samedi 23 octobre 2010

Rochebaron

Vue générale du château. À gauche, la grande tour ronde.

Le Château ruiné de Rochebaron coiffe le sommet d’un éperon rocheux situé dans la commune de Bas-en-Basset, à environ 1,5 km au nord-ouest de cette localité, dans l’extrême nord-est du département français de la Haute-Loire, aux confins du Velay et de l’ancien comté du Forez.


Les ruines actuelles sont les vestiges d’un vaste ensemble érigé au début du XVe siècle sur les fondations d’un château plus ancien, et comprennent en particulier la façade méridionale d’une chapelle, la porterie à tourelles que la jouxte, et deux hautes tours, connues sous le nom de tour circulaire et triangulaire. La forteresse, relevant du comté de Forez et inféodée tour à tour à différentes familles nobles, fut l’un des enjeux de la rivalité entre les évêques du Puy et les comtes de Forez.

Progressivement abandonné à partir du XVIIe siècle, n’ayant même plus de propriétaire depuis le début du XIXe siècle, le château ne put que se délabrer rapidement. Une association de bénévoles s’attache depuis 1972 à le sauvegarder et à le mettre en valeur, et à organiser des visites.

Le château de Rochebaron fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis décembre 1951.

Origines et inféodation.

Vue de la forteresse depuis le sommet de la grande tour
ronde, montrant le complexe porterie/chapelle au centre.
Le château de Rochebaron, qui est mentionné pour la première fois en 1173, dans le cartulaire du prieuré de Chamalières, était à l’époque féodale le siège d’un fief seigneurial occupant une position stratégique à la lisière sud du comté de Forez. Le territoire de juridiction (le mandement) de Rochebaron comprenait la totalité de la grande paroisse de Bas-en-Basset, qui comptait plusieurs villages et hameaux. Il est possible que le château ait été construit à l’emplacement d’un ancien oppidum gallo-romain.

Le château de Rochebaron appartint tour à tour à différentes familles nobles, la première en date étant celle des Rochebaron, laquelle cependant n’apparaît dans les textes, à travers la figure de Pons de Rochebaron, qu’à partir de 1169. Tout porte à admettre que le château de Rochebaron fut fondé par les comtes de Forez au milieu du XIIe siècle, et que ceux-ci l’inféodèrent à une famille du même nom.

Tour circulaire (au fond à gauche)
et complexe porterie/chapelle à droite.
Au cours des XIIIe et XIVe siècles, la mouvance féodale de Rochebaron se trouvait partagée entre deux puissances suzeraines, qui entrèrent en concurrence à plusieurs reprises : le comté de Forez, et l'évêché du Puy, dont relevait la paroisse de Bas-en-Basset. D’autre part, le château fut l’un des objets, avec d’autres châteaux du Velay, d’une lutte d'influence entre la couronne de France et les comtes de Forez. En témoigne en particulier un acte pris par le roi Philippe-Auguste ― qui, face à la montée en puissance du comte, entend s'assurer du contrôle de certains châteaux du Velay dépendant du comte de Forez ― acte par lequel Brocard de Rochebaron, élu évêque du Puy en 1213, fut destitué par le roi, qui désigna ensuite à ce poste un sien cousin, Robert de Mehun. De plus, en 1215, Philippe-Auguste gratifia son cousin de la suzeraineté de six châteaux du Velay, dont Rochebaron, relevant en principe du comte de Forez. Toutefois, Robert de Mehun ne réussissant pas, comme obligation lui en avait été faite, à acquérir de droit le château, celui-ci ne fut en réalité jamais soustrait à la suzeraineté du comte de Forez, à telle enseigne qu’en 1325, celui qui était alors le seigneur de Rochebaron, Érail (ou Héracle), rendit des aveux au comte de Forez, excepté pour le village de Bas-en-Basset, qui continuait de relever de l’évêque du Puy.

Reconstruction gothique (début XVe).

C’est à cet Érail, figure ambitieuse, que l’on doit, selon toute probabilité, l’initiative de reconstruire le château de Rochebaron. Non content d’augmenter ses apanages, pourtant enrichis déjà d’un certain nombre de terres dans le Gévaudan, Érail nourrissait en outre des ambitions politiques, se faisant notamment, en pleine Guerre de Cent Ans, conseiller et chambellan du duc de Bourgogne Jean sans Peur, et s’opposant à Armand de Polignac. Le tempérament d’Érail, qui le portait à mettre le château davantage au service de ses intérêts personnels qu’à ceux de ses suzerains, ne laissera pas d’ailleurs de mettre à mal aussi son allégeance au comte de Forez.

