vendredi 17 septembre 2010

Bonnevie de Pogniat (de) Généalogie III

  * Jean Marie de Bonnevie, chevalier, seigneur de Pogniat, et de Lavort, de Crousaloux, etc., né le 5 novembre 1665, capitaine au régiment de Lorraine. En exécution de l'ordonnance rendue le 24 avril 1716, rendit foi et hommage tant en son nom qu'an nom de son frère, messire Gilbert de Bonnevie, bachelier de Sorbonne, curé île la ville de Montluçon, seigneur en partie de Lavort, qui lui donna procuration expresse, le 5 janvier 1717, reçue Buisscrolles et Menât, notaires royaux à Montluçon, et contrôlée le 7 du même mois par Le Couslurier 1, ainsi qu'un certificat du docteur La Guerenne du 20 avril 1717, constatant que ledit Gilbert était malade et ne pouvait se déplacer pour venir rendre en personne foi et hommage. Jean-Marie vint, selon l'usage, au bureau du commissaire, et prêta le serment accoutumé sur les saints évangiles, pour raison de la maison et biens nobles de Lavort, consistants en cens, rentes, prés, pacages, moulins et autres droits seigneuriaux, le tout situé dans la paroisse d'Aubiat, élection de Gannat s. Il avait épousé, par contrat du 27 novembre 1714, passé à Riom devant Verdaison,notaire royal, Jeanne Jean de La Tour D'auvergne, fille de haut et puissant seigneur René de La Tour-d'Auvergne, chevalier, seigneur du Planchât, de la Terre-Basse, du Murât des Quairs, etc., et de dame Michelle Veisset. Jean-Marie de Bonnevie mourut le 24 juillet 1745, à l'âge de 79 ans, et l'ut inhumé le lendemain dans l'église d'Aubiat, au tombeau de sa famille. Jeanne de La Tour-d'Auvergne, sa femme, mourut le 4 juillet 1758, et fut enterrée le 6 dans l'église d'Aubiat. Elle était nièce du cardinal d'Auvergne, chez lequel son frère mourut à Paris sans avoir été marié. Elle avait deux sœurs, l'une morte à Hiom, l'autre mariée à M. de Rochemonteix-Neslra. Jean-Marie de Bonnevie laissa :

  1° François De Bonnevie, né le 27 octobre 1715', décédé le 13 février 1716.
  2° François De Bonnevie, né le 12 février 1711 .mort la même année.
  3° Guillaume De Bonnevie.
  4° Cilbert, IIe du nom, qui a continué la postérité.
  5°Guillaume De Bonnevie, né le 28 août 172-i, capitaine dans le régiment de Lorraine, tué dans une escarmouche au siège de Madras, sous M. de Lally, en 1758.
  6° Jean-Joseph De Bonnevie, né le 10 juin 1728, tué très jeune, au siège d'Ath, enlîrabant, étant cadet dans le régiment de Lorraine.
  7° Marguerite De Bonnevie, née le 24 mars 1718,clianoinesse, comtesse du chapitre royal de Laveine.
  8° Catherine De Bonnevie. née le 22 novembre 1719,aussi chanoinesse, comtesse du chapitre royal de Laveine.

  * Gilbert de Bonnevie, IIe du nom, comte De Bonnevie, chevalier, seigneur de Pogniat, de Lavort, de Crousaloux, de Persignat, de La Vernière, de La Combnude, elc, né le 8 novembre 1721, fut capitaine dans le régiment do Lorraine, avec lequel il a fait huit campagnes en Allemagne. Il épousa, le C avril 1750, demoiselle Jeanne De Revenge, laquelle mourut le 23 septembre 1774. Elle était fille de haut et puissant seigneur, messire Nicolas-Joseph de Revengé, chevalier, seigneur de Bompré, Cordebœuf, la Maison-Bouge, Persenal, etc., et de dame Henriette Hébon , et sœur de messire Nicolas de Bevengé, maréchal-de-camp, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, capitaine des gardes du roi de Pologne. Elle avait en outre deux sœurs, dont l'une épousa le comte de Bosredon de Saint-Avit, et l'autre M. Ménage de Mondésir. Gilbert II mourut le 13 mars 1806, laissant de son mariage :

