dimanche 12 septembre 2010

Thiers

 Gabriel Mellun
Gilbert Géraud
Guillaume Garnier
Jacques Bourdilhon
Jean Astier
Jean Gilbert du Lyon
Jean-Joseph Chabrier
Jean-Baptiste Aubert
Marien Vernet
Pierre Moisant
Religieuses et Couvent
Séminaire

Sources : Gallica

Thiers

 Abbaye du Moutier
Antoine Daurelle
 Antoine du Four Laisne
 Antoine Torrent
 Bernard Baille
 Charles Collonge
 Claude Chevalier
 Claude Courtade
 Corps des officiers
 Damien Géraud
 Filibert Treille
 François Mellun

Sources : Gallica

Thiers (de)

Comtes De Chalon-sur-saône.

  * Guillaume, vicomte de Thiers, fils de Guy III, ayant épousé Adélaïde de Châlon, fille de Tbibaud, comte de Châlon, hérita de ce comté en 1093. Il fut du nombre des seigneurs bourguignons qui se croisèrent en 1096.

  * Guillaume II de Thiers, comte de Châlon, son petit-fils, se porta à des violences contre les religieux et les vassaux de l'abbaye de Cluny, et il ne fallut pas moins que l'intervention du roi Louis VII à la tête d'une armée pour le faire rentrer dans le devoir. Ceci se passait en 1166.

  * Guillaume III, son successeur, dut intervenir dans le traité imposé par le roi, et promit de ne plus inquiéter les moines de Cluny; mais après la mort du monarque, arrivée en 1180, il recommença avec Humhert, sire de Beaujeu, à dévaster les terres de l'abbaye, ce qui obligea le roi Philippe-Auguste à marcher en Bourgogne pour le réduire, et un nouveau traité fut alors conclu. Dix ans après, le comte de Châlon accompagna le même roi à la Terre-Sainte. ll avait épousé Béatrix de Souabe, fille de l'empereur Frédéric Ier, dit Barberousse, duc de Franconie et de Souabe, et de Béatrix de Bourgogne. De cette union naquit une fille unique, aussi nommée Béatrix, comtesse de Châlon, qui fut mariée deux fois :

  1° à Alexandre de Bourgogne, frère du duc Eudes III;

  2° à Etienne de Bourgogne, comte de Bourgogne et d'Auxonne.

Après avoir rapporté la généalogie des vicomtes de Thiers, il ne sera pas sans à propos de suivre le sort de la terre de leur nom. Nous avons déjà fait connaître qu'elle passa par donation ou échange de 1301 aux comtes de Forez, qui la conservèrent jusqu'à 1357, époque à laquelle Jeanne de Foret la transmit par alliance à Beraud II, comte de Clermonl, Dauphin d'Auvergne, dont la fille unique, Anne Dauphine, épousa, en 1371, Louis II, duc de Bourbon. Vers ce temps-là, Bernard, vicomte de Ventadour, comte de Montpensier, par succession de la maison de Beaujeu, fit revivre des prétentions sur la vicomté de Thiers, prétentions qu'il vendit avec la terre de Montpensier à Jean de France, duc de Berry et d'Auvergnu, en 1384 (1) ; mais ces prétentions, fondées ou non, ne changèrent rien à la destinée de la terre de Thiers, puisqu'elles se trouvèrent éteintes en 1400, par suite du mariage de Marie de Berry avec Jean Ier, duc de Bourbon, fils de Louis II et d'Anne Dauphine, dans la postérité desquels la seigneurie de Thiers resta jusqu'à la confiscation prononcée contre le connétable de Bourbon, en 1527. Ce fut alors que le roi François Fr  en disposa en faveur du chancelier du Prat, à la famille duquel elle ne resta pas ; car un arrêt du parlement, de l'an 1569, en ordonna la restitution à la maison de Bourbon - Montpensier, d'où elle passa, par alliance de l'année 1626, à Gaston de France, duc d'Orléans, dont la fille unique, la célèbre mademoiselle de Montpensier, en fit don, le 29 octobre 1681.

