Vercingétorix (né aux environs de -80 en Auvergne, mort en -46 à Rome) est le fils du chef gaulois de la tribu des Arvernes, Celtillos. Il fédère la plupart des peuples gaulois et leurs chefs pour tenter de repousser l'envahisseur romain Jules César à la fin de la guerre des Gaules (-58 à -51). Vaincu à Alésia en -52, il est emprisonné, puis exécuté à Rome, à la suite du triomphe de César.
Vercingétorix est l'un des premiers chefs ayant réussi à fédérer une partie importante des peuples gaulois, en montrant de réels talents militaires face à l'un des plus grands stratèges de son temps, Jules César.
Naissance de Vercingétorix.
Il est sans doute né en Auvergne, à Gergovie selon Strabon. Il est aussi possible de songer à la ville de Nemossos, mentionnée par Strabon, qui est parfois assimilée à l'actuelle Clermont-Ferrand, mais les fouilles archéologiques les plus récentes semblent révéler la capitale des Arvernes non pas sous l'actuelle Clermont-Ferrand, mais plutôt à Corent. Les fouilles actuelles révèlent l'exceptionnelle urbanisation de cette zone de la Limagne et son développement polycentrique ; il semblerait qu'à l'époque de César coexistaient un oppidum fortifié (Gergovie) et l'agglomération de Corent. De nouvelles découvertes restent cependant possibles.
Sa date de naissance n'est pas non plus connue, si ce n'est par une déduction du texte de César qui fait référence à un adolescent en -52, soit, en droit romain, à un homme de moins de trente ans. On peut donc en déduire une naissance autour de l'an -80.
Il est le fils de Celtillos, chef d'un des principaux clans arvernes, un des peuples gaulois les plus puissants et qui fut opposé à Rome à la fin du deuxième siècle avant notre ère. Son père aurait été mis à mort par les familles aristocratiques arvernes pour avoir tenté de rétablir à son profit la royauté, abolie et remplacée par un régime aristocratique dans les années -120 par Rome, imposant ses conditions de vainqueur et emmenant en captivité Bituitos, le dernier roi vaincu près d'Orange. Ce rejet de la monarchie valait sans doute autant que la crainte d'une dénonciation du traité passé avec Rome, source de paix et de profit pour ce peuple depuis soixante ans.
Le nom de Vercingétorix.
L'origine de son nom est longtemps restée inexpliquée. Plutarque, dans ses Vies parallèles des hommes illustres, à propos de la biographie de César, estropie son nom en « Ουεργεντοριξ (Ouergentorix) » ; Strabon le cite sous une autre forme. Mais tant César lui-même que de nombreuses monnaies font état de ce nom, les monnaies précisant son onomastique exacte : VERCINGETORIXS. Pour l'historien romain Florus son « nom même semblait fait pour engendrer l'épouvante ».
Pendant longtemps, après la « redécouverte » des Gaulois et de Vercingétorix au XIXe siècle, les auteurs se sont interrogés pour savoir si le mot « Vercingétorix » était un nom de personne, ou s'il voulait dire « le chef » en langue arverne. Ainsi Jules Michelet le nomme dans son Histoire de France : « le » Vercingétorix. Il y aurait alors plusieurs rois ainsi titrés dans l'histoire gauloise, ce qui expliquerait la relative abondance et la répartition des pièces de monnaie gauloises portant cette inscription. Mais la difficulté restait cependant que « le » Vercingétorix portait alors ce nom avant même que ne lui soit confié le titre de roi.
Aujourd'hui, il est communément admis ce que les philologues ont décrit depuis longtemps : Vercingétorix est un nom propre formé comme un titre honorifique composé de Ver- (à prononcer « ouèr ») qui est une forme de superlatif, -cingeto- (à prononcer « kinnguéto ») faisant référence à la figure du guerrier et le suffixe -rix, soit "roi" en vieux celtique). Le suffixe -rix est présent dans de nombreux noms gaulois : dans ses Commentaires, César mentionne deux Cingétorix. On peut donc le considérer comme un nom propre et le traduire comme « le très grand roi des guerriers ».
La mort de Vercingétorix.
