jeudi 6 août 2009

Henri Gourgouillon

Buste représentant Henri Gourgouillon (cimetière des Carmes, Clermont-Ferrand).
Henri Gourgouillon est un sculpteur français
Né à Olliergues le 16 janvier 1858
Décédé à Clermont-Ferrand 3 mars 1902.

Œuvres.

Clermont-Ferrand.

Façade du théâtre
Statue du pape Urbain II, place de la victoire à Clermont Ferrand (1898)
Décoration du Grand café

Riom.

Le Génie de la liberté (sculpture), monument de la guerre de 1870 Décoration de l'escalier de la cour d'appel



Statue du pape Urbain II
Sources & Photos : Wikipédia

Clerlande


d'azur au croissant d'argent,
accosté de deux coquilles d'or,
accompagné de deux étoiles du même,
une en chef et une en pointe
Sources : Wikipédia

Chauriat


écartelé, au premier d'azur à la croix d'or,
au deuxième d'argent à l'étoile de gueules,
au troisième d'argent à la molette de gueules,
au quatrième d'azur à la croix ancrée d'or

Sources : Wikipédia

Charensat


d'or au chevron de gueules,
accompagné en chef de deux croisettes ancrées de sinople
et en pointe d'un lion du même,
au chef d'azur chargé d'une molette d'or accosté de quatre fusées d'argent,
deux à dextre et deux à senestre

Sources : Wikipédia

Chappes



d'argent à la croix de Malte de gueules,
chapé d'azur chargé de deux épis de blé d'or
Sources : Wikipédia

Chanonat


de gueules à la croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lys du même
Sources : Wikipédia

Chamalières


de gueules à la fasce d'argent,
à la lettre C capitale d'or brochant sur le tout
Sources : Wikipédia

Cébazat


d'or à la croix de gueules
Sources : Wikipédia

mardi 4 août 2009

Antoine Duprat


Antoine Duprat, né à Issoire en 1463 et mort le 9 juillet 1535, est un cardinal français, chancelier de France.

Armorial.

Il est premier président au parlement de Paris (nommé le 8 février 1508), lorsque Louise de Savoie lui confie l'éducation de son fils, devenu François Ier. À l'avènement de ce prince (1515), il est nommé chancelier de France.

Il suit François Ier en Italie, négocie avec Léon X le concordat de 1516, qui sacrifie les libertés gallicanes, et le fait enregistrer au parlement de Paris, malgré la plus vive opposition des cours souveraines, des universités et du clergé de France. Le chancelier devient dès lors l'objet d'une haine universelle, haine qui s'accroît encore lorsque, pour faire face aux dépenses qu'occasionnait la guerre contre Charles Quint et aux profusions de la cour, il crée et vend des offices, et lève des contributions sur le clergé.

Il rédige la Coutume d'Auvergne, le recueil des lois civiles de la province d'Auvergne, ordonnée en 1510 par Lettres patentes du roi Louis XII.

En 1519, à la mort de Philippe de Montauban, il cumule la charge de chancelier de France avec celle de chancelier de Bretagne. Il conserve un immense crédit : pendant l'absence et la captivité de François Ier, Louise de Savoie, régente du royaume, ne gouverne que par ses conseils, et le roi, à son retour, anéantit une procédure que le parlement avait commencée contre lui.

Duprat, veuf depuis plusieurs années, embrasse l'état ecclésiastique en 1517, et cumule plusieurs évêchés. Il est d’abord évêque de Valence en 1522. La régente le nomme archevêque de Sens ; en 1527 il est créé cardinal ; le 19 octobre 1528, il obtient la charge d'évêque d'Albi (qu'il garde jusqu'à sa mort) ; en 1530, il est nommé légat. Il s'occupe alors particulièrement des affaires de religion, et provoque toutes les mesures de rigueur qui sont prises contre les réformés.

À la mort de Clément VII en 1534, il veut lui succéder, et offre à François Ier de subvenir par lui seul aux frais de son élection ; mais le roi ne soutient pas sa candidature.

Sa Vie a été écrite en 1857 par le marquis Duprat, un de ses arrière-neveux, qui a cherché à réhabiliter sa mémoire.

Son fils est Guillaume Duprat.
Sources : Wikipédia

Dore

Rivière Dore en amont d'Olliergues 63

La Dore est une rivière française longue d'environ 134 km et est l'un des trois principaux affluent de l'Allier (avec la Sioule et l'Alagnon), dont le bassin est situé, pour sa majeure partie, dans le département du Puy-de-Dôme. Elle y prend sa source et se jette sur la rive droite de l'Allier quelques centaines de mètres avant la frontière du département du même nom.