  (1) On a dit que celle vente n'avait pas existé, puisque la terre de Montpensier avait été auparavant confisquée par le roi Charles V, au profit du duc de Berry, qui en jouissait déjà en 1374. Quant à nous , nous croyons que les deux assertions peuvent être également vraies; car une confiscation ne pouvant être consldérée comme un acte de rigoureuse justice, le duc de Berry a pu, pour plus de sûreté, solliciter et obtenir du comte de Ventadour une ratificatlon sous forme de vente. Les exemples de ce genre sont très-nombreux, il y en a même eu après les confiscations de 1793. au duc de Lauzun, son mari. Les héritiers de ce dernier la vendirent, en 1714, à Antoine Crozat, trésorier général de Languedoc, et une petite-fille de celui-ci, mariée au marquis de Béthune, la possédait en 1780. (Nobiliaire d'Auvergne par Jean-Baptiste Bouillet)

Thiers (de)

Anciennement Thiern ou Tyerne, vicomtes de Thiers, seigneurs de Montpensier, d'Aigueperse, de Péchadoire, de Maubec, de Vollore, de Montgerlhe, en Auverge, et comtes de Châlon-sur-Saône, en Bourgogne.

La ville de Thiers, bâtie sur le penchant d'une montagne, avait un antique château fort, séjour de ses vicomtes, et appelé, par Grégoire de Tours, Thigernum Caslrum. Selon le même auteur, le roi Thierry prit et brûla Thiers en l'an 530. Du Bouchet, suivi par le continuateur du père Anselme, fait descendre la maison de Thiers d'Armand, vicomte d'Auvergne, qui vivait du temps du roi Eudes (887 à 898) ; mais Baluze établit que Matfroy ou Matfred, premier vicomte de Thiers, était frère de Robert, vicomte d'Auvergne, avec lequel il est mentionné dans une charte de 9-27, et par conséquent tous deux fils d'Astorg, vicomte d'Auvergne, époux d'Ascendane.

Les vicomtes de Thiers ont eu une grande existence pendant plus de quatre siècles ; leur puissance égalait celle des sires de Beaujeu, des comtes de Forez, des vicomtes de Polignac, et ils traitaient d'égal à égal avec les princes de la maison d'Auvergne, leurs aînés. Ils s'allièrent à toutes ces maisons, à celles des rois de France, des comtes de Bourgogne , et enfin à celle des ducs de Souabe, alors que celleci brûlait sur le trône impérial germanique (1180). Quelquesuns de ces vicomtes de Thiers ont laissé des traces durables.

  * Amblard de Thiers, archevêque de Lyon, fonda le monastère de Ris en 952.

  * Guy II, vicomte de Thiers, rétablit la discipline dans l'abbaye dite du Moustier, à Thiers, en l'an 1012; fonda et dota le chapitre de Saint-Genès, de la même ville, en1016, et mourut en l'an 1031.

  * Guillaume, son fils, fonda, en 1048, avec le consentement de Recunde, sa mère le chapitre de Saint-Martin d'Artonne.

  * Guillaume II, qui ne parait pas avoir laissé de postérité.

  * Etienne de Thiers, qui fonda, en 1076 l'ordre de Grandmont, dont la maison mère était dans le diocèse de Limoges. Etienne de Thiers est honoré comme saint.

  * Guy III. vicomte de Thiers, fut père de :

  * Guillaume de Thiers, qui forma la branche des comtes de Châlon.

  * Guy IV, vicomte de Thiers, seigneur de Montpensier et d'Aiguepcrse, en 1131, fut père de Guy V, qui vivait en 1155, et aïeul du suivant :

  * Guy VI, vicomte de Thiers, épousa Clémence de Courtenay, issue do sang royal. Elle était petite-fille du roiLouisle-Gros, et sœur de Pierre de Courtenay, couronné empereur de Constantinople en 1217. Guy VI et Clémence, de Courtenay laissèrent :

  1° Guy VII, qui continua la branche aînée ;

