dimanche 24 octobre 2010

Château de Parentignat


Déjà cité au 18ème siècle comme l'une des demeures les plus richement meublées de la province, le Château de Parentignat est baptisé par Henri Pourrat, célèbre conteur et écrivain local, "le petit Versailles Auvergnat". Totalement épargné par la Révolution, on y trouve encore une grande partie de son mobilier d'origine ainsi qu'une superbe collection de tableaux du Grand Siècle.

Classé Monument Historique depuis le 5 juin 1972, Parentignat était déjà inscrit à l'inventaire supplémentaire depuis le 13 avril 1959 (à l'exclusion du portail d'honneur, des deux pavillons et de la balustrade reconstruite au 19ème siècle). La cour d'honneur a conservé l'aspect qu'elle avait au 18ème siècle.


Historique.

Aile sud.
A l'origine, le château était habité par la famille de SOMMIEVRES. C'était alors une maison forte, simple quadrilatère flanqué aux angles de quatre tours. Maximilien de SOMMIEVRES est décédé fin 17ème/début 18ème. Ses descendantes (4 nièces) ne s'entendant pas, la maison reconstruite en 1682 suite à un incendie, étant à nouveau abandonnée et délabrée, de même que le moulin, fut mise en vente et achetée par Jean Antoine de LASTIC, prieur de Bredon, le 23 octobre 1707, pour son neveu François II de LASTIC et sa nièce Marie de la ROCHE AYMONT.

En quelques années, cette batisse fit place à un insolite château, au plan inspiré de Versailles, où l'arkose blonde de Montpeyroux contraste avec les entourages de porte en pierre de Volvic et les toitures de petites tuiles rouges. Des travaux eurent lieu en 1779 pour terminer la façade donnant sur le parc et remanier la disposition intérieure.

François de LASTIC (décédé en 1970) épousa Claude de SAINT GENIS (décédée en juin 1986). Ils adoptèrent Georges de LASTIC (neveu de la branche Saint Jal) dans les années 60 pour leur succéder à la tête de Parentignat. Georges de LASTIC épousa Françoise GOUIN. Leur fils, Anne-François de LASTIC, est depuis le décès de Georges de LASTIC en janvier 1988, le propriétaire actuel de Parentignat avec sa mère.

Architecture.

La façade Est qui donne sur le parc, longue de 56 mètres, a été construite par la famille de LASTIC pour relier l'ancien château (partie Nord du château actuel) aux bâtiments côté Sud et qui formaient les communs. 

Détail toiture de la tour sud.
En janvier 1822, un très gros incendie a ravagé la quasi totalité des toitures du château (alors entièrement couvert à la Mansart) ; pour des raisons de mise hors d'eau et de sécurité, la famille de LASTIC, au lieu de restituer une toiture à la Mansart, décida de relever le mur d'un niveau vertical, d'y poser une génoise et de faire un toit à deux pentes en tuiles creuses lui donnant un aspect très méditerranéen (les tuiles viennent de la région d'Auxerre).

En été, des vases d'Anduze plantés d'agrumes (orangers, citronniers, mandariniers...) sont rajoutés entre les massifs de rosiers de la terrasse Est renforçant l'aspect méditerranéen du château. Les armes de la famille de MATAREL et celles de la famille de LASTIC y sont représentées (Les de LASTIC étant apparentés à la famille de MATAREL par la grand-mère d'Anne-François).

Les pierres, scellées sur le fronton qui orne la façade Est sont restées en l'état, sans avoir été sculptées aux armoiries de la famille de LASTIC et de la famille de la ROCHE AYMONT. Par contre, celles-ci ont été sculptées sur le fronton côté Ouest, identique au fronton Est. Mais la pierre choisie étant une pierre trop tendre et la façade étant exposée aux intempéries, aux vents et aux pluies dominantes, elle s'est érodée et il n'en reste plus que des vestiges. Les encadrements de fenêtres sont constitués d'arkose blonde de Montpeyroux, pierre locale, facile à aller chercher. Tous les murs, recouverts d'enduit, sont construits avec des galets et des morceaux de basalte récoltés autour du château.

On trouve dans le château actuel des éléments datant du 15ème et du 16ème siècles (dont des encadrements de porte, par exemple), les matériaux les plus nobles de l'ancien château ayant été réemployés pour reconstruire).

La façade donnant sur la cour d'honneur fait partie de l'ancien château des SOMMIEVRES ; elle est flanquée d'une tour à chaque extrémité dont une est d'origine, l'autre ayant été construite par la famille de LASTIC pour faire symétrie. La famille de SOMMIEVRES habitait l'aile gauche qui a brûlé lors de l'incendie de 1682.

Intérieurs.

Les communs.
Chaque génération n'a cessé d'enrichir l'exceptionnelle collection d'objets d'art du château de Parentignat. La peinture, la sculpture, le mobilier (des 17ème et 19ème siècles, classé Monument Historique par arrêté du 17 juillet 1962) et les tapisseries y sont représentés par les plus grands artistes de leur temps, dont Nicolas de Largillierre, Alexandre-François Desportes, Carl Van Loo, Hyacinthe Riguad, Elisabeth-Louise Vigée Le Brun, Claude Lorrain, Antoine Coysevox, Pierre Pujet,... 

  * Le vestibule d'entrée, tendu de "verdure d'Auvergne" (tapisserie d'Aubusson) est meublé de chaises à porteur. Ses murs sont recouverts de stuc rappelant le marbre. On peut y admirer un buste en marbre blanc du Grand Condé par Coisevox. Ce buste appartenait aux collections royales avant que Louis XV ne l'offre au Marquis de MARIGNY qui l'installa dans le parc du château de Menars.

  * La salle à manger pavée de dalles de marbre gris de Nonette dont les boiseries Louis XVI, peintes en blanc à l'orgine, ont été décapées à la fin du 19ème siècle. Le mobilier est de style Henri II.

Parc à l'anglaise.
  * Escalier d'Honneur : il fut construit en marbre de Nonette lors des travaux de 1775 et vient d'être restauré. On peut y admirer une scène de chasse de Nicolas DESPORTES, ainsi que des panneaux de LESUEUR.

