Ligulaire de Sibérie

La Ligulaire de Sibérie (Ligularia sibirica) est une grande plante à fleurs de la famille des Asteraceae, aux grandes fleurs jaunes disposées en grappes terminales. La plus grande station française de cette plante protégée au niveau européen se trouve dans le département du Puy-de-Dôme, sur la Narse d'Espinasse. Plante relictuelle des glaciations, la Ligulaire de Sibérie est protégée dans plusieurs pays européens et inscrite à l'annexe II de la Directive Habitats.

Description.

La Ligulaire de Sibérie est une plante robuste pouvant atteindre 150 cm. Elle possède des feuilles larges, obtuses, plus ou moins pubescentes sur le revers, et pédonculées. Les fleurs jaunes réunies en capitules sont disposées en une grappe terminale caractéristique. En floraison, on peut difficilement confondre la Ligulaire de Sibérie avec une autre plante. En période de végétation, on peut néanmoins la confondre avec le populage Caltha palustris, qui a cependant les feuilles glabres même au revers.

Habitat naturel et répartition.

Plante relictuelle de la dernière période glaciaire, la Ligulaire de Sibérie se rencontre habituellement en situation humide et froide, dans des milieux de type mégaphorbiaie, tourbière de transition ou bas-marais tremblant, saulaie marécageuse, en situation éclairée ou de demi-ombre.

C'est une plante eurosibérienne subarctique d'origine asiatique, surtout présente en Sibérie et en Europe Centrale (Autriche, Roumanie, Bulgarie, ex-Tchécoslovaquie, Hongrie, Pologne, ex-URSS). Les populations françaises sont très relictuelles, et essentiellement réparties dans le Massif Central, dans le secteur du Cézallier, monts du Cantal, Aubrac, Vivarais. La plus grande station française de cette plante protégée au niveau européen se trouve d'ailleurs dans le Puy-de-Dôme, sur la narse d'Espinasse. La tourbière du Lac-d'en-Bas, protégée par la réserve naturelle des sagnes de La Godivelle accueille quant à elle une belle station de plusieurs centaines de pieds. Les autres stations connues sont situées dans les Pyrénées-Orientales (importante population dans la haute vallée de l'Aude, région du Capcir) et en Bourgogne.

Elle occupe principalement l’étage montagnard entre 900 et 1500 m d’altitude (beaucoup plus rarement le collinéen), une majorité des stations étant situées entre 1000 et 1200 m, 1500 m en Capcir, qui représente le point le plus méridional de sa répartition.

Protection et conservation.

La Ligulaire de Sibérie est protégée en Europe, inscrite à l'annexe II de la Directive Habitats ainsi qu'à l'annexe I de la convention de Berne pour la protection de la vie sauvage. Au niveau national, elle est strictement protégée dans plusieurs pays.

Il est difficile de donner une estimation de l'évolution des populations françaises de l'espèce. Le livre rouge de la flore menacée de France, rédigé en 1995, considère la Ligulaire comme en régression dans le pays. Certaines stations ont disparu (Aigny-le-Duc en Côte-d’Or, lac de Servières dans le Puy-de-Dôme, Saint-Paul-des-Landes dans le Cantal), alors que d'autres semblent se maintenir en bon état voire progresser, comme les stations du bord de l'Aude dans le Capcir, où la plante s'est aussi installée en un point du versant nord de la Quillane.

En l'absence de modification importante de son milieu, la Ligulaire de Sibérie se maintient dans de bonnes conditions, comme à la narse d'Espinasse dans le département du Puy-de-Dôme où plusieurs milliers d'individus sont présents.

Sources & photos : Wikipédia

Billom

Maison du boucher (XVe siècle)

Antiquité.

Le nom de Billom pourrait venir de "Biliomagus", nom formé à partir du celte "magus" signifiant marché. Billom était situé sur le parcours de la voie romaine qui relie Lyon à Bordeaux et qui passe par Clermont (des bornes milliaires ont été retrouvées). Aucun élément n'atteste la présence d'un vicus à Billom à l'époque gallo-romaine. En revanche, les villae sont nombreuses dans la campagne alentour.

Ve siècle.

Evangélisation de la région par saint Austremoine et saint Juvénal

Un atelier monétaire est attesté à l'époque mérovingienne. C'est la première mention certaine de l'existence d'un vicus.

