mardi 18 décembre 2007
Notes et Documents personnels II
(Notes provenant de la Bibliothèque Municipale de Riom).
21 Janvier 1742 :
Maximilien de Montboissier Beaufort-Canillac, prètre du diocèse de Clermont1, docteur en théologie de la faculté de Paris, du 18 mai 1710, abbé commendataire de l’abbaye royale de N. D. d’Eu, ordre de St Augustin, diocèse de Rouen, à laquelle il fut nommé le 7 avril1708, ci-devant chanoine et comte de Saint Julien de Brioude, et chanoine de la Sainte Chapelle du Palais à Paris, mourut à Paris dans la 68° année de son âge, suivant son extrait baptistaire du 10 août 1674. Il était le fils de Gabriel de Montboissier Beaufort-Canillac, seigneur et comte de Lignac,, Saunade, et du Cheval-Blanc, et de Jeanne de Meillars.
Maximilien de Montboissier Beaufort-Canillac, prètre du diocèse de Clermont1, docteur en théologie de la faculté de Paris, du 18 mai 1710, abbé commendataire de l’abbaye royale de N. D. d’Eu, ordre de St Augustin, diocèse de Rouen, à laquelle il fut nommé le 7 avril1708, ci-devant chanoine et comte de Saint Julien de Brioude, et chanoine de la Sainte Chapelle du Palais à Paris, mourut à Paris dans la 68° année de son âge, suivant son extrait baptistaire du 10 août 1674. Il était le fils de Gabriel de Montboissier Beaufort-Canillac, seigneur et comte de Lignac,, Saunade, et du Cheval-Blanc, et de Jeanne de Meillars.
1 : On trouve dans les dossiers manuscrits de Dhozier, une « table généalogique pour montrer que Maximilien de Beaufort-Canillac Montboissier nommé par le roi à l’abbaye d’Eu, descend directement par Isabeau de Beaufort-Canillac, sa 6° aïeule paternelle, femme de Jean III de Montboissier, de marquis de Beaufort, seigneur de Canillac, 3° frère de Pierre Roger de Beaufort élu pape l’an1370. »
8 juin 1742 :
« A été inhumé dans la paroisse de Saint Paul à Paris, le corps de haute et puissante dame Marie-Anne-Geneviève de Maillé, marquise de Montboissier, dame de cette paroisse, âgée de 50 ans moins quatre mois, qui pendant sa vie, a toujours bien édifié cette paroisse et l’a soulagée dans tous ses besoins. »
Signé : BOURGAREL, curé1.
« A été inhumé dans la paroisse de Saint Paul à Paris, le corps de haute et puissante dame Marie-Anne-Geneviève de Maillé, marquise de Montboissier, dame de cette paroisse, âgée de 50 ans moins quatre mois, qui pendant sa vie, a toujours bien édifié cette paroisse et l’a soulagée dans tous ses besoins. »
Signé : BOURGAREL, curé1.
1 : Archives commune de Montboissier. Anne Geneviève de Maillé était née le 23 octobre 1692 et avait été baptisée le 29 septembre 1694. Elle était la fille de Louis-Joseph de Maillé et de Louise-Marie Mailler. « Belle, riche, et de beaucoup d’esprit ». Elle épousa, le 8 juin 1711, Philippe-Claude de Montboissier. Elle apporta 200.000 livres de dot et la terre du Houssay. La même année, elle hérita de sa tante, la marquise d’Oléron, de diverses terres qu’elle vendit le 13 novembre 1711 au ministre d’Etat Michel Chamillart. Ils habitaient à Paris la rue du Foin, près de la Place Royale.
1er Mars 1745 :
Sépulture de Marie-Françoise Geneviève Ferrand1, épouse de Denis-Michel de Montboissier Beaufort-Canillac, décédée le 27 février, dans le couvent des dames religieuses bénédictines du Cherche-Midy, âgée de 58 ans.
