jeudi 14 octobre 2010

Clairmont

Clairmont est le nom en ancien français de l'ancienne ville française de Clermont, en Auvergne, dont la fusion avec la ville voisine et rivale de Montferrand, décidée par Louis XIII (Édit de Troyes du 15 avril 1630, premier Édit d'union) et confirmée un siècle plus tard par Louis XV (1731, second Édit d'union) donna naissance à la ville de Clermont-Ferrand.

Clairmont était le nom que prit en 848 — en référence au château fort de Clarus Mons — la ville auvergnate d'Arvernis, qui avait elle-même succédé au IIIe siècle à l'ancienne ville gallo-romaine d'Augustonemetum (latinisation du nom gaulois Nemossos formée par adjonction du nom de l'empereur Auguste), en prenant le nom — comme cela s'était beaucoup pratiqué dans d’autres villes de Gaule à cette époque — du peuple que ses murs abritaient, Augustonemetum ayant elle-même pris la suite dans le courant du Ier siècle de l'ancienne capitale des Arvernes, connue dans l'Antiquité sous le nom de Nemossos (terme gaulois désignant un « bois sacré »).

Nemossos devait être au départ un petit village gaulois, que l'on situe sur la butte où a été construite l'actuelle cathédrale de Clermont-Ferrand, qui prit de l'importance, au point d'être qualifiée par Strabon, au début du Ier siècle de « métropole » des Arvernes. Il était situé non loin du plateau de Gergovie, où, au cours de la guerre des Gaules, Vercingétorix avait — quelque temps avant de capituler à Alésia — repoussé les assauts des légions romaines de Jules César, lors du siège de Gergovie, en 52 av. J.-C..

Pendant l'époque gallo-romaine, la ville s'est développée, et on estime qu'elle comptait au IIe siècle de 15 000 à 30 000 habitants, ce qui faisait d'elle une des villes les plus peuplées de la Gaule romaine.

La ville est épiscopale depuis le Ve siècle, époque à laquelle l'évêque Namatius (Saint Namace) fit construire une cathédrale romane longuement décrite par Grégoire de Tours. Un autre personnage emblématique de cette période est Sidoine Apollinaire, qui, à la tête du diocèse de 468 à 486, organisa la résistance à l'envahisseur wisigoth, mais ne put empêcher la prise de contrôle de la ville et son intégration au royaume wisigoth jusqu'en 507.

Le 8 novembre 535, s'ouvre à Arvernis (Clermont) le premier Concile de Clermont, avec la participation de quinze évêques, dont Césaire d'Arles, Saint Nizier, évêque de Trèves et Saint Hilaire, évêque de Mende. Seize décrets y ont été pris, notamment le second canon qui rappelle que la dignité épiscopale, le fait de devenir évêque, doit être accordée en fonction des mérites et non à la suite d'intrigues.

Clairmont connut après la disparition de l'Empire romain et pendant tout le Haut Moyen Âge une période sombre, marquée par les pillages dont elle fut l'objet de la part des peuples qui envahirent la Gaule et ne fut pas épargnée par les Vikings lors de l'affaiblissement de l'Empire carolingien. Elle fut ravagée par les Normands une première fois en 864, et alors que l'évêque Sigon entreprenait sa reconstruction, elle l'est de nouveau en 898 (ou 910, selon certaines sources).

L’évêque Étienne II fit bâtir une nouvelle cathédrale romane à l'emplacement de la cathédrale actuelle. Elle a été consacrée en 946 mais fut détruite lors de la construction de la cathédrale gothique actuelle à l'exception des tours (qui seront remplacées au XIXe siècle par les tours actuelles) et de certains éléments de la crypte (toujours visible).

En 1095, lors du second concile de Clermont, le pape Urbain II prêche la première croisade.

En 1120, à la suite des crises successives qui opposèrent les comtes d'Auvergne aux évêques, qui régnaient sans partage sur la ville de Clairmont, et pour contrecarrer leur pouvoir, le comte d'Auvergne Guillaume VI décida de construire, sur une butte voisine propice aux fortifications, une ville rivale. C'est ainsi que la cité de Montferrand vit le jour, sur le modèle des bastides du Sud-Ouest, ces villes nouvelles du Midi, construites entre le XIIe et le XIIIe siècles. Pendant tout le Moyen Âge et jusqu'à l'époque moderne, Clairmont et l'actuel quartier de Montferrand vont rester deux villes distinctes : Clairmont était la cité épiscopale, Montferrand la cité comtale.