Les deux grandes tours (circulaire et triangulaire),
avec la courtine qui les relie, vues depuis l'ouest.
Cette personnalité particulière du seigneur de Rochebaron est un élément propre à rendre plausible le fait que le château de Rochebaron ait pu, au début du XVe siècle, faire l'objet d'une campagne de modernisation, tant résidentielle que défensive, et ce en un temps où l’architecture seigneuriale développe de nouvelles formes, inspirées notamment des chantiers royaux de Charles V ou des constructions des ducs de Bourgogne. Des textes du début du XVe siècle viennent corroborer cette thèse : ils indiquent en effet qu’en 1402, le château comportait une maîtresse tour carrée, dont on peut supposer que l’actuelle tour dite triangulaire constitue le vestige, et qu’une seconde tour d'importance architecturale équivalente, correspondant assurément à l'actuelle grande tour ronde, y aurait été construite à neuf peu avant 1419. D’autre part, jusqu'au début du XVe siècle, aucune source historique ne fait état de ce que tel seigneur de Rochebaron, ou tel comte de Forez, ait entrepris, depuis la fondation initiale du château, des travaux de reconstruction de quelque envergure à Rochebaron.

La mort prématurée de Guigue de Rochebaron, fils d'Érail, qui périt en 1424 à la bataille de Verneuil, fait douter que les travaux de reconstruction se soient poursuivis au-delà de 1419, cela d'autant plus qu'avec lui vint à s’éteindre la branche aînée des Rochebaron. Son unique descendance en effet, une fille mineure, épousera dix ans plus tard Louis de Chalencon, lequel fut appelé ainsi à fonder la branche Chalencon-Rochebaron. La première charte désignant Louis de Chalencon seigneur de Rochebaron n’apparaît qu’au cours de la décennie 1460.

Dans la première moitié du XVIe siècle, le château, chef-lieu du riche mandement de Rochebaron, fut un foyer de peuplement. Outre les maisons possédées par des chevaliers, petits tenanciers de fiefs, maisons situées près de la basse-cour du château ou dans la basse-cour même, et dont certaines sont citées dès 1484, c’est tout un village qui se constitua autour du château.

Déclin.

Complexe porterie/chapelle.
Les La Rochefoucault, qui obtinrent la seigneurie par voie d'alliance au milieu du XVIIe siècle, n’habitaient plus guère le château que par intermittence, lequel est alors pratiquement abandonné par ses possesseurs. Les aveux de Louis de la Rochefoucault cependant décrivent encore le château comme se composant de « deux grandes tours, d’appartements et d’offices ordinaires, entouré de fortes murailles, dans l'enceinte desquelles il y a des habitants qui y résident et les justiciables d'icelle terre, obligés de faire les réparations des murailles... ». Laissés sans entretien, les bâtiments résidentiels se délabrent, tandis que la chapelle et deux des tours (ce qui désigne sans doute les deux grandes tours) font l'objet encore d'un entretien minimal, peut-être en raison du fait qu’elles avaient du moins conservé une fonction : celle de bâtiment carcéral. L’acte de foi rendu en 1743 par Pierre-Francois de Giry, récent acquéreur de la seigneurie, fait état déjà d’un « château en ruines, avec tous les matériaux y étant, une maison pour un fermier, une grange à foin, des greniers et caves pour fermer les denrées, une chapelle avec tous les ornements anciens ; il y a deux tours pour les prisons... ». Il ressort donc que la ruine partielle du château remonte au moins à la première moitié du XVIIIe siècle.

Si lors de la Révolution, la chapelle castrale Saint-Antoine fut pillée méthodiquement par deux ouvriers dépêchés sur les lieux par les membres du district, c’est après la Révolution, et jusqu'au milieu du XIXe siècle, qu’eurent lieu, en vue de récupération de matériaux, les démolitions délibérées les plus importantes. Deux sources graphiques nous renseignent sur l’état du château au milieu du XIXe siècle : d’une part le plan cadastral de Bas-en-Basset de 1841, où la chapelle, les deux tourelles de la porterie attenante, les deux grandes tours et la troisième tour d'angle (ronde, au nord) sont figurés comme du bâti couvert ; et d’autre part, une gravure publiée vers 1850 par les frères Rouargue représentant le château doté encore de combles sur les deux tourelles de la porterie, et où la grande tour circulaire a encore des superstructures (parapet, couronnement) au-dessus du niveau des mâchicoulis, mais où la chapelle apparaît déjà ruinée.