  * Grand salon Rouge : c'est la pièce la plus riche du château, tendue de damas cramoisi, tandis qu'un lampas cramoisi et blanc de goût Louis XIV recouvre une série de sièges Louis XV en bois redoré. On y trouve une collection de peintures 17ème-18ème, regroupées par Georges de LASTIC.

  * Le salon blanc a conservé son mobilier d'origine.

Orangerie.
  * Bibliothèque : elle a été créée par Jean de LASTIC (mort en 1940) et occupe l'emplacement de trois pièces de l'ancien appartement de la comtesse de LASTIC : la chambre, le boudoir et un petit oratoire détruits à la fin du 19ème siècle. Des rayonnages en acajou, de style Empire, accueillent environ 10 000 livres. La collection est très éclectique (Livres sur les jardins, l'agriculture, l'histoire des peuples, la géographie, l'astronomie, la philosohie...).

C'est également Jean de LASTIC qui a mis en ordre les archives de la famille de LASTIC et écrit son histoire sur une période couvrant pratiquement 8 siècles. Les trois volumes qui la composent sont quasiment introuvables aujourd'hui.

  * Les deux chambres Louis XIV et Louis XV ont également été restaurées par Jean de LASTIC.

  * L'appartement du premier étage : il fut aménagé au début des années 1780, ses deux grandes salles ayant servi, sous Louis XVI, de salle de comédie et de salle de bal.

Le parc. 

La fabrique.
A l'origine, parc à la Française de facture très "provinciale", il offrait, dans la perspective du château, un ensemble dessiné de parterres probablement longés de buis avec des fleurs. Le tout était encadré par une haie de charmes ; à l'emplacement des gros chênes actuels, il y avait un grand bassin, fermant toute la perspective. Le parc est maintenant aménagé à l'Anglaise. En effet, après la Révolution, les revenus de la famille de LASTIC ayant diminué (un grand nombre de fiefs qu'ils possédaient dans la région leur ayant été ôtés), il fut décidé de supprimer tout ce qui occasionnait un entretien considérable. L'étang actuel fut creusé à cette époque ; la terre récupérée a été plaquée contre la terrasse du château ; la balustrade qui se trouvait à l'emplacement des rosiers a été supprimée de même qu'un escalier à double révolution qui permettait de descendre au niveau des jardins à la Française. 

L'eau de l'étang n'est pas prisonnière. Prise sur le béal qui alimentait autrefois le moulin et la citerne, elle ressort à l'extrémité de l'étang dans le "Grand Canal" qui longe la route menant à Sauxillanges et elle rejoint ensuite le cours de l'Eau Mère. A 2,5 kms du château, un barrage appartenant à la famille de LASTIC, à usage exclusif de la propriété, alimente le béal. Celui-ci fut édifié peu de temps après l'achat de Parentignat par la famille de LASTIC et permettait d'alimenter le moulin de façon continue et sûre.

La superficie totale du parc est de 15 hectares (8 hectares de grands prés et 2 hectares et demi de garenne classée aux Monuments Historiques) mais la partie la plus léchée fait environ 2 hectares, auxquels on peut ajouter la cour d'honneur et les alignements de tilleuls, situés à l'extérieur du château, mais qui lui appartiennent. Ils ont été recréés par Georges de LASTIC à la fin des années 1970-début 1980, sur les bases d'un plan de 1770, ces alignements montant, à l'époque, un peu plus haut vers l'entrée du château.

Une fabrique, datant de la deuxième moitié du 19ème, possède un décor intérieur extraordinaire, fait de graines de cèdre, clouées les unes derrière les autres. Ce décor a motivé la rénovation du bâtiment. 

Parc vu de la terrasse.
  * Le Trianon : ce bâtiment, construit en hauteur par rapport au plan général du parc, a été refait il y a douzaine d'années. A l'origine, c'était une citerne d'environ 130 000 m3 d'eau, entièrement close, et approvisonnée par un système de bélier (système à inertie) qui prenait l'eau dans le béal situé en contrebas. Un système de tuyauteries en terre cuite permettait d'arroser le jardin à la Française, le potager un peu au-delà et, en même temps, de remplir les petits et les grands bassins qui se trouvaient dans la perspective du château. Actuellement, le rez-de-chaussée contient une cuisine, une salle à manger, des douches. Les toits étaient Louis XIII, datant probablement du 19ème siècle. A la restauration de ce bâtiment, seuls les murs ont été conservés et la réfection du crépis a permis de dégager des traces de génoises se trouvant sur le pignon de chacune des tours qui étaient des pigeonniers. Le parti a donc été pris d'abandonner la restauration des toits Louis XIII pour recréer ce qui existait probablement au 18ème siècle, une exception architecturale sur la région : un bâtiment à 4 tympans sur chaque tour en chapeau de gendarme.

Le moulin est lié à l'histoire du château sur le plan économique car c'était l'un des seuls moulins qui existait sur la région ; c'est pourquoi le premier travail entrepris par la famille de LASTIC fut de rétablir son fonctionnement. Ensuite, au moment de la Révolution, il a fallu s'adapter un peu aux idées de l'époque et les de LASTIC ont créé, à la demande des révolutionnaires, un atelier de salpêtre. Une dalle de ciment portant l'inscription "Loi et Constitution, atelier de salpêtre' en est encore le témoin de nos jours. A cette occasion, le général de LASTIC perdit sa particule, et la fabrication du salpêtre pour servir la cause révolutionnaire eut lieu dans ce moulin. Un incendie l'a ravagé en 1986. Mr de LASTIC envisage de sauver ce qu'il en reste dans les années à venir.

Parmi les éléments remarquables du parc, on peut citer trois gros chênes plantés après la Révolution et un tulipier de Virgine offert à la famille de LASTIC par l'Impératrice Joséphine. 