Apparenté à celui du Douro, son nom provient de la racine hydronymique Dur-, Dora 'eau', 'rivière'.

Géographie.

Sa vallée sépare les monts du Forez, à l'est, et les monts du Livradois, à l'ouest.

Sa source officielle se trouve sur le territoire de Saint Bonnet le Bourg, au lieu-dit « Bois de Berny », à une altitude de 1 065 m. Elle est d'abord appelée ruisseau de Berny puis ruisseau d'Aubianges avant de prendre son nom définitif à son arrivée sur le territoire de Doranges.

Elle traverse Ambert à l'écart de son bourg et Courpière juste en dehors de son centre historique, et passe de plus à proximité immédiate de Sauviat, Néronde, Peschadoires, Thiers, Noalhat, Dorat et Puy-Guillaume.

Son confluent avec l'Allier se trouve à la hauteur de Ris en amont de Saint-Yorre (près de Vichy) et en aval de Puy-Guillaume.

Deux centrales hydro-électriques ont été construites pour bénéficier de son débit : centrale dite de Sauviat (à cheval sur la commune de Saint-Flour) et centrale d'Olliergues.

La Dore constitue la véritable épine dorsale du parc naturel régional Livradois-Forez. Son débit a fortement diminué depuis le XIXe siècle, par suite du reboisement intensif pratiqué dans les monts du Livradois et du Forez, consacrés pendant de longs siècles à des activités de pâturage. La diminution de ce débit a ainsi entraîné la disparition de centaines de moulins situés sur la Dore et ses affluents, accélérant ainsi la disparition, dans l'arrondissement d'Ambert, de l'industrie papetière, jadis réputée dans la France entière.

Affluents.

Ses principaux affluents sont :

la Dolore (rive gauche)
la Faye (rive droite)
le Couzon (rive droite)
la Durolle
Sources : Wikipédia

Oeillet des bois


L'œillet des bois (Dianthus sylvaticus) est une plante vivace européenne de la famille des caryophyllacées.

Description.

Dianthus sylvaticus mesure de 10 à 40 cm et sa tige est glabre et lisse. Ses feuilles sont allongées, effilées et opposées par deux. Les fleurs sont rouges ou roses, grandes (1,5 à 2 cm) avec un cercle de taches pourpres vers le centre et pourvues de pétales dentés et velus.

Habitat.

En France, cette espèce ne pousse que dans le Massif central dans les pelouses et les bois de montagne à partir de 600 m d'altitude. Ailleurs en Europe, on la trouve en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, dans les Balkans et en Russie méridionale.

Sources : Wikipédia

Duprat

d'or, à la fasce de sable accompagnée de trois trèfles de sinople,
deux en chef un en pointe
Sources : Wikipédia

Busséol

d'argent au sautoir fleurdelysé de gueules
Sources : Wikipédia

Blanzat

écartelé, au premier et au quatrième d'or à trois chevrons d'azur,
au deuxième et au troisième de gueules à la bande cousue de sable,
à la bordure du même
Sources : Wikipédia

Biollet

coupé, au premier parti au d'azur à la tête de lion
arrachée d'or et de gueules à la tête de loup arrachée aussi d'or,
au second d'argent à deux clefs de gueules passées en sautoir
Sources : Wikipédia

Billom

d'azur au château d'or,
la tour senestre plus haute que la dextre,
le tout maçonné de sable,
surmonté de trois fleurs de lys aussi d'or rangées en chef
Sources : Wikipédia

Auzat La Combelle


de haut en bas :
la fertile campagne dominée par le château Cocu,
l'Allier qui serpente dans la commune,
le sous-sol minier rehaussé de la couronne des Ducs d'Auvergne

Sources : Wikipédia

Aubière

d'azur à la fasce d'or
Sources : Wikipédia

Aubiat


parti, au premier de gueules au chevron d'or,
accompagné en chef de deux mouchetures d'hermine d'argent
et en pointe d'une coquille du même,
au second d'or à trois bandes de gueules,
le tout sommé d'un chef d'azur chargé de quatre fleurs de lys d'or

Sources : Wikipédia

De Montboissier

d’or semé de croisettes de sable recroisettées au pied fiché,
au lion rampant de même