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 14 octobre

Le 14 octobre est le 287e jour de l'année (288e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 78 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le jour du navet, vingt-troisième jour du mois de vendémiaire, dans le calendrier républicain français.

L'on fête les Juste

  * Saint Juste de Beauvais est un saint dont l'existence n'est connue que par la légende. Il fait partie des martyrs de l'époque gallo-romaine et est parfois confondu avec Saint Justin de Paris.
La tradition raconte que Juste, âgé de 9 ans, a été dénoncé comme Chrétien, alors qu'il se rendait à Amiens avec son père, pour tenter de sauver un membre de leur famille emprisonné lors des persécutions ordonnées par l'empereur Dioclétien.

Il fut tué tandis qu'il confessait sa foi chrétienne. Quand il fut décapité, Juste prit sa tête détachée de son corps dans ses mains et continua à parler en proclamant sa foi.
Saint Juste de Beauvais fait partie de cette catégorie de saints dits céphalophores (= qui portent leur tête), dont la tête continue de parler après la décapitation, tel Saint Denis ou Saint Livier.
Ce miracle eut lieu entre Beauvais et Senlis à un endroit appelé depuis Saint-Just-en-Chaussée.
Saint Juste de Beauvais est vénéré en France, en Suisse et en Belgique. Son culte s'étendit ensuite vers l'Angleterre. La ville de Winchester affirme posséder des reliques du saint, son crâne, ou un fragment de celui-ci, depuis le Xe siècle. Le diocèse de Coire en Suisse aurait aussi reçu des reliques ainsi que l'abbaye de Malmedy en Belgique. Il est fêté le 18 octobre. 

Quelques évènements :

  * 1670 : Première du Bourgeois gentilhomme de Molière à Versailles devant Louis XIV et sa cour. - 1475 : Début de la Guerre de Bourgogne. - 1492 : Première rencontre de Christophe Colomb avec les indigènes, que Colomb nomme Indien car il pense être en Inde. - 1793 : Comparution de Marie-Antoinette devant le Tribunal révolutionnaire. - 1952 : Inauguration de la cité radieuse du Corbusier, à Marseille. 

Naissances :

  * 1410 : Jacques Jouvenel des Ursins, archevêque de Reims. - 1769 : Antoine-Marie Chamans Comte de Lavalette († 15 février 1830), Directeur Général des Postes sous le Premier Empire et proche de Napoléon 1er. - 1856 : Louis-Gustave Binger, explorateur français († 10 novembre 1936). - 1947 : Bernard Ginoux, évêque catholique français, évêque de Montauban. - 1967 : Gérald De Palmas, chanteur français. -  1975 : Alexandra Lamy, actrice française. - 1977 : Tania Young, animatrice de télévision française.

Décès :

  * 1836 : Jean Le Marois, aide de camp de Napoléon, député de la Manche. - 1956 : Jeanne d'Alcy, actrice française (° 1865). - 1961 : Paul Ramadier, homme politique français (° 17 mars 1888). - 1967 : Marcel Aymé, écrivain, scénariste et dialoguiste français (° 29 mars 1902). - 2003 : Léon Schwartzenberg, cancérologue français, célèbre pour ses engagements politiques (° 2 décembre 1923). - 2003 : François Béranger, chanteur français (° 28 août 1937). - 2007 : Philippe Malaud, diplomate et homme politique français, ancien ministre de la Cinquième République. - 2007 : Raymond Pellegrin, acteur français (° 1er janvier 1925).

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 13 octobre

Le 13 octobre est le 286e jour de l'année (287e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 79 jours avant la fin de l'année.

C'était le jour de la pêche, 22e jour du mois de Vendémiaire dans le calendrier républicain français.