Sources et photos : La Passion des Châteaux 

Château des Grimardies


Le Château des Grimardies est situé sur le versant Ouest des Monts du Forez, aux confins du Livradois, dans le Puy de Dôme, à la lisière du département de la Loire, entre la petite Limagne et la Montagne (les Bois Noirs) à 500 mètres d'altitude. Il appartenait à la famille FAUGIERE de la commune d'OLMET quand il fut acquis en 1697 par la famille de PROVENCHERES. Monsieur et madame Jacques de PROVENCHERES en sont les actuels propriétaires avec leurs trois garçons. Ils habitent le château depuis trente et un ans. 

Le château et ses jardins sont inscrits à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. 

Historique.

La maison de PROVENCHERES est une maison ancienne et d'origine chevaleresque qui tire son nom des Seigneuries, Château Fort et Village de Provenchères (au Chatelard) dans les montagnes du Comté de Bourgogne, Baillage de Baume-les-Dames, Vassal de la Baronnie de Belvoir en 1100. 

La famille de PROVENCHERES descend d'une des principales branches établie en Lorraine en 1400, en filiation ininterrompue. Cette branche prit rang à la Cour et aux Assises des Etats dans le Corps Illustre de l'ancienne Chevalerie. On juge de la considération dont elle y jouissait par une citation de l'Auteur de "La généalogie de la Maison des Salles" (Dom Calmet) qui, pour prouver combien la charge d'Ecuyer Tranchant était honorable énonce que "Pierre de PROVENCHERES, Gentilhomme de nom et d'Armes de la plus pure noblesse posséda cette charge de 1477 à 1508". Cet emploi qui ne porte plus à présent l'idée d'une charge honorable n'était alors confié qu'aux personnes de Conditions.

En 1540, Etienne de PROVENCHERES doit quitter la Lorraine, s'étant compromis dans un complot avec de jeunes nobles qui visait à empêcher l'emprise du monde Germanique sur le monde Roman. Ruiné, déchu de sa noblesse, il se réfugie en Auvergne, province où il possède des parents éloignés, les SAINT PRIEST. Ces SAINT PRIEST descendaient d'une Philippine de PROVENCHERES (branche de Bourgogne), Dame de la VALETTE, qui avait épousé en 1398 Giraud de la MOTTE, dont elle avait eu deux enfants. A son arrivée en Auvergne, il fut aidé par les SAINT PRIEST et acheta le 16 janvier 1541 un domaine au village de Gourgou, paroisse d'Augerolles (archives des Grimardies). Le 14 août 1542 il épousa Jeanne de la ROCHE qui lui donna trois enfants. C'est l'un de ses petit-fils, Paul de PROVENCHERES, qui fit fortune dans le commerce du bois. Il avait, par ordonnance royale du 15 septembre 1618, le monopole du flottage des bois sur la Dore. Un des neuf fils de Paul, Marin, faisait également le commerce du bois qu'il expédiait par la rivière la Dore au port de la Barge sur la paroisse de Courpière. Comme son père, il avait le monopole du flottage des bois sur cette rivière et était qualifié de "marchand de bois voiturier par eau". Il fournissait entre autres l'arsenal de Brest en bois pour la construction des vaisseaux du Roy. façade Sud-ouest du château vue du belvédère

Le 22 janvier 1697, Bertrand et Jean-Alexis de PROVENCHERES, frères, fils de Marin de PROVENCHERES, achetèrent le domaine et la métairie des Grimardies, composé de maisons, granges, étables, basse-cour, jardin, prés, terres et animaux. Le domaine s'étendait sur 1.000 hectares de bois sur la commune d'Augerolles et celles environnantes. C'est Bertrand-Jacques qui fit construire avant 1715 les deux ailes du Château et aménager l'intérieur et l'extérieur des Grimardies ; c'est lui qui fit dessiner et forger la rampe de l'escalier d'honneur. Les deux calvaires qui se trouvent à l'entrée de l'allée, ainsi que celui qui est sur la place du village, comme la fontaine, ont été construits et sculptés sur ses instructions en 1724. 

Bertrand et Jean-Alexis étaient "consorts en biens" et associés dans toutes leurs entreprises suivant un usage alors fort en honneur dans toutes les familles patriarcales ou communautés de la région Arvenne-Forézienne. Jean-Alexis signait "PROVENCHERES le Jeune" et acceptait volontiers la tutelle de son frère aîné Bertrand, le "Maître". Comme son père et jusqu'à ce qu'il obtienne sa charge de Conseiller du Roy, Jean-Alexis avait eu également le monopole du flottage du bois sur la rivière la Dore. Il faisait aussi le transport du charbon par eau. Le 30 mars 1774, n'ayant pas d'héritier direct, il fait une donation entre vifs à son neveu, Claude, fils de Bertrand-Jacques, de tous ses biens : seigneurie de La Faye et du aile gauche du château Chassaing avec les privilèges qui en découlent. On trouve ensuite Alexis-Bertrand (1731-1802) qui fut Seigneur des Grimardies, de La Faye, du Chassaing ; et Pierre de PROVENCHERES (1740-1831) qui fit partie de la maison du Comte de Provence (futur Louis XVIII) et devint ensuite tuteur du Comte de Berry (futur Charles X). Après s'être exilé en Italie et en Allemagne à la révolution, avec la famille royale, il s'embarqua en 1794 pour les Etats-Unis : en 1800, ses descendants s'installèrent à Saint Louis où ils firent souche. 

Alexis-Annet de PROVENCHERES (1765-1831), Ecuyer, Seigneur de La Faye, du Chassaing, des Grimardies et autres lieux, Chevalier de Saint-Louis procéda aux embellissements des Grimardies. On lui doit entre autres : la réfection du porche d'entrée en pierres de taille de granit ; la réfection de la chapelle, la réfection des murs de la terrasse et la construction des escaliers en granit du pays, la construction de la pièce d'eau, la construction du portail des lions (la grille en fer forgé qui le ferme venant d'Aubière), six colonnes de granit de 6 mètres de haut d'une seule pièce pour clôturer le jardin à l'Est (ces colonnes ont été déplacées par la grand-mère de monsieur Jacques de PROVENCHERES et bordent maintenant l'allée Ouest du jardin). L'ensemble de ces réalisations sont en granit venant de La Loubière et taillées par le sculpteur VAURE de la mine de Courpière. Plusieurs autres réalisations sont à son actif : portail du jardin potager, collecteur d'eau en pierres de taille, surmonté d'un magnifique dauphin... 