Sources : L'Armorial des As

De Montboissier Beaufort Canillac

écartelé aux 1 et 4 d’argent,
à la bande d’azur,
accompagné de six roses de gueules mises en orle,
qui est de Beaufort,
aux 2 et 3 d’azur,
au lévrier rampant d’argent,
colleté et onglé de gueules,
à la bordure denticulée du second,
qui est de Canillac,
sur le tout d’or semé de croisettes de sable recroisettées au pied fiché,
au lion rampant de même,
qui est de Montboissier

De Montgon


échiqueté d’argent et d’azur

Sources : L'Armorial des As

dimanche 2 août 2009

Famille de La Fayette

De la Fayette, seigneurs, comtes, puis marquis de la Fayette, seigneurs de Pontgibaud, de Nébouzat, de Saint- Romain, de Montel de Gelat, de Ilochedagoux, de Pionsat, de Goutenoutouse, de Montboissier, de Bothéon, de Vauche, d'Hautefeuille, de Jaligny, de Lespinasse, de Beauregard, de Champétières, de Vissac, de Vedieres de Fiz, de Targettes de Villeneuve et de Chavagnac. — Maison d'ancienne chevalerie, illustrée, sous l'ancienne monarchie , par plusieurs personnages remarquables, et rendue populaire, depuis trois quarts de siècle, par l'un des hommes qui ont joué le plus grand rôle dans nos révolutions. — Le nom patronymique de cette maison était M ni Ikk, et son ancienneté remonte à Pons Motier, seigneur de la Fayette, terre considérable située dans la commune d'Aix, près de Saint-Germain-l'Herm, lequel vivait en 1240. Il avait épousé Alix ou Hélis Brun, fille et héritière de Gilles Brun, seigneur de Champétières. Ces époux laissèrent plusieurs enfants, entre autres Gilbert, qui continua la ligne aînée, et Pons, tige de la branche de Champétières.

Armorial

Gilbert I de Motier de la Fayette, transigea, le mercredi avant les Rameaux, 1284, avec Robert VI, comte d'Auvergne, qui lui céda divers lieux, sous la condition de la foi-hommage pour la terre de la Fayette et autres, sur lesquelles le comte se réservait le droit de haute justice. L'année suivante il traita, en son nom et en celui de ses frères et sœurs, avec Eléonore de Baffie, comtesse d'Auvergne, touchant la justice de Champétières. De son mariage avec Charlotte de Dienne naquirent : Gilbert II, qui forma le degré suivant, et Jean Motier de la Fayette, tué à la bataille de Poitiers en 1356.

Gilbert II de Motier, seigneur de la Fayette, fut fait chevalier en 1338, servit dans les guerres de Saintonge en 1338 et 1339, et renouvela l'hommage de la terre de la Fayette au comte d'Auvergne en 1344. Catherine de la Roche-Tournoelle, sa femme, le rendit père de Guillaume qui suit, et de Béraud de Motier mort Sans postérité.

Guillaume de Motier de la Fayette servit long-temps sous Jean de France, duc de Berry et d'Auvergne, à l'armée duquel il figurait en 1369. Il eut de Marguerite Brun-Peschin :

Gilbert III de Motier de la Fayette, l'un des héros à qui la France fut redevable de l'expulsion des Anglais de son territoire. Les biographes ayant donné les détails de sa vie, nous nous bornerons à rappeler ici ses principaux exploits. Il reprit Compiègne sur les Anglais en 1415, défendit Caen et Falaise la même année, prit le château de Beaulieu, plusieurs villes sur la Loire, le château de Saint-Sulpice en Languedoc et celui de Milhaud, en Rouergue, en 1419; il reçut le bâton de maréchal en 1421, et remporta une éclatante victoire sur les Anglais en 1422. Fait prisonnier au combat de Verneuil en 1423, et rendu à la liberté quelque temps après, le maréchal de la Fayette continua ses services avec succès, conduisit trois cents hommes d'armes au secours d'Orléans où il se jeta avec Gaucourt,Graville et Xaintrailles, en 1429. Il assista au sacre de Charles VII le 17 juillet de la même année , intervint comme plénipotentiaire au traité de paix d Arias en 1435, accompagna le comte de Dunois aux conférences qui se tinrent en 15 l'J avec le duc de Sommerset, dont le résultai fut la remise à la France du château de Rouen, de Honfleur, d'Arques, de Caudebec, de Tancarville, de Lillebonne et Montivillers. Le maréchal de la Fayette mourut le 23 février 1462. Il avait eu deux femmes : l°0auphine de Montrognon, morte sans enfants; 2° Jeanne de Joyeuse, de laquelle il laissa cinq fils et quatre filles. Les fils furent :