  2° Etienne deThiers, seigneur de Maubec, marié avant 12i8 à Alasie de Vollore, et dont la postérité flnit à Marguerite de Thiers, dame de Vollore, femme de Guy VIII, vicomte de Thiers, son cousin. Guy VII, vicomte de Thiers, eut à soutenir la guerre contre le sire de Beaujeu, son parent, qui parvint à s'emparer du château de Thiers, en 1210 ; mais le vicomte ayant été secouru parle comte d'Auvergne et par Renaud de Forez, archevêque de Lyon, reprit le dessus sur son adversaire. Peu de temps après, il épousa Marquise de Forez, fille de Guy ou Guigues III, comte de Forez, et sœur de Guy IV, aussi comte de Forez, qui fut, en 1236, arbitre du différend qui existait entre lui et le chapitre de Thiers. De ce mariage naquirent :

  1° Chatard de Thiers, qui forma le degré suivant;

  2° Guy de Thiers, chanoine et précanteur du chapitre de Lyon, de 1261 à 1283. Cuatard, vicomte de Thiers, épousa Brunissende de Comborn, fille d'Archambaud VII, vicomte de Comborn, et de Marie de Limoges. Il était au nombre des barons d'Auvergne, qui réclamaient auprès du prince Alphonse de France, frère de saint Louis, le maintien de leurs priviléges, en 1253. Ses enfants fuient :

  1° Guy VIII

  2° Chatard de Thiers, prévôt du chapitre de Thiefs;

  3° Marquise de Thiers, dame de Busset, mariée à Pierre de Broc, père de Hauphine de Broc, alliée en premières noces à Louis de Beaujeu, et puis à Briand de la Rochebriand ;

  4" Dauphine de Thiers, mariée à Guillaume III, sire d'Apchon. Guy VIII, vicomte de Thiers, fut marié vers 1260 avec Marguerite de Thiers, sa cousine, petite-fille d'Etienne de Thiers, seigneur de Maubec, mentionné plus haut, et d'Alasie de Vollore. De cette union issurent :

  2° Louis de Thiers, tige de la seconde branche de Vollore, alliée aux maisons de Damas et de Rochefort d'Aurouse, et éteinte en la personne de Marguerite de Thiers, mariée vers 1350 à Pierre de Besse de Bellefaye, en Limousin, neveu du pape Clément VI, et frère de Nicolas de Besse de Bellefaye , cardinal-évêque de Limoges, mort en 1369 ;

  3° Jeanne de Thiers, épouse d'Ithier de Bréon, seigneur de Mardogne.

  * Guillaume IV, vicomte de Thiers, reçut, avec son émancipation, en 1292, la donation que lui firent ses père et mère, du château et mandement de Thiers, sous réserve de l'usufruit. Guillaume IV étant resté longtemps sans avoir d'enfants d'Agnès de Maumont, sa femme, et tourmenté d'ailleurs par ses nombreux créanciers, fil donation de la terre de Thiers à Jean, comte de Forez, en 1301 ; mais la stérilité de sa femme ayant enfin cessé, le comte de Forez lui céda, à titre d'échange, tes terres de Saint-Maurice, de Chatellus, de Bussy et de Saint-Germain-en-Val, situées en Roannais. Guillaume IV et Agnès de Maumont laissèrent donc trois enfants :

  1° Guillaume V, qui n'eut pas d'enfant d'Isabelle de Neuville, laquelle était veuve en 1316 ;

  2° Contoure de Thiers, mariée avant 1320 à Humbert Guy, seigneur de Chabannes;

  3° Brunissende de Thiers, épouse de Guillaume Ganant ou Guenant, deuxième du nom, seigneur des Bordes, qui le rendit père de Radegonde Ganant, alliée à Guy V, sire de la Trémouille. (Nobiliaire d'Auvergne par Jean-Baptiste Bouillet)

La Souchère (de)

Ancienne famille qui avait pris son nom d'un château situé près de Flat, dans la mouvance d'Ybois, en Limagne.

  * Bertrand de la Souchère fut compris à l'Armorial de 1450.

  * Jérôme de la Souchère, successivement moine à Montpeyroux, abbé de Cîteaux et de Clairvaux, et regardé comme l'une des lumières de l'Eglise au seizième siècle, fut fait cardinal par le pape Pie V eu 1568. Il mourut à Rome en 1571.

Bientôt après, il ne restait plus de cette maison que deux filles :

  * Anne de la Soudière, épouse de Jean de Lorme, seigneur de Pagnat.