Architecture.

Dans un village calme, sur une vaste place, avec pour fond des dépendances (écuries, granges), en son milieu une belle fontaine, se dresse le château : son imposante façade, ses deux ailes prolongées par deux pavillons et clochetons.

Ces corps de bâtiments délimitent une cour offrant vis-à-vis du porche d'entrée, par une jolie grille en fer forgé, une échappée sur le parc : grande terrasse d'où l'allée centrale conduit au jet d'eau "milieu de parc" ; à l'Ouest l'ancien portail d'entrée, à l'Est le bois abritant une petite pièce d'eau ; au fond le belvédère qui surplombe la vallée de la Dore.

La façade Est se compose, de part et d'autre du porche, de la chapelle, d'un cellier et de greniers à l'étage ainsi que d'une partie à usage d'habitation qui chevauche sur l'aile Nord à laquelle on accède dans la cour par une belle porte d'entrée 18ème ; de là, part l'escalier d'honneur. Cette "aile Nord" se répartit ainsi : au rez-de-chaussée à droite de l'escalier : une immense cuisine, divers offices, un petit bureau ; à gauche un vaste vestibule communiquant avec la salle à manger et deux salons ouvrant sur le parc ; 4 pièces de réception présentant des meubles d'époque Louis XV, portraits de famille, parquets Versailles ou Fougères, cheminées leur confirmant un aspect chaleureux et accueillant. Au premier étage, l'escalier avec sa belle rampe en fer forgée du 18ème débouche sur un pallier desservant :

  * d'un côté, l'appartement du propriétaire ;
  * de l'autre côté, une bibliothèque et un couloir qui dessert une série de chambres indépendantes

Dans l'aile opposée (Sud), en vis-à-vis, a été aménagé un appartement plus récent composé au rez-de-chaussée d'une cuisine, salle à manger et salon ouvrant sur le parc ; quatre chambres sont situées à l'étage. L'ensemble est doté de chauffage et équipé de deux salles de bains.

Faisant suite à cet appartement on trouve les garages, les anciennes écuries, les selleries, greniers au-dessus, referment le "U" permettant la création de salles, chambres... L'ensemble permet une grande capacité d'accueil de différents types.

Le parc a une superficie d'un hectare ; 4 hectares de bois sont attenants. 

Sources et photos : La Passion des Châteaux 

Villeneuve-Lembron


Le Château de Villeneuve-Lembron est situé à Villeneuve entre Clermont-Ferrand et Saint-Flour, dans le département du Puy-de-Dôme en France.

Histoire.

Le château de Villeneuve-Lembron fut édifié à la fin du XVe siècle pour Rigaud d’Aureille, bailli des montagnes d’Auvergne, maître d’hôtel des rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier et ambassadeur auprès de Maximilien d'Autriche.

La terre de Villeneuve échut au début du XVIe siècle à la famille des Montmorin. Gaspard de Montmorin ajouta au charme du château des décors peints dont on peut encore voir de remarquables témoignages dans la salle d’apparat (embrasures des fenêtres) et dans les grandes écuries.

En 1643, Villeneuve-Lembron fut acquis par Isaac Dufour, trésorier de France, et qui apporta lui aussi des aménagements au bâtiment. Il transforma la cour intérieure, aménagea une galerie à portique et décora en outre les plafonds et les cheminées du premier étage.

Le château a été classé MH le 25 mai 1926, ainsi que ses fossés, la porte d' entrée de la ferme voisine, la décoration intérieure et la salle voûtée ornée de peintures[1] Depuis 1937, l'État est possède le château et a entrepris de grands travaux de restauration tout en l'ouvrant à la visite.

Architecture.

Le château de Villeneuve-Lembron, est formé de trois corps de logis flanqués de quatre tours cylindriques autour d'une cour dont le quatrième côté est une terrasse. Cet ensemble est entouré de fossés et l'on accède à cette enceinte intérieure par une porte en anse de panier qui donne accès à une basse cour.C'est un château de transition entre le Moyen Age et la Renaissance : les quatre tours rondes et les larges fossés témoignent de l'idée du rôle défensif des châteaux qui persistait encore à l'époque de sa construction. En revanche l'aménagement intérieur est bien celui d'un château de plaisance. Les menuiseries et les serrureries de ces logis datent du XVe siècle.

Les ailes Est et ouest ont été construites sous Louis XIII et des ouvertures, portes et fenêtres, ont été refaites.

Sous la galerie, la cour intérieure est ornée au rez-de-chaussée, de peintures humoristiques à fresque. En effet, à l'abri des galeries de la cour, la vivacité de l'imaginaire médiéval revit grâce aux peintures murales : on remarquera en outre un portrait de Rigaud d'Aureille et des illustrations de contes satyriques comme le « dit de la Bigorne » et celui de la « Chiche Face » ainsi que le « dit de l'astrologue » et le « dit du vieux maître d'hôtel ».

Avec les successeurs de Rigaud d'Aureille, le château fut habillé de décors Renaissance : la voûte du bâtiment des écuries est orné de peintures murales évoquant l'opposition du bien et du mal. Les ébrasements des fenêtres se peuplent quant à eux de personnages de la mythologie romaine.

Sources : Wikipédia 

Château de Carbonat


Le Château de Carbonat est situé à Arpajon-sur-Cère dans le Cantal. Tombé progressivement à l'état de ruines, il a été considérablement restauré au début du XXe siècle.

Il possède des jardins en terrasses à la française et un parc remarquable.
Anciennement attesté, il servait autrefois à protéger l'entrée Nord-est du bassin d'Aurillac.

Architecture.

