lundi 31 janvier 2011

Date du Jour - 29 janvier

Le 29 janvier est le 29e jour de l'année du calendrier grégorien. Il reste 336 jours avant la fin de l'année, 337 si l'année est bissextile.

C'était généralement le 10e jour du mois de pluviose dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la cognée.

On fête les Gildas

  * Gildas est un prénom celtique. Il signifierait « servant de Dieu ».
Saint Gildas ou Gildas de Rhuys (° vers 490 - † vers 569 ou 570), dit Sapiens « le Sage », également appelé Gweltaz en breton, était un membre important et renommé du monde celtique chrétien dans l'île de Bretagne, ou Grande-Bretagne, d'abord, puis de Bretagne armoricaine. Ordonné prêtre, il mit sa plume au service de l’idéal monastique. D’après des fragments de ses lettres il aurait écrit une « règle » monacale moins austère que celle qu’écrivit son contemporain gallois saint David, et il y propose des pénitences moins dures en cas d'infraction à la règle.
Au-delà du personnage historique existe aussi une tradition légendaire de ce saint chrétien fêté le 29 janvier.
Dans son De excidio Britanniae, Gildas mentionne le fait que l'année de sa naissance fut la même que celle de la bataille du Mont Badonicus (où participa le roi Arthur), c'est-à-dire aux environs de 490 (à une décennie près, car la date de la bataille n'est pas connue avec précision).
D'après David N. Dunville, Gildas fut le mentor de Vennacius de Findbarr, qui devint lui-même celui de saint Colomba d'Iona. Selon Thomas Stephen, saint Gildas aurait également été le père d'Aneirin.
Une biographie de Gildas fut écrite par Caradoc de Llancarfan au XIIe siècle, et d’autres furent composées en Bretagne, notamment à Rhuys. Ces dernières allèguent que Gildas était un des fils de Caw, roi de Strathclyde ; qu’il fut éduqué par Ildut de Llantwit à Llantwit Major, près de Cardiff ; il serait devenu fondeur de cloches de profession (il en aurait envoyé une à Saint Bride vers 519) ; en 520, après un pèlerinage à Rome (usage suivi par beaucoup de saints bretons) il passa sept années à l’abbaye de Rhuys en Bretagne. Il fut un an à la tête de l’abbaye de Llancarfan au Pays de Galles, en l’absence de son abbé, saint Cadoc. Après 528 il s’établit à Street, dans le Somerset (près de Glastonbury) et construisit une lan (forme bretonne) ou llan (forme galloise), ermitage comprenant église et enclos, dont le tracé serait encore visible à Holy Trinity.
Plus tard, (vers 544) il revint en Bretagne, à Rhuys, où il demeura jusqu’à sa mort, à l’exception d’un voyage en Irlande qui aurait eu lieu vers 565, d’après les Annales Cambriae, une chronique découverte dans un manuscrit contenant une version de Historia Brittonum.
Fuyant les envahisseurs normands, les moines de l'abbaye, emportant les reliques du saint, trouvèrent refuge auprès du seigneur de Déols (à côté de l'actuel Châteauroux), Ebbes le Noble, et une nouvelle abbaye de Saint-Gildas fut érigée en ce lieu. Celle-ci devint au début du XVIIe siècle une des plus riches du Berry, mais, après la sécularisation du monastère en 1622, les moines furent dispersés et l'abbaye détruite. Quelques vestiges de l'ancien cloître sont encore visibles aujourd'hui.
Il existe de nombreux mythes sur Saint Gildas, parfois difficiles à discerner de la réalité : Caradoc, dans sa biographie, le fait intervenir auprès du roi Arthur lorsque la reine Guenièvre se fit enlever par Méléagant. Il aurait convaincu les deux rois de faire la paix bien que le frère de Gildas ait été tué par Arthur. Il est difficile de savoir si cette anecdote est vraie, étant donné qu'elle date d'un manuscrit du XIIe siècle, et que l'existence même du roi Arthur et la nature de son pouvoir est incertaine.
On impute à Gildas la composition d'un cantique appelé la Lorica, ou encore le Plastron. Il s'agit d'une prière pour être délivré du mal, qui contient d'intéressants spécimens de latin hispérique (variante du latin crée par des moines irlandais au VIe siècle, utilisé jusqu'au XIIe siècle).
Les Annales Cambriae fixent la mort de saint Gildas en 570 et les Annales de Tigernach en 569.