  * Jacqueline de la Souchère, qui, étant devenue veuve et héritière d'Alexandre de la Fin, épousa, le 13 février 1624, François de CordeIweuf-Montgon. La terre de la Souchère a passé depuis à la maison de Montmorin, à celle deTane, et appartient aujourd'hui à M. Le Normand de Flageac. (Nobiliaire d'Auvergne par Jean-Baptiste Bouillet)

Cordeboeuf-Beauverger-Montgon (de)

Seigneurs de Beauverger, Montgon , Coren , Mentières, Talizat, Bromont, Matroux, Anbusson, Boissonnelle, Boucherat, Monteil, la Souchère, la Motbe - Merin chal, etc., etc. — Cette maison, très-marquante, semble avoir pris son nom d'une seigneurie située dans la commune de Parray, près de Saint-Pourçain, et qui appartenait à Etienne, sire du Breuil, en 1301. Elle a prouvé sa filiation depuis :

  * Durand de Cordebœuf, écuyer, vivant en 1430, sans doute parent de Guillaume Reynaud De Cordeboeuf, bailli des montagnes d'Auvergne pour le duc de Bourbonnais et d'Auvergne en 1438.

  * Martin de Cordebœuf, fils de Durand , gagna, par ses grandes qualités,' la confiance du roi Louis XI qui, par la commission du 4 février 1469, le chargea de la conduite d'un corps de troupes qu'il envoyait en Catalogne. Il laissa :

  * Robert de Cordebœuf, chevalier, seigneur de Beauverger, père de Bénigne de Cordebœuf, qui servait dans la compagnie d'ordonnances du maréchal de Tavannes, lorsqu'il fit son testament à Carignan, en Piémont, le 5 février 1552. Celui-ci avait épouse, le 11 février 1540, Louise de Léotoing-Montgon, de laquelle naquit :

  * François de Cordebœuf-Beauverger, lieutenant de la compagnie d'ordonnances du comte de Randan, marié à Marguerite de Monestay de Forges, qui lui donna, entre autres enfants :

  * Pierre de Cordebœuf-Beauverger, substitué aux noms et armes de Montgon, par donation de Jacques de Léotoing-Montgon, son grand-oncle, du mois de mars 1578. Ce Pierre de Cordeboeuf fut gentilhomme de la chambre du roi, et fort aimé de Henri IV et de Louis XIII, à cause des services signalés qu'il leur avait rendusen qualité de capitaine de chevau-Iégers. Louis XIII le pensionna de 3,000 fr. Il eut de Charlotte de Chabannes, qu'il avait épousée le 28 mars 1598, plusieurs fiis qui firent branches, et dont nous rappellerons plus loin la descendance.

  * François de Cordebœuf- Montgon continua la ligne aînée; il entra, le 15 juillet 1627, comme cornette aux chevau-Iégers commandés par son père, assista au siége de la Rochelle cette année et la suivante, ainsi qu'aux guerres de Languedoc, de Flandre et de Piémont, devint lieutenant de la compagnie en 1632 et capitaine avant 1638. De son mariage avec Marie de Beaune issut :

  * Charles-Alexandre de Cordebœuf, comte de Montgon, qui fit deux campagnes comme volontaire en Guienne; assista au siége de Bordeaux en 1652, et fut maintenu dans sa noblesse avec plusieurs parents en 1666. Il avait épousé, le 8 février 1652, Françoise de la Barge qui le rendit père de :