L'édifice, reconstruit sur les ruines de l'ancien château au XXe siècle, est orienté plein sud. Deux cheminées monumentales, décorées d'ornementations, sont situées de part et d'autres du bâtiment. De nos jours, seules trois tours d'une quinzaine de mètres de hauteur permettent de le qualifier de château.

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 24 octobre

Le 24 octobre est le 297e jour de l'année (298e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 68 jours avant la fin de l'année.

C'était le jour de la poire, 3e jour du mois de Brumaire dans le calendrier républicain français.

L'on fête les Florentin

  * Florentin de Bonnet (Xe siècle), originaire d'Écosse, abbé du monastère des Saints-Apôtres, installé à Bonnet dans la Meuse ; fêté le 24 octobre.

Quelques évènements :

  * 996 : Avènement de Robert II, fils de Hugues Capet décédé. - 1260 : La Cathédrale de Chartres est consacrée en présence du roi Louis IX plus connu sous le nom de Saint-Louis. - 1301 : Arrestation de Bernard Saisset, évêque de Pamiers partisan des idées du pape Boniface VIII, pour trahison. Son procès déclenche une violente polémique entre légistes et théologiens des camps français et papal. Le pape réprimande Philippe le Bel, qui réplique en faisant proclamer l’indépendance de la monarchie au temporel par l’assemblée des États, auxquels le légiste Pierre Flote avait présenté une bulle falsifiée. - 1360 : Le roi de France Jean II de France dit Jean le Bon, est libéré contre une rançon de 3 millions d'écus et cession de l'Aquitaine à l'Angleterre. - 1599 : Henri IV divorce d'avec Marguerite de Valois (la reine Margot), qui ne lui a pas donné d'héritier. - 1790 : En France, l'Assemblée constituante adopte le premier emblème national tricolore : un pavillon civil et militaire. - 1793 : Décret de la Convention instituant le calendrier républicain. - 1800 : En France, tentative de complot pour assassiner le premier consul Napoléon Bonaparte à la sortie de l'Opéra (Conspiration des poignards). - 1870 : Le décret Crémieux accorde la nationalité française aux Juifs d'Algérie. - 1902 : Alphonse Bertillon, chef du service de l'identité judiciaire à la préfecture de police de Paris, utilise pour la première fois les empreintes digitales dans une enquête. - 1916 : Les troupes françaises du groupement Mangin reprennent, en quatre heures, le fort de Douaumont. - 1940 : Le Maréchal Pétain rencontre Adolf Hitler à Montoire-sur-le-Loir et lance la Collaboration. - 1950 : En France, le président du Conseil René Pleven expose devant l'Assemblée nationale le projet de créer une armée européenne, qui débouchera sur la tentative avortée de Communauté européenne de défense (CED). - 2003 : Le Concorde, le seul avion supersonique civil au monde, décolle de New York pour son dernier vol commercial sous les couleurs de British Airways. - 2008 : Le Premier ministre Dominique de Villepin donne son feu vert à l'ouverture de 15% du capital EDF au privé. - 2008 : Pour la première fois officie un arbitre féminin lors d'un match de football professionnel. Cela s'est produit en France, et plus précisément à Angers lors de la rencontre opposant le SCO Angers au Tours FC en championnat de Ligue 2. Mme Sabine Bonnin remplaça Olivier Lamarre, blessé, à la mi-temps. La parité hommes/femmes grandit dans le sport.

Naissances :

  * 1674 : Charles-François d'Hallencourt de Dromesnil, comte de Verdun, cardinal et prince du Saint Empire († 16 mars 1754). - 1767 : Jacques Laffitte, financier et homme politique français († 26 mai 1844). - 1868 : Alexandra David-Néel, exploratrice et écrivaine française († 8 septembre 1969). - 1899 : Philippe Kieffer, compagnon de la Libération († 20 novembre 1962). - 1903 : Charlotte Perriand, designer français († 27 octobre 1999). - 1910 : Paul-Joseph-Marie Gouyon, cardinal français, archevêque de Rennes († 26 septembre 2000). - 1920 : Robert Coffy, cardinal français, archevêque de Marseille († 15 juillet 1995). - 1927 : Gilbert Bécaud, compositeur et chanteur français († 18 décembre 2001). - 1927 : Jean-Claude Pascal, acteur et chanteur français († 5 mai 1992). - 1932 : Pierre-Gilles de Gennes, physicien français, Prix Nobel de physique († 18 mai 2007). - 1985 : Lionel Beauxis, rugbyman français. 

Décès :

  * 996 : Hugues Capet, roi de France (987 - 996), fondateur de la dynastie capétienne (° vers 940). - 1655 : Pierre Gassendi, mathématicien, philosophe et astronome français (° 22 janvier 1592). - 1726 : Jean Boivin le Cadet, dit Boivin de Villeneuve, académicien français (° 1er septembre 1663). - 1818 : Étienne Hubert de Cambacérès, cardinal français, archevêque de Rouen (° 11 septembre 1756). - 1898 : Pierre Puvis de Chavannes, peintre français(° 14 décembre 1824). - 1915 : Désiré Charnay, archéologue français (° 2 mai 1828). - 1942 : Dimitri Amilakvari, militaire français (° 31 octobre 1906). - 1944 : Louis Renault, industriel français (° 12 février 1877). - 1957 : Christian Dior, couturier français (° 21 janvier 1905). - 1964 : Émile Couzinet, cinéaste français (° 12 novembre 1896). - 1967 : René Génin, acteur français (° 25 janvier 1890). - 1989 : Eugène Claudius-Petit, résistant et homme politique français (° 22 mai 1907). - 2001 : Guy Schoeller, éditeur français. - 2005 : Françoise Vatel, comédienne française.

Dicton du jour :

  * « Souvent à la Saint-Florentin, l'hiver laisse son chemin. »

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 23 octobre

Le 23 octobre est le 296e jour de l'année (297e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 69 jours avant la fin de l'année.

C'était le jour du céleri, deuxième jour du mois de brumaire dans le calendrier républicain français.