Le château de Rochebaron, sis sur un éperon rocheux à 1,5km environ, à vol d’oiseau, en contrehaut et au nord-ouest de la localité de Bas-en-Basset, est constitué d’un vaste périmètre renfermant plusieurs enceintes successives emboîtées. L’enceinte extérieure, la plus ample, dessine grosso modo un rectangle allongé, de 200m sur 50m, dont l’axe long est orienté très approximativement est-ouest, et auquel donne entrée une porte fortifiée encadrée de deux tourelles. Les trois cinquièmes ouest de ce périmètre abritaient autrefois la majeure partie du hameau castral, dont il ne subsiste plus guère de traces. Les deux cinquièmes est, délimités à leur tour par une enceinte, comprennent, au sud, la basse-cour du château, dans laquelle s'élevaient d'autres maisons (dont celle récemment restaurée, et qui sert de bâtiment d’accueil) et la grange seigneuriale, et, au nord, coiffant le sommet arrondi de l'éperon, délimité par de nouvelles murailles, le château proprement dit. À son tour, celui-ci peut être subdivisé en deux parties :

    * un noyau central résidentiel et défensif, jadis densément bâti, situé au point le plus haut de l’éperon, et dont subsistent, sur son flanc sud, une porterie à deux tourelles, le flanc méridional et occidental de la chapelle castrale, et la dénommée tour triangulaire à l’ouest. De la plupart des autres murs ne reste, çà et là, que la base au sol 

La tour triangulaire vue du sommet de la tour ronde.
    * autour de ce noyau, un terre-plein s’étendant de trois à cinq mètres en contrebas du noyau central, et entourant celui-ci sur trois côtés (nord, sud, et est, c'est-à-dire les trois côtés les mieux protégés par la déclivité naturelle de l’éperon). Ce terre-plein est environné d'une muraille d’enceinte, composée de courtines assez rectilignes, dont un long tronçon est encore visible au sud ; cette muraille d’enceinte, qui se raccorde du côté ouest (côté le plus exposé) à la tour triangulaire, comporte, sur ce même côté, deux tours d'angle circulaires, dont l'une, dominant le chemin d'accès, est plus haute et plus robuste, et aussi, ayant fait l’objet d’entretien jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la mieux conservée. Attendu que[4] cette tour ― dite tour ronde ou circulaire, ou encore tour des prisonniers, en raison de son ancienne fonction carcérale ― se trouve reliée fonctionnellement de façon directe et privilégiée à la tour triangulaire (partie constitutive du noyau central) par un segment de courtine rectiligne, et compte tenu de sa haute taille, il y a lieu de la considérer, du point de vue hiérarchique et symbolique, quoique appartenant à une enceinte extérieure au noyau castral, non comme une banale tour d'angle, mais bien comme une seconde tour-maîtresse ; la dénomination de donjon qui lui est parfois appliquée n’est donc pas un terme tout à fait impropre.

L’ensemble recèle quelques éléments antérieurs aux reconstructions du début du XVe siècle. L'angle nord-est de la tour triangulaire est, sur toute sa hauteur, le résidu d'une tour plus ancienne écroulée. Les soubassements du complexe composé de la chapelle et du portail à tourelles attenant, pourraient, comme le suggère le fait qu’ils sont construits avec des moellons d’une taille presque deux fois supérieure à ceux du reste de l'élévation, appartenir aux constructions antérieures à la Guerre de Cent ans et remonter au XIIIe siècle. En tout état de cause, le château gothique est certainement redevable aux constructions antérieures pour ce qui est du plan général du noyau central, plan qui fut repris tel quel.

La façade du complexe porte à tourelles/chapelle semble avoir été érigée en plusieurs étapes, mais très rapprochées dans le temps, et paraît devoir être considérée comme à peu près contemporaine de la grande tour circulaire. Les caractéristiques architectoniques de ces deux éléments permettent sans équivoque de situer leur construction au XVe siècle.

