kad Merad. - 1968 : Laly Meignan, actrice française. - 1982 : Benoît Vaugrenard, cycliste français. - 1988 : Pauline, chanteuse française.
Décès :
* 1451 : Amédée VIII, duc de Savoie, antipape sous le nom de Félix V (° 4 septembre 1383). - 1465 : Charles d'Orléans, poète français (° 24 novembre 1394). - 1477 : Charles le Téméraire, duc de Bourgogne (° 10 novembre 1433). - 1589 : Catherine de Médicis, reine puis régente de France (° 13 avril 1519). - 1701 : Louis François Marie Le Tellier, marquis de Barbezieux, ministre de la Guerre de Louis XIV. (° 23 juin 1668). - 1910 : Léon Walras, économiste français (° 16 décembre 1834). - 1956 : Mistinguett, chanteuse française (° 5 avril 1875). - 1970 : Sylvie (Louise Pauline Mainguené), actrice française (° 3 janvier 1883). - 1973 : Alexandre Arnoux, écrivain français (° 27 février 1884). - 1995 : Francis Lopez, compositeur d'opérettes français (° 15 juin 1916). - 1995 : Paul Collette, résistant français, auteur d'un attentat manqué contre Pierre Laval (° 12 août 1920). - 2008 : Raymond Forni, homme politique français (° 20 mai 1941).