L'on fête les Boèce

Boèce enseignant, manuscrit de La Consolation de la philosophie.
  * Boèce ou Anicius Manlius Torquatus Severinus Boetius ou Boëthius ou Boethius ou Séverin Boèce est un philosophe latin, né vers 480 à Rome, mis à mort en 525 à Pavie par Théodoric le Grand.
Né à Rome en 480, Boèce était le fils adoptif de Symmaque (de Quintus Aurelius Memmius Symmachus — mis à mort lui aussi par Théodoric en 525), descendant d'une famille patricienne romaine qui a donné à Rome quelques consuls et des pontifices maximi. Boèce a pris pour épouse une fille de Quintus Memmius Symmachus, dont il devient ainsi le gendre.
Boèce fit ses études à Rome, puis à Athènes. À son retour, il fut élevé trois fois au consulat (en 487, 510 et 511) par Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths . Mais des ennemis trouvèrent le moyen de lui faire perdre la confiance de Théodoric. Des remontrances qu'il adressa à ce dernier, au sujet des exactions des receveurs des deniers publics, furent le prétexte de sa disgrâce.
Un décret du Sénat le déclara coupable de trahison ; enfermé dans une prison, où il rédige La consolation de Philosophie, il fut mis à mort en 525, près de Pavie. Ses biens, dont la confiscation avait été prononcée, furent rendus à sa veuve par la reine Amalasonte qui fit relever ses statues.
Boèce fut l'écrivain et le philosophe le plus distingué de son temps. Il a composé des traités de théologie, de philosophie, de mathématiques et de musique.
Consolations de la philosophie,
édition publiée à Gand en 1485.
Boèce a joué un rôle majeur dans la démarche intellectuelle des siècles suivants et l'émergence de la pensée. Ses explications des catégories d'Aristote ont fourni le modèle du commentaire médiéval. Il a transmis les doctrines néoplatoniciennes et l'essentiel de la logique aristotélicienne, dont il fait le premier un usage dans ce qu'on pourrait appeler un travail de théologien. Ce qu'on appelle la logica vetus, "logique ancienne", antérieure à 1225-1250, doit tout ou presque à Boèce, puisqu'elle regroupe : a) deux traités de lOrganon d'Aristote, les Catégories et De l'interprétation, traduits par Boèce en latin ; b) lIsagoge de Porphyre de Tyr, traduit par Boèce ; c) les Topiques de Cicéron, commentés par Boèce ; d) les traités logiques de Boèce.
Boèce a forgé le terme « quadrivium », ou voie quadruple, pour désigner les études scientifiques qui devaient suivre le trivium (grammaire, dialectique et rhétorique), à savoir l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie.
Sur un plan théologique et d'après Alain de Libera, Boèce était un adversaire des idée nestoriennes et Jacobites, il s'est montré assez militant pour « l'orthodoxie religieuse » et « il a rédigé un ensemble de traités de théologie catholique, qui ont profondément imprégné l'ensemble de la pensée médiévale. »
Boèce est un relais majeur entre l'Antiquité et le Moyen Âge, voire les temps modernes.
La tombe de Boèce est dans la crypte de la basilique San Pietro in Ciel d'Oro à Pavie. Boèce est traditionnellement reconnu comme Saint par l'Église catholique et comme martyr persécuté par Théodoric le Grand dont il combattit l'arianisme. Sa fête est le 23 octobre.

Quelques évènements :

  * 1295 : Traité d'alliance défensive entre le roi d'Écosse Guillaume le Lion et Philippe le Bel. Début de la Auld Alliance. - 1681 : Louis XIV entre solennellement dans Strasbourg ; la ville libre du Saint Empire romain germanique est annexée depuis le 30 septembre. - 1714 : L'ambassadeur de Perse Mehmet Riza Beg et dix-huit de ses gens, embarqués clandestinement au port d'Ayas en Cilicie sur un navire français, arrivent à Marseille avec des présents du Shah de Perse Hussein Ier au roi Louis XIV. - 1843 : Installation de Karl Marx à Paris. - 1917 : Premier engagement du corps expéditionnaire américain sur le front français, près de Lunéville. - 1982 : France, adoption en dernière lecture, devant l'Assemblée nationale, du projet de loi, voulu par François Mitterrand, « relatif au règlement de certaines conséquences des événements d'Afrique du Nord » (visant à réhabiliter 800 officiers, 800 policiers et 400 administrateurs civils renvoyés de la fonction publique entre 1961 et 1963, sans compter les huit généraux impliqués dans le putsch des Généraux (23 avril 1961), chassés du cadre de réserve). Devant la résistance des députés de gauche, le Premier ministre, Pierre Mauroy, est contraint d'engager la responsabilité du gouvernement. - 1992 : Le docteur Michel Garretta, ex-directeur du Centre national de transfusion sanguine et principal accusé dans l'affaire du sang contaminé par le virus du SIDA, est condamné à quatre ans de prison et 500 000 francs d'amende. - 2004 : Jean-Pierre Raffarin signe le décret relatif à l'extradition de l'ancien activiste d'extrême gauche Cesare Battisti, réfugié en France depuis 1991 mais en fuite depuis le 21 août, et condamné par contumace en Italie à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de quatre personnes entre 1978 et 1979. - 2004 : Quelques 260 élus de la Creuse, dont 28 maires, présentent collectivement leur démission pour protester contre la fermeture programmée de plusieurs perceptions dans le département.