  * Jean-François de Cordebœuf, comte de Montgon, qui, à l'exemple de ses ancêtres, embrassa, jeune, la carrière des armes. Cornette de cavalerie en 1674, il combattit, la même année, sous le maréchal de Turenne, à Sintzheim, Ensheim et Mulhausen; l'année suivante à Turkeim, à Altenheim, à Haguenau et à Saverne. Devenu sous-lieutenant de la compagnie des gendarmes bourguignons en février 1677, M. de Montgon servit en 1678, à la prise de Valenciennes, à la bataille de Casset, aux sièges de Gand, d'Ypres et à la bataille de Saint-Denis, près de Mons. Comme il serait trop long de suivre ce brave officier dans ses nombreuses campagnes, nous nous résumerons en disant qu'il fit, avec honneur, toutes les guerres de la fin du règne de Louis XIV, en Flandre, en Alsace, en Allemagne, en Italie et en Espagne, et qu'il mérita d'être successivement promu aux grades de mestre-de-camp en 1678; de brigadier d'armée en 1691 ; de maréchal-de-camp en 1696, et le 23 décembre 1702, à celui de lieutenantgénéral, avec lequel il continua à servir jusqu'en 1714. Pendant cette glorieuse carrière, le comte de Montgon se fit remarquer par sa valeur, notamment à la mémorable bataille de Nerwinde en 1693 ; au combat de Crémone où il eut un cheval tué sous lui en 1701 ; à la bataille de Luzzara où il fut blessé en 1702 ; à Stradella en 1703; à la prise d'Asti en 1704 ; aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1705 ; à celui de Turin en 1706, et, enfin, au ravitaillement de Gironne en 1712. Le comte de Montgon, qui avait long-temps rempli les fonctions d'inspecteur général de la cavalerie française, et reçu la croix de Saint-Louis en 1700, mourut le 7 mai 1730, laissant de Louise Sublet-d'Heudicourt, sa femme, une fille mariée au comte de Montmorin et un fils qui suit :

  * Charles-Alexandre de Cordebœuf-Montgon, prêtre, ministre de Philippe V, roi d'Espagne, qui l'employa dans diverses négociations en Portugal et en France, et quia laissé des mémoires imprimés, 1745-1753. Exilé à Douai pour avoir servi avec trop de zèle les intérêts de Philippe V contre ceux de Louis XV, l'abbé de Montgon mourut dans cette ville en 1770. En lui s'éteignit la principale branche de sa maison.

Outre la filiation qu'on vient d'indiquer, la maison de Cordebœuf était, en 1666, divisée en trois autres rameaux , tous issus de Pierre de Cordebœuf-BeauvergerMontgon et de Charlotte de Chabannes; ils s'étaient alliés aux maisons de Chauvigny-Blot, de la Rochefoucauld, de Plantadis, de Gouvernet, de Bonnevie, de Lestrange, etc., etc. Leurs représentants firent foi-hommage au roi à cause de leurs possessions féodales en 1669, 1670, 1683, 1686, 1699 et 1717. A l'un de ces rameaux appartenait :

  * Jean-François de Cordebœuf-Beauverger, lieutenant-colonel en 1686.

  * Philippe-Gilbert de Cordebœuf qui, entré le 14 février 1686 sous-lieutenant aux gardes françaises, y devint lieutenant en 1692, capitaine de la compagnie des grenadiers au même régiment en 1710, brigadier d'armée la même année, chevalier de Saint-Louis en 1715, maréchal-de-camp en 1719, et gouverneur d'Oléron en 1720. Dans le cours de ses campagnes, cet officier avait combattu à l'attaque de Valcourt en 1689; à Fleurus, en 1690; à Mons, en 1691 ; à Steinkerque, en 1692; à Nerwinde, en 1693; à Nimègue, en 1702; à Eckeren, en 1703 ; à Ramillies, en 1706 ; à Audenaerde, en 1708 ; à Malplaquet, en 1709; à Denain, en 1712; aux siéges de Douai, du Quesnoy, de Bonchain, de Landau et de Fribourg, en 1712 et 1713. A tant d'illustrations, il faut ajouter l'avantage de compter trois admissions au chapitre de Brioude, en 1618, 1688 et 1692; deux chevaliers de Malte, en 1587 et 1630. Cette maison a fait de nouvelles preuves pour les pages du roi en 1702, pour la maison royale de Saint-Cyr en 1765, pour l'école militaire en 1770, et enfin , pour les honneurs de la cour en 1786. (Nobiliaire d'Auvergne par Jean-Baptiste Bouillet)

Cholet (de)

Seigneur de Bélime , d'Auterive et de Genestoux, près de Courpières et de Thiers ; famille ancienne , connue depuis :  
 
  * Chatard de Cholet, chevalier, qui accorda droit de commune et de consulat aux habitants de Bélime en 1290. 
 
  * Audin Cholet, seigneur de Genestoux, fit une acquisition à Néronde en 1315.
 