1 : Ce mariage fut loin d’être heureux, les époux passèrent les dernières années de leur vie à plaider l’un contre l’autre. Il y a à la Bibliothèque nationale de nombreux factums : M »moires pour Marie-Françoise-Geneviève Ferrand, demanderesse en séparation de biens(Paris, Paulus du Mesnil, 1737), mémoire pour le marquis (signé Cochin) contre la dame son épouse (Paris 1737), mémoire pour la marquise (signé : Mesnil 1740), mémoire (de Cochin) pour le marquis. Le Châtelet prononça la séparation de corps et de biens le 4 septembre 1744. Nicolas de Bouillé, comte de Lyon, fut désigné par la marquise comme légataire universel.
1758 ( ? ) :
Sépulture de Marie-Françoise Geneviève Ferrand1, épouse de Denis-Michel de Montboissier Beaufort-Canillac, décédée le 27 février, dans le couvent des dames religieuses bénédictines du Cherche-Midy, âgée de 58 ans.
1 : Ce mariage fut loin d’être heureux, les époux passèrent les dernières années de leur vie à plaider l’un contre l’autre. Il y a à la Bibliothèque nationale de nombreux factums : M »moires pour Marie-Françoise-Geneviève Ferrand, demanderesse en séparation de biens(Paris, Paulus du Mesnil, 1737), mémoire pour le marquis (signé Cochin) contre la dame son épouse (Paris 1737), mémoire pour la marquise (signé : Mesnil 1740), mémoire (de Cochin) pour le marquis. Le Châtelet prononça la séparation de corps et de biens le 4 septembre 1744. Nicolas de Bouillé, comte de Lyon, fut désigné par la marquise comme légataire universel.
1758 ( ? ) :
Décès de N… comte de Montboissier, signalé dans les Mémoire du Comte de Moré : Un voisin, un ami de ses parents, le comte de Montboissier voulut un soir retourner (de Pontgibaud) chez lui, étant à cheval il manqua le gué qu’il croyait bien connaître, et se noya dans la Sioule, alors large comme un fleuve.
25 Août 1760 :
Décès de Denis-Michel de Montboissier, marquis de Pont-du-Château, 75 ans, veuf de Marie-Geneviève Ferrand1.
Décès de Denis-Michel de Montboissier, marquis de Pont-du-Château, 75 ans, veuf de Marie-Geneviève Ferrand1.
1 : Le marquis de Montboissier paraît avoir été un homme généreux. On trouve dans un de ses registres de comptes de 1750, qu’il faisait donner aux pauvres tous les mois 2 setiers de seigle et 2 de passemoule. « Aumône que M. le marquis de Pont-du-Château de faire à son château. J’ai fait délivrer des grains des moulins du Pont-du-Château pour en faire du pain au château et le distribuer aux pauvres. »
Baptême d’Alexandrine-Marie-Julie-Félicité de Montboissier :
Le 15 décembre 1764 a été baptizée Alexandrine-Marie-Julie-Félicité née aujourd’hui à 11 heures du matin, fille de très haut et très puissant seigneur messire Philippe Claude de Montboissier Beaufort-Canillac, comte de Montboissier, lieutenant général des armées du roi, premier sous-lieutenant de la 2° compagnie des mousquetaires de la garde de S. M., gouverneur de Bellegarde en Roussillon, seigneur marquis du Pont-du-Chasteau et autres lieux, et de très haute et très puissante dame Françoise Alexandrine Camille de Rochechouart son épouse. Le parrain a esté messire illustrissime et révérendissime Pierre Jules César de Rochechouart, évêque de Bayeux, oncle maternel, représenté par très haut et très puissant seigneur François Alexandre comte de Polignac, maréchal des camps et armées du roi, la marraine très haute et très puissante Marie-Anne-Geneviève de Montboissier, épouse de très haut et très puissant seigneur marquis de Seytre-Gaumont représentée par très haute et très puissante dame Anne-Geneviève François d’Albignac de Castelnau, épouse de messire Joseph Durey de Morsan, lesquels ont signé avec nous.