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 20 octobre

Le 20 octobre est le 293e jour de l'année (294e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 72 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le jour de l'orge, vingt-neuvième jour du mois de vendémiaire dans le calendrier républicain français.

L'on fête les Adeline

  * La sainte patronne était une abbesse allemande qui dirigea une abbaye au début du XIIe siècle.

Quelques évènements :

  * 1587 : Les Huguenots d'Henri de Navarre (futur Henri IV) triomphent des troupes royales du duc de Joyeuse à la bataille de Coutras, en Gironde. - 1715 : Jacques François Léonor Goyon de Matignon, sire de Matignon, duc de Valentinois, pair de France, épouse Louise Grimaldi, fille aînée d'Antoine II de Monaco, prince de Monaco, avec la condition de prendre, lui et ses successeurs, le nom et les armes des Grimaldi, ceux-ci n'ayant pas d'enfant mâle en mesure de succéder au prince Antoine. - 1805 : Victoire de Napoléon à Ulm, l'armée du général autrichien Mack est faite prisonnière. - 1844 : La concession de la ligne de chemin de fer Amiens-Boulogne est adjugée à MM. Charles Laffite, Blount & Cie, pour 98 ans et 11 mois, à leurs frais, risques et périls, au nom de la Compagnie de Chemin de Fer d’Amiens-Boulogne, au capital de 37 500 000 francs. - 1992 : Nicole Notat devient le première femme Secrétaire Général d'un syndicat français, la CFDT. - 2000 : Une valve pulmonaire est implantée sur un enfant de 12 ans sans ouvrir sa cage thoracique, une première mondiale réussie par une équipe de médecins franco-allemande. - 2003 : Quatre buralistes sur cinq sont en grève sur l'ensemble du territoire pour protester contre les hausses successives des taxes sur les cigarettes, dont la dernière de ce jour est de 20%. - 2003 : Une importante opération de prélèvements destinés à alimenter le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) est conduite pour la première fois sur 1.300 détenus dans quatre prisons françaises. - 2005 : Sept alpinistes français et huit porteurs et sherpas népalais sont portés disparus après de fortes chutes de neige dans la chaîne himalayenne, au nord-ouest du Népal.

Naissances :

  * 1829 : Henri Bazin, hydraulicien français. - 1854 : Alphonse Allais, écrivain et humoriste français. - 1854 : Naissance d'Arthur Rimbaud à Charleville. - 1917 : Jean-Pierre Melville, cinéaste français († 2 août 1973). - 1919 : André Pousse, acteur et cycliste français († 8 août 2005). - 1925 : Roger Hanin, acteur français. - 1929 : Jacqueline Huet, actrice, chanteuse et speakerine française († 8 octobre 1986). - 1939 : Daniel Prévost, comédien et humoriste français. - 1940 : André Santini, homme politique français. - 1950 : Claude Sérillon, journaliste français. - 1955 : Marc Toesca, animateur de radio et de télévision français. - 1970 : Frédérique Courtadon, animatrice de télévision française. - 1980 : Fabrice Jeannet, escrimeur français.

Décès :

  * 1587 : Anne de Batarnay de Joyeuse, un des mignons du roi Henri III (° 1560). - 1821 : Alexandre Angélique de Talleyrand-Périgord, cardinal français, archevêque de Paris (° 18 octobre 1736). - 1896 : Félix Tisserand, astronome français (° 13 janvier 1845). - 1932 : Boniface de Castellane, personnalité politique et dandy français (° 14 février 1867). - 1997 : René-Lucien Picandet, 122e évêque d'Orléans français (né le 14 décembre 1931). - 2002 : Bernard Fresson, comédien français (° 27 mai 1931). - 2008 : Sœur Emmanuelle, religieuse et écrivaine (née le 16 novembre 1908). Elle est décédée à Callian dans le Var à l'âge de 99 ans.

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 19 octobre

Le 19 octobre est le 292e jour de l'année (293e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 73 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le jour de la tomate, vingt-huitième jour du mois de vendémiaire dans le calendrier républicain français.

L'on fête les René

  * Saint René d'Angers est un saint légendaire de l'Église catholique, et un des saints patrons de la ville d'Angers. Fête le 12 novembre.
Selon le chanoine Archanald, René aurait été ressuscité du tombeau par l’évêque d’Angers, saint Maurille, au milieu du Ve siècle. Cette légende est à l'origine de son nom « re-né ». Il est le patron des sabotiers.

