jeudi 6 août 2009

Henri Gourgouillon

Buste représentant Henri Gourgouillon (cimetière des Carmes, Clermont-Ferrand).
Henri Gourgouillon est un sculpteur français
Né à Olliergues le 16 janvier 1858
Décédé à Clermont-Ferrand 3 mars 1902.

Œuvres.

Clermont-Ferrand.

Façade du théâtre
Statue du pape Urbain II, place de la victoire à Clermont Ferrand (1898)
Décoration du Grand café

Riom.

Le Génie de la liberté (sculpture), monument de la guerre de 1870 Décoration de l'escalier de la cour d'appel



Statue du pape Urbain II
Sources & Photos : Wikipédia

Clerlande


d'azur au croissant d'argent,
accosté de deux coquilles d'or,
accompagné de deux étoiles du même,
une en chef et une en pointe
Sources : Wikipédia

Chauriat


écartelé, au premier d'azur à la croix d'or,
au deuxième d'argent à l'étoile de gueules,
au troisième d'argent à la molette de gueules,
au quatrième d'azur à la croix ancrée d'or

Sources : Wikipédia

Charensat


d'or au chevron de gueules,
accompagné en chef de deux croisettes ancrées de sinople
et en pointe d'un lion du même,
au chef d'azur chargé d'une molette d'or accosté de quatre fusées d'argent,
deux à dextre et deux à senestre

Sources : Wikipédia

Chappes



d'argent à la croix de Malte de gueules,
chapé d'azur chargé de deux épis de blé d'or
Sources : Wikipédia

Chanonat


de gueules à la croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lys du même
Sources : Wikipédia

Chamalières


de gueules à la fasce d'argent,
à la lettre C capitale d'or brochant sur le tout
Sources : Wikipédia

Cébazat


d'or à la croix de gueules
Sources : Wikipédia

mardi 4 août 2009

Antoine Duprat


Antoine Duprat, né à Issoire en 1463 et mort le 9 juillet 1535, est un cardinal français, chancelier de France.

Armorial.

Il est premier président au parlement de Paris (nommé le 8 février 1508), lorsque Louise de Savoie lui confie l'éducation de son fils, devenu François Ier. À l'avènement de ce prince (1515), il est nommé chancelier de France.

Il suit François Ier en Italie, négocie avec Léon X le concordat de 1516, qui sacrifie les libertés gallicanes, et le fait enregistrer au parlement de Paris, malgré la plus vive opposition des cours souveraines, des universités et du clergé de France. Le chancelier devient dès lors l'objet d'une haine universelle, haine qui s'accroît encore lorsque, pour faire face aux dépenses qu'occasionnait la guerre contre Charles Quint et aux profusions de la cour, il crée et vend des offices, et lève des contributions sur le clergé.

Il rédige la Coutume d'Auvergne, le recueil des lois civiles de la province d'Auvergne, ordonnée en 1510 par Lettres patentes du roi Louis XII.

En 1519, à la mort de Philippe de Montauban, il cumule la charge de chancelier de France avec celle de chancelier de Bretagne. Il conserve un immense crédit : pendant l'absence et la captivité de François Ier, Louise de Savoie, régente du royaume, ne gouverne que par ses conseils, et le roi, à son retour, anéantit une procédure que le parlement avait commencée contre lui.

Duprat, veuf depuis plusieurs années, embrasse l'état ecclésiastique en 1517, et cumule plusieurs évêchés. Il est d’abord évêque de Valence en 1522. La régente le nomme archevêque de Sens ; en 1527 il est créé cardinal ; le 19 octobre 1528, il obtient la charge d'évêque d'Albi (qu'il garde jusqu'à sa mort) ; en 1530, il est nommé légat. Il s'occupe alors particulièrement des affaires de religion, et provoque toutes les mesures de rigueur qui sont prises contre les réformés.

À la mort de Clément VII en 1534, il veut lui succéder, et offre à François Ier de subvenir par lui seul aux frais de son élection ; mais le roi ne soutient pas sa candidature.

Sa Vie a été écrite en 1857 par le marquis Duprat, un de ses arrière-neveux, qui a cherché à réhabiliter sa mémoire.

Son fils est Guillaume Duprat.
Sources : Wikipédia

Dore

Rivière Dore en amont d'Olliergues 63

La Dore est une rivière française longue d'environ 134 km et est l'un des trois principaux affluent de l'Allier (avec la Sioule et l'Alagnon), dont le bassin est situé, pour sa majeure partie, dans le département du Puy-de-Dôme. Elle y prend sa source et se jette sur la rive droite de l'Allier quelques centaines de mètres avant la frontière du département du même nom.

Apparenté à celui du Douro, son nom provient de la racine hydronymique Dur-, Dora 'eau', 'rivière'.

Géographie.

Sa vallée sépare les monts du Forez, à l'est, et les monts du Livradois, à l'ouest.

Sa source officielle se trouve sur le territoire de Saint Bonnet le Bourg, au lieu-dit « Bois de Berny », à une altitude de 1 065 m. Elle est d'abord appelée ruisseau de Berny puis ruisseau d'Aubianges avant de prendre son nom définitif à son arrivée sur le territoire de Doranges.

Elle traverse Ambert à l'écart de son bourg et Courpière juste en dehors de son centre historique, et passe de plus à proximité immédiate de Sauviat, Néronde, Peschadoires, Thiers, Noalhat, Dorat et Puy-Guillaume.

Son confluent avec l'Allier se trouve à la hauteur de Ris en amont de Saint-Yorre (près de Vichy) et en aval de Puy-Guillaume.

Deux centrales hydro-électriques ont été construites pour bénéficier de son débit : centrale dite de Sauviat (à cheval sur la commune de Saint-Flour) et centrale d'Olliergues.

La Dore constitue la véritable épine dorsale du parc naturel régional Livradois-Forez. Son débit a fortement diminué depuis le XIXe siècle, par suite du reboisement intensif pratiqué dans les monts du Livradois et du Forez, consacrés pendant de longs siècles à des activités de pâturage. La diminution de ce débit a ainsi entraîné la disparition de centaines de moulins situés sur la Dore et ses affluents, accélérant ainsi la disparition, dans l'arrondissement d'Ambert, de l'industrie papetière, jadis réputée dans la France entière.

Affluents.

Ses principaux affluents sont :

la Dolore (rive gauche)
la Faye (rive droite)
le Couzon (rive droite)
la Durolle
Sources : Wikipédia

Oeillet des bois


L'œillet des bois (Dianthus sylvaticus) est une plante vivace européenne de la famille des caryophyllacées.

Description.

Dianthus sylvaticus mesure de 10 à 40 cm et sa tige est glabre et lisse. Ses feuilles sont allongées, effilées et opposées par deux. Les fleurs sont rouges ou roses, grandes (1,5 à 2 cm) avec un cercle de taches pourpres vers le centre et pourvues de pétales dentés et velus.

Habitat.

En France, cette espèce ne pousse que dans le Massif central dans les pelouses et les bois de montagne à partir de 600 m d'altitude. Ailleurs en Europe, on la trouve en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, dans les Balkans et en Russie méridionale.