Le 15 décembre 1764 a été baptizée Alexandrine-Marie-Julie-Félicité née aujourd’hui à 11 heures du matin, fille de très haut et très puissant seigneur messire Philippe Claude de Montboissier Beaufort-Canillac, comte de Montboissier, lieutenant général des armées du roi, premier sous-lieutenant de la 2° compagnie des mousquetaires de la garde de S. M., gouverneur de Bellegarde en Roussillon, seigneur marquis du Pont-du-Chasteau et autres lieux, et de très haute et très puissante dame Françoise Alexandrine Camille de Rochechouart son épouse. Le parrain a esté messire illustrissime et révérendissime Pierre Jules César de Rochechouart, évêque de Bayeux, oncle maternel, représenté par très haut et très puissant seigneur François Alexandre comte de Polignac, maréchal des camps et armées du roi, la marraine très haute et très puissante Marie-Anne-Geneviève de Montboissier, épouse de très haut et très puissant seigneur marquis de Seytre-Gaumont représentée par très haute et très puissante dame Anne-Geneviève François d’Albignac de Castelnau, épouse de messire Joseph Durey de Morsan, lesquels ont signé avec nous.
Signé : MONTBOISSIER—POLIGNAC—CASTELNAU DE MORSAN
Décès de Philippe-Claude de Montboissier :
Le 31 juillet 1765, a été inhumé dans le tombeau de la chapelle du château le corps de très haut et très puissant seigneur Philippe Claude de Montboissier Beaufort-Canillac1, marquis de Montboissier, lieutenant général des armées du roi, ancien commandant de la 2° compagnie des mousquetaires de la garde de S. M. et gouverneur des isles de Ste Marguerite et St Honorat, décédé ce matin à 3 heures, âgé d’environ 91 ans. Présens messire Pierre Segret doyen et baile dudit chapitre et messire Paul Chavanon, aussi chanoine dudit chapitre.
1 : Mousquetaire du Roi en la 2° compagnie, en 1692, capitaine au régiment de Broglie, le 16 février 1695, le Roi lui permit le 16 janvier 1702, de lever un régiment d’infanterie, colonel de Condé-Infanterie, le 18 avril 1710, il reçut, le 13 mars 1712, la 2° cornette des mousquetaires noirs, moyennant 35.ooo livres qu’il versa à la veuve de M. de Hautefort sous lieutenant. C’est sans doute en cette qualité qu’au service du Dauphin, le 18 avril 1712, il porta la queue de Mlle de Bourbon. Enseigne le 15 février 1710 (ce fut peut-être le motif de l’altercation qu’il eut avec le duc de Villars, le 3 mars chez la comtesse de Tessé, dont parle Dangeau, XV, 331), il acheta la sous lieutenance des mousquetaires noirs à M. de Vins, moyennant 50.000 écus, 10.000 qu’il versa, et 40.000 qu’il reçut du fils aîné de Crozat qui acheta sa charge de Cornette. Il fut nommé brigadier de cavalerie, le 1er février 1719, et capitaine-lieutenant de la 2° compagnie des mousquetaires, le 2 avril 1729. Cette charge rapportait 21.880 livres par an, savoir : 16.800 livres d’appointements fixes, soubreveste appartenant tous les 5 ans au capitaine et se vendant 16 à 17.000 livres (par an, au moins 3.000 francs), enfin 2.000 livres pour 10 chevaux de tambours servant d’attelage, nourris sur la retenue de 10 sols par jour faite aux tambours. Il devint maréchal de camp, le 20 février 1734, et lieutenant général des armées du roi, le 24 février 1738. Il dut question en avril 1744 de vendre sa charge : il en demanda 350.000 livres et 2.000 de pension viagère. En 1748 « on comptait qu’il serait fait chevalier de