Quelques évènements :

  * 1789 : Fondation du club des Jacobins rue Saint-Honoré par Lanjuinais et le Chapelier rejoint par Barnave, Duport, La Fayette, Lameth, Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau, Sieyès, Talleyrand, Brissot, Robespierre… - 1800 : L'expédition Baudin quitte Le Havre. - 1812 : Napoléon Ier commence à évacuer Moscou. - 1873 : Arthur Rimbaud publie Une saison en enfer. - 1959 : Première émission de Salut les copains sur Europe 1. - 1969 : Consécration de l' Église Saint-Joseph travailleur d'Avignon, église moderne construite de 1967 à 1969 par l'architecte français Guillaume Gillet, dans la périphérie sud de la ville. - 1994 : « Le Quotidien de Paris », fondé en 1973, est mis en liquidation judiciaire. - 1996 : La France passe à la numérotation téléphonique à 10 chiffres. - 1997 : Thérèse de Lisieux est proclamée docteur de l'Église par le pape Jean-Paul II. - 1999 : L'Assemblée nationale adopte en première lecture le second projet de loi de Martine Aubry sur la réduction du temps de travail à 35 heures. - 1999 : Le président de l'ARC, Jacques Crozemarie est condamné pour « abus de confiance, recel d'abus de biens sociaux, faux et usage de faux » suite au scandale de l'Association pour la recherche sur le cancer. - 2003 : Béatification de Mère Teresa par Jean-Paul II.

Naissances :

  * 1718 : Victor-François de Broglie, duc de Broglie, Maréchal de France. († 30 mars 1804). - 1862 : Auguste Lumière, inventeur du cinématographe avec son frère Louis († 1954). - 1916 : Jean Dausset, immunologiste français († 6 juin 2009). - 1927 : Jean Bastien-Thiry, ingénieur militaire français, qui tenta de faire assassiner le général de Gaulle († 1963). - 1932 : François Guillaume, homme politique français, ancien ministre de l'agriculture. - 1946 : Robert Hue, homme politique français et président du parti communiste, né à Cormeilles-en-Parisis. - 1952 : Memona Hintermann, journaliste française. - 1956 : Thierry Beccaro, comédien de théâtre et présentateur de télévision français. - 1964 : Agnès Jaoui, actrice et réalisatrice française.

Décès :

  * 1179 : Eudes de Saint-Amand, 8e Grand-Maître de l'Ordre du Temple. - 1943 : Camille Claudel, femme sculpteur (° 1864). - 1999 : Nathalie Sarraute, écrivain français (° 1900). - 2010 : André Mahé, coureur cycliste français (° 1919).

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 18 octobre

Le 18 octobre est le 291e jour de l'année (292e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 74 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le jour du piment, vingt-septième jour du mois de vendémiaire, dans le calendrier républicain français.

L'on fête les Luc :