Quelques évènements :

Cratère d'une bombe de Zeppelin lâchée sur Paris.
  * 1630 : France : Première rencontre entre Richelieu et Mazarin. - 1635 : Fondation de l'Académie française par le cardinal de Richelieu à la demande de Louis XIII. Elle se compose de 40 membres, élus et surnommés les immortels. - 1801 : La France et l'Espagne lancent un ultimatum au Portugal, le sommant de rompre avec l'Angleterre. - 1849 : France : À la suite d'une manifestation contre le régime, Louis-Napoléon fait arrêter vingt-sept responsables montagnards. - 1883 : Charles Duclerc termine un mandat de Président du Conseil et Affaires étrangères sous la présidence de Jules Grévy. - Armand Fallières débute un mandat de Président du Conseil, Intérieur et Cultes sous la présidence de Jules Grévy. - 1905 : Création du prix Femina présidée par Anna de Noailles. - 1910 : La Seine atteint la cote record de 8,5 mètres au pont de la Tournelle. - 1912 : Paris : Une délégation menée par Marguerite Durand et Séverine se rend au Palais-Bourbon pour obtenir le vote des femmes. - 1916 : Premier raid d'un zeppelin allemand sur Paris. - 1917 : Le Capitaine Georges Guynemer abat son 30e avion. - 1955 : Sortie du film « Les Diaboliques » de Henri-Georges Clouzot avec Simone Signoret, Véra Clouzot, Paul Meurisse et Charles Vanel… - 1962 : Le couturier Yves Saint-Laurent présente sa première collection de haute couture. - 1985 : en France, le prix de l'essence est libre. - 1991 : Pour marquer son désaccord avec la guerre du Golfe, le ministre français de la défense Jean-Pierre Chevènement démissionne. Il est remplacé par Pierre Joxe. - 1992 : Didier Auriol remporte le rallye de Monte-Carlo avec une Lancia Intégrale. - 1992 : Surya Bonaly conserve son titre de championne d'Europe de patinage artistique. - 1992 : Georges Habache, dirigeant du FPLP, branche dure de l'OLP, est hospitalisé à Paris. Georgina Dufoix y perdra son poste de conseiller de l'Elysée et de présidente de la Croix-Rouge française. - 1994 : Robert Hue succède à Georges Marchais au poste de secrétaire national du Parti Communiste. - 1996 : Le président Jacques Chirac annonce l'arrêt définitif des essais nucléaires français. - 1997 : Le FLNC «canal habituel», annonce son autodissolution, au cours d'une conférence de presse clandestine tenue dans le maquis en Corse du Sud. - 2003 : Affaire Elf : Loïk Le Floch-Prigent et Alfred Sirven sont respectivement condamnés à 30 mois et trois ans d'emprisonnement ferme par la cour d'appel de Paris dans un volet de l'affaire Elf. - 2003 : Après cinq jours de manifestations violentes et d'attaques contre les intérêts de la France en Côte d'Ivoire, les premières familles françaises quittent le pays dont la situation politique reste incertaine depuis l'accord de Marcoussis. - 2005 : Arrestation de Romain Dupuy, meurtrier présumé des deux infirmières de l'hôpital de Pau, qui avouera les jours suivant. - 2006 : Le Président de la République française, Jacques Chirac, de faire chaque année, au 10 mai, un hommage à toutes les victimes de l'esclavage, de la traite des Noirs et du commerce triangulaire. - 2009 : Grève nationale française interprofessionnelle à l'appel des huit confédérations syndicales (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO, FSU, Solidaires, UNSA) pour la « défense de l'emploi, des salaires, du pouvoir d'achat et des services publics ». - 2010 : Alignement Terre-Mars-Soleil, et avec la Lune pendant une petite période.