Sources : Wikipédia

Duprat

d'or, à la fasce de sable accompagnée de trois trèfles de sinople,
deux en chef un en pointe
Sources : Wikipédia

Busséol

d'argent au sautoir fleurdelysé de gueules
Sources : Wikipédia

Blanzat

écartelé, au premier et au quatrième d'or à trois chevrons d'azur,
au deuxième et au troisième de gueules à la bande cousue de sable,
à la bordure du même
Sources : Wikipédia

Biollet

coupé, au premier parti au d'azur à la tête de lion
arrachée d'or et de gueules à la tête de loup arrachée aussi d'or,
au second d'argent à deux clefs de gueules passées en sautoir
Sources : Wikipédia

Billom

d'azur au château d'or,
la tour senestre plus haute que la dextre,
le tout maçonné de sable,
surmonté de trois fleurs de lys aussi d'or rangées en chef
Sources : Wikipédia

Auzat La Combelle


de haut en bas :
la fertile campagne dominée par le château Cocu,
l'Allier qui serpente dans la commune,
le sous-sol minier rehaussé de la couronne des Ducs d'Auvergne

Sources : Wikipédia

Aubière

d'azur à la fasce d'or
Sources : Wikipédia

Aubiat


parti, au premier de gueules au chevron d'or,
accompagné en chef de deux mouchetures d'hermine d'argent
et en pointe d'une coquille du même,
au second d'or à trois bandes de gueules,
le tout sommé d'un chef d'azur chargé de quatre fleurs de lys d'or

Sources : Wikipédia

De Montboissier

d’or semé de croisettes de sable recroisettées au pied fiché,
au lion rampant de même

Sources : L'Armorial des As

De Montboissier Beaufort Canillac

écartelé aux 1 et 4 d’argent,
à la bande d’azur,
accompagné de six roses de gueules mises en orle,
qui est de Beaufort,
aux 2 et 3 d’azur,
au lévrier rampant d’argent,
colleté et onglé de gueules,
à la bordure denticulée du second,
qui est de Canillac,
sur le tout d’or semé de croisettes de sable recroisettées au pied fiché,
au lion rampant de même,
qui est de Montboissier

De Montgon


échiqueté d’argent et d’azur

Sources : L'Armorial des As

dimanche 2 août 2009

Famille de La Fayette

De la Fayette, seigneurs, comtes, puis marquis de la Fayette, seigneurs de Pontgibaud, de Nébouzat, de Saint- Romain, de Montel de Gelat, de Ilochedagoux, de Pionsat, de Goutenoutouse, de Montboissier, de Bothéon, de Vauche, d'Hautefeuille, de Jaligny, de Lespinasse, de Beauregard, de Champétières, de Vissac, de Vedieres de Fiz, de Targettes de Villeneuve et de Chavagnac. — Maison d'ancienne chevalerie, illustrée, sous l'ancienne monarchie , par plusieurs personnages remarquables, et rendue populaire, depuis trois quarts de siècle, par l'un des hommes qui ont joué le plus grand rôle dans nos révolutions. — Le nom patronymique de cette maison était M ni Ikk, et son ancienneté remonte à Pons Motier, seigneur de la Fayette, terre considérable située dans la commune d'Aix, près de Saint-Germain-l'Herm, lequel vivait en 1240. Il avait épousé Alix ou Hélis Brun, fille et héritière de Gilles Brun, seigneur de Champétières. Ces époux laissèrent plusieurs enfants, entre autres Gilbert, qui continua la ligne aînée, et Pons, tige de la branche de Champétières.

Armorial

Gilbert I de Motier de la Fayette, transigea, le mercredi avant les Rameaux, 1284, avec Robert VI, comte d'Auvergne, qui lui céda divers lieux, sous la condition de la foi-hommage pour la terre de la Fayette et autres, sur lesquelles le comte se réservait le droit de haute justice. L'année suivante il traita, en son nom et en celui de ses frères et sœurs, avec Eléonore de Baffie, comtesse d'Auvergne, touchant la justice de Champétières. De son mariage avec Charlotte de Dienne naquirent : Gilbert II, qui forma le degré suivant, et Jean Motier de la Fayette, tué à la bataille de Poitiers en 1356.

Gilbert II de Motier, seigneur de la Fayette, fut fait chevalier en 1338, servit dans les guerres de Saintonge en 1338 et 1339, et renouvela l'hommage de la terre de la Fayette au comte d'Auvergne en 1344. Catherine de la Roche-Tournoelle, sa femme, le rendit père de Guillaume qui suit, et de Béraud de Motier mort Sans postérité.

Guillaume de Motier de la Fayette servit long-temps sous Jean de France, duc de Berry et d'Auvergne, à l'armée duquel il figurait en 1369. Il eut de Marguerite Brun-Peschin :

Gilbert III de Motier de la Fayette, l'un des héros à qui la France fut redevable de l'expulsion des Anglais de son territoire. Les biographes ayant donné les détails de sa vie, nous nous bornerons à rappeler ici ses principaux exploits. Il reprit Compiègne sur les Anglais en 1415, défendit Caen et Falaise la même année, prit le château de Beaulieu, plusieurs villes sur la Loire, le château de Saint-Sulpice en Languedoc et celui de Milhaud, en Rouergue, en 1419; il reçut le bâton de maréchal en 1421, et remporta une éclatante victoire sur les Anglais en 1422. Fait prisonnier au combat de Verneuil en 1423, et rendu à la liberté quelque temps après, le maréchal de la Fayette continua ses services avec succès, conduisit trois cents hommes d'armes au secours d'Orléans où il se jeta avec Gaucourt,Graville et Xaintrailles, en 1429. Il assista au sacre de Charles VII le 17 juillet de la même année , intervint comme plénipotentiaire au traité de paix d Arias en 1435, accompagna le comte de Dunois aux conférences qui se tinrent en 15 l'J avec le duc de Sommerset, dont le résultai fut la remise à la France du château de Rouen, de Honfleur, d'Arques, de Caudebec, de Tancarville, de Lillebonne et Montivillers. Le maréchal de la Fayette mourut le 23 février 1462. Il avait eu deux femmes : l°0auphine de Montrognon, morte sans enfants; 2° Jeanne de Joyeuse, de laquelle il laissa cinq fils et quatre filles. Les fils furent :

1° Charles de Motier de la Fayette, fait chevalier au siége de Rouen en 1449. Il commandait cinquante lances en 1466; il assista aux états généraux en 1468, fut conseiller et chambellan du roi avant 1480, testa le 6 décembre 1486, et mourut sans enfants légitimes de Catherine Chaulet ou Chôlet, dame d'Hauterive; mais il laissa un fils naturel, nommé Jean, qualifié seigneur de la Guesle, auquel il fit des legs. 2° Antoine de Motier de la Fayette, seigneur de Bothéon en Forez, de Goutenoutouse, de Montboissier et de la Fayette après son frère, fut, comme ce dernier, conseiller et chambellan du roi Louis XI, capitaine de Roque-Servières en 1470 et de Nonette en 1486 ; il eut trois femmes : 1° Louise de Montboissier ; 2° Catherine de Murols ; 3" enfin, Anne de Damas-d'Aubière. Les deux premiers mariages furent stériles; du troisième issurent deux filles et un fils, nommé Jean, mort sans alliance après avoir testé en faveur d'Antoine de la Fayette, son cousin, fils de Gilbert IV.


3° Gilbert de Motier de la Fayette, qui continua la postérité ; 4° Jean de Motier de la Fayette, chanoine-comte de

Lyon, mort en 1490. 5° Louis de Motier de la Fayette, chevalier de Saint Jean de Jérusalem.

Gilbert IV, troisième fils du maréchal de la Fayette, seigneur de Saint-Romain, de Pontgibaud et de Rochedagoux, écuyer des rois Louis XI et Charles VIII, de 1474 à 1486, maître d'hotel de Charles VIII en 1490. Il épousa Isabeau de Polignac en 1473, et cette dame lui donna quinze enfants, quatre fils et onze filles. Deux des fils continuèrent la descendance, savoir : Antoine qui forma le degré suivant, et Francois de la Fayette, auteur de la branche de Saint-Romain, dont il sera parlé plus loin.