  * Jeanet Cholet, damoiseau, et Pétronille de Genestines, sa femme, firent foi-hommage de diverses possessions féodales en 1365, et ces actes furent renouvelés par :
 
  * Jean et Philippe Cholet, écuyers, en 1407,1411 et 1443. 
 
  * Pierre Cholet, seigneur d'Auterive, chambellan du roi, mort ayant 1425, avait épousé Jeanne Chatillon, fille de Gauchet VII, seigneur de Troissy et de Marigny, chambellan du roi, laquelle se remaria à Pierre de Montboissier, seigneur d'Aubusson et de la Faurie. Jeanne de Chatillon avait eu de son premier mari  :
 
  * Catherine Cholet, mariée à Charles Motier de la Fayette, fils aîné du maréchal, lequel mourut vers l'an 1480 sans postérité légitime. (Nobiliaire d'Auvergne par Jean-Baptiste Bouillet)

Chazeron (de)

Seigneurs marquis de Chazeron, de Châtelguyon, de la Tourette, de Pronsat, de Chars, de Rochedagoux, de Vollore, de Montguerlhe, de Crest, de la Contamine, de Moriat et autres lieux, en Auvergne et en Bourbonnais. Cette famille illustre devait son nom à un ancien château féodal, situé près de Riom. Quelques généalogistes et Chabrol lui-même ont pensé qu'elle avait une origine commune avec celle d'AutierVillemontée, et qu'elle portait primitivement le nom d'Autier [Alterius). On a tiré cette induction de ce que les terres de Châtelguyon et de Chazeron auraient appartenu à la maison d'Autier avant de venir à celle de Chazeron. Châtelguyon a, en effet, été possédé en premier lieu par les familles d'Autier et de La Roche-Châteauneuf, et acquis ensuite, de cette dernière, par Oudart de Chazeron en 1395 ; mais il ne paraît pas en être de même de la seigneurie de Chazeron que nous croyons n'avoir jamais cessé d'appartenir à ceux de son nom. Il est vrai que Chabrol cite un titre de 1376 ou 1378, par lequel Jean I, comte d'Auvergne, l'aurait remise, à titre de don, à Robert et Antoine de Chazeron, frères ; mais Chabrol a pu se méprendre sur le véritable sens de cette libéralité qui, selon nous, ne dut consister que dans l'abandon du droit de justice, appartenant au comte, en sa qualité de suzerain, et nullement dans le droit de propriété de la terre et de la directe seigneurie. D'ailleurs, les deux familles paraissent parfaitement distinctes ; nulle part, le nom d'Autier ne se trouve accolé authentiquement à celui de Chazeron, excepté cependant dans un contrat de mariage de Louis-Amable d'Autier, du 5 février 1786, où Nicolas - Claude - Martin d'Autier, son père, joint à son nom celui de Chazeron. Audigier, que l'on doit supposer bien instruit, donne la filiation des seigneurs de Chazeron depuis 1260, sans faire la moindre mention de la famille d'Autier (2). Il y a donc lieu de croire que les généalogies publiées par La Chenaye des Bois et par Saint-Allais ont été dressées sur de fausses données. Voici ce qui paraît mieux justifié. 
 
   * Oudin de Chazeron , chevalier , seigneur de Chazeron, vivait sous le règne de saint Louis ; il laissa :  
      
   * Jacques de Chazeron qui vivait en 1290, et celui-ci fut père de : 
 
  * François de Chazeron, damoiseau, lequel assista au mariage de Dauphine de La Tour avec Astorg d'Aurillac , le mercredi avant la fête de Saint-Georges 1314 ; il figura aussi parmi les nobles qui défendaient leurs priviléges contre le clergé en 1328 (1). 
 
  * Jean de Chazeron, capitaine du château d'Usson en 1380, fut père de : 
 
  * Oudart de Chazeron , marié vers la même époque à Marguerite de Besse de Bellefaye , proche parente des papes Clément VI et Grégoire XI, fille de Pierre de Besse de Bellefaye et de Marguerite de Thiers, dame de Vollore. Cette alliance éleva Oudart de Chazeron au rang des principaux seigneurs de la province, parmi lesquels il jouissait d'une grande considération ; il assista au testament de Jean 1, comte d'Auvergne, le 22 mars 1386, et Philippe-le-Hardi, duc de Bourgogne, le désigna pour l'un des exécuteurs de ses dernières volontés le 13 septembre 1386, conjointement avec le roi, le duc de Berry, le duc de Bourbon, le sire de La Tremouille et autres grands du royaume. 
 