l’ordre. Sa grande naissance et ses services paraissaient lui faire attendre cette grâce. On prétend que ce qui a empêché, c’est parce qu’il ne commande que la 2° compagnie de mousquetaires, et que M. de Jumilhac, qui commande la 1ère, n’est pas a beaucoup près dans un cas aussi favorable ». En 1753, malgré ses 80 ans, il ne voulait pas se retirer, dans l’attente de cette distinction, qu’il ne reçut pas. C’était un homme d’esprit. « M. le comte de Montboissier, commandant des mousquetaires, n’en veut plus, dit-il, recevoir qu’ils ne soient auparavant maîtres ès-arts, prétendant que depuis l’aventure de M. de Bissy, il pourra faire tous recevoir les uns après les autres, à l’Académie. » (Journal et Mémoires de Ch. Colle, p. p. H. Bonhomme, Paris, Didot, 1868). Il ne négligeait pourtant pas ses affaires. En 1750 il demande une lettre de cachet pour le sieur Forestier, son ancien bailli, qui « s’acquitte mal de ses fonctions, et qui veut resté bailli, malgré lui. » Il obtint en 1754 une dernière faveur, le gouvernement des îles Ste Marguerite et St Honorat, qui rapportait 16.000 livres de rente. Il avait épousé, le 8 juin 1711, Marie-Anne-Geneviève de Maillé, qui lui avait apporté la terre du Houssay, et qui était morte en juin 1742.
8 Février 1775 :
Mariage de Charles-Philippe Simon de Montboissier, marquis de Pont-du-Château, fils mineur de feu Charles Henry Philippe1 et de Charlotte Boutin2, avec Françoise Pauligne de Lamoignon de Malesherbes, fille de Chrétien Guillaume de Lamoignon et de Thérèse Grimod de la Reynière.
1 : Charles Henry Philippe, né en 1739, dit le vicomte de Montboissier, fut nommé brigadier d’infanterie le 27 octobre 1747. Il épousa le 8 février 1748, Madeleine Charlotte Boutin, qui fut présentée au roi le 13 mars 1748 par la princesse de Conti. « C’est à titre de parenté que Mme la princesse de Conti s’est offerte de se charger de cette présentation. » Charles Henry mourut de la petite vérole le 24 février 1751. Il demeurait rue de Richelieu.2 : Charlotte Boutin acquit, le 11 août 1764, de dame Jeanne de Gassion, la terre, marquisat et seigneurie d’Alluyes. « L’an 1764, le 26° d’août, j’ai introduit solennellement dans l’église paroissiale d’Alluyes, haute et puissante dame Charlotte Boutin (dame du Houssay), veuve de haut et puissant seigneur Charles Henry Philippe, etc., prenant possession du marquisat d’Alluyes, dont elle venait prochainement de faire l’acquisition. Signé : Sanqueuze, prètre. » En 1768, elle obtint de Louis XV des lettres patentes portant érection au comté de quelques terres, avec Alluyes, sous le titre de Montboissier-les-Alluyes. Elle mourut en 1782. Charlotte Boutin était très riche. Le 2 avril 1761, elle prête 60.000 livres à son beau-frère, Philippe Claude. On trouve aux Archives Nationales (T.342) les plans du château de Montboissier « projet exécuté sur les dessins du sieur Potain, architecte du roi » en 1772-73. La nouvelle chapelle, sous l’invocation de Saint Maurice, fut bénie le 25 septembre 1776 par Pierre de Rosset de Fleury, évêque de Chartres. (Archives de Montboissier, GG. 12)
Mariage de Charles-Philippe Simon de Montboissier, marquis de Pont-du-Château, fils mineur de feu Charles Henry Philippe1 et de Charlotte Boutin2, avec Françoise Pauligne de Lamoignon de Malesherbes, fille de Chrétien Guillaume de Lamoignon et de Thérèse Grimod de la Reynière.