Antoine de la Fayette, chevalier, seigneur de Pontgibaud, de Montel de Gelat, de Rochedagoux, naquit en 1474, fut gouverneur de Boulogne, sénéchal de l'on - thieu et grand-maître de l'artillerie avant 1515. Il mourut le 22 août 1531, laissant de Marguerite de Rouville, qu'il avait épousée en 1497, six enfants, trois garçons et trois filles. Les garçons furent :

1° Louis de Motier de la Fayette, gouverneur de Boulogne après son père, capitaine de cinquante hommes d'armes en 1539. Il s'allia à Anne de Vienne - Listenois , de laquelle issurent deux enfants : François de la Fayette, tué à la bataille de Saint-Quentin en 1557, et Jacqueline de la Fayette. dame de Pontgibaud, mariée à Guy de Daillon, comte de Lude, chevalier de l'ordre du roi.

2° Jean de la Fayette qui fut le degré suivant.

3° Gilbert de la Fayette, abbé de Menat et de Saint- Josse-sur-Mer.

Jean de Motier de la Fayette, fils puîné d'Antoine et de Marguerite de Rouville, chassa les religionnaires de Nevers, assiégea la Charité et perdit la vie à la bataille de Cognat, près de Gannat, en 1568. De son mariage avec Françoise de Montmorin naquirent : Pierre de la Fayette, tué à la bataille de Moncontour en 1569, avant d'avoir été marié, et Claude de la Fayette qui suit :

Claude de la Fayette, seigneur de Hautefeuille et de Nades, épousa Marie d'Alègre, fille de Gaspard, seigneur de Viverols et de Beauvoir, et de Charlotte de Beaucaire. Leurs enfants mâles furent : 1° Jean, qui continua la lignée ; 2° Jacques, chanoine-comte de Lyon ; 3° François, abbé de Dalon, prieur de Saint-Ange, sacré évêque de Limoges le 19 mars 1628, deux fois député aux assemblées du clergé, mort le 23 mai 1676; 4° Gaspard de la Fayette, seigneur de Nades, colonel du régiment de Picardie, mort célibataire en 1633; 5° Philippe-Emmanuel de la Fayette, chevalier de Malte, mort en 1651.

Jean III de Motier de la Fayette, seigneur de Haute- feuille, mort le 3décembre 1651, avait épousé, le 10 avril 1613, Marguerite de Bourbon-Busset, fille de César de Bourbon, comte de Busset et de Chalus, et de dame Charlotte de Montmorillon. Ces époux laissèrent : 1° François, qui forma le degré suivant; 2° Charles-François tué au combat d'Estampes en 1652; 3° Claude, seigneur de Hauteserre, docteur de Sorbonne ; 4° Jacques, chevalier de Malte ; 5° Louise, fille d'honneur de la reine Marie d'Autriche; elle fut aimée de Louis XIII, demeura vertueuse et mourut religieuse en janvier 1665 ; 6° Madeleine de la Fayette, abbesse de Saint-Georges de Rennes, en 1663; 7° Claudine, épouse de César de Chauvigny, seigneur de Montespedon, morte sans enfants.

François de Motier, comte de la Fayette, seigneur de Nades, de Hautefeuille de Lespinasse et de Beauregard, servit en Hollande, fut enseigne de la compagnie du maréchal d'Albret, et ensuite lieutenant au régiment des gardes-françaises. Il s'allia, en 1665, à Madeleine Pioche de Lavergne, fille d'Aymar, gouverneur du Havre et maréchal de camp. Cette dame a écrit plusieurs romans, et son mérite littéraire est généralement reconnu. Le comte de la Fayette ne laissa de cette union que deux enfants : René-Armand qui suit, et Louis de la Fayette, abbé de Notre-Dame de Valmont, mort en 1729.

René-Armand de Motier, marquis de la Fayette, capitaine au régiment du roi en 1679, colonel du régiment de la Fère en 1680, brigadier d'armée en 1693, mort de maladie à Landau, le 12 août 1694, n'ayant eu de Marie- Madeleine de Marillac qu'une fille unique : Marie-Madeleine de Motier de la Fayette mariée, le 13 avril 1706, à Charles-Louis Bretagne de la Trémouille, prince de Tarente, duc de Thouars, pair de France. Par son testament du 3 juillet 1717, la duchesse de la Trémouille, dernier rejeton de sa branche, disposa de la terre de la Fayette en faveur de Jacques-Roch de Motier de la Fayette , seigneur de Vissac, descendant, au douzième degré, de Pons de Motier de la Fayette, souche commune de toutes les branches de cette maison.

Seigneurs De Saint Romain.

Cette branche, formée par François de Motier, second fils de Gilbert IV et d'Isa- beau de Polignac, s'éteignit au deuxième degré en la personne de Claude de Motier de la Fayette, gentilhomme de la chambre du roi, lieutenant d'une compagnie d'hommes d'armes, lequel ne laissa de Marie de Suze que six filles, toutes mariées à des seigneurs étrangers à la province. Claude de Motier de la Fayette, devenu veuf de sa première femme, convolai de secondes noces avec Jeanne d'Aumale, de laquelle il n'eut pas d'enfants (1484-1577).

Seigneurs de Champétières et Vissac.

La filiation de cette branche remonte, ainsi que nous l'avons déjà dit, à Pons de Motier de la Fayette, fils puîné d'autre Pons et d'il ('lis Brun, dame de Champétières; elle a produit plusieurs chevaliers de l'ordre de Malte, un chevalier de l'ordre du roi en la personne de Jean II de Motier, seigneur de Champétières, gouverneur de Monistrol avant 1596 et sénéchal d'Auvergne en 1604. Il épousa en premières noces, par contrat de 1578, Anne de Montmorin, et en secondes noces, Jeanne de Polignac. Du premier lit vinrent :

1° Charles de Motier de la Fayette-Champétières, dont la postérité s'éteignit en la personne d'Annet de Motier de la Fayette-Champétières, son petit- fils , membre de l'académie , mort à Paris en 1661. 2° Jean de Motier de la Fayette-Champétières, tige de la branche de Vissac.

3° Claude de Motier de la Fayette-Champétières, reçu chevalier de Malte en 1613, et tué dans un combat naval contre les Turcs en 1618. Du second lit ne vint qu'une fille unique qui suit : 1° Charlotte de Motier de la Fayette-Champétières, mariée en décembre 1618, à Hugues de Fontanges, seigneur d'Hauteroche, fils puîné de Raymond de Fontanges, seigneur du Chambon, et d'Antoinette de Monceaux-d'Hauteroche. Jean de Motier de la Fayette-Champétières, second fils d'autre Jean et d'Anne de Montmorin, servait en qualité de capitaine au régiment de Chevreuse en 1617. Il acquit la baronnie de Vissac et en prit le titre ; il épousa, le 8 novembre 1622, Gabrielle de Murat de Saint-Ebles, et il lesta le 30 mars 1646. Ses enfants furent :
1° Charles de Motier de la Fayette, baron de Vissac,

2° Jean-Marie de Motier de la Fayetle, appelé le baron de Vissac. Il commença à servir en qualité de capitaine au régiment royal, infanterie, en 1656, fut de l'expédition de Gigeri, où il commanda l'arrière-garde lorsqu'il fallut se réembarquer en 1664. Il fit la campagne de Hollande en 1672, fut établi lieutenant de roi à Vezel, combattit au siége de Maestricht en 1673, défendit vaillamment Brisach contre le marquis de Brandebourg, s'empara de Kell en 1678 et mourut gouverneur de Landau en 1692; il n'était pas marié.

