vendredi 17 septembre 2010

Bonnevie de Pogniat (de) Généalogie III

  * Jean Marie de Bonnevie, chevalier, seigneur de Pogniat, et de Lavort, de Crousaloux, etc., né le 5 novembre 1665, capitaine au régiment de Lorraine. En exécution de l'ordonnance rendue le 24 avril 1716, rendit foi et hommage tant en son nom qu'an nom de son frère, messire Gilbert de Bonnevie, bachelier de Sorbonne, curé île la ville de Montluçon, seigneur en partie de Lavort, qui lui donna procuration expresse, le 5 janvier 1717, reçue Buisscrolles et Menât, notaires royaux à Montluçon, et contrôlée le 7 du même mois par Le Couslurier 1, ainsi qu'un certificat du docteur La Guerenne du 20 avril 1717, constatant que ledit Gilbert était malade et ne pouvait se déplacer pour venir rendre en personne foi et hommage. Jean-Marie vint, selon l'usage, au bureau du commissaire, et prêta le serment accoutumé sur les saints évangiles, pour raison de la maison et biens nobles de Lavort, consistants en cens, rentes, prés, pacages, moulins et autres droits seigneuriaux, le tout situé dans la paroisse d'Aubiat, élection de Gannat s. Il avait épousé, par contrat du 27 novembre 1714, passé à Riom devant Verdaison,notaire royal, Jeanne Jean de La Tour D'auvergne, fille de haut et puissant seigneur René de La Tour-d'Auvergne, chevalier, seigneur du Planchât, de la Terre-Basse, du Murât des Quairs, etc., et de dame Michelle Veisset. Jean-Marie de Bonnevie mourut le 24 juillet 1745, à l'âge de 79 ans, et l'ut inhumé le lendemain dans l'église d'Aubiat, au tombeau de sa famille. Jeanne de La Tour-d'Auvergne, sa femme, mourut le 4 juillet 1758, et fut enterrée le 6 dans l'église d'Aubiat. Elle était nièce du cardinal d'Auvergne, chez lequel son frère mourut à Paris sans avoir été marié. Elle avait deux sœurs, l'une morte à Hiom, l'autre mariée à M. de Rochemonteix-Neslra. Jean-Marie de Bonnevie laissa :

  1° François De Bonnevie, né le 27 octobre 1715', décédé le 13 février 1716.
  2° François De Bonnevie, né le 12 février 1711 .mort la même année.
  3° Guillaume De Bonnevie.
  4° Cilbert, IIe du nom, qui a continué la postérité.
  5°Guillaume De Bonnevie, né le 28 août 172-i, capitaine dans le régiment de Lorraine, tué dans une escarmouche au siège de Madras, sous M. de Lally, en 1758.
  6° Jean-Joseph De Bonnevie, né le 10 juin 1728, tué très jeune, au siège d'Ath, enlîrabant, étant cadet dans le régiment de Lorraine.
  7° Marguerite De Bonnevie, née le 24 mars 1718,clianoinesse, comtesse du chapitre royal de Laveine.
  8° Catherine De Bonnevie. née le 22 novembre 1719,aussi chanoinesse, comtesse du chapitre royal de Laveine.

  * Gilbert de Bonnevie, IIe du nom, comte De Bonnevie, chevalier, seigneur de Pogniat, de Lavort, de Crousaloux, de Persignat, de La Vernière, de La Combnude, elc, né le 8 novembre 1721, fut capitaine dans le régiment do Lorraine, avec lequel il a fait huit campagnes en Allemagne. Il épousa, le C avril 1750, demoiselle Jeanne De Revenge, laquelle mourut le 23 septembre 1774. Elle était fille de haut et puissant seigneur, messire Nicolas-Joseph de Revengé, chevalier, seigneur de Bompré, Cordebœuf, la Maison-Bouge, Persenal, etc., et de dame Henriette Hébon , et sœur de messire Nicolas de Bevengé, maréchal-de-camp, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, capitaine des gardes du roi de Pologne. Elle avait en outre deux sœurs, dont l'une épousa le comte de Bosredon de Saint-Avit, et l'autre M. Ménage de Mondésir. Gilbert II mourut le 13 mars 1806, laissant de son mariage :