1 : Charles Henry Philippe, né en 1739, dit le vicomte de Montboissier, fut nommé brigadier d’infanterie le 27 octobre 1747. Il épousa le 8 février 1748, Madeleine Charlotte Boutin, qui fut présentée au roi le 13 mars 1748 par la princesse de Conti. « C’est à titre de parenté que Mme la princesse de Conti s’est offerte de se charger de cette présentation. » Charles Henry mourut de la petite vérole le 24 février 1751. Il demeurait rue de Richelieu.2 : Charlotte Boutin acquit, le 11 août 1764, de dame Jeanne de Gassion, la terre, marquisat et seigneurie d’Alluyes. « L’an 1764, le 26° d’août, j’ai introduit solennellement dans l’église paroissiale d’Alluyes, haute et puissante dame Charlotte Boutin (dame du Houssay), veuve de haut et puissant seigneur Charles Henry Philippe, etc., prenant possession du marquisat d’Alluyes, dont elle venait prochainement de faire l’acquisition. Signé : Sanqueuze, prètre. » En 1768, elle obtint de Louis XV des lettres patentes portant érection au comté de quelques terres, avec Alluyes, sous le titre de Montboissier-les-Alluyes. Elle mourut en 1782. Charlotte Boutin était très riche. Le 2 avril 1761, elle prête 60.000 livres à son beau-frère, Philippe Claude. On trouve aux Archives Nationales (T.342) les plans du château de Montboissier « projet exécuté sur les dessins du sieur Potain, architecte du roi » en 1772-73. La nouvelle chapelle, sous l’invocation de Saint Maurice, fut bénie le 25 septembre 1776 par Pierre de Rosset de Fleury, évêque de Chartres. (Archives de Montboissier, GG. 12)
11 Août 1777 :
« L’an mil sept cent soixante-dix-sept, le onze août a été baptisée par nous docteur de Sorbonne, curé soussigné, Charlotte Pauline Christine1, née ce jour, fille de Charles Philippe Simon de Montboissier Beaufort-Canillac et de dame Françoise Pauline de Lamoignon de Malesherbes, son épouse, de cette paroisse rue de Richelieu. Le parrain Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, rue et paroisse susdite, la marraine Charlotte Magdeleine Boutin, veuve de Charles Henry Philippe de Montboissier Beaufort-Canillac, rue de Richelieu, en cette paroisse, qui ont signé avec le père. Suivent les signatures. »
Collationné à l’original par moi vicaire soussigné, dépositaire des registres de cette paroisse et délivré le 29 mars 1792.
Signé : VANFRANENBURG, Vicaire.
« Il est ainsy en la copie dud, acte de naissance, certifiée véritable, signée et paraphée et déposée pour minute à Huguet l’un des notaires à Paris soussignés par acte du 21 brumaire an XI. »
« Il est observé que ces présentes ont été purgées de toutes les dénominations prohibées par la loi. »
Signé : HUGUET.
« L’an mil sept cent soixante-dix-sept, le onze août a été baptisée par nous docteur de Sorbonne, curé soussigné, Charlotte Pauline Christine1, née ce jour, fille de Charles Philippe Simon de Montboissier Beaufort-Canillac et de dame Françoise Pauline de Lamoignon de Malesherbes, son épouse, de cette paroisse rue de Richelieu. Le parrain Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, rue et paroisse susdite, la marraine Charlotte Magdeleine Boutin, veuve de Charles Henry Philippe de Montboissier Beaufort-Canillac, rue de Richelieu, en cette paroisse, qui ont signé avec le père. Suivent les signatures. »
Collationné à l’original par moi vicaire soussigné, dépositaire des registres de cette paroisse et délivré le 29 mars 1792.
Signé : VANFRANENBURG, Vicaire.
« Il est ainsy en la copie dud, acte de naissance, certifiée véritable, signée et paraphée et déposée pour minute à Huguet l’un des notaires à Paris soussignés par acte du 21 brumaire an XI. »
« Il est observé que ces présentes ont été purgées de toutes les dénominations prohibées par la loi. »
Signé : HUGUET.
1 : Mariée avec Edouard Charles Victurnien, Comte de Colbert-Maulevrier, elle mourut à l’âge de 59 ans le 29 avril 1837.