Naissances :

  * 1782 : Normand Daniel François Esprit Auber, compositeur français. († 12 mai 1871). - 1794 : François-Vincent Raspail, chimiste, médecin et homme politique français († 7 janvier 1878). - 1866 : Romain Rolland, écrivain français, prix Nobel de littérature en 1915. († 30 décembre 1944). - 1910 : Maurice Joyeux, figure de l'anarchisme français († 9 décembre 1991). - 1928 : Pierre Tchernia, réalisateur de cinéma et animateur de télévision français. - 1933 : Sacha Distel, chanteur français († 22 juillet 2004). - 1947 : Jean-Paul Cluzel, haut fonctionnaire français. - 1956 : Eric Woerth, homme politique français. - 1972 : Nicolas Le Riche, danseur étoile à l'Opéra de Paris. - 1978 : Tania Bruna-Rosso, animatrice de radio et de télévision française. - 1992 : Joséphine Berry, jeune comédienne, fille de l'acteur Richard Berry.

Décès :

  * 1342 : Louis Ier de Bourbon, duc de Bourbon (° 1279). - 1601 : Louise de Lorraine, reine de France de 1575 à 1589 (° 30 avril 1553). - 1715 : Bernard Lamy, mathématicien, philosophe et physicien français (° 15 juin 1640). - 1743 : André Hercule de Fleury, homme d'État français, conseiller de Louis XV (° 22 juin 1653). - 1763 : Louis Racine, poète français (° 6 novembre 1692). - 1803 : Mademoiselle Clairon, actrice française (° 25 janvier 1723). - 1829 : Paul Barras, personnalité politique française, qui fut un des artisans de la chute de Robespierre (° 30 juin 1755). - 1842 : Pierre Cambronne, général français (° 26 décembre 1770). - 1968 : Léonard Foujita, peintre français d'origine japonaise (° 27 novembre 1886). - 1971 : Georges van Parys, compositeur de musiques de films et d'opérettes (° 7 juin 1902). - 2008 : Philippe Khorsand, comédien (° 17 février 1948).

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 28 janvier

Le 28 janvier est le 28e jour de l'année du calendrier grégorien. Il reste 337 jours avant la fin de l'année, 338 si l'année est bissextile.

C'était généralement le 9e jour du mois de pluviose dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du peuplier.

On fête les Thomas

  * Thomas est un prénom masculin qui vient de l’araméen toma (ou téome) qui signifie « jumeau».
Saint Thomas d’Aquin.
Thomas d'Aquin (né en 1224/1225 au château de Roccasecca près d'Aquino en Italie du Sud, mort le 7 mars 1274 à l'abbaye de Fossanova près de Priverno dans le Latium), est un religieux de l'ordre dominicain, célèbre pour son œuvre théologique et philosophique. Considéré comme l'un des principaux maîtres de la philosophie scolastique et de la théologie catholique, il a été canonisé en 1323, puis proclamé docteur de l'Église par Pie V, en 1567 et patron des universités, écoles et académies catholiques, par Léon XIII en 1880. Il est également un des patrons des libraires. Il est aussi qualifié du titre de « Docteur angélique ». Son corps est conservé sous le maître autel de l'église de l'ancien couvent des dominicains de Toulouse.
De son nom dérivent les termes :
    * « thomisme » / « thomiste » : concerne l'école ou le courant philosophico-théologique qui se réclame de Thomas d'Aquin et en développe les principes au-delà de la lettre de son expression historique initiale ;
    * « néo-thomisme » : courant de pensée philosophico-théologique de type thomiste, développé à partir XIXe siècle) pour répondre aux objections posées au christianisme catholique par la modernité ;
    * « thomasien » : ce qui relève de la pensée de Thomas d'Aquin lui-même, indépendamment des développements historiques induits par sa réception.
En 1879, le pape Léon XIII, dans son l'encyclique Æterni Patris, a déclaré que les écrits de Thomas d'Aquin exprimaient adéquatement la doctrine de l'Église. À l'époque on distinguait encore mal la pensée de Thomas d'Aquin lui-même de l'école thomiste et des infléchissements notionnels dus à sa réception au cours du temps. Le concile Vatican II (décret Optatam Totius sur la formation des prêtres, no 16) propose l'interprétation authentique de l'enseignement des papes sur le sujet, plus précis et plus ouvert à la fois, en demandant que la formation théologique des prêtres se fasse "avec Thomas d'Aquin pour maître".
Dans la continuité du propos de l'Église catholique, Thomas d'Aquin a proposé, au XIIIe siècle, une œuvre théologique qui repose, par certains aspects, sur un essai de synthèse de la raison et de la foi, notamment lorsqu'il tente de concilier la pensée chrétienne et la philosophie réaliste d'Aristote. Il distingue les vérités accessibles à la seule raison, de celles de la foi, définies comme une adhésion inconditionnelle à la Parole de Dieu. Il qualifie la philosophie de servante de la théologie (philosophia ancilla theologiae) afin d'exprimer comment les deux disciplines collaborent de manière 'subalternée' à la recherche de la connaissance de la vérité, chemin vers la béatitude.