Jules César emmène Vercingétorix comme trophée de sa longue campagne militaire en Gaule, en vue de son triomphe à Rome. Il est maintenu prisonnier vraisemblablement dans les geôles du Tullianum (prison Mamertine) et est probablement étranglé, en août -46, date de la célébration du triomphe de César sur la Gaule.
Vercingétorix est l'un des premiers chefs ayant réussi à fédérer une partie importante des peuples gaulois, en montrant de réels talents militaires face à l'un des plus grands stratèges de son temps, Jules César.
Naissance de Vercingétorix.
Il est sans doute né en Auvergne, à Gergovie selon Strabon. Il est aussi possible de songer à la ville de Nemossos, mentionnée par Strabon, qui est parfois assimilée à l'actuelle Clermont-Ferrand, mais les fouilles archéologiques les plus récentes semblent révéler la capitale des Arvernes non pas sous l'actuelle Clermont-Ferrand, mais plutôt à Corent. Les fouilles actuelles révèlent l'exceptionnelle urbanisation de cette zone de la Limagne et son développement polycentrique ; il semblerait qu'à l'époque de César coexistaient un oppidum fortifié (Gergovie) et l'agglomération de Corent. De nouvelles découvertes restent cependant possibles.
Sa date de naissance n'est pas non plus connue, si ce n'est par une déduction du texte de César qui fait référence à un adolescent en -52, soit, en droit romain, à un homme de moins de trente ans. On peut donc en déduire une naissance autour de l'an -80.
Il est le fils de Celtillos, chef d'un des principaux clans arvernes, un des peuples gaulois les plus puissants et qui fut opposé à Rome à la fin du deuxième siècle avant notre ère. Son père aurait été mis à mort par les familles aristocratiques arvernes pour avoir tenté de rétablir à son profit la royauté, abolie et remplacée par un régime aristocratique dans les années -120 par Rome, imposant ses conditions de vainqueur et emmenant en captivité Bituitos, le dernier roi vaincu près d'Orange. Ce rejet de la monarchie valait sans doute autant que la crainte d'une dénonciation du traité passé avec Rome, source de paix et de profit pour ce peuple depuis soixante ans.
Le nom de Vercingétorix.
L'origine de son nom est longtemps restée inexpliquée. Plutarque, dans ses Vies parallèles des hommes illustres, à propos de la biographie de César, estropie son nom en « Ουεργεντοριξ (Ouergentorix) » ; Strabon le cite sous une autre forme. Mais tant César lui-même que de nombreuses monnaies font état de ce nom, les monnaies précisant son onomastique exacte : VERCINGETORIXS. Pour l'historien romain Florus son « nom même semblait fait pour engendrer l'épouvante ».
Pendant longtemps, après la « redécouverte » des Gaulois et de Vercingétorix au XIXe siècle, les auteurs se sont interrogés pour savoir si le mot « Vercingétorix » était un nom de personne, ou s'il voulait dire « le chef » en langue arverne. Ainsi Jules Michelet le nomme dans son Histoire de France : « le » Vercingétorix. Il y aurait alors plusieurs rois ainsi titrés dans l'histoire gauloise, ce qui expliquerait la relative abondance et la répartition des pièces de monnaie gauloises portant cette inscription. Mais la difficulté restait cependant que « le » Vercingétorix portait alors ce nom avant même que ne lui soit confié le titre de roi.
Aujourd'hui, il est communément admis ce que les philologues ont décrit depuis longtemps : Vercingétorix est un nom propre formé comme un titre honorifique composé de Ver- (à prononcer « ouèr ») qui est une forme de superlatif, -cingeto- (à prononcer « kinnguéto ») faisant référence à la figure du guerrier et le suffixe -rix, soit "roi" en vieux celtique). Le suffixe -rix est présent dans de nombreux noms gaulois : dans ses Commentaires, César mentionne deux Cingétorix. On peut donc le considérer comme un nom propre et le traduire comme « le très grand roi des guerriers ».
La mort de Vercingétorix.
Jules César emmène Vercingétorix comme trophée de sa longue campagne militaire en Gaule, en vue de son triomphe à Rome. Il est maintenu prisonnier vraisemblablement dans les geôles du Tullianum (prison Mamertine) et est probablement étranglé, en août -46, date de la célébration du triomphe de César sur la Gaule.
Sources & Photos : Wikipédia
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