Naissances :

  * 1596 : Daniel Hay du Chastelet, écrivain français, académicien français (fauteuil 37) († 1671). - 1734 : Nicolas Edme Restif de La Bretonne à Sacy (près d'Auxerre), écrivain français (° 3 février 1806). - 1768 : Emmanuel de Grouchy, maréchal d'Empire († 1847). - 1800 : Henri Milne Edwards, zoologiste français († 1885). - 1802 : Louis Bonduelle-Dalle, industriel français († 1880). - 1817 : Pierre Larousse, lexicographe, encyclopédiste et éditeur († 1875). - 1835 : Stanislas Lépine, peintre français († 1892). - 1844 : Édouard Branly, ingénieur français († 24 mars 1940). - 1851 : André Chantemesse, médecin et biologiste français. († 25 février 1919). - 1852 : Jean-Louis Forain, caricaturiste français. - 1928 : Marthe Mercadier, comédienne française. - 1930 : Gérard Blain, acteur, réalisateur, scénariste et dialoguiste français († 2000). - 1934 : Lucien Fruchaud, évêque catholique français, évêque de Saint-Brieuc. - 1937 : Pierre Vassiliu, chanteur et acteur français. - 1953 : Arielle Boulin-Prat, ancienne professeure de lettres, coprésentratrice du jeu télévisé Des chiffres et des lettres. - 1954 : Philippe Poupon, navigateur français. - 1958 : Abdel Rahman El Bacha, pianiste français d'origine libanaise. - 1965 : Jil Caplan, chanteuse de variété française. - 1973 : Gaël Touya, escrimeur français.

Décès : 

  * 1595 : Louis IV de Nevers, noble italo-français, duc de Nevers et de Rethel (° 18 septembre 1539, 56 ans). - 1688 : Ducange, historien français. - 1905 : Émile Oustalet, zoologiste français (° 1844). - 2001 : Daniel Wildenstein, marchand d'art et historien de l'art français. (° 11 septembre 1917). - 2009 : Paul Carpita, réalisateur français.

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 22 octobre

Le 22 octobre est le 295e jour de l'année (296e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 70 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le jour de la pomme, premier jour du mois de Brumaire dans le calendrier républicain français.

L'on fête les Elodie

  * Sainte Élodie de Cordoue est une jeune martyre à Cordoue au IXe siècle, fêtée le 22 octobre.
Elle était la fille d'un musulman et d'une chrétienne. Son père était assez tolérant pour laisser son épouse chrétienne élever leurs deux filles, Alodia (Élodie) et sa sœur Nunilo ou Nunilone, dans le christianisme. Lorsqu'il mourut, leur mère se remaria avec un autre musulman qui réclama que ses filles adoptives, selon la loi islamique, reviennent à la religion de leur père.
La loi islamique oblige en effet tout enfant de musulman à adopter la religion paternelle, sous peine de mort. Et l'émir de Cordoue, Abd al-Rahman II, interdit la pratique du christianisme.
Élodie et Nunilon ont beau se réfugier chez une de leurs tantes, chrétienne, elles sont découvertes, arrêtées, et enfermées dans des cachots séparés.
Les jeunes filles sont arrêtées, le juge tente de les persuader d'apostasier, mais en vain. Elles sont décapitées publiquement en 851, dans la région de Huesca, en Espagne, le 22 octobre.
Selon la tradition aragonaise, Alodia et Nunilo étaient originaires du village de Adahuesca (Barbastro), et elles furent emprisonnées au château d'Alquézar. Décapitées à Huesca, leurs reliques sont conservées au monastère de Leyre, où deux scènes sculptées sur le portail Ouest représentent leur martyre.

Quelques évènements :

  * 1773 : Fondation du Grand Orient de France. - 1797 : André-Jacques Garnerin réalise le premier saut humain en parachute à partir d'une montgolfière. - 1812 : Claude François de Malet, annonçant la mort de Napoléon pendant la campagne de Russie, lance le coup d’État de 1812. - 1835 : Création de l'agence Havas, future agence France-Presse. - 1873 : Alliance des empereurs d'Allemagne, de Russie et d'Autriche-Hongrie contre la France. - 1895 : La locomotive d'un train Granville-Paris ne s'arrête pas et traverse la façade de la gare Montparnasse. - 1938 : Invention de la photocopie par Chester Carlson (en) qui redécouvre le procédé d'impression d'électrophotographie de Jean-Jacques Trillat. - 1941 : Exécution de 27 otages à Châteaubriant, fusillés par les soldats allemands après les avoir extraits des baraques du camp de prisonniers gardé par les gendarmes français. - 1953 : La France accorde l'indépendance au Laos. - 1988 : Incendie criminel dans un cinéma parisien où était à l'affiche le film La dernière tentation du Christ, de Martin Scorsese. - 1990 : La libération de tous les otages français est annoncée par Saddam Hussein. - 2004 : Le sénateur autonomiste apparenté UMP, Gaston Flosse, est élu président de la Polynésie française.

Naissances :

  * 1761 : Antoine Barnave, homme politique français († 28 novembre 1793) - 1764 : Jean-Marie Valhubert, général français († 3 décembre 1805) - 1818 : Leconte de Lisle, poète français († 17 juillet 1894). - 1844 : Sarah Bernhardt, comédienne française († 26 mars 1923). - 1909 : Germaine Montero, actrice et chanteuse française († 29 juin 2000). - 1918 : René de Obaldia, poète, romancier et dramaturge français. - 1921 : Georges Brassens, auteur-compositeur-interprète français († 29 octobre 1981). - 1924 : Jean Bretonnière acteur et chanteur français († 13 mars 2001). - 1939 : Jean-Pierre Desthuilliers, poète français - 1943 : Catherine Deneuve, actrice française. - 1945 : Michel Heim, auteur de théâtre et comédien français. 

Décès :

  * 741 : Charles Martel meurt à Quierzy-sur-Oise, maire des Palais d'Austrasie, de Neustrie et de Bourgogne. Le pouvoir est partagé entre ses deux fils Carloman et Pépin III le Bref. - 1226 : Renaud II de Forez, archevêque de Lyon. - 1462 : Louis de Beauvau, sénéchal d'Anjou (° 30 octobre 1409). - 1613 : Mathurin Régnier, poète français. (° 21 décembre 1573). - 1665 : César de Vendôme, bâtard d'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées, Grand amiral de France (° 7 juin 1594). - 1764 : Jean-Marie Leclair, violoniste et compositeur français (° 10 mai 1697). - 1792 : Guillaume Le Gentil, astronome français. - 1802 : Sophie Arnould, actrice et cantatrice française (° 13 février 1740). - 1906 : Paul Cézanne, peintre français (° 19 janvier 1839). - 1941 : Louis Marcoussis, peintre et graveur polonais naturalisé français (° 14 novembre 1878). - 1970 : Samson François, pianiste français (° 18 mai 1924). - 1978 : Georges-Henri Pingusson, architecte, urbaniste, ingénieur et enseignant français (° 26 juillet 1894). - 1979 : Nadia Boulanger, musicienne française. - 1987 : Lino Ventura, acteur français (° 14 juillet 1919). - 1990 : Louis Althusser, philosophe français. - 2001 : Albert Ducrocq, scientifique, journaliste et écrivain français. - 2001 : Roger Coggio, comédien réalisateur français. - 2003 : Jean-Hélène (Christian Baldensperger), correspondant permanent de RFI à Abidjan. - 2005 : Arman, né Armand Pierre Fernandez, plasticien français. (° 17 novembre 1928).