Mariage de Marie Gaston de Lévis-Mirepoix avec Alexandrine-Marie-Julie-Félicité de Montboissier :
Le 5 novembre 1777, après une publication faite en cette église le 2 du présent sans opposition ni empêchement, vu le certificat de trois publications faites en celle de la Garde en date du 30 septembre dernier signé Letu Saint Hilaire, vicaire homologué le 5 octobre, signé François Tristan, évêque de Mirepoix, contresigné Labour secrétaire, vu aussi le certificat d’une publication faite en la paroisse de Saint Pierre le Vieux, avec dispense de l’ordinaire restée au sieur curé en date du 22 septembre, signée : Gabert, homologuée par le juge royal de la citadelle de Strasbourg, scellée de ses armes et signée Laquiante, vu le certificat d’une publication en l’église de St Etienne de la ville de Toulouse et dispense de deux bans par Monseigneur l’archevêque en date du 29 septembre, signé : de Faye, vicaire général, contresigné : Pauli, secrétaire, insinué le même jour par Dejeune, greffier, un pareil certificat d’une publication en l’église de St Sulpice à Paris et dispense de deux bans par Mons, l’archevêque, en date du 27 octobre dernier, signé : Christophe, arch. Parisiensis, contresigné par Lecourt, prosecrétaire, insinué le 29 par Chauveau, greffier, vu la dispense de 2 bans et permission de célébrer en même temps dans la chapelle du château les fiançailles et le mariage par Monseigneur l’évêque de Clermont en date du 31 octobre dernier, signé : Franciscus, épisc. Claromontensis, contresigné et insinué ledit jour par Moranges, les fiançailles célébrées en notre présence, aussi en notre présence la bénédiction nuptiale a été donnée immédiatement dans lad chapelle par messire Philippe François d’Albignat de Castelnau, prêtre du diocèze de Mende, licencié en théologie de la Faculté de Paris, aumônier du roi, vicaire général, chanoine et scholastique du diocèse de Bayeux, abbé d’Hérivaux, soussigné, à très haut et très puissant seigneur Charles Philibert Marie Gaston, comte de Mévis-Mirepoix, âgé d’environ 22 ans, capitaine au régiment de Jarnac-Dragons, fils aîné mineur et légitime de très haut et très puissant seigneur Louis François Marie Gaston de Lévis, marquis de Mirepoix, seigneur marquis de Léran et autres places, maréchal héréditaire de la foi, brigadier des armées du roi, baron des Etats de la province de Languedoc, et de très haute et très puissante dame Catherine Agnès de Lévis de Chateaumorand, son épouse, domiciliée sur les paroisse de St Etienne de Toulouse et de la Garde, d’une part, et à très haute et très puissante, demoiselle Alexandrine Marie Julie Félicité de Montboissier, âgée de 13 ans, fille mineur unique et légitime de très haut et très puissant seigneur Philippe Claude de Montboissier Beaufort-Canillac, comte de Montboissier, lieutenant général des armées du roi, chevalier de ses ordres, etc., et de très haute et très puissante dame Madame Françoise Alexandrine Camille de Rochechouart, son épouse, domiciliée sur cette paroisse et celle de St Sulpice à Paris, d’autre part. Ont été témoins et présens à lad. Célébration lesds. Seigneurs marquis de Mirepoix et comte de Montboissier, pères des époux, très haut et très puissant seigneur Monseigneur Charles Philippe Simon de Montboissier, mestre de camp commandant du régiment d’Orléans1, cousin germain de l’époux, très haut et très puissant seigneur Jean Louis, comte de Rochechouart, grand-père maternel de Mademoiselle épouse, tous soussignés avec les parties contractantes, et nous et plusieurs autres parents et amis.
Signé :DE MONTBOISSIER DE MIREPOIX—LEVIS MIREPOIX—MONTBOISSIER—
LE COMTE DE ROCHECHOU (sic)—JULES DE ROCHECHOUART—L’ABBE
D’ALBIGNAC—LA TOUCHE D’ALBIGNAC—THILORIER—ROCHON—
TOURNON—JACQUETON, curé de Ste Martine—DELESVAUX2.