  1° Guillaume
  2° Nicolas-François-Julie Jean De Bonnevie, vicomte De Pogniat, né le 25 octobre 1754, eut pour parrain Nicolas-François-Julie de la Tour-d'Auvergne et d'Apchier, comte de Moniluc, baron de Lastic. Créé chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et des ordres de Saint-Lazare et de Mont-Carmel, il avait été reçu élève à l'École militaire en 1766. Il servit d'abord, dans le régiment d'Orléans, dragons, fut ensuite officier des gardes de son altesse royale monseigneur le comte d'Artois, avec rang de colonel de cavalerie. Il suivit ce prince en émigration et fit, avec lui, la campagne de 1792. Après le licenciement, ce prince lui donna une aitostation flatteuse de sa fidélité et de ses services. Elle est datée de Dusseldorf, le 29 novembre 1792. Le vicomte de Bonnevie se rendit ensuite auprès de madame la comtesse d'Artois, à Turin, et ne quitta cette princesse que le 24 juillet 1798, date du certificat qu'il en reçut à la Vigne-la Heine, près Turin. De là il passa en Angleterre, d'où il revint en France en 1800. Il avait épousé : 1° mademoiselle Tixier veuve de M. Bontemps, fermier général; 2° le ler vendémiaire an XI (23 septembre 1802), Marie-Françoise de Labbe De Saint-georCes s, chanoinesse honoraire de Jourcey, d'une famille distinguée du Berry. Il mourut à Versailles, lo 12 octobre 1811, sans avoir eu d'enfants de ses deux mariages.
  3° Nicolas-Aimé, chevalier de Bonnevie, né le 22 décembre 1762. Garde du pavillon de la marine le l«r juillet 1780, enseigne de vaisseau le 15 juillet 1784. lieutenant de vaisseau le 1" mai 1786, il se trouva aux six combats de l'escadre qui tenait la mer des Indes sous lesçrdres de M. le bailli de Suffren, et y fut blessé deux fois : la première, très grièvement, au combat du 6 juillet 1782,devant Negapattenam r>. Il futemployé dans la descente et au siège de Trinquemalle, comme capitaine en second de Negapattenam, Negapatanum, ville forte des Indes, avec un fort sur la côte do Coromandel, bâtie par les Portugais qui en ont joui jusqu'en 1658, que les Hollandais la leur enlevèrent. Mais les Anglais s'en sont emparés en 1781 et l'ont gardée par le traité de 1783. Son nom lui vient de la quantité de serpents qu'il y a et que les habitants ne veulent pas qu'on tue. Il fut blessé, une troisième fois, au combat du 20 juin 1783, devant Gondclour. Après l'émigration, qui lui fit abandonner de grandes propriétés à Cayenne, il rentra en France, se réunit aux royalistes du Midi, et obtint de l'agence le brevetde commandant de la province du Bourbonnais, le 3 septembre 1799, avec le grade de colonel. Admis à prendre ses droits à la retraite avec le grade de capitaine de frégate par décision du 31 décembre 1814, il fut nommé capitaine de vaisseau honoraire le 31 août 1816. Précédemment, le 5 juillet 1814, il avait été nommé chevalier de Saint-Louis. Il est mort en son cbàieau de Langlart, laissant, de son mariage avec mademoiselle Marie-Elisabeth Lorent :

  * Jean-Timothé De Bonnevie De Pogniat, officier au 36e de ligne.

  4° Jeanne-Nicole De Bonnevie, née le 28 juillet 1751, mariée, le 9 décembre 1771, avec Claude Barthomivat De Labesse, chevalier, seigneur de la Mothe, capitaine au régiment de Poitou, et chevalier de l'ordre de Saint-Louis, lequel était (ils de messire Charles de Barthomivat de la Besse, chevalier, seigneur de la Mothe, ancien lieutenant au régiment de Brie, et de défunte dame Anne Begon de la Rouzière. Jeanne Nicole de Bonnevie est morte en 1787.

  * Guillaume-Gilbert, chevalier, comte De Bonnevie, néle20aoûi 1752, officier au régiment de Bourgogne, infanterie, a fait, avec ce corps, la guerre de Corse. Il s'est retiré très jeune du service, et a épousé, par contrat du 10 mars 1776, passé au couvent de SainteMarie de Biom, devant Verny, notaire royal de celte ville, Louise-priscille-pauline Del Puech de Comeiras, fille de Jean-François Del Puech, marquis de Co.meiras, lieutenant-général des armées du roi, commandeur de l'ordre de Saint-Louis, gouverneur des ville et château de SainlHippolyie-le-Vieux, et de dame Anne-Madeleine-Françoise Lallemant De Moontlangault. Guillaume-Gilbert (le Bonnevie a signé l'acte de coalition de la noblesse d'Auvergne, le 10 avril 1791. Il a obtenu l'érection en majorât de baron d'une partie des terres qu'il possédait à Aubiat, par lettres patentes de l'empereur Napoléon, du 13 mars 1811, enregistrées à la cour royale de Riom, création confirmée par autres lettres patentes du roi Louis XVIII, du 23 mars 1816, enregistrées à la commission du sceau, registre R, fol. 132. Il est décédé le 46 septembre 1836. De son mariage sont issus :

  1° Gilbert-Marie-Hippolyte, qui suit.
  2° Jean-François-Fortuné De Bonnevie, né le 26 février 1778, reçu élève à l'école militaire le 31 décembre 1785. Il est mort en son château de la Jambonnière, le 3 septembre 1826. Il eut de son mariage, contracté à Lyon le 12 ventôse an II (février 1803), avec mademoiselle Savarin, morte à Paris. Sont issus :

  1° N. De Bonnevie, mort très jeune.
  2° Louise-Aline-Pauline De Bonnevie, née en novembre 1805, mariée le 19 avril 1825, avec M. Prosper François, chef d'escadron d'artillerie, chevalier de la Légion-d'Honneur et de l'ordre belge de Léopold.
  3°  Emilie-Amandine-fortunée De Bonnevie, née en octobre 1811, mariée le 9 décembre 1829, avec M. Emile Perodon, lieutenantcolonel d'artillerie et officier de la Légion-d'Honneur, laquelle est morte à Paris.