1° Charles de Motier de la Fayette, fait chevalier au siége de Rouen en 1449. Il commandait cinquante lances en 1466; il assista aux états généraux en 1468, fut conseiller et chambellan du roi avant 1480, testa le 6 décembre 1486, et mourut sans enfants légitimes de Catherine Chaulet ou Chôlet, dame d'Hauterive; mais il laissa un fils naturel, nommé Jean, qualifié seigneur de la Guesle, auquel il fit des legs. 2° Antoine de Motier de la Fayette, seigneur de Bothéon en Forez, de Goutenoutouse, de Montboissier et de la Fayette après son frère, fut, comme ce dernier, conseiller et chambellan du roi Louis XI, capitaine de Roque-Servières en 1470 et de Nonette en 1486 ; il eut trois femmes : 1° Louise de Montboissier ; 2° Catherine de Murols ; 3" enfin, Anne de Damas-d'Aubière. Les deux premiers mariages furent stériles; du troisième issurent deux filles et un fils, nommé Jean, mort sans alliance après avoir testé en faveur d'Antoine de la Fayette, son cousin, fils de Gilbert IV.


3° Gilbert de Motier de la Fayette, qui continua la postérité ; 4° Jean de Motier de la Fayette, chanoine-comte de

Lyon, mort en 1490. 5° Louis de Motier de la Fayette, chevalier de Saint Jean de Jérusalem.

Gilbert IV, troisième fils du maréchal de la Fayette, seigneur de Saint-Romain, de Pontgibaud et de Rochedagoux, écuyer des rois Louis XI et Charles VIII, de 1474 à 1486, maître d'hotel de Charles VIII en 1490. Il épousa Isabeau de Polignac en 1473, et cette dame lui donna quinze enfants, quatre fils et onze filles. Deux des fils continuèrent la descendance, savoir : Antoine qui forma le degré suivant, et Francois de la Fayette, auteur de la branche de Saint-Romain, dont il sera parlé plus loin.

Antoine de la Fayette, chevalier, seigneur de Pontgibaud, de Montel de Gelat, de Rochedagoux, naquit en 1474, fut gouverneur de Boulogne, sénéchal de l'on - thieu et grand-maître de l'artillerie avant 1515. Il mourut le 22 août 1531, laissant de Marguerite de Rouville, qu'il avait épousée en 1497, six enfants, trois garçons et trois filles. Les garçons furent :

1° Louis de Motier de la Fayette, gouverneur de Boulogne après son père, capitaine de cinquante hommes d'armes en 1539. Il s'allia à Anne de Vienne - Listenois , de laquelle issurent deux enfants : François de la Fayette, tué à la bataille de Saint-Quentin en 1557, et Jacqueline de la Fayette. dame de Pontgibaud, mariée à Guy de Daillon, comte de Lude, chevalier de l'ordre du roi.

2° Jean de la Fayette qui fut le degré suivant.

3° Gilbert de la Fayette, abbé de Menat et de Saint- Josse-sur-Mer.

Jean de Motier de la Fayette, fils puîné d'Antoine et de Marguerite de Rouville, chassa les religionnaires de Nevers, assiégea la Charité et perdit la vie à la bataille de Cognat, près de Gannat, en 1568. De son mariage avec Françoise de Montmorin naquirent : Pierre de la Fayette, tué à la bataille de Moncontour en 1569, avant d'avoir été marié, et Claude de la Fayette qui suit :

Claude de la Fayette, seigneur de Hautefeuille et de Nades, épousa Marie d'Alègre, fille de Gaspard, seigneur de Viverols et de Beauvoir, et de Charlotte de Beaucaire. Leurs enfants mâles furent : 1° Jean, qui continua la lignée ; 2° Jacques, chanoine-comte de Lyon ; 3° François, abbé de Dalon, prieur de Saint-Ange, sacré évêque de Limoges le 19 mars 1628, deux fois député aux assemblées du clergé, mort le 23 mai 1676; 4° Gaspard de la Fayette, seigneur de Nades, colonel du régiment de Picardie, mort célibataire en 1633; 5° Philippe-Emmanuel de la Fayette, chevalier de Malte, mort en 1651.