  1° Guillaume
  2° Nicolas-François-Julie Jean De Bonnevie, vicomte De Pogniat, né le 25 octobre 1754, eut pour parrain Nicolas-François-Julie de la Tour-d'Auvergne et d'Apchier, comte de Moniluc, baron de Lastic. Créé chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et des ordres de Saint-Lazare et de Mont-Carmel, il avait été reçu élève à l'École militaire en 1766. Il servit d'abord, dans le régiment d'Orléans, dragons, fut ensuite officier des gardes de son altesse royale monseigneur le comte d'Artois, avec rang de colonel de cavalerie. Il suivit ce prince en émigration et fit, avec lui, la campagne de 1792. Après le licenciement, ce prince lui donna une aitostation flatteuse de sa fidélité et de ses services. Elle est datée de Dusseldorf, le 29 novembre 1792. Le vicomte de Bonnevie se rendit ensuite auprès de madame la comtesse d'Artois, à Turin, et ne quitta cette princesse que le 24 juillet 1798, date du certificat qu'il en reçut à la Vigne-la Heine, près Turin. De là il passa en Angleterre, d'où il revint en France en 1800. Il avait épousé : 1° mademoiselle Tixier veuve de M. Bontemps, fermier général; 2° le ler vendémiaire an XI (23 septembre 1802), Marie-Françoise de Labbe De Saint-georCes s, chanoinesse honoraire de Jourcey, d'une famille distinguée du Berry. Il mourut à Versailles, lo 12 octobre 1811, sans avoir eu d'enfants de ses deux mariages.
  3° Nicolas-Aimé, chevalier de Bonnevie, né le 22 décembre 1762. Garde du pavillon de la marine le l«r juillet 1780, enseigne de vaisseau le 15 juillet 1784. lieutenant de vaisseau le 1" mai 1786, il se trouva aux six combats de l'escadre qui tenait la mer des Indes sous lesçrdres de M. le bailli de Suffren, et y fut blessé deux fois : la première, très grièvement, au combat du 6 juillet 1782,devant Negapattenam r>. Il futemployé dans la descente et au siège de Trinquemalle, comme capitaine en second de Negapattenam, Negapatanum, ville forte des Indes, avec un fort sur la côte do Coromandel, bâtie par les Portugais qui en ont joui jusqu'en 1658, que les Hollandais la leur enlevèrent. Mais les Anglais s'en sont emparés en 1781 et l'ont gardée par le traité de 1783. Son nom lui vient de la quantité de serpents qu'il y a et que les habitants ne veulent pas qu'on tue. Il fut blessé, une troisième fois, au combat du 20 juin 1783, devant Gondclour. Après l'émigration, qui lui fit abandonner de grandes propriétés à Cayenne, il rentra en France, se réunit aux royalistes du Midi, et obtint de l'agence le brevetde commandant de la province du Bourbonnais, le 3 septembre 1799, avec le grade de colonel. Admis à prendre ses droits à la retraite avec le grade de capitaine de frégate par décision du 31 décembre 1814, il fut nommé capitaine de vaisseau honoraire le 31 août 1816. Précédemment, le 5 juillet 1814, il avait été nommé chevalier de Saint-Louis. Il est mort en son cbàieau de Langlart, laissant, de son mariage avec mademoiselle Marie-Elisabeth Lorent :

  * Jean-Timothé De Bonnevie De Pogniat, officier au 36e de ligne.

  4° Jeanne-Nicole De Bonnevie, née le 28 juillet 1751, mariée, le 9 décembre 1771, avec Claude Barthomivat De Labesse, chevalier, seigneur de la Mothe, capitaine au régiment de Poitou, et chevalier de l'ordre de Saint-Louis, lequel était (ils de messire Charles de Barthomivat de la Besse, chevalier, seigneur de la Mothe, ancien lieutenant au régiment de Brie, et de défunte dame Anne Begon de la Rouzière. Jeanne Nicole de Bonnevie est morte en 1787.

  * Guillaume-Gilbert, chevalier, comte De Bonnevie, néle20aoûi 1752, officier au régiment de Bourgogne, infanterie, a fait, avec ce corps, la guerre de Corse. Il s'est retiré très jeune du service, et a épousé, par contrat du 10 mars 1776, passé au couvent de SainteMarie de Biom, devant Verny, notaire royal de celte ville, Louise-priscille-pauline Del Puech de Comeiras, fille de Jean-François Del Puech, marquis de Co.meiras, lieutenant-général des armées du roi, commandeur de l'ordre de Saint-Louis, gouverneur des ville et château de SainlHippolyie-le-Vieux, et de dame Anne-Madeleine-Françoise Lallemant De Moontlangault. Guillaume-Gilbert (le Bonnevie a signé l'acte de coalition de la noblesse d'Auvergne, le 10 avril 1791. Il a obtenu l'érection en majorât de baron d'une partie des terres qu'il possédait à Aubiat, par lettres patentes de l'empereur Napoléon, du 13 mars 1811, enregistrées à la cour royale de Riom, création confirmée par autres lettres patentes du roi Louis XVIII, du 23 mars 1816, enregistrées à la commission du sceau, registre R, fol. 132. Il est décédé le 46 septembre 1836. De son mariage sont issus :