  * Gilbert-Marie Hippolyte, comte De Bonnevie de Pogniat, né le 22 décembre 1776, chevalier de l'ordre de Saint Louis, fut inscrit aux pages dont il ne put faire partie, par suite de la révolution. Émigré à l'âge de quinze ans, il fut rejoindre l'armée des princes, à Coblentz, entra dans le régiment des hommes d'armes à pied, en qualité de cadet, dans la compagnie dii marquis de La Rochelamberlt son parent, et fit avec ce corps la campagne de 1792. Après le licenciement de celle armée, M, de Bonnevie passa en Espagne, et entra sous-lieutenant dans le régiment Royal-Roussillon, commandé par le comte de Caldaguès. Il passade ce régiment dans celui de Bourlion, sous les ordres du comte d'Espagne, et fil avec ce corps toute la guerre de la Péninsule, jusqu'à la paix des Pyrénées. Il rentra en France à cette époque, mais forcé d'en sortir par suite de la révolulion du 18 fructidor, il rejoignit l'armée du prince de Condé et enira dans le régiment des chasseurs nobles à cheval, commandé par son altesse royale le duc de Berry. Il n'a quitté ce régiment que peu de temps avant son licenciement à SteyerLintzen, en Autriche, comme l'attestent les certificats honorables délivrés par le prince de Condé et leducde Berry. (I a épousé, le 8 février 1808, par contrat passé devant Vallanet, notaire royal à Auzance, Emime-henriette-joséphike DE DURAT1, fille de messire Jean-François, comte de Durât, maréchal de camp, ancien gouverneur général de l'île de Grenade et de ses dépendances, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, et de Marie-Jeanne de Bosredon de Vieux-voisin. Gilberl-Marie-Hippolyte de Bonnevie est mort au château d'Aubiat, le 2 novembre 1844. Depuis sa rentrée en France, sa vie entière avait été consacrée au bonheur de sa famille et au soulagement des classes ouvrières auxquelles il consacrait la plus grande partie de son existence en les associant à ses vastes travaux agricoles. Toutes les infortunes trouvaient en lui une véritable providence. Sa mort, aussi soudaine qu'imprévue, est venue interrompre cette carrière, toute consacrée aux œuvres les plus nobles et les plus dignes d'un chevalier français, dont la fidélité à son Dieu et à son roi ne se démentit jamais. De son mariage sont issus :

  1° Ernest-Louis-Joseph De Bonnevie, né le 23 lévrier 1809, mort le 14 février 1824.
  2° Gilbert-Louis De Bonnevie, né le 31 mai 1811, mort le 9 août de la même année.
  3° François-Félix De Bonnevie, né le 9 juin 1812.
  4° Louis-François Adolphe De Bonnevie, né le 3 septembre 1814.

Sources : (Revue historique de la noblesse, Volume 4)

Bonnevie de Pogniat (de) Généalogie II

* Gilbert de Bonnevie, 1er du nom, écuyer, seigneur de Pogniat, de Lavort, etc., servit longtemps comme homme d'armes dans une compagnie des ordonnances du roi. Gilbert épousa :

  1° par contrat du 16 septembre 1608, reçu par Juge, notaire royal, damoiselle Jacquette De Basmaison; elle mourut le 5 juin 1632, et fut inhumée le 6 dans l'église d'Aubiat. Elle était fille de Louis de Basmaison, en son vivant lieutenant général en| la ville de Riom, et de Catherine Du Buisson, et pplile-fille de Jean de Basmaison, député aux états de Blois, en 1576;
  2° à Prondines, par contrat du 17 mai 1633, reçu par Boniol, notaire royal, et insinué à la sénéchaussée de Riom, demoiselle Charlotte De Chalus de Prondines, morte le 23 janvier 1639, fille d'Antoine de Chaslus, écuyer, seigneur de Prondines, de Vialvelous et de Faugières, issu en ligne directe de Gui de Chaslus, chambellan du roi Charles VI, et de Catherine Le Loup.
  3° Jeanne Rouher, dont il n'eut pas d'enfants et qui mourut le 13 août 1670 et fut enterrée dans l'église des Augustins de Gannat. Gilbert de Bonnevie mourut le 17 novembre 1664, et fut inhumé dans l'église d'Aubiat, au tombeau de ses ancêtres, qui se voit encore aujourd'hui et où
sont sculptées les armes de la famille. Il laissa :
Du premier lit :

  1° Louis De Bonnevie, baptisé le 3 octobre 16094
  2° Pierre De Bonnevie. écuyer. seigneur de la Motlie, mort au service du roi
  3° Jean De Bonnevie, baptisé le 19 septembre 1610, vivant le 5 décembre 1632
  4° Louis-Gilbert De Bonnevie, baptisé le 12 novembre 1619
  5° Anne Quentianne De Bonnevie, baptisée le 14 octobre 1614
  6° Rose De Bonnevie, baptisée le 13 juillet 1617
  7° Jeanne De Bonnevie, qui vivait encore le 2 novembre 1632
  8° Peyronnelle De Bonnevie, qui épousa, par conlrat du 29 mai 1650, passé devant Grégoire, notaire royal, Jean de Belvezeix, écuyer, seigneur dè^Vaux, fils de François de Belvezeix, écuyer, seigneur de Vaux, et de damoiselle Françoise de Prade.

Du second lit :

  9° François, qui a continué la postérité
 10° Antoine De Bonnevie, né le 11 octobre 1636, mort en garnison à Bclliune, en Flandre, vers l'année 1658
 11° Gilberte De Bonnevie, née le 7 décembre 1638, morte en bas âge.