Jean III de Motier de la Fayette, seigneur de Haute- feuille, mort le 3décembre 1651, avait épousé, le 10 avril 1613, Marguerite de Bourbon-Busset, fille de César de Bourbon, comte de Busset et de Chalus, et de dame Charlotte de Montmorillon. Ces époux laissèrent : 1° François, qui forma le degré suivant; 2° Charles-François tué au combat d'Estampes en 1652; 3° Claude, seigneur de Hauteserre, docteur de Sorbonne ; 4° Jacques, chevalier de Malte ; 5° Louise, fille d'honneur de la reine Marie d'Autriche; elle fut aimée de Louis XIII, demeura vertueuse et mourut religieuse en janvier 1665 ; 6° Madeleine de la Fayette, abbesse de Saint-Georges de Rennes, en 1663; 7° Claudine, épouse de César de Chauvigny, seigneur de Montespedon, morte sans enfants.

François de Motier, comte de la Fayette, seigneur de Nades, de Hautefeuille de Lespinasse et de Beauregard, servit en Hollande, fut enseigne de la compagnie du maréchal d'Albret, et ensuite lieutenant au régiment des gardes-françaises. Il s'allia, en 1665, à Madeleine Pioche de Lavergne, fille d'Aymar, gouverneur du Havre et maréchal de camp. Cette dame a écrit plusieurs romans, et son mérite littéraire est généralement reconnu. Le comte de la Fayette ne laissa de cette union que deux enfants : René-Armand qui suit, et Louis de la Fayette, abbé de Notre-Dame de Valmont, mort en 1729.

René-Armand de Motier, marquis de la Fayette, capitaine au régiment du roi en 1679, colonel du régiment de la Fère en 1680, brigadier d'armée en 1693, mort de maladie à Landau, le 12 août 1694, n'ayant eu de Marie- Madeleine de Marillac qu'une fille unique : Marie-Madeleine de Motier de la Fayette mariée, le 13 avril 1706, à Charles-Louis Bretagne de la Trémouille, prince de Tarente, duc de Thouars, pair de France. Par son testament du 3 juillet 1717, la duchesse de la Trémouille, dernier rejeton de sa branche, disposa de la terre de la Fayette en faveur de Jacques-Roch de Motier de la Fayette , seigneur de Vissac, descendant, au douzième degré, de Pons de Motier de la Fayette, souche commune de toutes les branches de cette maison.

Seigneurs De Saint Romain.

Cette branche, formée par François de Motier, second fils de Gilbert IV et d'Isa- beau de Polignac, s'éteignit au deuxième degré en la personne de Claude de Motier de la Fayette, gentilhomme de la chambre du roi, lieutenant d'une compagnie d'hommes d'armes, lequel ne laissa de Marie de Suze que six filles, toutes mariées à des seigneurs étrangers à la province. Claude de Motier de la Fayette, devenu veuf de sa première femme, convolai de secondes noces avec Jeanne d'Aumale, de laquelle il n'eut pas d'enfants (1484-1577).

Seigneurs de Champétières et Vissac.

La filiation de cette branche remonte, ainsi que nous l'avons déjà dit, à Pons de Motier de la Fayette, fils puîné d'autre Pons et d'il ('lis Brun, dame de Champétières; elle a produit plusieurs chevaliers de l'ordre de Malte, un chevalier de l'ordre du roi en la personne de Jean II de Motier, seigneur de Champétières, gouverneur de Monistrol avant 1596 et sénéchal d'Auvergne en 1604. Il épousa en premières noces, par contrat de 1578, Anne de Montmorin, et en secondes noces, Jeanne de Polignac. Du premier lit vinrent :

1° Charles de Motier de la Fayette-Champétières, dont la postérité s'éteignit en la personne d'Annet de Motier de la Fayette-Champétières, son petit- fils , membre de l'académie , mort à Paris en 1661. 2° Jean de Motier de la Fayette-Champétières, tige de la branche de Vissac.

3° Claude de Motier de la Fayette-Champétières, reçu chevalier de Malte en 1613, et tué dans un combat naval contre les Turcs en 1618. Du second lit ne vint qu'une fille unique qui suit : 1° Charlotte de Motier de la Fayette-Champétières, mariée en décembre 1618, à Hugues de Fontanges, seigneur d'Hauteroche, fils puîné de Raymond de Fontanges, seigneur du Chambon, et d'Antoinette de Monceaux-d'Hauteroche. Jean de Motier de la Fayette-Champétières, second fils d'autre Jean et d'Anne de Montmorin, servait en qualité de capitaine au régiment de Chevreuse en 1617. Il acquit la baronnie de Vissac et en prit le titre ; il épousa, le 8 novembre 1622, Gabrielle de Murat de Saint-Ebles, et il lesta le 30 mars 1646. Ses enfants furent :
1° Charles de Motier de la Fayette, baron de Vissac,

2° Jean-Marie de Motier de la Fayetle, appelé le baron de Vissac. Il commença à servir en qualité de capitaine au régiment royal, infanterie, en 1656, fut de l'expédition de Gigeri, où il commanda l'arrière-garde lorsqu'il fallut se réembarquer en 1664. Il fit la campagne de Hollande en 1672, fut établi lieutenant de roi à Vezel, combattit au siége de Maestricht en 1673, défendit vaillamment Brisach contre le marquis de Brandebourg, s'empara de Kell en 1678 et mourut gouverneur de Landau en 1692; il n'était pas marié.

