dimanche 31 octobre 2010
Eglise Saint-Amable
Un baptistère est édifié au Ve siècle par Amable, prêtre de Riom. Édifice desservi par un chapitre de chanoines de Saint-Augustin depuis 1077 et qui devient séculier en 1548. En 1452, un tremblement de terre aurait obligé à renforcer l'un des quatre grands piliers du clocher. À la Révolution, l'église devient un atelier de salpêtre. Dix-huit mois plus tard, elle est rendue au culte. Elle porte le titre de basilique depuis 1912. C'est le plus vaste édifice du diocèse après la cathédrale de Clermont. Son architecture est complexe puisqu'elle est marquée par toutes les périodes :
* Une nef bordée de deux bas-côtés qui sont de style roman bien qu'elle soit construite en pierre de Volvic (pierre volcanique) employée seulement à partir du XIIIe siècle. Il s'agirait donc d'un roman tardif ;
* Un chœur à déambulatoire et chapelles rayonnantes typiquement gothiques ;
* Les chapelles nord de style gothique flamboyant (fin XIVe siècle) ;
* Les chapelles sud datant de 1747 (elles comblent la démolition du cloître à cette époque) ;
* La façade ouest de 1750 ;
* Le transept et le clocher qui sont reconstruits en 1855.
La flèche du clocher avait été supprimée à la Révolution.
L'église Saint-Amable est classée monument historique depuis 1840.
Sources : Wikipédia
Amable de Riom
Amable de Riom ou Amable de Clermont ou Aimable ou Saint Amable était un prêtre de Riom en Auvergne au Ve siècle. Il est fêté localement le 11 juin ou le 18 octobre ou le 1er novembre en Occident, le 3 juillet en Orient.
Histoire et tradition.
Amable exerça son ministère dans l'église de Riom, puis fut appelé au siège épiscopal de l'Auvergne (Clermont), probablement par saint Sidoine Apollinaire.
On raconte qu'à sa voix les bêtes venimeuses et les démons s'enfuyaient. Les images et médailles représentant le saint portent toujours cette inscription « le démon s’enfuit, ainsi que le serpent et le feu ». On peut voir à Mirecourt, une toile du XVIIe siècle représentant saint Amable, saint réputé protéger des serpents et des sorciers.
Il est mort un 11 novembre de l'an 475. Sa fête est cependant célébrée le 11 juin ou le 18 octobre en Occident, le 3 juillet en Orient. Il est fête à Riom lors de deux fêtes solennelles marquant le culte de Saint Amable : le dimanche qui suit le 19 octobre (Saint Amable d’hiver) et le dimanche qui suit le 11 juin (Saint Amable d’été). Lors de cette grande fête d’été, on porte en procession dans les rues de la ville la châsse contenant les reliques du Saint.
Son tombeau à Clermont a été le lieu de plusieurs miracles dont saint Grégoire de Tours a été témoin et qu'il nous rapporte. Au Xe siècle, on procéda à la translation de ses reliques de Clermont à Riom où on les plaça dans l'église Saint-Bénigne.
Le père Antoine Déat a introduit son culte au Canada, où il fut vénéré pendant très longtemps. Dans les années 1730, un enfant sur dix est appelé Amable. Une chapelle avait été bâtie en son honneur à la basilique Notre-Dame de Montréal.
Sources : Wikipédia
Date du Jour - 30 octobre
Le 30 octobre est le 303e jour de l'année (304e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.
Il reste 62 jours avant la fin de l'année.
C'était le jour de l'alisier, 9e jour du mois de brumaire dans le calendrier républicain français.
L'on fête les Bienvenue
* La Bienheureuse Bienvenue Bojani, est née vers 1255 à Savogna di Cividale dans le Frioul en Italie et est morte en 1292. Toute petite, elle avait déjà une grande dévotion pour la Vierge Marie. Ensuite, ayant choisi de devenir tertiaire dominicaine, elle vécut de permanentes et difficiles mortifications, voulant imiter les souffrances du Christ, portant un cilice, une corde à même la peau qu'elle serrait fortement, s'injectant du vinaigre dans les yeux, malgré les mises en garde de ses confesseurs. Tombée gravement malade, elle fit un pèlerinage sur la tombe de Saint Dominique et en revint guérie. De nombreux miracles ont été attribués à Bienvenue, si bien que le Pape Clément XII la béatifia en 1763 en ratification du culte qui lui était rendu depuis longtemps. Sa fête a été fixée au 30 octobre.