  * Luc l'évangéliste ou saint Luc (gr: ?????? Loukas) était un compagnon de l'apôtre Paul. Il exerçait la médecine (Col 4:14) et il suivit Paul lors de ses voyages d'abord en Macédoine puis jusque dans sa détention à Rome (2Ti 4:11). Il est considéré comme l'auteur du Troisième Évangile de Jésus Christ et des Actes des Apôtres. Fête : 18 octobre.
L'auteur du troisième Évangile et des Actes ne s'étant pas nommé, c'est la continuité entre les deux livres, assurée par leur dédicace à un même dignitaire, l'excellent Théophile, qui, avec l'unité de style et d'écriture a permis d'envisager qu'un même auteur ait procédé à leur publication en grec. Cet auteur, rompu à la pratique d'un grec littéraire et à la culture hellénistique, n'en connaissait pas moins très intimement la religion juive et les finesses de la loi d'un point de vue rabbinique. Par des récits en « nous » (Actes 16,10-17; 20,5 - 21,18; 27,1 - 28,16) il s'est inclus lui-même comme témoin et acteur des faits relatés dès la naissance de la communauté d'Antioche de Syrie (cf Actes 11:27 selon le texte dit occidental). La tradition en a conclu qu'il était originaire de cette ville jusqu'à voir en lui un des tout premiers païens à s'être convertis. Cette hypothèse qui prévaut toujours, occulte cependant d'autres éléments d'information et non des moindres :
    * Deux « Nous » sont déjà dans le prologue de l'Évangile écrit avant les Actes.
    * Loukas , le nom du compagnon de Paul est un diminutif de Loukios. Or Paul avait un parent de ce nom (R 16:21), tandis qu'un certain Loukios, originaire de Cyrénaïque, était un des disciples de la communauté d'Antioche de Syrie avec Symeon Niger, Barnabé et Paul (Ac 13:1). Rien n'interdit de voir en Loukas et en ces deux Loukios un seul et même personnage, cousin et compagnon de Paul, ami fidèle jusque dans le voyage jusqu'à Rome et précieux médecin durant sa détention. Mais parce qu'un verset de l'Épître aux Colossiens ne le compte pas parmi les collaborateurs circoncis qui approuvaient Paul (Col 4:11), cette identification est écartée depuis l'Antiquité. Cependant une exégèse affinée de l'Épître aux Colossiens et des Actes des Apôtres, permet de voir que d'autres désapprouvaient Paul dans son dernier pèlerinage vers Jérusalem où il risquait d'être arrêté : parmi eux Timothée qui avait été circoncis par Paul lui-même et Luc ; ce dernier pouvait donc, lui aussi, « être de la circoncision » et parent de Paul.
Ce point établi, il reste cependant d'autres questions en suspens : Paul n'a pratiquement jamais donné dans ses lettres une citation de l'Évangile, ce qui ne s'explique guère si Luc était à ses côtés. Toutefois il y a en 2 Co 8:18 une allusion directe à ce livre et à son auteur bien que son nom ait été étrangement gardé dans l'anonymat. Inversement rien dans les enseignements de Paul ne transparaît dans le troisième Évangile comme si la théologie de la rédemption développée par l'Apôtre ne l'avait pas atteint. Comment expliquer cette apparente imperméabilité de l'un par rapport à l'autre, alors qu'ils se retrouvèrent soudés dans des situations de grande précarité ? L'idée s'est répandue que l'auteur de l'évangile avait écrit bien après les faits et s'était servi des carnets de voyages d'un compagnon de Paul pour écrire les Actes. Mais cette hypothèse se heurte à des contradictions difficilement surmontables :
    * Dans le prologue de son évangile il s'engageait à livrer un écrit chronologique exact et sans fraude. Aurait-il laissé ces « nous » qui tendaient à faire croire qu'il était de la partie alors qu'il n'en était pas ? C'eût été mentir sur les sources mêmes de son information et s'attribuer l'honneur et le prestige d'un héroïsme et d'un témoignage qui revenaient à un autre. Était-ce recevable pour un écrit du Nouveau Testament ?
    * Épiphane le considérait comme l'un des soixante-douze disciples de Jésus et une tradition orale, reçue et transmise par Grégoire le Grand le voyait dans ce disciple demeuré anonyme qui, en sortant de Jérusalem avec Cléopas le soir de la Résurrection, furent rejoints par Jésus.
Ces problématiques pourraient trouver leur solution dans la manière de départager le travail du rédacteur de celui du traducteur, car il est certain, en ce qui concerne l'Évangile écrit en grec, qu'un substrat hébreu en constitue le fondement. Le rédacteur pouvait avoir été disciple de Jésus et son traducteur, Luc en l'occurrence, un disciple des Apôtres.
Les Actes s'achevant brutalement sans que l'on sache ce qu'il advint de Paul toujours détenu à Rome, le lecteur en conclut que Luc mourut avant lui. Cependant, Selon Épiphane (Haer. 51), à la mort de Paul, Luc serait revenu évangéliser en Macédoine. Vivant une vie de moine, il serait mort à l'âge de 84 ans. Selon d'autres sources, il aurait connu le martyre (crucifiement). Au IVe siècle sa dépouille aurait été transférée de Patras à l'église des Apôtres de Constantinople, ce qui donna lieu à la dispersion et la vénération de nombreuses reliques du saint (comme celle de sa tête emportée par St Grégoire jusqu'à Rome) ; en outre plusieurs icônes de la Vierge étaient considérées comme ayant été peintes par saint Luc, car à sa pratique des langues, du droit et de la médecine il aurait ajouté celle de la peinture.
Luc est symbolisé par le taureau, animal de sacrifice, parce que son évangile commence par l'évocation d'un prêtre sacrificateur desservant le Temple de Jérusalem : Zacharie, le père de Jean-Baptiste.