  * François de Bonnevie, écuyer, seigneur de Pogniat, de Lavort, Crousaloux, etc., né le ltr septembre 1634, épousa, parcontrat du 29 novembre 1653, reçu par Agier, notaire royal, damoiselle Catherine Rouher, fille de noble homme Guillaume Rouher, ronseiller du roi, lieutenant général et commissaire examinateur en l'élection de Gannat, et de Françoise Prieur. Il fil loi et hommage à Riom, le 23 août 1669, pour raison de la maison noble et biens de Lovort, cens et renies, moulin et tous autres droits seigneuriaux, dans la paroisse d'Aubial, et relevant en fief de Sa Majesté à cause de sa seigneurie d'Arlonne. François de Bonnevie fut maintenu dans sa noblesse de race, conjointement avec François de Bonnevie, seigneur de Mézières, son cousin, par jugement de M. de Tubeuf, commissaire départi en la généralité de Moulins, du 12 mars 1669. Ce jugement fait mention de douze certificats de services rendus par François de Bonnevie et ses prédécesseurs, pendant de nombreuses années, comme gendarmes d'une compagnie de cent hommes, des ordonnances du roi. Il inourul le 13 septembre 1682. Catherine de Rouher fit foi et hommage, comme tutrice de ses enfants, par-devant monseigneur de Malon , chevalier, seigneur de Rercy, intendant de la province d'Auvergne, le 17 février 1684 et fut maintenue ei gardée dans la propriété, possession et jouissance du lieu de Lavort, |iar ordonnance des trésoriers généraux rendue au bureau des finances et chambre du domaine, le 2 décembre 168(j L Catherine Rouher fut inhumée le 6 octobre 1693. Elle était âgée d'environ 65 ans.
De ce mariage étaient issus seize enfants :

  1° Guillaume-Joseph De Bonnevie De Pogniat, né le 3 août 1657, capitaine de grenadiers dans le régiment de Lorraine 2, et aide de camp du maréchal de Turenne. En allant rejoindre l'armée en Allemagne, en 1698, il fut assassiné dans un bois voisin de Rang, près Belfort. Avant de moourir, il eut le temps de faire un testament qu'il écrivit de son sang, en laveur de sa lamille. Une somme de 99 louis, qu'il avait sur lui, fut léguée, partie pour les frais de ses funérailles, et le surplus au\ pauvres. Il ne s'était pas marié.
  2° Antoine De Bonnbvie, né le 25 octobre 1658, cornette dans le régiment de Cravattes 3 cavalerie. Il fut tué, la première année de son service, à la bataille de Senef, en 1674, gagnée par le prince de Condé sur les Impériaux, les Espagnols et les Hollandais ligués contre la France.
  3° François De Bonnevie, né le 18 avril 1661, mort en bas âge.
  4° Jean De Bonnevie, né le 3 juillet 1662, mort le 4 octobre de la même année.
  5° Jean-Antoine De Bonnevie, né le 28 avril 1664, décédé le 6 juillet 1676.
  6° Jean-Marie, qui a continué la postérité.
  7° Jean-Claude De Bonnevie, né le 25 avril 1668, mort le 1" juin 1680.
  8° François De Bonnevie, seigneur de Pogniat, de lalleynaude et de la Motbe, né le 2 juin 1670. Nommé garde de la marine au département de Rochefort, par lettres du mois de mars 1691, il fit plusieurs campagnes, entre autres celle de la Hogue, sur le vaisseau de M. de la Gallissonnière, son parent. Il épousa : 1" le 26 lévrier 1702, Rosalie d'AiXEMAGNE, morte à Riom, le 21 février 1711, âgée d'environ 56 ans, et inhumée le 23 dans l'église d'Aubiat, fille de Biaise d'Allemagne, écuyer, seigneur de la Font et de la Reynaude, et de Madeleine Soubrany.
  9° Gilbert De Bonnevie, né le i9 novembre 1672, bachelier en Sorbonne, prieur et curé de Monlluçon, donna procuration à Jean-Marie de Bonnevie, son frère, le 5 janvier 1717, pour faire foi et hommage en son nom de la seigneurie de Pogniat et de Lavorl, dont il était seigneur en partie
  10° Gaspard De Bonnevie, né le 3 juin 1674, décédé le 12 avril 1675.
  11° Gabriel De Bonnevie, né le 5 décembre 1675, mort en 1676.
  12° Guillaume De Bonnevie, né le 19 avril 1677, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, et lieutenant-colonel du régiment de Lorraine. Il mourut après cinquante ans de service, à Villefranche, en Roussillon, où son régiment tenait garnison.
  13° Françoise De Bonnevie, née le 23 janvier 1660, morte le 29 septembre suivant.
  14° Françoise De Bonnevie, née le 29 novembre 1666, supérieure des Ursulines de Maringues.
  15° Marguerite De Bonnevie, née le 22 juin 1671, supérieure des Ursulines d'Aigueperse.
  16° Rosalie De Bonnevie, née le 23 septembre 1679, morte le 7 février 1681.