3° Claude de Motier de la Fayette, dit le chevalier de Vissac, capitaine au régiment royal, infanterie, en 1656, puis lieutenant-colonel du même corps et commandeur d'Amiens pour l'ordre de Saint- Lazare. Après la paix de Nimègue, en 1678, le chevalier de Vissac fut envoyé auprès des électeurs de Mayence et de Trêves pour exiger et surveiller l'évacuation de leurs états par les troupes du duc de Lorraine, qui avait refusé de signer le traité. Il mourut à Troyes, le 24 février 1692, après 38 années de service actif, pendant lesquelles il s'était trouvé à 65 siéges et à 15 batailles rangées.

4° Antoine-Fulerand de Motier de la Fayette de Vissac, d'abord officier d'infanterie, quitta ensuite le service pour embrasser la vie religieuse, et devint prieur de Saint Martin du Peuch de 1680 à 1711. Charles de Motier de la Fayette, baron de Vissac, fut substitué, avec ses descendants mâles, aux biens de la branche de la Fayette, par testament de René-Armand, comte de la Fayette, en date du 11 mai 1692, et cette disposition reçut son complément par acte de dernière volonté de la duchesse de la Trémouille, fille du susdit René-Armand, en date du 3 juillet 1717. Charles de Motier de la Fayette, baron de Vissac, seigneur de Vedières et antres lieux, avait épousé, le 13 décembre 1665, Marie de Pons de la Grange, dame du Bouchet, de laquelle il eut dix enfants, entre autres :

1° Edouard de Motier de la Fayette, qui forma le degré suivant.

2° Jean-François, appelé l'abbé de Vissac, chanoine- comte de Brioude, nommé à l'abbaye de Saint- Ségne en 1719, mort en octobre 1721.

3° Henri-Joseph, chevalier de Malte, page du grand- maître en 1686.

4° Jean-Marie, reçu chevalier de Malte le 10 octobre 1691, fut tué en Allemagne en 1704, étant capitaine au régiment de Montboissier. Edouard de Motier de la Fayette, baron de Vissac, seigneur du Bouchet, de Fiz, de Villeneuve de Fargettes et autres lieux, servit au siége de Philipsbourg en 1688, et, trois ans après, à celui de Mons, où il fut blessé. Il se trouva à la bataille de la Marsaille le 4 octobre 1693, aux siége» de Gironne et de Barcelone, sous le duc de Vendôme, en 1697 ; au combat d'Eckeren, en Flandres, en 1703, et, la même année, à la bataille de Spire, où il reçut une blessure grave en combattant à la tête d'une compagnie des dragons du roi. Il fut marié, le 9 janvier 1708, avec Catherine de Suat de Chavagnac, dame de Chavagnac, qui le rendit père des suivants :

1 " Jean-Roch de Motier, marquis de la Fayette, en faveur duquel testa Marie-Magdeleine de la Fayette, duchesse de la Trémouille, le 3 juillet 1717. Il fut tué au siége de Milan en 1733, avant d'avoir été marié.

2° Michel-Louis-Christophe-Roch-Gilbert, marquis de la Fayette, marié, le 22 mai 1754, à Marie-Louise Jntie de la Rivière, fille du marquis de la Rivière, député aux états de la province de Bretagne, de laquelle naquit, en 1757, le célèbre Marie-Paul-Roch-Yves-Gilbert de Motier, marquis de la Fayette, qui a rempli l'Europe et l'Amérique de son nom. Celui-ci a laissé, de Marie-Adrienne-Françoise de Noailles d'Ayen, un fils nommé Georges de la Fayette, époux de Mite Destutt de Tracy.

M. Georges de Lafayette et son fils, M. Oscar de Lafayette, capitaine d'artillerie, représentent tous deux à la chambre des députés le département de Seine-et-Marne, le premier, l'arrondissement de Coulommiers, le second, l'arrondissement de Meaux.

Sources : « Nobiliaire d'Auvergne » de Jean-Baptiste Bouillet

Vercingétorix

Statue équestre de Vercingétorix, par Bartholdi, place de Jaude à Clermont-Ferrand.
Vercingétorix (né aux environs de -80 en Auvergne, mort en -46 à Rome) est le fils du chef gaulois de la tribu des Arvernes, Celtillos. Il fédère la plupart des peuples gaulois et leurs chefs pour tenter de repousser l'envahisseur romain Jules César à la fin de la guerre des Gaules (-58 à -51). Vaincu à Alésia en -52, il est emprisonné, puis exécuté à Rome, à la suite du triomphe de César.

Vercingétorix est l'un des premiers chefs ayant réussi à fédérer une partie importante des peuples gaulois, en montrant de réels talents militaires face à l'un des plus grands stratèges de son temps, Jules César.

Naissance de Vercingétorix.

Il est sans doute né en Auvergne, à Gergovie selon Strabon. Il est aussi possible de songer à la ville de Nemossos, mentionnée par Strabon, qui est parfois assimilée à l'actuelle Clermont-Ferrand, mais les fouilles archéologiques les plus récentes semblent révéler la capitale des Arvernes non pas sous l'actuelle Clermont-Ferrand, mais plutôt à Corent. Les fouilles actuelles révèlent l'exceptionnelle urbanisation de cette zone de la Limagne et son développement polycentrique ; il semblerait qu'à l'époque de César coexistaient un oppidum fortifié (Gergovie) et l'agglomération de Corent. De nouvelles découvertes restent cependant possibles.

Sa date de naissance n'est pas non plus connue, si ce n'est par une déduction du texte de César qui fait référence à un adolescent en -52, soit, en droit romain, à un homme de moins de trente ans. On peut donc en déduire une naissance autour de l'an -80.

Il est le fils de Celtillos, chef d'un des principaux clans arvernes, un des peuples gaulois les plus puissants et qui fut opposé à Rome à la fin du deuxième siècle avant notre ère. Son père aurait été mis à mort par les familles aristocratiques arvernes pour avoir tenté de rétablir à son profit la royauté, abolie et remplacée par un régime aristocratique dans les années -120 par Rome, imposant ses conditions de vainqueur et emmenant en captivité Bituitos, le dernier roi vaincu près d'Orange. Ce rejet de la monarchie valait sans doute autant que la crainte d'une dénonciation du traité passé avec Rome, source de paix et de profit pour ce peuple depuis soixante ans.

Le nom de Vercingétorix.

L'origine de son nom est longtemps restée inexpliquée. Plutarque, dans ses Vies parallèles des hommes illustres, à propos de la biographie de César, estropie son nom en « Ουεργεντοριξ (Ouergentorix) » ; Strabon le cite sous une autre forme. Mais tant César lui-même que de nombreuses monnaies font état de ce nom, les monnaies précisant son onomastique exacte : VERCINGETORIXS. Pour l'historien romain Florus son « nom même semblait fait pour engendrer l'épouvante ».

Pendant longtemps, après la « redécouverte » des Gaulois et de Vercingétorix au XIXe siècle, les auteurs se sont interrogés pour savoir si le mot « Vercingétorix » était un nom de personne, ou s'il voulait dire « le chef » en langue arverne. Ainsi Jules Michelet le nomme dans son Histoire de France : « le » Vercingétorix. Il y aurait alors plusieurs rois ainsi titrés dans l'histoire gauloise, ce qui expliquerait la relative abondance et la répartition des pièces de monnaie gauloises portant cette inscription. Mais la difficulté restait cependant que « le » Vercingétorix portait alors ce nom avant même que ne lui soit confié le titre de roi.