Quelques évènements :

  * 614 : Édit de Clotaire II sur l’administration publique (tous les hauts fonctionnaires doivent être originaires du territoire administré) et la liberté des élections épiscopales. Clotaire tente de rétablir l’ordre et l’équité dans son royaume. La charte précise qu’en l’absence du roi, l’évêque peut condamner un juge coupable. - 1534 : Début de l'Affaire des Placards: des écrits séditieux protestants sont placardés sur les principales places de Paris, et motiveront les premières persécutions sous François Ier. - 1622 : La paix de Montpellier met fin à un soulèvement des Huguenots, qui ne conservent que deux places-fortes : La Rochelle et Montauban. - 1685 : Le roi Louis XIV signe l'édit de Fontainebleau, révoquant ainsi l'Édit de Nantes. - 1752 : Création à Fontainebleau du petit opéra de Jean-Jacques Rousseau Le Devin du village. - 1799 : Le duc d'York capitule devant l'armée française à Alkmaar, en République batave. - 1810 : Napoléon ordonne que les marchandises britanniques soient brûlées dans les ports de l'Empire. - 1865 : Les États-Unis réclament le retrait des forces françaises du Mexique. - 1988 : le Français Maurice Allais, reçoit le prix Nobel d'économie pour ses travaux sur la théorie des marchés. - 1996 : (à 23h) Passage à la numérotation téléphonique à 10 chiffres en France. - 2002 : 14 attentats à l'explosif, revendiqués par le FLNC, sont perpétrés en Corse. - De violents incidents entre 80 jeunes encagoulés et des membres des forces de l'ordre ont lieu dans le quartier de Hautepierre à Strasbourg en représailles à la mort accidentelle d'un cambrioleur poursuivi par la Brigade anticriminalité (BAC) de Strasbourg: trois pompiers sont blessés par des jets de pierres et 25 véhicules sont incendiés. - 2005 : Le tribunal correctionnel de Créteil condamne Didier Schuller dans l'affaire des HLM des Hauts-de-Seine à cinq ans d'emprisonnement, dont deux ferme et cinq ans d'inéligibilité, et relaxé Patrick Balkany, le député-maire de Levallois-Perret.

Naissances :

  * 1518 : Nicolas de Pellevé, cardinal français, archevêque de Reims († 28 mars 1594). - 1619 : Jean Armand de Maillé-Brézé, duc de Brézé, duc de Fronsac, pair de France, grand-maître de la navigation, tué par un boulet à la bataille d'Orbitello († 14 juin 1646). - 1701 : Charles Le Beau, historien français († 1778). - 1736 : Alexandre Angélique de Talleyrand-Périgord, cardinal français, archevêque de Paris († 20 octobre 1821). - 1741 : Pierre Choderlos de Laclos, général et auteur français († 1803). - 1859 : Henri Bergson, philosophe français, prix Nobel de littérature († 4 janvier 1941). - 1905 : Félix Houphouët-Boigny, homme politique français puis ivoirien († 7 décembre 1993), président de la Côte d'Ivoire (1960-1993). - 1919 : Suzanne Bachelard, philosophe française († 3 novembre 2007). - 1930 : Hubert Coppenrath, évêque catholique français, archevêque de Papeete. - 1930 : Michel Drach, cinéaste français. - 1932 : René Bliard, footballeur français. - 1934 : Sylvie Joly, humoriste française, spécialisée dans le « one woman show ». - 1938 : Guy Roux, entraîneur de football français. - 1940 : Jacques Higelin, auteur-compositeur-interprète français. - 1956 : Isabelle Autissier, navigatrice française. - 1982 : Thierry Amiel, chanteur français.

Décès :
  
  * 629 : Clotaire II, roi des Francs. - 1815 : Claude Alexis Cochard, juriste et homme politique français, député du tiers état aux États généraux de 1789 (° 1er mai 1743). - 1893 : Charles Gounod, compositeur français. - 1924 : Franz Schrader, géographe, alpiniste, cartographe et peintre paysager français (° 1844). - 1940 : Saint-Pol-Roux, poète français, dans un hôpital de Brest, après que des soldats allemands ont investi son manoir à Camaret (° 1861). - 1982 : Pierre Mendès France, homme politique français, président du Conseil pendant sept mois en 1954, il a mis fin à la guerre d'Indochine et il a négocié le traité menant à l'indépendance de la Tunisie. - 2004 : Michel Gillibert, 59 ans, ancien secrétaire d'État français aux handicapés. - 2008 : Maurice Bernardet, journaliste hippique français (° 1921).