  * Jean II de Chazeron, son fils, reçut avec Jacques, son frère, le 4 octobre 1415, plein pouvoir de la dame de Vollore, leur mère, de faire en son nom foi-hommage de la seigneurie deMontgnerlhe au  duc de Berry et d'Auvergne. Jean II remplit la même formalité à l'égard de la terre de Chazeron en 1437, et il assista à l'acte de curatelle d'Agne de La Tour, seigneur d'Olliergues, le dernier jour de février 1444. Celui-ci laissa de Catherine d'Apchier, sa seconde femme : 
 
  * Jacques de Chazeron, premier maître d'hôtel du roi ; il fut marié deux fois i 1° à Jeanne de La Chassagne, dame de La Molière, mariage qui fut dissous, sous prétexte d'impuissance, par sentence de l'official de Clermont en 1470. Sa seconde femme fut Anne d'Amboise, sœur du célèbre Georges d'Amboise, cardinal archevêque de Rouen, ministre du roi Louis XII, et de Jacques d'Amboise, évêque de Clermont. De cette union vint : 
 
  * François de Chazeron, conseiller et chambellan du roi, bailli d'Usson, lequel épousa, avant 1523, Antoinette d'Urfé, qui le rendit père de plusieurs enfants, entre autres, de Gabriel de Chazeron, auteur de la branche de la Tiercerie, représentée, en 1666, par Annet de Chazeron , mort peu après le dernier de sa race.

  * Antoine de Chazeron, frère de Gabriel, fut chevalier de l'ordre du roi et premier maître d'hôtel de sa majesté ; Claude Le Maréchal de Fourchant, sa femme, ne lui donna qu'un fils unique :
 
  * Gilbert de Chazeron, sénéchal et gouverneur du Bourbonnais et conseiller d'Etat. Ce seigneur contribua puissamment au gain de la bataille d'Issoire, le 14 mars 1590, et se signala les années suivantes contre le duc de Nemours, chef de la ligue, sur lequel il eut constamment l'avantage de la campagne. Lorsqu'il alla à la cour pour recevoir l'ordre du Saint-Esprit, après la promotion du 7 mars 1595 , Gabrielle d'Estrée , qu'on avait indisposée contre lui, lui demanda, avec un sourire dédaigneux, s'il croyait qu'elle avait parlé en sa faveur: Non, madame , répondit Chazeron, je me flatte même qu'on est très-persuadé que je n'en avais pas besoin. Ce courageux et loyal serviteur de Henri IV laissa, de Gabrielle de Saint-Nectaire, un fils et trois filles  : 
 
  1° Gabriel de Chazeron, mort sans enfants de Marie de la Guiche, qui se remaria h Timoléon d'Epinay-Saint-Luc, maréchal de France ; 
 
  2° Anne de Chazeron, femme de François de Polignac, marquis de Chalencon ; 
 
  3° Charlotte de Chazeron, épouse de Jacques de Chabannes, comte de Pionsat ; 
 
  4° Claudine de Chazeron, mariée en premières noces à Antoine de Cordebœuf-BeauvergerMontgon, et ensuite à Gilbert de Monestay , seigneur de Forges, dont la postérité releva le nom et les armes de Chazeron. 
 
Parmi les autres alliances de la maison de Chazeron, on remarque les noms de Montmorin, d'Aubert de Montel-de-Gelat, de Langeac, de Villeneuve, de Marconnay, de Carlat, de Chaumette, de Dinasse, de Bussy et de Vaux. (Nobiliaire d'Auvergne par Jean-Baptiste Bouillet)

Chazerat (de)

Seigneur de Gondailly, de Puyfol, de Ligonnes, de Seychalles, de Lezoux, de Chassagnole . de Fontanilles, de Codognat, de Lcnty, de Lignac, de Mars-d'Ornou, d'Aubusson, de Bort, de Monteil et autres lieux, en Bourbonnais et en Auvergne. Cette famille paraît originaire du Berry, puis transplantée en Bourbonnais et en Auvergne. 
  * Odet et Pierre de Chazerat, écuyers, 'vivaient près de Châteauroux en 1495. 
 