Quelques évènements :
* 1242 : Raymond VII de Toulouse et saint louis signent le traité de paix de Lorris. - 1422 : Charles VII se proclame roi, à Bourges. - 1454 : Le futur duc de Bourgogne Charles le Téméraire, fils du duc Philippe III le Bon, épouse à Lille sa cousine Isabelle de Bourbon. - 1596 : Jean du Bec-Crespin est nommé évêque de Saint-Malo. Il le restera jusqu'à sa mort en 1610. - 1632 : Décapitation de Henri II de Montmorency à Toulouse. - 1793 : Un décret de la Convention montagnarde interdit toutes les sociétés populaires de femmes. - 1793 : Le Tribunal révolutionnaire condamne à mort Brissot et les Girondins. - 1794 : La Convention Nationale crée l'École normale supérieure. - 1828 : Prise du château de Morée par les Français, condamnés par le général Nicolas Joseph Maison. - 1836 : Tentative menée par Louis-Napoléon Bonaparte pour soulever les troupes à Strasbourg. - 1940 : Pétain annonce la collaboration de la France avec l'Allemagne. - 1980 : Coluche annonce officiellement sa candidature à l'élection présidentielle de 1981. - 1988 : Ayrton Senna est sacré champion du monde de Formule 1. - 2002 : Les ateliers haute-couture d'Yves Saint-Laurent ferment définitivement leurs portes, après 40 années d'existence.
Naissances :
André Chénier, (Portrait peint lors de son emprisonnement par Joseph-Benoît Suvée.) |
* 1409 : Louis de Beauvau, Sénéchal d'Anjou († 22 octobre 1462). - 1513 : Jacques Amyot, écrivain et traducteur français († 6 février 1593). - 1624 : Paul Pellisson, académicien français († 7 février 1693). - 1739 : Alphonse Hubert de Latier de Bayane, cardinal et duc français († 26 juillet 1818). - 1762 : André Chénier (André Marie de Chénier), poète français († 25 juillet 1794). - 1787 : Louis-Jacques-Maurice de Bonald, archevêque de Lyon († 25 février 1870). - 1853 : Louise Abbéma, peintre française († 1927). - 1861 : Antoine Bourdelle, sculpteur français († 1er octobre 1929). - 1871 : Paul Valéry, écrivain français († 20 juillet 1945). - 1894 : Jean Rostand, biologiste et écrivain français († 4 septembre 1977). - 1908 : Marcel Béalu, poète, romancier et conteur français († 1993). - 1917 : Maurice Trintignant, pilote automobile français († 13 février 2005). - 1918 : Jacques Faizant, dessinateur de presse français († 14 janvier 2006). - 1924 : Hubert Curien, ministre de la Recherche français († 6 février 2005). - 1930 : Michel Crépeau, homme politique français († 30 mars 1999). - 1932 : Louis Malle, cinéaste français († 23 novembre 1995). - 1934 : Pierre Fédida, psychanalyste français († 1er novembre 2002). - 1937 : Claude Lelouch, cinéaste français. - 1938 : Jean-Pierre Kalfon, acteur français. - 1949 : Jean-Marie Guéhenno, diplomate français. - 1959 : Zabou Breitman, actrice et réalisatrice française. - 1959 : Vincent Lagaf' humoriste et animateur français. - 1971 : Astrid Veillon, actrice française. - 1978 : Jessica Marquez, chanteuse française. - 1981 : Nicolas Laharrague, joueur de rugby français. - 1982 : Chimène Badi, chanteuse française. - 1982 : David Marty, joueur de rugby à XV français.
Décès :
* 1495 : François de Bourbon-Vendôme, comte de Vendôme (° 1470). - 1516 : Louis Malet de Graville, amiral de France (° v. 1438). - 1522 : Jean Mouton, compositeur français (° 1459). - 1574 : Marie de Clèves, princesse de Condé (° 1553). - 1602 : Jean-Jacques Boissard, antiquaire français et poète latin (° 1528). - 1632 : Henri II de Montmorency, amiral de France (° 1595). - 1685 : Michel le Tellier, marquis de Barbezieux - homme d'État français (° 1603). - 1802 : Charles Alexandre de Calonne, homme politique français (° 20 janvier 1734). - 1910 : Henri Dunant, fondateur du Comité international de la Croix-Rouge (° 1828). - 1962 : Yvette Andreyor, actrice française (° 6 août 1891). - 1979 : Robert Boulin, ministre du Travail (° 1920). - 1990 : Alfred Sauvy, économiste français (° 1898). - 1997 : Jacques Derogy, journaliste d'investigation français (° 24 juillet 1925). - 2002 : Pierre Aigrain, physicien et homme politique français (° 1924). - 2008 : Didier Sinclair, 43 ans, célèbre DJ et producteur français. - 2009 : Claude Levi-Strauss, philosophe et anthropologue français (° 28 novembre 1908).