Sources : (Revue historique de la noblesse, Volume 4)

Bonnevie de Pogniat (de) Généalogie I

Dans l'acte de foi et hommage rendu le vingt-huit octobre treize cent trente-trois, Jean de Bonnevie reconnaît tenir et que ses ancêtres ont tenu, depuis les temps les plus reculés, leurs biens à foi et hommage. « Becognoscit se tenere et velle lenere « et debere, et predecessores suos ab antiquissimo tempore « tenuisse de fœdo et homagio ligio, illustris et magnifici viri « domini Guidonis comitis Forensis, medietaiem pro indiviso « domus sua? de Montaignem. »

Le premier seigneur de celte maison qui nous soit connu est un Guillaume de Bonnevie qui, ayant pris pari à la sixième croisade,commandée par saint Louis,souscrivit une obligation, à Saint-Jean-d'Acre,au mois déniai 1250.

Un Radulf de Bonnevie, vivant en 1252, était alors sénéchal du roi de France, comme nous le voyons par le passage suivant, extrait des Archives des frères-prêcheurs : « Abbas Aureliaci « erat administrator figiacensis anno 1252, ex Iitteris Radulfi « de Bonavia, senescalli régis Franciœad huneadministratorem, « quibus eum rogal ut permiltat fratribus praedicatoribus sibi « construere domum apud Figiacum, eisque opem impendal. « Data? sunt litterae die Martis post ociavas nativitatis B. Virgi«nis 1252. »

Au milieu des troubles et des dissensions politiques et religieuses qui agitèrent si souvent ces provinces, celte famille resta constamment fidèle à son Dieu et à son roi.

  * Mathieu de Bonnevie, Ier du nom, nommé dans la charte Bonavia, seigneur de Montaignet, épousa, vers l'an 1280, Blanchette, laquelle était veuve, en 1291, lorsqu'elle rendit hommage, au mois d'octobre de cette année, comme tutrice de ses enfants mineurs, pour les biens qu'elle tenait en flef du comte de Forez, outre la moitié de la grange de Montaignet, de la Mause del Perer, avec des cens, dépendances et tailles situées dans la chàtellenie de Saint-Bonnet. Elle déclare, en témoignage de son aveu et dénombrement, en avoir scellé les lettres de son propre sceau.

  * Jean de Bonnevie, Bonœ vitœ, fils de Mathieu, seigneur de Montaignet, fournit aveu et dénombrement, en 1332, pour la terre de Montaignet et pour d'autres domaines et mouvances situés dans la chàtellenie de Saint-Bonnet; le 5 septembre 1337, il fournit de nouveau un aveu par lequel il déclare tenir en fief et hommage lige de la baronnie, ressort et supériorité d'illustre el magnifique homme le seigneur Gui, comte de Forez, sa maison de Montaignel, avec ses revenus, terres, prés, rivières, garennes, bois et toutes autres dépendances; plus sa maison de Planchât avec ses revenus, qu'il avait près du château de SainlBonnel;sa maison d'Elvia, située près du même lieu, qu'il avait récemment acquise, et la maison que Jean Calun tenait de lui; enfin plusieurs autres biens fonds et ceux que lui avaient récemment donnés Guillaume et Barthélemi de Povillars frères. Cet acte fut passé en présence de Pierre Mitte de Mons, chevalier; de Beraud de Marques, licencié en lois; de Robert de Vervin, et de Jacquemet de la Paye, clerc.

  * Mathieu de Bonnevie, II° du  nom, seigneur de Montaignet, qui succéda à son père dans tous ses biens, et fit aveu et dénombrement au comte de Forez, le 11 décembre 1346, comme fils et héritier universel de feu Jean de Bonnevie. Cet acte,dont la teneur est la même que celle de l'acte que nous venons de rapporter à l'article de son père, fut passé à Monlbrison, en la chambre des comptes du Forez, devant Jacquemet de la Faye, clerc, notaire public, sous le scel commun du roi, au bailliage de Mâcon, tenu par Girard de Villeneuve, en présence de Robert de Vervin, d'Etienne Fabre de Codiat et Jean d'Esperon, clercs.

Celte branche des seigneurs de Montaignel, vassaux des barons de Saint-Bonnet, en Forez, existait encore au milieu du quinzième siècle; mais tous les litres de cette famille ayant été brûlés sur la place d'Aubiat,en 1793, nous n'avons pu établir la filiation suivie qu'à partir de Jean de Bonnevie, le Ier du nom.

La branche établie en Forez portait, selon Guillaume Revel : d'argent, à trois fasces ondées de gueules ; au clief d'argent, cliargé de quatre fleurs de lys de gueules. L'écu timbré d'un casque taré au tiers, sommé d'un bourrelet d'or et d'azur, d'où est issante, en cimier, une femme coiffée d'un long bonnet blanc, ayant une robe écarlale et une ceinture verte, les mains jointes et croisées, et pour cri : Montaignet ! Ces armes étaient celles de François de Bonnevie, seigneur de Montaignet, et chef de cette branche, qui vivait en 1450, époque où Guillaume Revel peignit son Armoriai d'Auvergne, de Bourbonnais et de Forez.

Nous nous guiderons, pour établir cette généalogie, sur les preuves que Gt celte maison en l'élection de Gannat, en 1599; sur celles de M. de Tubeuf, intendant de la généralité de Moulins, dans le jugement de maintenue de noblesse rendu en faveur de cette même famille, le \ 2 mars 1669; sur celles enfin qui furent faites en 1785 pour admission aux écoles militaires.