Aujourd'hui, il est communément admis ce que les philologues ont décrit depuis longtemps : Vercingétorix est un nom propre formé comme un titre honorifique composé de Ver- (à prononcer « ouèr ») qui est une forme de superlatif, -cingeto- (à prononcer « kinnguéto ») faisant référence à la figure du guerrier et le suffixe -rix, soit "roi" en vieux celtique). Le suffixe -rix est présent dans de nombreux noms gaulois : dans ses Commentaires, César mentionne deux Cingétorix. On peut donc le considérer comme un nom propre et le traduire comme « le très grand roi des guerriers ».

La mort de Vercingétorix.

Jules César emmène Vercingétorix comme trophée de sa longue campagne militaire en Gaule, en vue de son triomphe à Rome. Il est maintenu prisonnier vraisemblablement dans les geôles du Tullianum (prison Mamertine) et est probablement étranglé, en août -46, date de la célébration du triomphe de César sur la Gaule.

Sources & Photos : Wikipédia

Statue de Vercingétorix sur le site présumé d'Alésia à Alise-Sainte-Reine en Bourgogne.
Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César, de Lionel Royer, 1899, Musée Crozatier du Puy-en-Velay.

Aix La Fayette


Seigneurie.

Aix est le berceau de la grande famille des La Fayette. Pons Motier, chevalier, seigneur de La Fayette, participa à la septième croisade, il épousa Hélis Brun, fille du seigneur de Champetières, leur fils aîné, Gilbert prit le nom de La Fayette, le second, Pons, celui de Champetières.

La branche aînée conserva la seigneurie jusqu’à René Armand, comte puis marquis (1659-1694), parmi ses représentants on trouve Michel, maréchal de France (1380-1462), compagnon de Jeanne d’Arc, et François, époux de l’auteur de La princesse de Clèves, le célèbre roman du XVII° siècle.

La fille unique de René Armand épousa en 1706 Charles, duc de La Trémouille, et laissa ses biens à un cousin de la branche cadette, Jacques Roch Motier de Champetières qui devint ainsi marquis de La Fayette, étant sans héritier, son frère lui succéda, celui-ci est le père de Gilbert Motier de La Fayette qui s’illustra dans la guerre d’Indépendance américaine et sous la Révolution.

Les médiocres vestiges de cette maison forte, à un kilomètre cinq cent au sud du bourg, détruite par un incendie en 1850 et transformée en ferme, ne mériteraient pas d’être mentionnés s’ils n’étaient le berceau des Motier de La Fayette.

Le château féodal primitif, abandonné au XIV° siècle, devait être établi sur une hauteur voisine. Les éléments subsistants de la maison forte se réduisent à un corps de logis rectangulaire avec une porte de style Renaissance dont les claveaux, les piédroits, les soubassements et les chaînes d’encoignures offrent une alternance de granite poli et de pierres fouillées d’étoiles ou de retraits vermiculés ; le motif central du fronton brisé de la porte manque.

Le château fut vendu par le général de La Fayette lors de son départ pour l’Amérique aux Micolon d’Ambert, il sera confisqué comme bien national après l’émigration de ces derniers.

En 1820, La Fayette aurait voulu racheter son domaine, mais le prix demandé le découragea. Après l’incendie de 1850 un cultivateur de La Fougère en releva les ruines. Plusieurs tentatives de rachat dont l’une du « Lafayette Mémorial Fund » de Chavagnac en 1919, sont restées sans résultat.

Sources : André Georges Manry « Histoire des communes du Puy de Dôme »

Commune.

Aix la Fayette est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme et la région Auvergne.

Histoire.

Aix fut le premier fief de la famille de La Fayette, dont le plus illustre représentant est Gilbert du Motier, marquis de La Fayette (1757-1834). Toutefois, à l'époque où celui-ci vivait, la famille avait déjà migré depuis plus d'un siècle vers des terres au climat plus clément, à Chavaniac-Lafayette (Haute-Loire) puis à Versailles et à Paris.

Du petit château originel, il ne subsiste que des soubassements, sur lesquels fut édifiée une habitation particulière, depuis laquelle, par beau temps, on a une vue agréable sur les volcans d'Auvergne, principalement le Puy de Dôme et le Sancy.

En revanche, la commune a vu naître François d'Aix de La Chaise (1624-1709), dit le Père La Chaise, qui entra dans la Compagnie de Jésus, devint en 1674 confesseur du roi de France Louis XIV et exerça sur celui-ci une influence modératrice dans la lutte contre le jansénisme.
Sous l'Ancien Régime, le vocable de la paroisse était Saint-Julien.

Sources : Wikipédia

Motier de La Fayette


de gueules à la bande d’or et à la bordure de vair

Sources : L'armorial des As

Arlanc

gironné d'or et d'azur de dix pièces
Sources : Wikipédia

Apchat


coupé, au premier de gueules à l'aigle issant d'argent, au second d'azur à trois fleurs de lys d'or accompagnées en abîme d'un bâton de gueules péri en bande
Sources : Wikipédia

Aigueperse


gironné d'argent et de gueules de huit pièces à l'écusson brochant d'azur chargé d'une fleur de lys d'or surmontée d'une couronne du même, au chef dentelé aussi d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or

Sources : Wikipédia

mardi 28 juillet 2009

Lac Pavin


Le lac Pavin est un lac français d’origine volcanique situé dans le massif des Monts Dore dans le Massif central, près de la commune de Besse-et-Saint-Anastaise communément appelée Besse-en-Chandesse.

Situé à une altitude de 1 197 m, il s’est formé dans le cratère d’un ancien volcan, c’est ce que l’on appelle un maar. De forme presque parfaitement circulaire avec un diamètre de 700 à 800 mètres, il a une superficie de 44 ha et une profondeur de 93 m, ce qui en fait le plus profond d'Auvergne.

Il est d'origine très récente contrairement au massif des Monts Dore. Il semble qu'il se soit formé à la fin de la période d'activité volcanique qui a créé la chaîne des Puys, soit il y a environ 6 000 ans. L'explosion qui l'a formé fut très violente : des traces de cet événement ont été retrouvés jusque dans les sédiments du lac Léman, alors que son volume est estimé à 75 millions de m³.

Par temps clair, le ciel bleu se reflétant dans l'eau, il est presque bleu-nuit. Par contre, par temps d’orage, ses eaux profondes apparaissent très sombres, ce qui lui a sans doute valu son nom de Pavin (du latin pavens, épouvantable).

Nouvelles hypothèses concernant l'activité du lac Pavin

Actuellement, l'activité du site du lac Pavin fait de nouveau l'objet d'un débat auprès de la communauté scientifique. Deux scientifiques, le géologue volcanologue Pierre Lavina et l'ingénieur hydrogéologue géotechnicien Thierry del Rosso ont émis trois nouvelles hypothèses concernant l'activité du système du Pavin :

- rajeunir l'histoire du site : alors qu'il est communément admis que le système Montchal-Pavin est rentré en éruption il y a environ 7 000 ans, une deuxième phase éruptive se serait produite il y a environ 3 500 ans, alors que de petites éruptions et activités phréatiques (geyser, solfatare) auraient eu lieu il y a seulement 1000 à 2000 ans au sud du Montchal et des émanations gazeuses persisteraient encore de nos jours ;
- le lac aurait débordé au cours de son histoire, l'événement le plus récent aurait déposé des coulées de boue dans la vallée de la Couze il y a environ 1 500 ans au-delà de Super-Besse ;
- d'importants glissements de terrain auraient eu lieu au cours du dernier millénaire.