Sources : Wikipédia
Date du Jour - 29 octobre
Le 29 octobre est le 302e jour de l'année (303e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.
Il reste 63 jours avant la fin de l'année.
C'était le jour de la scorsonère, 8e jour du mois de Brumaire dans le calendrier républicain français.
L'on fête les Narcisse
* Narcisse de Jérusalem, évêque de Jérusalem à la fin du IIe siècle. D'origine inconnue, Narcisse a dû succéder à l'évêque Dolichianus vers l'an 185. Ce devait être un homme déjà âgé, octogénaire selon la tradition.
On le voit, dans la dernière décennie du siècle, conjointement avec Théophile de Césarée réunir un synode d'évêques palestiniens pour réaffirmer leur attachement à la tradition quartodécimane, face aux prétentions du pape Victor qui voudrait imposer à toute la chrétienté la célébration dominicale de Pâques. Un court texte cité par Eusèbe, où il est question de l'accord permanent entre Palestiniens et Alexandrins sur cette question, constitue peut-être un extrait de la réponse de Narcisse et de ses collègues à Victor. Pour le reste, sa vie est encombrée de légendes.
Narcisse dut être un évêque populaire. On lui a prêté de nombreux miracles. Une année, au grand désespoir des fidèles, l'huile vint à manquer pour illuminer le sanctuaire lors de la veillée de Pâques. Narcisse commanda aux diacres d'aller puiser de l'eau, se mit en prière, puis, « avec une foi sincère dans le Seigneur », fit verser l'eau dans les lampes. Elle se changea aussitôt en huile.
Au temps d'Eusèbe encore, on conservait à Jérusalem un peu de cette huile miraculeuse pour témoigner des vertus du saint évêque.
La légende a toute chance d'être d'origine locale, car l'usage de faire brûler de l'huile consacrée dans les lampes paraît être, à cette époque au moins, propre aux églises palestiniennes.
Trois pécheurs invétérés, inquiets des mœurs austères et de la sévérité de leur évêque, l'accusèrent faussement de crimes épouvantables et, pour donner plus de force à leurs dires, lui souhaitèrent avec de grands serments, l'un de périr par le feu, l'autre d'être rongé par la lèpre et le troisième de devenir aveugle. Personne ne prêta attention à leurs calomnies. Mais Narcisse qui en fut très affecté choisit de disparaître. Il alla se cacher dans le désert pour y vivre en « philosophe » comme il en avait depuis longtemps le désir secret.
Les évêques du voisinage, ne sachant ce qu'il est devenu, songèrent à le remplacer. Ils consacrèrent d'abord un certain Dios qui ne dura guère, puis Germanion qui mourut à son tour, enfin Gordios.
Pendant ce temps, les deux premiers calomniateurs moururent de la mort qu'ils envisageaient pour Narcisse, l'un dans l'incendie de sa maison, l'autre frappé d'une maladie affreuse et soudaine. Le troisième, épouvanté, confessa leur machination et, dans son repentir, versa tant de larmes qu'il en perdit l'usage de ses yeux.
La justice de Dieu ayant passé, Narcisse peut reparaître. Sa popularité est plus grande que jamais et malgré son grand âge – il est au moins centenaire – il reprend possession de son siège. Ses collègues doutent pourtant qu'il soit encore en état d'exercer ses fonctions.
Mais la Providence veille. Alexandre, déjà évêque (peut-être d'une ville de Cappadoce), vient en pèlerinage à Jérusalem. Avertis par une série de songes, Narcisse, le peuple et les évêques des alentours le retiennent de force et le consacrent pour être le nouvel évêque de la cité. Narcisse devient alors une sorte d'évêque « honoraire », se contentant de prier pour la communauté.
Alexandre le cite encore un peu plus tard, dans une lettre adressée aux chrétiens d'Antinoé en Egypte. Il leur annonce que Narcisse a cent seize ans et qu'il les exhorte comme lui à faire régner la concorde entre eux.