Quelques évènements :

  * 893 : Sacre de Charles III le Simple. - 1393 : Bal des ardents. - 1887 : Début de la construction de la tour Eiffel. - 1921 : Inauguration de la Tombe du Soldat inconnu à Paris. 

Naissances :

Construction de la tour Eiffel.
  * 1701 : Charles Marie de La Condamine, scientifique et explorateur français († 4 février 1774). - 1708 : Jean-François-Joseph de Rochechouart, cardinal français († 20 mars 1777). - 1768 : Jean Lefebvre de Cheverus, cardinal français († 19 juillet 1836). - 1864 : Joseph Bédier, historien français († 29 août 1938). - 1873 : Colette, romancière française († 3 août 1954). - 1883 : Gustav-Adolf Mossa, peintre français († 25 mai 1971). - 1918 : Suzanne Flon, comédienne française († 15 juin 2005). - 1936 : Albert Rouet, évêque catholique français. - 1952 : Jean-Louis Murat, auteur-compositeur-interprète français. - 1952 : Michael Jones, chanteur et guitariste gallois et français. - 1953 : Anicée Alvina, actrice française († 11 novembre 2006). - 1953 : Richard Anconina, acteur français. - 1953 : Christian Kratz, évêque catholique français. - 1955 : Nicolas Sarkozy, 23e président de la République française.  1955 : Chantal Sébire, enseignante française, symbole du débat sur l'euthanasie († 19 mars 2008).

Décès :

  * 814 : Charlemagne, empereur d'Occident (° 742 ou 747). - 1271 : Isabelle d'Aragon, reine de France (° 1247). - 1443 : Robert Le Maçon, chancelier de France (°C.1365). - 1672 : Pierre Séguier, chancelier de France (° 28 mai 1588). - 1794 : Henri de La Rochejaquelein, contre-révolutionnaire français(° 30 août 1772). - 1864 : Benoît Paul Émile Clapeyron, physicien français (° 26 février 1799). - 1901 : Henri de Bornier, écrivain français (° 25 décembre 1825). - 1908 : François-Marie-Benjamin Richard, cardinal français (° 1er mars 1819). - 1938 : Émile Bidault, militant anarchiste français (° 1869). - 1954 : Ernest Benjamin Esclangon, ingénieur français (° 17 mars 1876). - 1965 : Maxime Weygand, militaire français (° 21 janvier 1867). - 1997 : Louis Pauwels, journaliste et écrivain français (° 2 août 1920). - 2005 : Karen Lancaume, actrice française (° 19 janvier 1973). - 2005 : Jacques Villeret, comédien français. (° 6 février 1951). - 2008 : Michel Carage, compagnon de la Libération (° 1er mars 1921). 

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 27 janvier

Le 27 janvier est le 27e jour de l'année du calendrier grégorien. Il reste 338 jours avant la fin de l'année, 339 si l'année est bissextile.

C'était généralement le 8e jour du mois de pluviôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du bois joli.