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 21 octobre

Le 21 octobre est le 294e jour de l'année (295e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 71 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le jour du tonneau, trentième et dernier jour du mois de Vendémiaire dans le calendrier républicain français.

L'on fête les Céline

  * Sainte Céline (de Laon) - Mère de saint Remi.
Mariée à Emilius, comte de Laon, elle était déjà âgée quand elle fut avertie par un ermite qu'il lui naîtrait un fils lequel aurait grande renommée :

    « Le Seigneur a daigné regarder la terre du haut du ciel, afin que toutes les nations du monde publient les merveilles de sa puissance et que les rois tiennent à honneur de le servir : Céline sera mère d’un fils qu’on nommera Remi ; je l’emploierai pour la délivrance de mon peuple. »

L'enfant naquit et fut baptisé Remedius (ou Remigius), parce qu'il devait guérir beaucoup de maux dans sa vie, ce qui donna Remi ultérieurement. Céline mourut très âgée et fut enterrée à Lavergny, près de Laon. Elle est fêtée le 21 octobre.

Quelques évènements :

  * 845 : La plus ancienne abbaye de l'Anjou, Saint-Maur de Glanfeuil (Le Thoureil), obtient du roi Charles le Chauve un ensemble de biens qui appartenaient jusqu'alors à l'un de ses fidèles, Itier. - 1520 : Découverte de Saint-Pierre-et-Miquelon par le navigateur portugais José Álvarez Faguendes. Il les baptise « archipel des onze mille vierges ». - 1652 : Louis XIV regagne Paris après l'écrasement de la Fronde. - 1680 : Fondation de la Comédie-Française. - 1789 : Instauration de la loi martiale en France, dans le cadre de laquelle on crée le drapeau rouge. - 1805 : Défaite de l'amiral Pierre de Villeneuve face à l'Amiral Nelson, qui est mortellement blessé, à Trafalgar. - 1879 : Thomas Edison invente la lampe à incandescence. - 1934 : Première parution du journal de Mickey. - 1941 : En représailles à des attentats, les forces d'occupation allemandes en France exécutent seize otages à Nantes, vingt-sept à Châteaubriant (les martyrs de Châteaubriant) et cinq à Paris. Ces exécutions ont lieu les 21 et 22 octobre. - 1945 : Pour la première fois les femmes votent en France. - 1954 : Abandon des comptoirs de l'Inde par le gouvernement français. - 1954 : Juliette Gréco fait ses débuts à Bobino. - 1981 : Assassinat à Marseille du juge Michel par la pègre liée au trafic de drogue. - 1999 : Maurice Papon, ancien fonctionnaire du régime de Vichy, est condamné pour complicité de crimes contre l'humanité . - 1999 : L'historienne Hélène Carrère d'Encausse, 70 ans, succède à Maurice Druon au poste de secrétaire perpétuel de l'Académie française. - 1999 : Disparition au cours de la 4e transat Le Havre-Carthagène du skipper Paul Vatine après le chavirage de son trimaran Groupe André. Son coéquipier, Jean Maurel, est secouru sain et sauf. - 2001 : Pour la deuxième fois en cinq ans, la Française Claudie Haigneré s'envole de Baïkonour (Kazakhstan) pour rejoindre la Station spatiale internationale; elle reviendra sur Terre le 31. - 2003 : Le journaliste français Jean Hélène, correspondant de RFI en Côte d'Ivoire, est assassiné à Abidjan par un policier.

Naissances : 

  * 1527 : Louis de Lorraine, cardinal français, évêque de Metz († 29 juillet 1578). - 1650 : Jean Bart, corsaire dunkerquois au service de Louis XIV († 27 avril 1702). - 1755 : Antoine Quatremère de Quincy, écrivain, philosophe, archéologue, critique d'art et homme politique français († 28 décembre 1849). - 1757 : Charles Pierre François Augereau, Maréchal d'Empire(† 1816). - 1761 : Louis Albert Guislain Bacler d'Albe, général d'empire († 12 septembre 1824). - 1790 : Alphonse de Lamartine, poète et homme politique français. - 1908 : Pierre Dux, metteur en scène et acteur français († 1er décembre 1990). - 1929 : Pierre Bellemare, animateur et producteur français de radio et de télévision. - 1931 : Nicole Courcel, actrice française. - 1931 : Louis Dufaux, évêque catholique français, évêque émérite de Grenoble. - 1937 : Édith Scob, actrice française. - 1969 : Franck Bargine dit Max, animateur de radio français. - 1990 : Maxime Vachier-Lagrave (français), un des plus jeunes grand-maîtres internationaux de l'histoire des échecs.

Décès :

  * 1363 : Hugues Roger, cardinal français (° 1293). - 1422 : Charles VI, roi de France de 1380 à 1422. - 1872 : Théophile Gautier, poète, romancier et critique d'art français. - 1984 : François Truffaut, cinéaste français (° 6 février 1932). - 1989 : Jean Image, réalisateur de films d'animation. - 1999 : Paul Vatine, navigateur français (° 20 juillet 1957). - 2002 : François Soubeyran, chanteur français. - 2003 : Jean Hélène, journaliste français. - 2003 : Pierre Riboulet, architecte, urbaniste français et Grand prix national de l'architecture en 1981 (° 20 juillet 1928).

Sources : Wikipédia 
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