  * Jean de Bonnevie, 1er du nom , écuyer, seigneur de Bonnevie, fournit aveu et dénombrement à messire Jean, baron de Montboissier etd'Aubusson, par acte du 2 octobre 1468, reçu par Simon de la Vaissière, notaire royal, pour divers cens, mas et lènemenls qu'il possédait dans les paroisses d'Aubusson, de Volore et d'Augerolles, et mouvants de la châtellenie d'Aubusson, aveu et dénombrement rappelé dans un autre fourni à la même châtellenie, en 1565, par Françoise de Bonnevie, veuve de Gaspard de Saint-Chamans. Jean Iereut,entreautres enfants :

  *  Louis de Bonnevie, 1er du nom, écuyer, seigneur de Bonnevie et de Pogniat, près Vollore, vivant vers 1480, avait pour tante damoiselle Jacqueline de Bonnevie, laquelle fit plusieurs donations à l'église de Vollore. Il a laissé, entre autres enfants :

  1° Gabriel, qui suit :

  2° Gabrielle De Bonnevie, mariée, par contrat du 10 décembre 1519, reçu par Angelier, notaire royal, à François de Mascon seigneur de Neuville, lequel était fils de Philippe de Mascon, écuyer, seigneur de Neuville,et de damoiselle Louise Du Fayel.

  * Gabriel de Bonnevie, écuyer, seigneur de Bonnevie, de Pogniat, de Lavort, était âgé d'environ 22 ans et archer des ordonnances du roi, sous la charge du seigneur de Rocheharon, lors des lettres de rémission qu'il obtint, du roi François Ier, au mois de juin 152S, pour avoir tué un homme qui l'insultait et le défiait de son braquemart sur la place de Vollore. Il passa une transaction, le 17 janvier 1550, devant Bannoy, notaire royal, avec la communauté des prêtres de Vollore, pour raison d'un obit fondé par ses aïeux. Gabriel eut deux fils et une fille dont les noms suivent :

  1° Pierre De Bonnevie, qui continue la postérité.

  2° Claude De Bonnevie, qui obtint du roi François Ier, des lettres de rémission données à Tonnerre, au mois d'avril 1542, pour avoir blessé mortellement un individu dans une rébellion de plusieurs habitants de Vollore contre les officiers de justice. Il était alors âgé de 22 ans.
  3° Françoise De Bonnevie, qui avait épousé Gaspard De Saint-Chamans, et qui était veuve de lui le 12 septembre 1565, lorsqu'elle rendit foi et hommage, par acte passé eu présence de noble Eymard de Sain tChamans, son fils, et de noble Michel de Saillens, et fournit aveu et dénombremenl, le 19 octobre suivant, dont l'acte fut reçu par Simon Bonvalet, notaire royal à Billora, à messire François de Monlboissier, chevalier, baron de Monlboissier, d'Aubusson et du Monteil, gentilhomme ordinaire delà chambre du roi, pour différents cens, rentes et tènements situés en les paroisses d'Aubusson, de Vollore et d'AugeroIles, qu'elle tenait et que ses prédécesseurs avaient tenus à foi et hommage de la châtellenie d'Aubusson.

  * Pierre de Bonnevie, écuyer, seigneur deBonnevie, de Pogniat et de Lavort, fut marié, par contrat du 1er mai 1549, passé du consentement et en présence de son père, avec damoiselle Gasparde Begon de La Rouzière a, fdle de noble homme Hugues Begon, écuyer, seigneur de la Rouzière. |

De ce mariage naquirent :

  1° Louis De Bonnevie, IIe du nom, qui continue la postérité
  2„ Jean De Bonnevie, écuyer, auteur de la branche des seigneurs de Mézières et de Marcillac
  3° Antoine De Bonnevie, religieux et sous-chantre au prieuré de Sauxillanges, de l'ordre de Cluny.

  * Louis de Bonnevie, IIe  du nom, écuyer, seigneur de Pogniat, de Lavort, etc., fut reconnu noble et issu de noble race et lignée par sentence de l'élection de Gannat, signée Chevarier, en l'année 1577. Louis de Bonnevie et Jean deBonnevie, son frère, servaient dans la compagnie d'ordonnance du seigneur de la Fayette, d'après la montre et revue en armes au camp devant Issoire, en Auvergne, qui en fut passé le 15 juin de cette même année, surlendemain de la prise de celle ville par les troupes royales sur les Huguenot. Il avait épousé par contrat du 26 août 1576, passé devant Agier, notaire royal, damoiselle Amable Génébrard de Pierre Génébrard, procureur au présidialde Riom, et d'Anne de Richevoix, et sœur du célèbre Gilbert Génébrard (1), archevêque d'Aix. De ce mariage sont nés :

  1° Gilbert De Bonnevie, Ier du nom, dont on va parler
  2° Antoine De Bonnevie, écuyer, qui épousa Antoinette de Beaubois, dont il eut :

  1° N. De Bonnevie De Pogniat, écoyer, seigneur de la Souche, marié avec Marguerite de Chalus, veuve de lui, lorsqu'elle fut marraine de Guillaume-Joseph de Bonnevie, le 3 août 1657.

  2° Jacqueline De Bonnevie, qui épousa Jean de Matucières, dont elle élait veuve, lorsqu'elle rendit hommage, le 12 juillet 1669, pour la maison et domaine noble de la Souche, et pour le domaine noble de Tournebize avec leurs dépendances, mouvants de la seigneurie d'Aubusson, à elle appartenant par droils successifs d'Antoine de Bonnevie et d'Antoinette de Beaubois, ses père et mère, attendu que tous ces biens relevaient du duché d'Auvergne.
 