On fête les Angèle

  * Angèle est un prénom féminin, du grec « eggelos » qui signifie messager ou l'ange. Son masculin est Angèl.
Sainte Angèle Merici enseignante
par Pietro Calzavacca (1855-1890).
Sainte Angèle Merici, née à Desenzano (Italie) en 1474 et décédée à Brescia (Italie) le 27 janvier 1540, est une religieuse italienne, fondatrice de la Compagnie de Sainte Ursule (Religieuses Ursulines), la première congrégation religieuse féminine entièrement donnée à l'éducation des jeunes filles. Elle est canonisée en 1807. Sa mémoire liturgique se célèbre le 27 janvier.
Angèle, avec ses frères et sœurs, grandit au sein d’une famille chrétienne. Le soir, le père, Jean Merici, lit à ses enfants un épisode de la vie des Saints, ce qui marque profondément la petite Angèle. Les parents habitent une ferme, « Les Grezze », et vivent modestement mais décemment.
Angèle est une enfant gaie. Elle aime prier et s’attache à Jésus, son « unique trésor ». Hélas, la première partie de sa vie, heureuse, est de courte durée. En quelques mois, l’adolescente perd ses parents et l’une de ses sœurs. Après ces deuils, vers l’âge de 16 ans, son oncle et sa tante, les Biancosi, la prennent chez eux à Salò, ainsi que l’un de ses frères. Pour Angèle, c’est un changement de vie. Elle connaît désormais une vie citadine plus aisée : les gens de la bourgeoisie passent beaucoup de temps à se parer et à faire la fête. Angèle, pleine de vie, est aussi décrite comme jolie et possédant un belle chevelure blonde qui ne manque pas d’attirer les réflexions de ses amis  : « Avec ces cheveux-là, elle n’aura pas de mal à se trouver un mari ! » Ce que son oncle et sa tante lui souhaitaient.
Mais Angèle se sent appelée par Dieu. Elle retourne, pour un temps, à la ferme familiale des Grezze. C’est là qu'elle reçoit sa vocation. Angèle voit une échelle élevée vers le ciel et des jeunes filles qui montent et descendent. Selon ses dires, Dieu lui révèle qu’elle fondera un jour une nouvelle famille religieuse qui rassemblera des femmes pour accomplir une mission dans l’Église.
A 18 ans, afin de pouvoir se consacrer au Seigneur librement et d’être admise régulièrement à la table eucharistique (fait rare à cette époque), elle demande à entrer dans le Tiers-Ordre de Saint-François d’Assise, et devient Sœur Angèle. Elle jeûne et mène désormais la vie au service des autres.
En 1516, ses supérieurs franciscains l’envoient à Brescia pour une mission de consolation : Catarina Patengola a perdu son mari et ses fils à la guerre, et perd goût à la vie. Angèle reste deux ans chez Catarina, puis, celle-ci rétablie, quitte la maison mais décide de rester à Brescia. Elle accepte l’hospitalité d’un certain Antonio Romano, chez qui elle habitera pendant 14 ans. La réputation d’Angèle grandit : elle accompagne, console, apaise les colères, réconcilie, conseille même des théologiens qui viennent l’interroger… Tous trouvent auprès d’elle un accueil chaleureux, humain et plein de charité.
Angèle entreprend plusieurs pèlerinages. En 1524, elle part à Jérusalem avec un groupe de pèlerins. Pendant la traversée, elle est atteinte d’une infection aux yeux. En Terre Sainte, on doit la guider. Pour Angèle, et pour ses filles après elle, la Passion et la Résurrection du Seigneur seront au cœur de leur spiritualité. Pendant le retour, en Crète, Angèle guérit.
Elle fait ensuite d’autres pèlerinages : ne pouvant plus aller à Jérusalem, elle va deux fois à Varallo, un lieu où l’on construit des petites chapelles dans la montagne. Des scènes de la vie du Christ y sont représentées, pour les chrétiens dans l’impossibilité de se rendre en Palestine.
En 1525, elle part à Rome à l’occasion de l’Année Sainte. Elle rencontre un prélat dont elle a fait la connaissance en Terre Sainte. Celui-ci lui propose une audience avec le pape, Clément VII. Fille de l’Église, Angèle accepte. Le Saint-Père lui demande de rester à Rome. Mais elle s’excuse : c’est à Brescia que Dieu l’attend. Clément VII comprend et la laisse partir.
De retour à Brescia, Angèle continue sa vie de prière. Le duc de Milan François Sforza, lui demandera d’être sa mère spirituelle.
En 1529, la guerre oblige beaucoup de monde à fuir. Angèle part à Crémone. Là, elle ne cesse de recevoir pauvres et riches, nobles et servantes. À son retour à Brescia, elle loge un temps chez Agostino Gallo. Puis, dans une chambre près de l’église Sainte Afre. Mais le temps passe et elle n’a toujours pas réalisé ce que le Seigneur lui a demandé dans sa jeunesse. Elle se sent alors pressée intérieurement d’accomplir sa mission : fonder une « Compagnie » de femmes qui veulent se consacrer au Seigneur. Elles vivront leur consécration sans se retirer de leur lieu de vie. Là où elles seront, elles vivront leur vie de prière et seront attentives aux besoins des autres. Angèle ne donne aucune consigne d’apostolat particulier à ses filles dans ses Écrits.
Régulièrement, elles se retrouveront pour vivre l’Eucharistie, se rencontrer comme des Sœurs et s’aider à vivre leur consécration. Angèle, qui aime beaucoup Sainte Ursule, une martyre du IVe siècle particulièrement populaire à cette époque, la donne comme patronne à sa fondation.