VIIIe siècle.

Création du chapitre Saint-Cerneuf.

Xe siècle.

Création de la deuxième paroisse de la ville : Saint-Loup.

 

Eglise Saint-Cerneuf : détail de la porte

Moyen-Age.

Billom est constitué de deux quartiers distincts : Saint Cerneuf et Saint Loup. Une première enceinte entoure Saint Cerneuf et son église au XIIe et XIIIe siècle. Au XIVe siècle, les deux quartiers sont réunis par une muraille qui sera remaniée au XVIe siècle (pour faire face à la menace de bandes protestantes).

Des éléments prouvant l'existence d'une université billomoise existent mais il semble qu'elle a été moins grande que ce qu'on prétend souvent. Les éléments attestés évoquent un diplôme de bachelier ès arts délivré à Billom au XIIIe siècle. Au XVe siècle, un enseignement de droit civil et de droit canon est dispensé. Un travail sérieux manque pour juger du nombre d'élèves concernés ... Ainsi on peut affirmer que l'université de Billom a été une réalité mais elle est restée une université de taille moyenne.

Certains historiens en effet ont cru pouvoir dire qu'au XIIIe siècle, la modeste ville de Billom comptait une brillante université (la quatrième de France, après Paris, Toulouse et Montpellier et qui aurait compté jusqu'à deux milles élèves !). C'est exagéré. Si Billom était depuis 1281, la 4ème Bonne Ville d'Auvergne, elle restait une bourgade commerçante de taille modeste (quelques milliers d'habitants) et y voir une université majeure n'est guère sérieux ...

 XVIe siècle.

Billom connaît en 1556 la création du premier collège jésuite de France (1556). Ce collège se trouvait à l'emplacement de l'actuel collège public. Le collège des Jésuites fut porté sur le devant de la scène en 1762, lors de l'interdiction de l'ordre et de la mise sous séquestre de ses biens. Une perquisition a révélé la présence du "typus religionis", un immense tableau[1] qui montre le pape et les Jésuites à la barre d'un navire symbolisant le monde. Cette pièce sera utilisée lors du procès contre les Jésuites. Capucins, Jésuites, Bénédictines, Visitandines, nombreuses confréries, chanoines de Saint Cerneuf, religieux qui gèrent l'hôpital général, Billom est avant tout une ville où les religieux sont nombreux au Moyen-Age et à l'époque moderne. Ceci lui vaudra le nom de "Billom le Saint". Deux processions importantes se déroulent tous les ans : la procession du précieux sang et la procession des Pénitents noirs. Pendant la période révolutionnaire, ce fameux "précieux sang" fut analysé par les Révolutionnaires soucieux de discréditer la religion chrétienne. Le sang était en fait de l'essence d'origine végétale ...

 

Eglise Saint-Cerneuf : la voute

Création du tribunal de commerce (un des premiers en France). Il sera confirmé par Charles IX en 1569 et Henry IV en 1594. Il sera actif jusqu'en 1999. Billom fut effectivement au Moyen-Age et à l'époque moderne une ville commerciale. Elle produisait notamment des cordages à partir du chanvre, cordages très utilisés pour équiper les bateaux de la marine royale. Billom décline au XVIIe et au début du XVIIIe siècle. La ville est très touchée par les crises frumentaires de 1693-94 et 1709. Le déclin de Billom se poursuit au XIXe siècle après l'abandon du chanvre. La culture de l'ail se développe après 1850.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

XIXe siècle.

Arrivée du train en 1875. Création en 1884 de l'école militaire préparatoire des enfants de troupe de Billom (fermée en 1963).

Billom est aujourd'hui dans la zone d'influence de l'agglomération clermontoise. Située à une 30aine de minutes de Clermont, elle bénéficie de la périurbanisation. Son superbe centre médiéval, le dynamisme notamment culturel de ses habitants, la beauté des paysages vallonnés qui l'entourent ("la Toscane auvergnate"), aux portes de Clermont lui donnent des raisons d'espérer un avenir serein même si elle ne retrouvera pas sa grandeur passée.