  3° Gervais De Bonnevie, écuyer, vivant le 13 juillet 1617.

(1) Gilbert Génébrard, natif de Riom en Auvergne, prit l'habit de religieux bénédictin dans l'abbaye de Mausac en la même province, et vint étudier à Paris. 11 fitde si grands progrès dans les sciences et dans les langues, qu'il fut docteur en théologie de la Faculté de Paris, de la maison de Navarre en 1563, puis professeur royal et interprète de la langue hébraïque. Pierre Danès se démit, en sa faveur, de son évêché, en 1578; mais Pierre du Faur l'ayant emporté sur lui, Génébrard, piqué contre les ministres du roi, embrassa le parti de la Ligue, et à la faveur du duc de Mayenne il obtint de Grégoire XIV, en 1591, les bulles de l'archevêché d'Aix, dont il prit possession au mois de septembre 1593. Pendant cinq ans qu'il y resta, il se déchaîna dans ses sermons contre le gouvernement du roi; mais voyant que les choses tournaient mal pour son parti, il se retira à Avignon, où il composa un ouvrage ayant pour titre : De sacrarum electionum jure, ad ecclesiœ Romœ reintegrationem, livre que le parlement de Provence condamna à être brûlé. On bannit, en même temps, Génébrard hors du royaume, avec défense d'y mettre les pieds sous peine de la vie. Cet arrêt fut donné le 26 janvier de l'an 1596. On lui permit pourtant de se retirer à Semur en Auxois.dont ii était prieur, et il mourut quelques mois après dans cette ville, le 14 mars 1597. Génébrard, dit M. de Thou, fut un des plus savants hommes de son temps, et qui a passé pour un homme plus réglé dans sa vie que dans ses écrits; il a composé entre autres ouvrages : une chronologie sacrée, des commentaires sur les psaumes, trois livres de la Trinité contre les anti-trinitaires; un commentaire sur le symbole de saint Athanase; quelques traités contre les Juifs; un traité des élections, pour soutenir les élections des évêques par le clergé et par le peuple contre la nomination du roi. Il a fait plusieurs autres ouvrages, dont il a donné lui-même le catalogue. 11 a été généralement estimé par les savants de son temps, qui en ont fait un grand éloge après sa mort. Saint François de Sales se faisait gloire d'avoir été son disciple. Il fut enterré dans le chœur de son église ; sur sa tombe on lisait ce vers fastueux :

URNA CAPIT C1NERES, NOMEN NON ORBE TENETUR.

Sources : (Revue historique de la noblesse, Volume 4)

Montboissier (de) Louis

Louis de Vissac, chevalier, agissant comme tuteur de Louis, seigneur de Montboissier, fils mineur de feu Jean de Montboissier, reconnaît tenir en fief du duc de Bourbonnais un four sis à Montluçon, qui valait avant la peste (ante mortalitatem) douze livres par an, le quart de la leyde de Montluçon, valant communément huit livres, et divers autres revenus. La tutelle avait été déférée à Louis de Vissât, à la suite d'un conseil de famille, comme le montre l'acte suivant :

« A touz cettlz qui orront et verront ces presenz lettres, Guillaume de Seriz, conseilher du Roy notre sire, et son baillii en Auvergne, salut. Sachent tuil que comme a la requeste de plusieurs amis et procheins de lignage de Loys, Marie, Roisserete, enffanz meneurs de âge de feu noble homme monsieur Johan, jadis seigneur de Monboixicr, par plusieurs fois et a plusieurs jornées heussens faiel ajourner a Rion pour devant notre lieutenant, plusieurs amis et de lignage desdiz meneurs pour nous aconseilher liquiex des diz amis et de lignage estoit le plus soffizans avoir et prendre la tutarie des personnes desdiz meneurs et de leurs biens qui de ce dehust eslre chargez et pour rayson a la costume du pais, et darrenement heussens faicl ajourner sur ce a Rion pour devant nous on notre lieutenant plusieurs desdiz amis aujourduy date de ces presenz, audit jourduy comparissanz devant nous noble homme nions. Guillaume de Chalancon, chanoynedu Puy NotreDame; messire Guillaume de Cornon , chevalier, seigneur de Sandre; messire Guillaume de Cordognat, mous. Bertrant Guillaume, chevalier; Esteve du Lac, Robert de les Martineyches escuier et plusieurs autres amis et de lignage desdiz meneurs; feinies jurer sur saintes Euvangiles de Dieu Iesdiz amis desdiz meneurs nous aconseilher loyaument lesquiex desdiz amis et prochein de lignage desdiz meneurs estoit le plus souffizans et profitables à avoir et prendre en soy la eue O desdiz meneurs et de leurs biens qui de ce deust estre chargez a la costume du pais pour raison, lesqueux lieust aconseilh et deliberacion eux ensemble nous repourterent pour leursdiz serniens que noble homme mous. Loys de Vissac, chevalier, cusin germain du père desdiz meneurs, estoit souffissanz et le plus profitables desdiz amis et procheins desdiz meneurs qui de ce deust et peust estre chargez et que veusist et peust vaquer et entendre en la besoigne, dont nous par le conseilh et avis desdiz meneurs et plusieurs autres sages desdiz meneurs, ladite eue desdiz meneurs et de leurs biens décernâmes et baillâmes, décernons et baillions par la teneur de ces presenz lettres audit mous. Loys en li douant pouvourz et auttorité et mandement especial de fere tout ce que peust fere bon et loyaul ttilour. Mandons et commandons à touz les subjiez de notredit bailiage et ressour, prions et requérons touz autres que audit tutourz fa cent et entendent en toutes les cliouses touchant/, ladite eue deheuement. Donné à Rion sur le seel de la court de la baillie d'Auvergne le lundi d'avant la leste de la Nativité Notre-Dame lau mil ccc. cinquante. (*> »

Vient ensuite un acte en date du samedi après la Saint-Matthieu 1350, par lequel Louis de Vissac déclare accepter la tutelle.