Et aussi les Julien

  * Julien est un prénom masculin d'origine latine, dérivé de la gens Julia, qui disait descendre du Troyen Iule (Ascagne), fils d'Énée et petit-fils d'Aphrodite (Vénus). Éclipsé ensuite par les prénoms germaniques, il ne resurgit qu'aux XVe et XVIe siècles, lors de la Renaissance.
L'étymologie est discutée. Une hypothèse en fait un dérivé de Jupiter (génitif Jovis). Une autre le rapproche du grec ancien ioulos : "gerbe de blé", que l'on retrouve dans le nom de Déméter Ioulô (Cérès), déesse des moissons. Le mot ioulos, dont le sens premier est "duvet, poil follet, barbe naissante", signifie aussi chez Théophraste "duvet végétal, chaton (botanique), vrille (botanique)" et, chez Aristote, "mille-pattes" (cf. iule).
Julien du Mans ou Saint Julien, premier saint Julien dans l'histoire ; fêté le 27 janvier.
Premier évêque du Mans, vécut au IVe siècle et serait mort après avoir siégé durant quarante-sept ans. La légende en fait un des soixante-dix disciples du Christ, ce qui est évidemment absurde historiquement. Jacques de Voragine, dans la Légende dorée, le confond d'ailleurs avec Simon le lépreux, que Jésus avait guéri.

Quelques évènements :

  * 1648 : Fondation de l'Académie royale de peinture et de sculpture. - 1889 : Élection du général Boulanger comme député de Paris. - 1931 : Premier gouvernement de Pierre Laval. - 1973 : Signature des Accords de Paix de Paris. 

Naissances :

Eugène Viollet-le-Duc.
  * 1615 : Nicolas Fouquet, homme d'État français († 3 avril 1680). - 1814 : Eugène Viollet-le-Duc, architecte français ( † 17 septembre 1879). -  1823 : Edouard Lalo, compositeur français. († 22 avril 1892). - 1842 : François Dumartheray, militant anarchiste français. - 1852 : Fulgence Bienvenüe, ingénieur français († 3 août 1936). - 1881 : Charles-Henri Besnard, architecte français († 10 juillet 1946). - 1934 : Édith Cresson, femme politique française. - 1936 : Marek Halter, écrivain français. - 1942 : Paul Quilès, homme politique français. - 1948 : Jean-Philippe Collard, pianiste français. - 1969 : Eliette Abécassis, écrivain français. - 1976 : Renaud Capuçon, violoniste français. - 1982 : Hervé Charton, auteur, metteur en scène et acteur de théâtre français.

Décès : 

  * 1740 : Louis IV Henri de Bourbon-Condé, prince de Condé (° 18 août 1692). - 1844 : Charles Nodier, écrivain français (° 29 avril 1780). - 1909 : Coquelin aîné, comédien français (° 25 janvier 1841). - 1967 : Alphonse Juin, maréchal de France (° 16 décembre 1888). - 1983 : Louis de Funès, acteur français (° 31 juillet 1914). - 1993 : André the Giant, catcheur français (° 19 mai 1946). - 1995 : Jean Tardieu, dramaturge et poète français. (° 1er novembre 1903). - 2009 : Yvon Péan, écrivain français (° 8 juillet 1928).

