Antoine Duprat, né à Issoire en 1463 et mort le 9 juillet 1535, est un cardinal français, chancelier de France.
Armorial.
Il est premier président au parlement de Paris (nommé le 8 février 1508), lorsque Louise de Savoie lui confie l'éducation de son fils, devenu François Ier. À l'avènement de ce prince (1515), il est nommé chancelier de France.
Il suit François Ier en Italie, négocie avec Léon X le concordat de 1516, qui sacrifie les libertés gallicanes, et le fait enregistrer au parlement de Paris, malgré la plus vive opposition des cours souveraines, des universités et du clergé de France. Le chancelier devient dès lors l'objet d'une haine universelle, haine qui s'accroît encore lorsque, pour faire face aux dépenses qu'occasionnait la guerre contre Charles Quint et aux profusions de la cour, il crée et vend des offices, et lève des contributions sur le clergé.
Il rédige la Coutume d'Auvergne, le recueil des lois civiles de la province d'Auvergne, ordonnée en 1510 par Lettres patentes du roi Louis XII.
En 1519, à la mort de Philippe de Montauban, il cumule la charge de chancelier de France avec celle de chancelier de Bretagne. Il conserve un immense crédit : pendant l'absence et la captivité de François Ier, Louise de Savoie, régente du royaume, ne gouverne que par ses conseils, et le roi, à son retour, anéantit une procédure que le parlement avait commencée contre lui.
Duprat, veuf depuis plusieurs années, embrasse l'état ecclésiastique en 1517, et cumule plusieurs évêchés. Il est d’abord évêque de Valence en 1522. La régente le nomme archevêque de Sens ; en 1527 il est créé cardinal ; le 19 octobre 1528, il obtient la charge d'évêque d'Albi (qu'il garde jusqu'à sa mort) ; en 1530, il est nommé légat. Il s'occupe alors particulièrement des affaires de religion, et provoque toutes les mesures de rigueur qui sont prises contre les réformés.
À la mort de Clément VII en 1534, il veut lui succéder, et offre à François Ier de subvenir par lui seul aux frais de son élection ; mais le roi ne soutient pas sa candidature.
Sa Vie a été écrite en 1857 par le marquis Duprat, un de ses arrière-neveux, qui a cherché à réhabiliter sa mémoire.
Son fils est Guillaume Duprat.
Armorial.
Il est premier président au parlement de Paris (nommé le 8 février 1508), lorsque Louise de Savoie lui confie l'éducation de son fils, devenu François Ier. À l'avènement de ce prince (1515), il est nommé chancelier de France.
Il suit François Ier en Italie, négocie avec Léon X le concordat de 1516, qui sacrifie les libertés gallicanes, et le fait enregistrer au parlement de Paris, malgré la plus vive opposition des cours souveraines, des universités et du clergé de France. Le chancelier devient dès lors l'objet d'une haine universelle, haine qui s'accroît encore lorsque, pour faire face aux dépenses qu'occasionnait la guerre contre Charles Quint et aux profusions de la cour, il crée et vend des offices, et lève des contributions sur le clergé.
Il rédige la Coutume d'Auvergne, le recueil des lois civiles de la province d'Auvergne, ordonnée en 1510 par Lettres patentes du roi Louis XII.
En 1519, à la mort de Philippe de Montauban, il cumule la charge de chancelier de France avec celle de chancelier de Bretagne. Il conserve un immense crédit : pendant l'absence et la captivité de François Ier, Louise de Savoie, régente du royaume, ne gouverne que par ses conseils, et le roi, à son retour, anéantit une procédure que le parlement avait commencée contre lui.
Duprat, veuf depuis plusieurs années, embrasse l'état ecclésiastique en 1517, et cumule plusieurs évêchés. Il est d’abord évêque de Valence en 1522. La régente le nomme archevêque de Sens ; en 1527 il est créé cardinal ; le 19 octobre 1528, il obtient la charge d'évêque d'Albi (qu'il garde jusqu'à sa mort) ; en 1530, il est nommé légat. Il s'occupe alors particulièrement des affaires de religion, et provoque toutes les mesures de rigueur qui sont prises contre les réformés.
À la mort de Clément VII en 1534, il veut lui succéder, et offre à François Ier de subvenir par lui seul aux frais de son élection ; mais le roi ne soutient pas sa candidature.
Sa Vie a été écrite en 1857 par le marquis Duprat, un de ses arrière-neveux, qui a cherché à réhabiliter sa mémoire.
Son fils est Guillaume Duprat.
Sources : Wikipédia