Si de telles hypothèses devaient être vérifiées et validées par la communauté scientifique, ceci voudrait dire que le volcanisme en France métropolitaine se serait endormi durant les temps historiques, au cours du Moyen Âge.

Sources & Photos : Wikipédia



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Renouée bistorte


La renouée bistorte (Bistorta officinalis) est une plante herbacée vivace de la famille des Polygonacées.

Description.

Hauteur de 20 à 80 cm. Tige simple. Feuilles glauques, simples et brusquement rétrécies à la base et décurrentes sur un long pétiole. Fleurs roses en épi unique terminant la tige et large de 1 à 3 cm.

Répartition.

Europe et Asie tempérées et subarctiques, Amérique du Nord orientale.

Biotopes.

Prairies humides, fossés, bois clairs frais. Persiste à l'état stérile dans des lieux fortement ombragés. Hydrocline.
Commune en montagne, rare en plaine (très rare en dessous de 300 m), nulle en région méditerranéenne. Jusqu'à 2400 m d'altitude : de l'étage collinéen à l'étage alpin.

Usages.

Alimentation.
La plante est comestible.
Le rhizome a fréquemment été consommé cuit (ou cru, bien qu'il soit souvent amer) en Russie, Sibérie et Alaska : après l'avoir fait macéré, on le faisait cuire sous la braise. Pour éliminer son amertume, il peut être nécessaire de le cuire dans plusieurs eaux.
Comme pour la plupart des renouées, les jeunes pousses et feuilles sont également comestibles. En vieillissant, elles deviennent amères, il conviendra donc, comme pour le rhizome, de les faire bouillir à plusieurs eaux.

Thérapeutique.


Différentes applications médicinales sont rapportées dans les traditions populaires :
Les feuilles écrasées ont été considérées comme hémostatiques sur les blessures et sont censées être vulnéraire.
Le rhizome macéré et utilisé en bains de bouche a été préconisé contre les gingivites, les angines, les aphtes.
La poudre de racines prise par le nez a été utilisée pour arrêter les saignements.
Enfin on prépare aussi un vin très tonique à partir du rhizome.

Histoire.

L'usage médicinal de la bistorte est ancien, comme l'atteste sa présence dans le Capitulaire De Villis ordonnance émanant de Charlemagne qui réclame de la part de ses domaines de cultiver un certain nombre de plantes médicinales et condimentaires dont la "dragantea" identifiée actuellement comme la bistorte renouée.
Les racines de bistorte étaient un des constituants du diascordium appartenant à la pharmacopée maritime occidentale au XVIII° siècle.


Sources : Wikipédia



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Henri Pourrat


Henri Pourrat, né à Ambert (Puy-de-Dôme) le 7 mai 1887 et mort à Ambert le 16 juillet 1959, est un écrivain français et un ethnologue qui a recueilli la littérature orale de l'Auvergne.

Henri Pourrat : Site

Biographie.

Il se destinait à l'agronomie et fut admis en 1905 à l'Institut national agronomique de Paris. Toutefois, étant atteint par la tuberculose, il dut se résigner à quitter l'air vicié de la capitale pour retrouver le climat, jugé plus sain pour ses bronches, de la vallée de la Dore et des monts du Livradois et du Forez, qu'il arpentera au cours d'innombrables randonnées pédestres pendant les cinquante années qui suivirent. Il vivait dans une maison au Vernet-la-Varenne

Les loisirs forcés, consacrés à la lecture et à la marche, développèrent en lui le besoin d'écrire, jusque-là relégué au second plan. L'œuvre de Henri Pourrat allait être abondante (une centaine d'ouvrages) et variée (poèmes, romans, biographies, recueils de contes).

La critique distingua notamment le monumental Les Vaillances, farces et aventures de Gaspard des montagnes (4 tomes, 1921-1931 puis édition définitive en un volume chez Albin Michel, ill. de bois gravés de Fr. Angeli, 1976), récompensé par le Prix du Figaro (1921, pour le 1er tome) et par le Grand Prix du roman de l'Académie française (1931, pour l'ensemble). Le Prix Goncourt lui fut également décerné, en 1941, pour Vent de Mars[1].

La dernière décennie de sa vie fut réservée à ce qu'il considérait comme son œuvre maîtresse, Le Trésor des contes.

À partir de 1916, son frère Paul et lui-même se lièrent d'une longue amitié avec le jeune Alexandre Vialatte (1901-1971), Ambertois d'adoption à partir de 1915 et définitivement installé dans la petite sous-préfecture en 1948.

Pendant l'entre-deux-guerres, il a fait partie de la rédaction du journal des Croix-de-feu, Le Flambeau.

Le 14 octobre 1940, sur l'invitation de Pourrat, chantre du retour à la terre[2], Philippe Pétain, chef de l'État français, vint « à la rencontre du peuple travailleur » à Ambert, proche de Vichy, en visita le moulin à papier, le plus ancien du Livradois, et y passa commande d'une rame de papier filigrané à son emblème Le succès de ce déplacement entraîna une série de visites d'autres régions de 1941 à 1942[3].

Fondateur de l'association La Feuille Blanche, Pourrat créa dans le moulin Richard-de-Bas un musée du Papier[4], et tenta d'y fixer un village des arts graphiques[5]. Le musée est inauguré le 3 juillet 1943 en présence de Georges-Henri Rivière, Directeur du Musée national des Arts et traditions populaires[6]. Pendant cette même période Henri Pourrat publie "Le Paysan Français"[7], "Le chef Français", ouvrages dédiés au Maréchal Pétain et à sa politique de Retour à la Terre[8].

L'Association des Amis d'Henri Pourrat défend l'œuvre de l'écrivain. En 1979 , à l'occasion du 20ème anniversaire de la mort de l'écrivain , FR3 Auvergne Radio a réalisé une série de 10 émissions pour la collection "Histoire d'en parler", présentée par Christian Lassalas . Des extraits de ces émissions se retrouvent dans la cassette audio " Souvenirs d'Henri Pourrat" publiée par "Les Amis d'Henri Pourrat".On peut y entendre les témoignages de Lucien Gachon , Jean Banière , Claude Pourrat , Annette Pourrat, Roger Gardes , Michel Versepuy , et la voix d'Henri Pourrat.

Son œuvre est fort diverse : poèmes de jeunesse, romans, biographie, essais historiques, philosophiques ou religieux, contes... Loin d'être le cadre étriqué d'un régionalisme folklorique, l'Auvergne est pour lui le lieu privilégié pour découvrir et comprendre la nature et l'esprit paysan et, par là-même « atteindre l'universel ». Les douze ou treize dernières années de sa vie sont entièrement consacrées au monumental Trésor des contes auquel il attachait une grande importance.

Nombre de ses ouvrages furent illustrés par son ami François Angeli (13/02/1890+30/05/1974) frère de Jean Angeli dit Jean l'Olagne (1886+1915), ami d'enfance de Henri Pourrat.