3° Claude de Motier de la Fayette, dit le chevalier de Vissac, capitaine au régiment royal, infanterie, en 1656, puis lieutenant-colonel du même corps et commandeur d'Amiens pour l'ordre de Saint- Lazare. Après la paix de Nimègue, en 1678, le chevalier de Vissac fut envoyé auprès des électeurs de Mayence et de Trêves pour exiger et surveiller l'évacuation de leurs états par les troupes du duc de Lorraine, qui avait refusé de signer le traité. Il mourut à Troyes, le 24 février 1692, après 38 années de service actif, pendant lesquelles il s'était trouvé à 65 siéges et à 15 batailles rangées.

4° Antoine-Fulerand de Motier de la Fayette de Vissac, d'abord officier d'infanterie, quitta ensuite le service pour embrasser la vie religieuse, et devint prieur de Saint Martin du Peuch de 1680 à 1711. Charles de Motier de la Fayette, baron de Vissac, fut substitué, avec ses descendants mâles, aux biens de la branche de la Fayette, par testament de René-Armand, comte de la Fayette, en date du 11 mai 1692, et cette disposition reçut son complément par acte de dernière volonté de la duchesse de la Trémouille, fille du susdit René-Armand, en date du 3 juillet 1717. Charles de Motier de la Fayette, baron de Vissac, seigneur de Vedières et antres lieux, avait épousé, le 13 décembre 1665, Marie de Pons de la Grange, dame du Bouchet, de laquelle il eut dix enfants, entre autres :

1° Edouard de Motier de la Fayette, qui forma le degré suivant.

2° Jean-François, appelé l'abbé de Vissac, chanoine- comte de Brioude, nommé à l'abbaye de Saint- Ségne en 1719, mort en octobre 1721.

3° Henri-Joseph, chevalier de Malte, page du grand- maître en 1686.

4° Jean-Marie, reçu chevalier de Malte le 10 octobre 1691, fut tué en Allemagne en 1704, étant capitaine au régiment de Montboissier. Edouard de Motier de la Fayette, baron de Vissac, seigneur du Bouchet, de Fiz, de Villeneuve de Fargettes et autres lieux, servit au siége de Philipsbourg en 1688, et, trois ans après, à celui de Mons, où il fut blessé. Il se trouva à la bataille de la Marsaille le 4 octobre 1693, aux siége» de Gironne et de Barcelone, sous le duc de Vendôme, en 1697 ; au combat d'Eckeren, en Flandres, en 1703, et, la même année, à la bataille de Spire, où il reçut une blessure grave en combattant à la tête d'une compagnie des dragons du roi. Il fut marié, le 9 janvier 1708, avec Catherine de Suat de Chavagnac, dame de Chavagnac, qui le rendit père des suivants :

1 " Jean-Roch de Motier, marquis de la Fayette, en faveur duquel testa Marie-Magdeleine de la Fayette, duchesse de la Trémouille, le 3 juillet 1717. Il fut tué au siége de Milan en 1733, avant d'avoir été marié.

2° Michel-Louis-Christophe-Roch-Gilbert, marquis de la Fayette, marié, le 22 mai 1754, à Marie-Louise Jntie de la Rivière, fille du marquis de la Rivière, député aux états de la province de Bretagne, de laquelle naquit, en 1757, le célèbre Marie-Paul-Roch-Yves-Gilbert de Motier, marquis de la Fayette, qui a rempli l'Europe et l'Amérique de son nom. Celui-ci a laissé, de Marie-Adrienne-Françoise de Noailles d'Ayen, un fils nommé Georges de la Fayette, époux de Mite Destutt de Tracy.

M. Georges de Lafayette et son fils, M. Oscar de Lafayette, capitaine d'artillerie, représentent tous deux à la chambre des députés le département de Seine-et-Marne, le premier, l'arrondissement de Coulommiers, le second, l'arrondissement de Meaux.