L'on fête les Géraud

  * Saint Géraud (né en 855 au château Saint-Étienne d' Aurillac - mort le 13 octobre 909 à Pousthomy dans le Rouergue ou à Saint-Cirgues dans le Quercy), était le fils de Géraud, d'origine mérovingienne, seigneurs d'Aurillac, et d'Adeltrude, d'origine carolingienne, qui fut également canonisée. Saint Arède était un de ses ancêtres.
Fondateur de l'abbaye d'Aurillac, modèle de celle de Cluny, sa vie a été relatée par Odon de Cluny qui en a fait le modèle chevaleresque du seigneur chrétien qui met sa force et ses richesses au service de la Justice et des humbles.
Géraud, ou aussi Guiral en ancien dialecte, qui portait comme son père le titre de comte (bien qu'Aurillac ne fût pas un comté), était destiné à mener une vie de seigneur conforme à son rang. On lui apprit donc le métier des armes, la chevauchée et l'art de la chasse au faucon. Grand, agile et de belle apparence, il était de santé fragile et on lui enseigna aussi le chant, la grammaire et les Saintes Écritures. Il étonnait les clercs qui paraissaient à la table de ses parents par l'importance de ses connaissances. Il connaissait aussi le droit romain.

A la mort de ses parents, il se retrouva à la tête d'un domaine considérable qui s'étendait dans le Rouergue, et exerça toutes les fonctions d'un seigneur : il tenait son plaid, refusait de déléguer complètement sa justice à des officiers, ayant fait savoir à tous qu'on pouvait lui adresser directement des plaintes et des requêtes. Il assurait sa protection aux habitants en prenant lui-même la tête des équipées militaires destinées à réprimer les bandes armées venus des pays voisins. S'appliquant à vivre selon les Évangiles, il affranchissait les serfs en leur donnant la propriété de leur terre, accueillait les pauvres à sa table et s'efforçait de limiter la violence des guerres en s'en remettant au jugement de Dieu. C'est ainsi qu'on le vit avant un combat, dire à ses hommes de charger comme lui en tenant leurs armes le manche en avant, et tous les ennemis être pris de panique devant une telle assurance.
Il ne voulut jamais se marier, et dissimulait sa tonsure sous une coiffure qui indiquait sa qualité et qu'il ne quittait jamais ; en effet les seigneurs avaient gardé l'usage de porter les cheveux longs et les cheveux tondus étaient une marque de servitude. Un soir de chevauchée dans la Châtaigneraie, il avait reçu l'hospitalité d'un modeste paysan et fut saisi par la beauté de sa fille qu'il vit assise à la lumière de la cheminée. Le chroniqueur de sa vie dit qu'il fut tenté et ne succomba pas, mais rapporte qu'il revint plusieurs mois après pour demander le pardon à son père et doter sa fille.
Géraud fonda vers 885 l'abbaye d'Aurillac à laquelle il donna, par un testament et un codicile en 898, tout son domaine. Il lui avait choisi la règle de saint Benoît, réformée à cette époque par saint Benoît d'Aniane.
Ayant repoussé les offres de son parent le duc d’Aquitaine Guillaume Ier le Pieux qui lui proposait de placer sa fondation sous sa protection, et qui fondera Cluny sur le même modèle qu'Aurillac, Géraud avait tenu à rendre sa fondation autonome des hiérarchies féodales et ecclésiastiques en la mettant sous la protection directe du pape et du roi qui lui accordèrent chacun un diplôme d'immunité. C'est pour cette raison que l'abbé d'Aurillac était mitré et crossé, et portait le titre de comte.
À la fin de sa vie, Géraud d'Aurillac devint aveugle. Il souffrait de constater que la construction des bâtiment n'allait pas assez vite (la nouvelle église avait été mal construite et avait dû être reconstruite) et que le zèle des moines qu'il avait fait venir de Vabres faiblissait.
Géraud fut déclaré saint par la voix populaire. C'est un des premiers exemples de saint à avoir été canonisé sans avoir subi le martyre ou être entré dans les ordres.
À la demande de l'évêque de Limoges, Turpin, sa vie fut écrite par saint Odon, qui fut d'abord abbé d'Aurillac. Il fait de Géraud le portrait de l'homme riche et puissant qui, sans renoncer à ses fonctions, met la force et la richesse au service des faibles et des pauvres. C'est sans doute le premier modèle du chevalier chrétien.
C'est dans l'abbaye fondée par Géraud que le jeune Gerbert d'Aurillac, sera instruit et s'initiera à la vie monastique. Extrêmement savant, il deviendra pape à l'époque de l'An Mil sous le nom de Sylvestre II
En effet, l'abbaye d'Aurillac était dotée d'un scriptorium, où l'on enseignait les disciplines du trivium, (surtout la grammaire et la rhétorique) et le quadrivium. Elle était constamment restée en contact avec la Catalogne, foyer intellectuel de premier plan où étaient conservées de nombreuses copies d'œuvres antiques comme celles d'Isidore de Séville ou de Boèce.
Saint Géraud est célébré le 13 octobre.