Ce récit est évidemment légendaire. La retraite dans le désert, vers l'an 200, est parfaitement anachronique (Narcisse serait le premier ermite connu) et l'existence même de ses remplaçants (au contraire de celle d'Alexandre) est des plus douteuse. Il est d'ailleurs impossible de placer tout ceci dans une chronologie cohérente.
Mais il est possible que l'aventure de Narcisse garde le souvenir d'un conflit grave qui serait alors survenu dans l'Église de Jérusalem et dont nous ne savons rien. Quant à l'histoire d'Alexandre et de son accession miraculeuse au siège de Jérusalem, elle est intéressante comme témoignage à la fois de la translation d'un évêque d'un siège à un autre et de la présence simultanée de deux évêques à la tête d'une même cité, toutes choses qui, à la date où Eusèbe nous les transmet, sont condamnées par le Concile de Nicée.
Narcisse est honoré comme un saint dans l'ensemble des églises orientales. Le martyrologe romain, à son tour, l'a accueilli à la date du 29 octobre.
Quelques évènements :
Plan de Port-Royal des Champs, tableau peint d’après les gravures de Louise-Magdeleine Horthemels. |
* 1390 : Premier procès en sorcellerie à Paris. Jeanne de Brigue est jugée par le Parlement et sera brûlée vive le 19 août 1391. - 1567 : La conspiration de Meaux déclenche la seconde guerre de religion. - 1709 : Expulsion des religieuses de Port-Royal-des-Champs. - 1836 : Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, tente de soulever la garnison de Strasbourg. - 1840 : Le président du Conseil Adolphe Thiers est écarté en faveur de François Guizot après une crise de politique étrangère. - 1863 : Fondation de la Croix-Rouge. - 1900 : Une circulaire du ministre de l'Instruction publique en France déclare que l'étude de l'orthographe est inutile car « l'usage seul décide si une forme de langage est correcte ou non ». - 1959 : Le scénariste René Goscinny et le dessinateur Albert Uderzo donnent naissance au personnage d'Astérix, l'irréductible gaulois. - 1965 : Enlèvement à Paris de Mehdi Ben Barka, leader de l'opposition marocaine, dont le corps n'a jamais été retrouvé. - 2001 : Régine Cavagnoud, championne du monde française en titre de Super-G, entre en collision avec un entraîneur allemand, sérieusement blessé lui aussi. Elle décédera deux jours plus tard. - 2002 : Le maire de Paris Bertrand Delanoë porte plainte contre X dans l'affaire dite des dépenses de bouche du couple Chirac lorsque celui-ci était maire de la capitale ; le 10 octobre le parquet de Paris avait estimé que ces dépenses concernaient des faits prescrits ou ne pouvant pas faire l'objet de qualification pénale.
Naissances :
* 1651 : Samuel Bernard, financier français († 18 janvier 1739). - 1682 : Pierre François Xavier de Charlevoix, historien français († 1761). - 1811 : Louis Blanc, homme politique et écrivain français († 6 décembre 1882). - 1827 : Marcellin Berthelot, chimiste et politicien français († 1907). - 1878 : Georges-Louis Aimond, député français († 1923). - 1882 : Jean Giraudoux, romancier et dramaturge français († 1944). - 1907 : Edwige Feuillère, comédienne française († 13 novembre 1998). - 1919 : Pierre Doris, comédien et humoriste français († 28 octobre 2009). - 1924 : Danielle Mitterrand, épouse de François Mitterrand. - 1932 : Niki de Saint Phalle, artiste française, plasticienne, peintre, sculpteur et réalisatrice de films († 21 mai 2002). - 1940 : Frida Boccara, chanteuse française († 1996). - 1942 : Gérard Klein, acteur français. - 1947 : Coline Serreau, actrice, réalisatrice et scénariste française. - 1951 : Anne Alvaro, comédienne française. - 1963 : Christophe Alévêque, humoriste français. - 1972 : Steeve Estatof, chanteur français. - 1973 : Robert Pires, joueur de football français.
Décès :
* 1783 : Jean le Rond d'Alembert, philosophe, mathématicien et encyclopédiste français (° 16 novembre 1717). - 1793 : Antoine Barnave, homme politique français (° 22 octobre 1761). - 1932 : Joseph Babinski, neurologue franco-polonais (° 17 novembre 1857). - 1981 : Georges Brassens, auteur-compositeur-interprète français (° 22 octobre 1921).
Sources : Wikipédia
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