Sources : « Nobiliaire d'Auvergne » de Jean-Baptiste Bouillet

Vercingétorix

Statue équestre de Vercingétorix, par Bartholdi, place de Jaude à Clermont-Ferrand.
Vercingétorix (né aux environs de -80 en Auvergne, mort en -46 à Rome) est le fils du chef gaulois de la tribu des Arvernes, Celtillos. Il fédère la plupart des peuples gaulois et leurs chefs pour tenter de repousser l'envahisseur romain Jules César à la fin de la guerre des Gaules (-58 à -51). Vaincu à Alésia en -52, il est emprisonné, puis exécuté à Rome, à la suite du triomphe de César.

Vercingétorix est l'un des premiers chefs ayant réussi à fédérer une partie importante des peuples gaulois, en montrant de réels talents militaires face à l'un des plus grands stratèges de son temps, Jules César.

Naissance de Vercingétorix.

Il est sans doute né en Auvergne, à Gergovie selon Strabon. Il est aussi possible de songer à la ville de Nemossos, mentionnée par Strabon, qui est parfois assimilée à l'actuelle Clermont-Ferrand, mais les fouilles archéologiques les plus récentes semblent révéler la capitale des Arvernes non pas sous l'actuelle Clermont-Ferrand, mais plutôt à Corent. Les fouilles actuelles révèlent l'exceptionnelle urbanisation de cette zone de la Limagne et son développement polycentrique ; il semblerait qu'à l'époque de César coexistaient un oppidum fortifié (Gergovie) et l'agglomération de Corent. De nouvelles découvertes restent cependant possibles.

Sa date de naissance n'est pas non plus connue, si ce n'est par une déduction du texte de César qui fait référence à un adolescent en -52, soit, en droit romain, à un homme de moins de trente ans. On peut donc en déduire une naissance autour de l'an -80.

Il est le fils de Celtillos, chef d'un des principaux clans arvernes, un des peuples gaulois les plus puissants et qui fut opposé à Rome à la fin du deuxième siècle avant notre ère. Son père aurait été mis à mort par les familles aristocratiques arvernes pour avoir tenté de rétablir à son profit la royauté, abolie et remplacée par un régime aristocratique dans les années -120 par Rome, imposant ses conditions de vainqueur et emmenant en captivité Bituitos, le dernier roi vaincu près d'Orange. Ce rejet de la monarchie valait sans doute autant que la crainte d'une dénonciation du traité passé avec Rome, source de paix et de profit pour ce peuple depuis soixante ans.

Le nom de Vercingétorix.

L'origine de son nom est longtemps restée inexpliquée. Plutarque, dans ses Vies parallèles des hommes illustres, à propos de la biographie de César, estropie son nom en « Ουεργεντοριξ (Ouergentorix) » ; Strabon le cite sous une autre forme. Mais tant César lui-même que de nombreuses monnaies font état de ce nom, les monnaies précisant son onomastique exacte : VERCINGETORIXS. Pour l'historien romain Florus son « nom même semblait fait pour engendrer l'épouvante ».

Pendant longtemps, après la « redécouverte » des Gaulois et de Vercingétorix au XIXe siècle, les auteurs se sont interrogés pour savoir si le mot « Vercingétorix » était un nom de personne, ou s'il voulait dire « le chef » en langue arverne. Ainsi Jules Michelet le nomme dans son Histoire de France : « le » Vercingétorix. Il y aurait alors plusieurs rois ainsi titrés dans l'histoire gauloise, ce qui expliquerait la relative abondance et la répartition des pièces de monnaie gauloises portant cette inscription. Mais la difficulté restait cependant que « le » Vercingétorix portait alors ce nom avant même que ne lui soit confié le titre de roi.

Aujourd'hui, il est communément admis ce que les philologues ont décrit depuis longtemps : Vercingétorix est un nom propre formé comme un titre honorifique composé de Ver- (à prononcer « ouèr ») qui est une forme de superlatif, -cingeto- (à prononcer « kinnguéto ») faisant référence à la figure du guerrier et le suffixe -rix, soit "roi" en vieux celtique). Le suffixe -rix est présent dans de nombreux noms gaulois : dans ses Commentaires, César mentionne deux Cingétorix. On peut donc le considérer comme un nom propre et le traduire comme « le très grand roi des guerriers ».

La mort de Vercingétorix.