Œuvres

Les vaillances, farces et aventures de Gaspard des montagnes, Albin Michel, 1922-1931, 4 volumes
Histoire fidèle de la bête de Gévaudan, Éditions de l’épervier, 1946 (réimpr. 1999, éd. Jeanne Lafitte), broché, 23×18 cm, bois gravés de Ph. Kaeppelin, 125 p.
Histoire des gens dans les montagnes du Centre, Albin Michel,
Ceux d'Auvergne, types et coutumes,
En Auvergne, Arthaud, 1966
Visages de l'Auvergne, avec Lucien Gachon, Alexandre Vialatte
Les Amours, roman,
Monts et merveilles, roman,
Dans l’herbe des trois vallées, 1927,
La bienheureuse passion,
Les Jours: leurs travaux et leurs sorts. Bois en couleur de Philippe Keppelin. Lettrines en couleur de Crous Vidal.
Correspondance avec Alexandre Vialatte, Presses de l'Université de Clermont Ferrand,
Trésor des contes, 2 volumes, Gallimard

1 Christian Faure, "Vent de Mars d'Henri Pourrat, Prix Goncourt 1941, ou la consécration d'une œuvre littéraire par le Régime de Vichy",Bulletin du Centre d'Histoire économique et sociale de la région lyonnaise, Lyon, n°1, 1982, pp.5-25: http://bcpl.ish-lyon.cnrs.fr/1982_N_1/1VENT_DE_.PDF [archive]
2
Christian Faure, "Littérature et société (1940-1944) : La mystique vichyssoise du "Retour à la terre", selon l'œuvre d'Henri Pourrat", Mémoire de Maîtrise Histoire contemporaine, Université Lyon 2, 1981, 116 p., 8 pl., in "Chroniques historiques d'Ambert", Ambert, n°11,1988, 125p.
3
Michèle Cointet, Vichy capitale 1940 -1944, Perrin, 1993, puis Le Grand Livre du Mois, 1998, pp. 216 à 218)
4 Christian Faure, "Paysans et artisans objets de musées - 1940-1944", communication au Colloque sur "L'Environnement matériel paysan", Université Lyon 2, mai 1987, Bulletin du Centre d'Histoire économique et sociale de la région lyonnaise, Lyon, n°2-3, 1987, pp.77-98 :
http://bcpl.ish-lyon.cnrs.fr/1987_N_2-3/7PAYSANS_.PDF [archive]
5 op.cit.
6 Christian Faure, Le Projet culturel de Vichy, Folklore et Révolution nationale 1940-1944, Coédition Presses Universitaires de Lyon - Éditions du CNRS, 1989, 336 p.:
http://presses.univ-lyon2.fr/index.php?q=node/67&type=contributor&id_contributor=169 [archive]
7 Cahiers de politique nationale, n°3, Paris,1941
8 Publié par R. Laffont à Marseille en 1942.

Sources : Wikipédia

Famille de Vollore

Volore, alias Vollore
Famille d'ancienne chevalerie, qui avait pris son nom d'une terre considérable, située près de Courpière. Albert de Vollore, chevalier, vivait en 1201 et 1221. Il ne laissa qu'une fille, Alasie de Volore, mariée en 1248 à Etienne de Thiers, seigneur de Maubec, père de Guillaume de Thiers, dont la fille , Marguerite de Thiers, héritière de Volore, épousa, vers 1259 , Gui VIII, vicomte de Thiers, son cousin issu de germain.

Louis de Thiers, fils puîné des précédents, fut seigneur de Volore, dont il rendit hommage en 1308, fit un échange avec le comte de Forez en 1320, était au nombre des nobles d'Auvergne qui plaidaient contre le clergé en 1328, et ne mourut qu'en 1358, bien qu'il eût testé une première fois en 1314. Il avait épousé, en 1301, Isabelle de Damas, fille de Hugues de Damas, baron de Cousans, en Forez, de laquelle naquirent quatre enfants, savoir :
1° Guillaume de Thiers-Volore, qui suit ;
2° Isabeau de Thiers-Volore, religieuse à Courpière ;
3° Alix de Thiers-Volore, mariée à Hugues de Damas, seigneur d'Aulnère, près de Clermont ;
4° Béatrix de Thiers-Volore, alliée en 1339 à Jean Gros, chevalier bourguignon. Guillaume De Thiers , deuxième du nom, seigneur de Volore, épousa Agnès de Rochefort-d'Aurouse ; il testa en 1350 et mourut avant son père, laissant quatre enfants :
1° Louis de Thiers, seigneur de Volore, mort sans alliance ;
2° et 3° Guy et Amédée de Thiers, morts jeunes ;
4° Marguerite de Thiers, qui suit.

Marguerite De Thiers , héritière de Volore et de Montguerlhe, fit foi-hommage au comte de Forez en 1358.

Elle fut mariée à Pierre de Besse de Bellefaye, du Limousin , neveu du pape Clément VI, et frère de Nicolas de Besse de Bellefaye, cardinal en 1344.
De cette union vinrent, entre autres enfants :

Agnès, alias Marguerite de Bellefaye, accordée en 1373 à Amé Dauphin, seigneur de Rochelbrt, mort sans enfants en 1384, et remariée plus tard à Oudart de Chazeron, auquel elle apporta la terre de Volore, qui passa ensuite dans la maison de Montmorin.

Sources : Extraits du livre « Nobiliaire d’Auvergne » de Jean-Baptiste Bouillet

Famille de Vertolaye

Famille d'origine chevaleresque et très ancienne, laquelle tirait son nom d'un château situé sur la rive droite de la Dore, entre Ambert et Olliergues, et qui s'est transplantée depuis dans le diocèse du Puy.

Guerin et Bertrand de Vertolaye furent présents à une transaction intervenue entre Agnon de Maymont, seigneur do Maymont et d'Olliergues, et Hugues de Damas, seigneur de Cousans, en Forez, en 1195.

Guerin de Vertolaye assista à l'hommage que Bernard, Pons et Anselme de Jouz rendirent à Robert de Clermont, seigneur d'Olliergues, au mois d'avril 1208.

Autres Guerin et Simon de Vertolaye sont nommés dans le testament de Bertrand III, sire de la Tour, époux de Béatrix d'Olliergues, au mois do novembre 1286.

Antoine de Vertolaye, écuyer, paraît comme témoin dans le codicille que fil Guillaume de la Tour d'Olliergues, patriarche d'Antioche cl ancien évêque de Rodez, le 22 novembre 1469.

Antoine et autre Antoine de Vertolaye furent chanoines-comtes de Brioude, le premier en 1319, le second en 1547.

François de Vertolaye, convoqué au ban de 1543, fut le trisaïeul de Godefroy de Vertolaye, seigneur de Séneujols, d'Auteyrac, de Roure, de Marrie, maintenu dans sa noblesse au Puy, le 16 septembre 1669, et dont la postérité, si elle existe, ne nous est pas connue.
Cette famille avait des alliances avec celles de Bonas, de Bravard-d'Eyssac, de Guillaumanche, Dellode et de Loubeyras (1).

ARMOIRIES :
De gueules à quatre fleurs de lys d’or.

(1) Baluzt, t. a, p. 7l, 53iî, 702,727.—Catalogue de Brioude , p. 73. — Catalogue de la noblesse du Velay, p. 112,164. — D'An- bais, t. u,p. 30t.