Original sur parchemin, signé, jadis scellé.— P. 4(11*, cote 2502. Cf. P. 462', cote 2761.

(Titres de la maison ducale de Bourbon, Volume 1 par Alphonse Huillard-Br?eholles,Albert Lecoy de la Marche)

Vertolaye (de)

Famille d'origine chevaleresque et tres-ancienne, laquelle tirait son nom d'un château situé sur la rive droite de la Dore, entre Ambert et Olliergues, et qui s'est transplantée depuis dans le diocèse du Puy.

  * Guerin et Bertrand de Vertolaye furent présents à une transaction intervenue entre Agnon de Maymont, seigneur de Maymont et d'Olliergues, et Hugues de Damas, seigneur de Cousans, en Forez, en 1195.

  * Guerin de Vertolaye assista à l'hommage que Bernard, Pons et Anselme de Jouz rendirent à Robert de Clermont, seigneur d'Olliergues, au mois d'avril 1208.

  * Autres Guerin et Simon de Vertolaye sont nommés dans le testament de Bertrand III, sire de la Tour, époux de Béatrix d'Olliergues, au mois de novembre 1286.

  * Antoine de Vertolaye, écuyer, paraît comme témoin dans le codicille que fil Guillaume de la Tour-d'Ollicrgucs, patriarche d'Antioche et ancien évêquc de Rodez, le 22 novembre 1469.

  * Antoine et autre Antoine de Vertolaye furent chanoines-comtes de Brioude, le premier en 1319, le second en 1347. 

  * François de Vertolaye, convoqué au ban de 1543, fut le trisaïeul de Godefroy de Vertolaye, seigneur de Séneujols, d'Auteyrac, de Roure, de Marrie, maintenu dans sa noblesse au Puy, le 16 septembre 1669, et dont la postérité, si elle existe, ne nous est pas connue.

Cetle famille avait des alliances avec celles de Bonas, de Bravard-d'Eyssac, de Guillaumanche, de Rode et de Loubeyras.

Vaux (de)

De Vaux ou De Vaulx, seigneurs de Vaux, de Maulbec, de Laire, de la Farge, de la Roche, de Viscomtat et autres lieux.

  * Guy de Vaux, écuyer, seigneur du lieu, situé dans la commune de Vollore, vivait en 1380. Epoque d'un échange entre André, son fils, et Pierre de Celle, écuyer.

  * Guillaume de Vaux, son petit-fils, rendit hommage à raison du même lief de Vaux, en 1398.

  * Benoît de Vaux, l'un de ses descendants, maintenu dans sa noblesse avec trois de ses enfants, le possédait encore en 1669.

  * Ainsi que Joseph de Vaux, son fils, en 1683 et 1686.

Trois membres de cette famille furent admis au chapitre de Brioude, de 1539 à 1773. Suivant les preuves qui furent faites, nous pouvons établir la généalogie de la branche actuelle depuis :

  * Antoine de Vaux, écuyer, seigneur du lieu, marié, le "21 juin 1161, avec Jeanne Chauvin. Il eut pour fils :

  * Gilbert de Vaux, qui donna le jour à :

  * Claude de Vaux, écuyer, seigneur du lieu, et père de :

  * Antoine de Vaux, marié le 18 mars 1551 à Françoise de la Fayette.

  * Gabriel De Vaux , fils de Claude, gendarme de la compagnie de M. le comte de Saint-Paul, épousa Françoise de Bournat, le 19 juin 1571, et eut pour fils et successeur :

  * François de Vaux, marié le 15 janvier 1609 avec Gilberte de Baile , et père de :

  * Antoine de Vaux, qui suit. Gilbert de Vaux était frère de :

  * Claude de Vaux, chanoine-comte de Brioude.

  * Pierre de Vaux, marié le 17 février 1574 à Antonia de Chazeron.

  * Antoine De Vaux , écuyer, capitaine du château de Vollore, fut maintenu dans sa noblesse ainsi que trois de ses frères.

  * Benoît, René et François, par décision de M. de Fortia, du 27 novembre 1666. Il eut de Gilberte de Laire, sa femme , entre autres enfants :
  * Annet de Vaux, chevalier, seigneur de la Roche, époux d'Anne de la Colombe, qui le rendit père de :

  * Jean-Paul De Vaux , seigneur de la Roche, près de Saint-Bier, marié le 24 février 1732 avec. Marie-Thérèse de Bardon de Genillac, eut trois fils :

  1° Jean-Baptiste de Vaux, vicaire général de Saint Flour,admis chanoine-comte de Brioude en 1773.

  2° Jean-Baptiste de Vaux, ancien lieutenant.
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