  1° Gilbert-Marie-Hippolyte, qui suit.
  2° Jean-François-Fortuné De Bonnevie, né le 26 février 1778, reçu élève à l'école militaire le 31 décembre 1785. Il est mort en son château de la Jambonnière, le 3 septembre 1826. Il eut de son mariage, contracté à Lyon le 12 ventôse an II (février 1803), avec mademoiselle Savarin, morte à Paris. Sont issus :

  1° N. De Bonnevie, mort très jeune.
  2° Louise-Aline-Pauline De Bonnevie, née en novembre 1805, mariée le 19 avril 1825, avec M. Prosper François, chef d'escadron d'artillerie, chevalier de la Légion-d'Honneur et de l'ordre belge de Léopold.
  3°  Emilie-Amandine-fortunée De Bonnevie, née en octobre 1811, mariée le 9 décembre 1829, avec M. Emile Perodon, lieutenantcolonel d'artillerie et officier de la Légion-d'Honneur, laquelle est morte à Paris.

  * Gilbert-Marie Hippolyte, comte De Bonnevie de Pogniat, né le 22 décembre 1776, chevalier de l'ordre de Saint Louis, fut inscrit aux pages dont il ne put faire partie, par suite de la révolution. Émigré à l'âge de quinze ans, il fut rejoindre l'armée des princes, à Coblentz, entra dans le régiment des hommes d'armes à pied, en qualité de cadet, dans la compagnie dii marquis de La Rochelamberlt son parent, et fit avec ce corps la campagne de 1792. Après le licenciement de celle armée, M, de Bonnevie passa en Espagne, et entra sous-lieutenant dans le régiment Royal-Roussillon, commandé par le comte de Caldaguès. Il passade ce régiment dans celui de Bourlion, sous les ordres du comte d'Espagne, et fil avec ce corps toute la guerre de la Péninsule, jusqu'à la paix des Pyrénées. Il rentra en France à cette époque, mais forcé d'en sortir par suite de la révolulion du 18 fructidor, il rejoignit l'armée du prince de Condé et enira dans le régiment des chasseurs nobles à cheval, commandé par son altesse royale le duc de Berry. Il n'a quitté ce régiment que peu de temps avant son licenciement à SteyerLintzen, en Autriche, comme l'attestent les certificats honorables délivrés par le prince de Condé et leducde Berry. (I a épousé, le 8 février 1808, par contrat passé devant Vallanet, notaire royal à Auzance, Emime-henriette-joséphike DE DURAT1, fille de messire Jean-François, comte de Durât, maréchal de camp, ancien gouverneur général de l'île de Grenade et de ses dépendances, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, et de Marie-Jeanne de Bosredon de Vieux-voisin. Gilberl-Marie-Hippolyte de Bonnevie est mort au château d'Aubiat, le 2 novembre 1844. Depuis sa rentrée en France, sa vie entière avait été consacrée au bonheur de sa famille et au soulagement des classes ouvrières auxquelles il consacrait la plus grande partie de son existence en les associant à ses vastes travaux agricoles. Toutes les infortunes trouvaient en lui une véritable providence. Sa mort, aussi soudaine qu'imprévue, est venue interrompre cette carrière, toute consacrée aux œuvres les plus nobles et les plus dignes d'un chevalier français, dont la fidélité à son Dieu et à son roi ne se démentit jamais. De son mariage sont issus :

  1° Ernest-Louis-Joseph De Bonnevie, né le 23 lévrier 1809, mort le 14 février 1824.
  2° Gilbert-Louis De Bonnevie, né le 31 mai 1811, mort le 9 août de la même année.
  3° François-Félix De Bonnevie, né le 9 juin 1812.
  4° Louis-François Adolphe De Bonnevie, né le 3 septembre 1814.

Sources : (Revue historique de la noblesse, Volume 4)

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