Sources :Extraits du livre « Nobiliaire d’Auvergne » de Jean-Baptiste Bouillet

lundi 27 juillet 2009

Famille de Chazeron

Seigneurs marquis de Chazeron, de Châtelguyon, de la Tourette, de Pronsat, de Chars, de Rochedagoux, de Vollore, de Montguerlhe, de Crest, de la Contamine, de Moriat et autres lieux, en Auvergne et en Bourbonnais. Cette famille illustre devait son nom à un ancien château féodal, situé près de Riom. Quelques généalogistes et Chabrol lui-même ont pensé qu'elle avait une origine commune avec celle d'Autier- Villemontée , et qu'elle portait primitivement le nom d'Autier (Allerlus]. On a liré cette induction de ce que les terres de Châtelguyon et de Chazeron auraient appartenu à la maison d'Autier avant de venir à celle de Chazeron. Châtelguyon a, en effet, été possédé en premier lieu par les familles d'Autier et de La Roche-Châteauneuf, et acquis ensuite, de cette dernière, par Oudart de Chazeron en 1395 ; mais il ne paraît pas en être de même de la seigneurie de Chazeron que nous croyons n'avoir jamais cessé d'appartenir à ceux de son nom. Il est vrai que Chabrol cite on titre de 1376 ou 1378, par lequel Jean I, comte d'Auvergne, l'aurait remise, à titre de don, à Robert et Antoine de Chazeron, frères (1) ; mais Chabrol a pu se méprendre sur le véritable sens de cette libéralité qui, selon nous, ne dut consister que dans l'abandon du droit de justice, appartenant au comte, en «a qualité de suzerain, et nullement dans le droit de propriété de la terre et de la directe seigneurie. D'ailleurs, les deux familles paraissent parfaitement distinctes ; nulle part, le nom d'Autier ne se trouve accolé authentiquement à celui de Chazeron, excepté cependant dans un contrat de mariage de Louis-Amable d'Autier, du 5 février 1786, où Nicolas-Claude-Martin d'Autier, son père, joint à son nom celui de Chazeron. Audigier, que l'on doit supposer bien instruit, donne la filiation des seigneurs de Chazeron depuis 1260, sans faire la moindre mention de la famille d'Autier (2). Il y a donc lieu de croire que les généalogies publiées par La Chenaye des Bois et par Saint-Allais ont été dressées sur de fausses données. Voici ce qui paraît mieux justifié.

(1) Dans un inventaire des titres de la maison d'Autier, qui nous a été communiqué par M. le comte d'Autier, Inventaire qui n'a d'autre authenticité que de porter la signature de l'abbé Bergier, entre les mains duquel les titres auraient été déposés à Paris le 13 mars 1780, il est fait mention d'un hommage rendu en 1360 à l'abbaye de Mausac. des terret et teigneuries de Chazeron et Chatelguyon, par noble homme Franconnet Autier de Chazeron, Géraud Auticr , chevalier, et Robert Autier, damoiseau, fils du- dit Géraud, lesquelt tout ensemble ont rendu ladite foi-hommage.
Le même inventaire mentionne de plus Véchange fait entre Jean II, comte d'Auvergne et de Boulogne, et Géraud Autier, chevalier, de Vannée 1376.
(2) Audigier, t, I, p. 284 ; t. Iv, p. 67; t. 5, p. 92-94.

Oudin de Chazeron , chevalier , seigneur de Chazeron, vivait sous le règne de saint Louis ; il laissa Jacques de Chazeron qui vivait en 1290, et celui-ci fut père de François de Chazeron, damoiseau, lequel assista au mariage de Dauphine de La Tour avec Astorg d'Aurillac , le mercredi avant la fête de Saint-Georges 1314; il figura aussi parmi les nobles qui défendaient leurs priviléges contre le clergé en 1328 (1). Jean de Chazeron, capitaine du château d'Usson en 1380, fut père d'Oudart de Chazeron, marié vers la même époque à Marguerite de Besse de Bellefaye , proche parente des papes Clément VI et Grégoire XI, fille de Pierre de Besse de Bellefaye et de Marguerite de Thiers, dame de Vollore. Cette alliance éleva Oudart de Chazeron au rang des principaux seigneurs de la province, parmi lesquels il jouissait d'une grande considération ; il assista au testament de Jean 1, comte d'Auvergne, le 22 mars 1386, et Philippe-le-Hardi, duc de Bourgogne, le désigna pour l'un des exécuteurs de ses dernières volontés le 13 septembre 1386, conjointement avec le roi, le duc de Berry, le duc de Bourbon, le sire de La Tremouille et autres grands du royaume (2).
(1) Jtaluzc, t. it, p. 154-576.
(2)Bittoire de Bourgogne, t. n, p. 96.


Jean II de Chazeron, son fils, reçut avec Jacques, son frère, le 4 octobre 1415, plein pouvoir de la dame de Vollore, leur mère, de faire en son nom foi-hommage de la seigneurie de Montgnerlhe au duc de Berry et d'Auvergne (1). Jean II remplit la même formalité à l'égard de la terre de Chazeron en 1437, et il assista à l'acte de curatelle d'Agne de La Tour, seigneur d'Olliergues, le dernier jour de février 1444 (2). Celui-ci laissa de Catherine d'Apchier, sa seconde femme, Jacques de Chazeron, premier maître d'hôtel du roi ; il fut marié deux fois i 1° à Jeanne de La Chassagne, dame de La Molière, mariage qui fut dissous, sous prétexte d'impuissance, par sentence de l'official de Clermont en 1470. Sa seconde femme fut Anne d'Amboise, sœur du célèbre Georges d'Amboise, cardinal- archevêque de Rouen, ministre du roi Louis XII, et de Jacques d'Amboise, évêque de Clermont. De cette union vint François de Chazeron, conseiller et chambellan du roi, bailli d'Usson, lequel épousa, avant 1523, Antoinette d'Urfé, qui le rendit père de plusieurs enfants, entre autres, de Gabriel de Chazeron, auteur de la branche de la Tiercerie, représentée, en 1666, par Annet de Chazeron , mort peu après le dernier de sa race.
Antoine de Chazeron, frère de Gabriel, fut chevalier de l'ordre du roi et premier maître d'hôtel de sa majesté ; Claude Le Maréchal de Fourchant, sa femme, ne lui donna qu'un fils unique, Gilbert de Chazeron, sénéchal et gouverneur du Bourbonnais et conseiller d'Etat. Ce seigneur contribua puissamment au gain de la bataille d'Issoire, le 14 mars 1590, et se signala les années suivantes contre le duc de Nemours, chef de la ligue, sur lequel il eut constamment l'avantage de la campagne.
(1) Histoire de l'Ordre du Saint-Etprit, par Saintefoix, p. 40ft. diverses variantes provenant de la transposition des émaux, et en dernier, elles étaient :
D'or, au chef émanché de trois pointes d'azur.
On trouve d'autres armoiries de cette famille : D'argent, au chef émanché d'azur ; De gueules, au chef émanché d'or; Et d'or, au chef émanché de gueules.
Sources : Extraits du livre «Nobiliaire d'Auvergne » Par Jean-Baptiste Bouillet

dimanche 26 juillet 2009

Centaurée des montagnes

La centaurée des montagnes (Centaurea montana L. ), appelée aussi bleuet vivace, bleuet des montagnes ou jacée des montagnes, est une plante herbacée vivace de la famille des Astéracées.

Description.

Cette centaurée est une plante rhizomateuse, duveteuse, plus ou moins ramifiée, aux feuilles molles, allongées, entières, aux fleurs bleues parfois pourpres en capitules avec de très longs fleurons externes, aux bractées à la base du capitule à bord brun-noir.
Hauteur : de 50 cm à 1 m selon les variétés.

Caractéristiques.

Type d'inflorescence : cyme de capitules
répartition des sexes : hermaphrodite
Type de pollinisation : entomogame
Période de floraison : mai à juillet
Type de fruit : akène
Mode de dissémination : anémochore
Habitat et répartition
Habitat type : prairies médioeuropéennes, mésohydriques, fauchées, subalpines
Aire de répartition : orophyte méridional

Toxicité.

Les fleurs contiennent des substances digestives et diurétiques.
Sources : Wikipédia
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