Jules César emmène Vercingétorix comme trophée de sa longue campagne militaire en Gaule, en vue de son triomphe à Rome. Il est maintenu prisonnier vraisemblablement dans les geôles du Tullianum (prison Mamertine) et est probablement étranglé, en août -46, date de la célébration du triomphe de César sur la Gaule.

Sources & Photos : Wikipédia

Statue de Vercingétorix sur le site présumé d'Alésia à Alise-Sainte-Reine en Bourgogne.
Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César, de Lionel Royer, 1899, Musée Crozatier du Puy-en-Velay.

Aix La Fayette


Seigneurie.

Aix est le berceau de la grande famille des La Fayette. Pons Motier, chevalier, seigneur de La Fayette, participa à la septième croisade, il épousa Hélis Brun, fille du seigneur de Champetières, leur fils aîné, Gilbert prit le nom de La Fayette, le second, Pons, celui de Champetières.

La branche aînée conserva la seigneurie jusqu’à René Armand, comte puis marquis (1659-1694), parmi ses représentants on trouve Michel, maréchal de France (1380-1462), compagnon de Jeanne d’Arc, et François, époux de l’auteur de La princesse de Clèves, le célèbre roman du XVII° siècle.

La fille unique de René Armand épousa en 1706 Charles, duc de La Trémouille, et laissa ses biens à un cousin de la branche cadette, Jacques Roch Motier de Champetières qui devint ainsi marquis de La Fayette, étant sans héritier, son frère lui succéda, celui-ci est le père de Gilbert Motier de La Fayette qui s’illustra dans la guerre d’Indépendance américaine et sous la Révolution.

Les médiocres vestiges de cette maison forte, à un kilomètre cinq cent au sud du bourg, détruite par un incendie en 1850 et transformée en ferme, ne mériteraient pas d’être mentionnés s’ils n’étaient le berceau des Motier de La Fayette.

Le château féodal primitif, abandonné au XIV° siècle, devait être établi sur une hauteur voisine. Les éléments subsistants de la maison forte se réduisent à un corps de logis rectangulaire avec une porte de style Renaissance dont les claveaux, les piédroits, les soubassements et les chaînes d’encoignures offrent une alternance de granite poli et de pierres fouillées d’étoiles ou de retraits vermiculés ; le motif central du fronton brisé de la porte manque.

Le château fut vendu par le général de La Fayette lors de son départ pour l’Amérique aux Micolon d’Ambert, il sera confisqué comme bien national après l’émigration de ces derniers.

En 1820, La Fayette aurait voulu racheter son domaine, mais le prix demandé le découragea. Après l’incendie de 1850 un cultivateur de La Fougère en releva les ruines. Plusieurs tentatives de rachat dont l’une du « Lafayette Mémorial Fund » de Chavagnac en 1919, sont restées sans résultat.

Sources : André Georges Manry « Histoire des communes du Puy de Dôme »

Commune.

Aix la Fayette est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme et la région Auvergne.

Histoire.

Aix fut le premier fief de la famille de La Fayette, dont le plus illustre représentant est Gilbert du Motier, marquis de La Fayette (1757-1834). Toutefois, à l'époque où celui-ci vivait, la famille avait déjà migré depuis plus d'un siècle vers des terres au climat plus clément, à Chavaniac-Lafayette (Haute-Loire) puis à Versailles et à Paris.

Du petit château originel, il ne subsiste que des soubassements, sur lesquels fut édifiée une habitation particulière, depuis laquelle, par beau temps, on a une vue agréable sur les volcans d'Auvergne, principalement le Puy de Dôme et le Sancy.

En revanche, la commune a vu naître François d'Aix de La Chaise (1624-1709), dit le Père La Chaise, qui entra dans la Compagnie de Jésus, devint en 1674 confesseur du roi de France Louis XIV et exerça sur celui-ci une influence modératrice dans la lutte contre le jansénisme.
Sous l'Ancien Régime, le vocable de la paroisse était Saint-Julien.

Sources : Wikipédia

Motier de La Fayette


de gueules à la bande d’or et à la bordure de vair

Sources : L'armorial des As

Arlanc

gironné d'or et d'azur de dix pièces
Sources : Wikipédia

Apchat


coupé, au premier de gueules à l'aigle issant d'argent, au second d'azur à trois fleurs de lys d'or accompagnées en abîme d'un bâton de gueules péri en bande
Sources : Wikipédia

Aigueperse


gironné d'argent et de gueules de huit pièces à l'écusson brochant d'azur chargé d'une fleur de lys d'or surmontée d'une couronne du même, au chef dentelé aussi d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or

Sources : Wikipédia
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