Dictons du jour :

  * « À la Saint-Luc, la betterave devient suc. »
  * « À la Saint-Luc, la pluie du vallon fait de la neige sur le mont. »
  * « À la Saint-Michel la neige est au ciel ; à la Saint-Luc elle est au sud ; à la Toussaint elle descend ; à la Saint-Martin ouvre la porte, elle est ici. »

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 17 octobre

Le 17 octobre est le 290e jour de l'année (291e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 75 jours avant la fin de l'année.

C'était le jour de l'aubergine, 26e jour du mois de Vendémiaire dans le calendrier républicain français.

L'on fête les Baudouin

  * Baudouin de Laon († 879), archidiacre de Laon, assassiné sur ordre d'Ebroin, maire du palais de Neustrie ; fêté le 17 octobre.

Quelques évènements : 

  * 1356 : Ouverture à Paris des États généraux convoqués par le dauphin Charles de France, après la capture de son père Jean II le Bon par les Anglais : les délégués en profitent pour se démarquer un peu plus du pouvoir royal. - 1610 : Couronnement de Louis XIII à Reims. - 1662 : Le roi Charles II d'Angleterre vend Dunkerque à la France. - 1748 : Les forces françaises lèvent le siège de Pondichéry, tenue par les Britanniques. - 1793 : Défaite des Vendéens à Cholet. - 1813 : La Confédération du Rhin, crée par Napoléon, est dissoute. - 1888 : Thomas Edison dépose un brevet pour son Phonograph optique (premier film). - 1957 : L'écrivain Albert Camus, reçoit le prix Nobel de littérature. - 1995 : Huitième attentat à la bonbonne de gaz, sur la ligne-C du RER entre les stations Musée d'Orsay et Saint-Michel à Paris: cinq blessés graves. - 2001: Le député du Haut-Rhin Marc Dumoulin, accusé de viol envers sa nièce de 12 ans, est condamné à cinq ans de prison dont deux avec sursis par la cour d'assises du Bas-Rhin. - 2003 : Le mont Blanc, plus haut sommet d'Europe avec ses 4.810,40m, perd de l'altitude et ne mesure plus que 4.808,45m d'altitude, selon de nouvelles mesures. - 2007 : Le Pape Benoît XVI nomme cardinal Monseigneur André Vingt-Trois, Archevêque de Paris.

Naissances : 

  * 1253 : Yves Hélory de Kermartin, saint français († 1303). - 1719 : Jacques Cazotte, français écrivain († 1792). - 1817 : Alfred Des Cloizeaux, minéralogiste français († 6 mai 1897). - 1820 : Édouard Roche, astronome français († 18 avril 1883). - 1850 : Fernand Foureau, explorateur et géographe français († 17 janvier 1914). - 1967 : Nathalie Tauziat, championne de tennis française. 

Décès :

  * 1156 : André de Montbard, Grand-Maître des Templiers (° 1103). - 1621 : Daniel Chamier, théologien protestant français (° 1564). - 1705 : Ninon de Lenclos, auteure française (° 1615-1623?). - 1757 : René-Antoine Ferchault de Réaumur, scientifique français (° 28 février 1683). - 1776 : Pierre Le Courayer, théologien catholique français (° 17 novembre 1681). - 1893 : Marie Edme Patrice Maurice de Mac-Mahon, maréchal de France et ancien président de la République française (° 13 juillet 1808). - 1965 : Laure Diebold, née Laure Mutschler, résistante française (Mado), qui fut la secrétaire de Jean Moulin. (° 10 janvier 1915). - 1984 : Henri Michaux, peintre et poète français d'origine belge (° 1899). - 2001 : Micheline Ostermeyer, sportive et pianiste française (° 23 décembre 1922). - 2006 : Daniel Emilfork, comédien français.

Dicton du jour :

  * "Octobre à moitié pluvieux rend le laboureur joyeux, mais le vendangeur soucieux met de coté son vin vieux."

Sources : Wikipédia 
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