Sources : Wikipédia

Chassangues

En 1335, par suite d’une transaction, la rente noble de Chassangues (Celles sur Durolle) revendiquée par Guillaume de Thiers, seigneur de Vollore, est attribuée aux religieux du Moutier de Thiers. Une partie de cette rente est cédée par lesdits religieux à Guillaume de Montdières. Sa fille Françoise la revend à Guillaume de Saint Pulgent, écuyer déjà propriétaire de l’autre partie. La terre de Chassangues passa ensuite par héritage à la famille de Bournat qui la vendit en 1622 à Guillaume Brugière, marchand de Thiers. Elle passa par la suite à Jean Lancemant, Jean Tinerel, Etienne Colonges et enfin Toussaint Simon Bazin qui la vend en 1715 à Philippe Philibert Treille de Grandsaigne. Ses héritiers se partagèrent la terre de Chaussangues. Le château existe toujours mais à été transformé en ferme. (André Georges Manry « Histoire des communes du Puy de Dôme »)

Date du Jour - 8 sptembre

Le 8 septembre est le 251e jour de l'année (252e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 114 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le jour de la noisette, 22e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français.

L'on fête les Adrien :

  * Adrien de Nicomédie : L'histoire d'Adrianus (Saint Adrien) et de sa jeune épouse Natalie (Sainte Nathalie) est contée dans la Légende Dorée.

Adrianus était officier dans l'armée de l'empereur Romain Galère qui faisait appliquer avec zèle les quatre édits de persécution des chrétiens de Dioclétien.

Vers 306, alors qu'Adrianus avait vingt-huit ans, il se convertit devant le courage de trente-trois chrétiens de Nicomédie que Galère avait ordonné de supplicier en les faisant fouetter à coups de nerfs, en leur broyant la bouche avec des pierres, puis en les emprisonnant après leur avoir mis le garrot.

Apprenant cette conversion, l'empereur fît emprisonner Adrianus avec les autres chrétiens puis, quelque temps après, le fît comparaître devant lui en présence de ses compagnons pour le faire fouetter ; les coups furent si violents qu'à la fin les entrailles d'Adrianus sortaient de son corps. Puis Adrianus et ses compagnons furent de nouveau jetés en prison.

Comme des matrones, dont Nathalie, soignaient en cachette les martyrs dans leur prison, l'empereur Galère ordonna qu'on tranche les pieds puis les jambes des prisonniers puis qu'on fasse brûler leur corps. Adrianus fut le premier supplicié et on lui coupa également une main.

Quand on jeta les corps des martyrs au feu, Nathalie voulut se précipiter dans le brasier mais une pluie violente éteignit les flammes. Nathalie récupéra alors la main de son mari qu'elle conserva précieusement. Réfugiée peu de temps après à Constantinople pour échapper à la proposition de mariage que lui avait fait un tribun, elle rendit l'esprit après avoir vu, en songe, Adrianus lui demander de le rejoindre dans la paix éternelle.

Les reliques de Nathalie et d'Adrianus ont été transférées, en 1110, de Constantinople au monastère de Grammont en Belgique.

Saint Adrien de Nicomédie et son épouse sainte Nathalie sont fêtés en Orient ensemble le 26 août. En Occident, saint Adrien est fêté le 8 septembre et son épouse Nathalie, qui l'encouragea à souffrir le martyre, est fêtée le 26 août. (Wikipédia) 

Quelques évènements :

  * 1157 : Naissance de Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre. - 1621 : Naissance de Louis II de Bourbon-Condé, dit le Grand Condé. - 1749 : Naissance de Yolande de Polastron, duchesse de Polignac. - 1830 : Naissance de Frédéric Mistral, homme de lettres français de langue provençale, prix Nobel de littérature en 1904. - 1910 : Naissance de Jean-Louis Barrault, acteur et metteur en scène français. - 1923 :  Naissance de François Chaumette, acteur français. - 1944 : Les premiers V2 s'écrasent dans la banlieue londonienne. - 1944 : Libération de la ville de Besançon. - 1949 : Décès de Richard Strauss, musicien allemand. - 1954 : Naissance de Pascal Greggory, acteur français. - 1962 : Naissance de Jean-Félix Lalanne, musicien français.

Dictons du jour :

  *  « A la bonne Dame de septembre, tout fruit est bon à prendre. »
      « A l’Annonciation (25 mars), les hirondelles annoncent la belle saison, à la Nativité, elles nous quittent avec l’été. »

Sources : Wikipédia