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 26 janvier

Le 26 janvier est le 26e jour de l'année du calendrier grégorien. Il reste 339 jours avant la fin de l'année, 340 si l'année est bissextile.

C'était généralement le 7e jour du mois de pluviôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'amadouvier.

On fête les Paule

  * Sainte Paule ou Paula, née vers 347 et morte en 404 ou 406, fut une disciple de saint Jérôme. Ses attributs sont la compagnie de ce dernier et un volume de la Vulgate. C'est une sainte chrétienne, fêtée le 26 janvier.
Son histoire est connue exclusivement par saint Jérôme. Le chapitre que lui consacre Jacques de Voragine dans la Légende dorée est en fait une citation de ce dernier.
Née vers 347 dans une noble famille romaine, mère de cinq enfants, elle devient veuve à 33 ans. Elle est alors proche d'une chrétienne de Rome Marcella, une amie du pape Damase Ier, qui lui présente Jérôme de Stridon.
Elle transforme alors, en suivant les enseignements de Jérôme de Stridon, sa maison en monastère tout en demandant à Jérôme de Stridon de lui enseigner et de lui traduire des écrits d'Origène[3]. Sa fille Blésilla meurt, et Jérôme écrit alors à sa fille Eustochium un traité « Sur la virginité à conserver », dans lequel Jérôme défend la possibilité de devenir une femme consacrée.
Lors du départ de Jérôme de Stridon de Rome, Paule décide de partir avec sa fille Eustochium en pèlerinage avec lui en 385 dans les Lieux saints, et s'installe à Bethléem. Là, elle fonde l'année suivante un monastère double, dont la communauté des hommes est dirigée par Jérôme.
On dit que son corps repose depuis le IXe siècle dans la cathédrale de Sens.

Quelques évènements :

  * 1412 : Rétablissement de la Prévôté des marchands de Paris. - 1985 : Création par Coluche des Restos du Cœur. 

Naissances :

Le prévôt des marchands et les échevins de Paris en 1611.
  * 1467 : Guillaume Budé, humaniste français († 22 août 1540). - 1754 : Jean de Batz, homme politique français († 10 janvier 1822). - 1763 : Jean-Baptiste Bernadotte, militaire français, roi de Suède sous le nom de Charles XIV († 8 mars 1844). - 1802 : Eugène Sue, écrivain français († 3 août 1857). - 1817 : Jean-Baptiste Godin, industriel et philanthrope français († 29 janvier 1688). - 1842 : François Coppée, poète et dramaturge français († 23 mai 1908). - 1852 : Pierre Savorgnan de Brazza, explorateur français († 14 septembre 1905). - 1876 : Gérard de Lacaze-Duthiers, homme de lettres français († 3 mai 1958). - 1908 : Stéphane Grappelli, violoniste français. († 1er décembre 1997). - 1909 : René Étiemble, écrivain français († 7 janvier 2002). - 1921 : Eddy Barclay, imprésario et producteur de disques français († 13 mai 2005). - 1924 : Armand Gatti, homme de lettres français. - 1928 : Roger Vadim, homme de cinéma et romancier français. († 11 février 2000). - 1931 : Bernard Panafieu, cardinal français. - 1942 : Jean-Claude Berthon, journaliste et homme de presse français († 2005). - 1943 : Bernard Tapie, homme d'affaires et homme politique français. - 1946 : Michel Delpech, chanteur français. - 1947 : Michel Sardou, chanteur français. - 1947 : Patrick Dewaere, acteur français († 16 juillet 1982). - 1967 : Jean-Paul Rouve, acteur français. - 1976 : Yasmine Belmadi, acteur français († 18 juillet 2009). - 1981 : Pakito, DJ français.

Décès :

  * 1206 : Gérard d'Alsace, duc de Lorraine. - 1721 : Pierre-Daniel Huet, homme d'église français (° 8 février 1630). - 1761 : Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle, militaire français. - 1824 : Théodore Géricault, peintre français (° 26 septembre 1791). - 1855 : Gérard de Nerval, écrivain français (° 22 mai 1808). - 2000 : Jean-Claude Izzo, écrivain français. (° 20 juin 1945).

Sources : Wikipédia 
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...