Quelques évènements : 

  * 54 : Néron accède au trône de l'Empire romain. - 1097 : Les croisés, lors de la Première croisade, atteignent Marash, et s'y arrêtent pendant trois jours. Durant ce bref séjour, Bohémond de Tarente rejoint l'armée principale. - 1307 : Arrestation de tous les Templiers en France, accusés d'hérésie. - 1534 : Début du pontificat de Paul III (Alessandro Farnese), ancien évêque de Vence, qui devient le 220e pape de l'Église catholique. (Fin du pontificat en 1549). - 1689 : Traité signé entre la France (Louis XIV), les Provinces-Unies et l'Angleterre pour le partage de la monarchie d'Espagne, et qui entraînera la guerre du même nom. - 1762 : Début de l'affaire Calas, où s'illustre Voltaire. - 1837 : Prise de Constantine par la France. - 1946 : Adoption de la constitution de la Quatrième République en France. - 1972 : Un avion uruguayen s'écrase dans la cordillère des Andes avec 45 personnes à bord. Les 16 rescapés reconnaîtront avoir pratiqué l'anthropophagie pour survivre. - 1983 : Première Formule 1 équipée d'un moteur turbocompressé. - 1997 : Le Parlement français adopte définitivement le projet de loi Aubry. - 1999 : Le Parlement français adopte la loi créant le Pacs. - 2005 : La présence dans des volailles turques du virus H5N1 de la grippe aviaire, qui a fait une soixantaine de morts en Asie  depuis deux ans, est confirmée, poussant l'Union européenne à recommander la vaccination contre la grippe des personnes fragiles.

Naissances :

  * 1499 : Claude de France, reine de France. - 1762 : Amateur-Jérôme Le Bras des Forges de Boishardy, militaire français et chef chouan († 17 juin 1795). - 1768 : Jacques Félix Emmanuel Hamelin, contre-amiral et explorateur français († 23 avril 1839). - 1835 : Alphonse Milne-Edwards, zoologiste français († 1900). - 1900 : Jacques Chabannes, producteur et réalisateur français († 1994). - 1905 : Yves Allégret, cinéaste français († 1987). - 1921 : Yves Montand, chanteur et acteur français († 1991). - 1925 : Margaret Thatcher, Premier ministre britannique. - 1931 : Raymond Kopa, footballeur français. - 1934 : Nana Mouskouri, chanteuse grecque. - 1937 : Sami Frey, comédien et acteur français. - 1945 : Christophe, chanteur français. - 1946 : Max Méreaux, compositeur français. - 1965 : Philippe Torreton, acteur français. - 1968 : Arnaud Gidoin, humoriste et animateur de télévision français. - 1972 : Gaëtan Roussel, auteur-compositeur et interprète français.

Décès :

  * 1803 : Louis-Claude de Saint-Martin, philosophe français. - 1815 : Joachim Murat, maréchal d'Empire et roi de Naples de 1808 à 1815 (° 25 mars 1767). - 1869 : Charles-Augustin Sainte-Beuve, critique littéraire et écrivain français (° 24 décembre 1804). - 1900 : Adolphe Cochery, homme politique français. - 1952 : Gaston Baty, homme de théâtre français. - 1961 : Marcel Gimond, sculpteur français (° 27 avril 1894). - 1974 : Marcel André, acteur français (° 2 janvier 1885). - 1981 : Jean Renaudie, architecte et urbaniste français (° 8 juin 1925). - 2007 : Bob Denard, mercenaire français (° 7 avril 1929). - 2008 : Guillaume Depardieu, acteur français (° 7 avril 1971).

Dictons du jour :

  * « L'été de Saint-Géraud ne dure que trois jours » 
  * « Souvent à la Saint-Géraud, nous arrive trois jours de beau. »
  * « Pour la Saint-Géraud, les châtaignes font le chaud. »

Sources : Wikipédia 
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...