  * Gilbert de Chazerat , fils d'autre Gilbert, écuyer, directeur du grenier à sel, à Moulins, rendit hommage du fief de Gondailly, paroisse de Saint-Géran-le-Puy, en 1689. 
 
  * Gilbert de Chazerat, élu en l'élection de Moulins, renouvela cette formalité en 1699 et 1723.
 
  * Dans le même temps vivait Claude de Chazerat, major de génie, directeur des fortifications des places du Nord, à Valenciennes, lequel fit foi-hommage au roi en 1699 et 1716, à cause des seigneuries de Ligonnes et Seychalles, paroisse de Lezoux, acquises de Jean de Ribeyre. Ce Claude mourut le 1er  février 1722, laissant de Marie de Guéry : 
 
  * Antoine-François de Chazerat, nommé conseiller à la cour des aides de Clermont le 24 juin 1724 ; il avait épousé, le 13 décembre 1723, demoiselle Amable de Ribeyre, fille de Charles de Ribeyre, premier président à la même cour, et à la charge duquel il succéda en 1736. De cette union vint : 
 
  * CharlesAntoine-Claude de Chazerat, né en 1728, premier président après son père, 1754, et ensuite intendant de la généralité d'Auvergne. Cet administrateur habile et intègre , cet homme vertueux, dont la mémoire sera toujours chère à l'Auvergne, descendit dans la tombe le 7 septembre 1824, âgé de 96 ans. Il avait été marié aune fille de M, Rollet de Mirabel, président au bureau des finances de Riom; mais il n'a pas laissé de postérité. Ses restes reposent sous l'abri d'un monument que la piété de MM. Lecourt, ses neveux, ont fait élever à sa mémoire dans le cimetière de Clermont. (Nobiliaire d'Auvergne par Jean-Baptiste Bouillet)

Date du Jour - 12 septembre

Le 12 septembre est le 255e jour de l'année (256e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 110 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le jour de la bigarade, 26e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français.

L'on fête les : Apollinaire :

  * Apollinaire Franco, ou Saint Apollinaire du Japon , prètre franciscain, né à Aguilar de Campoo en Vieille-Castille (Espagne) vers 1570. Il fut brûlé vif à Omura au Japon en 1622 pour ne pas avoir obtempéré à l'ordre donné par les shogouns aux missionnaires catholiques de quitter le pays sous peine de mort en 1614.

C'est un bienheureux fêté par l'Eglise catholique le 12 septembre, avec le prètre dominicain Thomas Zumarraga et leurs quatre compagnons.

Quelques évènements :

  * 1213 : Bataille de Muret (Croisade des Albigeois). - 1213 : Décès de Pierre II, roi d'Aragon. - 1226 : Fin du siège d'Avignon. - 1229 : Débarquement de Jacques Ier d'Aragon dans l'île de Majorque. - 1362 : Décès d'Innocent VI, pape. - 1494 : Naissance de François Ier, roi de France. - 1764 : Décès de Jean-Philippe Rameau, musicien français. - 1812 : Bataille de la Moskova (Campagne de Russie). - 1888 : Naissance de Maurice Chevalier, acteur et chanteur français († 1er janvier 1972). - 1897 : Naissance d'Irène Joliot-Curie, physicienne française, prix Nobel de chimie en 1935. - 1909 : Le chimiste allemand Fritz Hofmann prépare le premier caoutchouc synthétique. - 1914 : Fin de la Première bataille de la Marne. - 1940 : Découverte de la grotte de Lascaux. - 1942 : Naissance de Michel Drucker, présentateur de télévision français. - 1953 : Mariage de John Fitzgerald Kennedy et Jacqueline Bouvier à Newport. - 1959 : Lancement de Luna 2, première sonde spatiale à toucher le sol lunaire. - 1961 : Naissance de Mylène Farmer, chanteuse française. - 1992 : Décès d'Anthony Perkins, acteur américain. - 2010 : Claude Chabrol, réalisateur français et acteur (° 24 juin 1930).

Sources : Wikipédia
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...