LE COMTE DE ROCHECHOU (sic)—JULES DE ROCHECHOUART—L’ABBE
D’ALBIGNAC—LA TOUCHE D’ALBIGNAC—THILORIER—ROCHON—
TOURNON—JACQUETON, curé de Ste Martine—DELESVAUX2.
1 : Charles Philippe Simon, baron de Montboissier, naquit à Paris le 30 octobre 1750, sous lieutenant au Mestre de camp-cavalerie le 24 décembre 1766, capitaine au régiment de Schomberg le 9 juillet 1769, mestre de camp, lieutenant en second du régiment d’Orléans-Dragons, le 17 mai 1773, il devint commandant le 1er août 1776, chevalier de St Louis le 1er novembre 1780, et brigadier des armées du roi le 1er janvier 1784 (Etats de services, Bibliothèque de l’Arsenal, Ms. 4519, fol. 269). Il résidait ordinairement en Beauce, il s’occupait beaucoup de son régiment. En septembre 1785, le duc de Brissac, qui l’inspectait, à Châteaudun, mettait sur ses notes : « Observations. Celles à faire sur ce régiment sont bonnes et méritent des éloges, les hommes en sont élevés et de belle tournure. L’instruction particulière et générale est exacte, selon les principes de l’ordonnance. La tenue est également soignée et belle… » -- (Arsenal, ms. 4519, fol. 151V°). On trouve dans les registres paroissiaux de Montboissier (GG. 13) l’intéressante note suivante : « L’an 1785, le dimanche 9 octobre, le régiment d’Orléans-dragons assemblé et sous les armes en cette église, ont été bénis par illustrissime et révérendissime seigneur Mgr César-Guillaume de la Luzerne, évêque duc de Langres, pair de France, les guidons dudit régiment d’Orléans-dragons présentés par haut et puissant seigneur Mgr Charles Philippe de Montboissier Beaufort-Canillac, baron de Montboissier, comte de Montboissier les Alluye, brigadier des armées du roi, mestre de camp commandant dudit régiment, seigneur patron de cette paroisse et par messire Agathon du Petit-Bois, lieutenant colonel. Signé : Montboissier, du Petit-Bois, Lamolère, Boutin, Visset de Laveaux, le chevalier de Cadignan, Boisbaudran, Magnan du Feugueray, Volléans, curé de Montboissier, Moissart, prètre, vicaire de Montboissier, C.G. évêque de Langres. » --La bibliothèque de l’Arsenal, à Paris conserve sous les n° 4518-4519 le « portefeuille de M. de Montboissier », qui contient sa correspondance militaire de 1781 à 1782, et aussi de nombreux extraits sur les campagnes de 1674 à 1694. –Le Moniteur du 31 mai 1780 montre qu’il n’était pas trop aimé de ses voisins : Chartres 27 mai. « l’esprit de licence circule et termente autour de nous. Hier soir, un exprès arriva à toute bride pour demander qu’on allât au secours du château du baron de Montboissier, menacé par une horde de brigands et paysans réunis. Les municipalités voisines ne se sentaient pas en force, demi-heure après avoir reçu cette nouvelle, un détachement de dragons est parti, et s’il en est besoin 100 de nos jeunes gens avec 100 dragons s’y rendront aujourd’hui. Les bandits ont commencé par abattre les poteaux, les barrières et les grilles du château, et leur dessein était, dit-on, de l’incendier. On ajoute qu’à Maintenon d’autres brigands armés fauchent en plein jour les près du Mal de Noailles, quoique l’herbe ne soit pas mûre… »
2 : Delesvaux était l’homme de confiance de la famille de Montboissier. Il en est souvent question dans une étude sur le Dernier Seigneur du Pont-du-Château qui paraîtra prochainement dans les Anales du Midi.
2 : Delesvaux était l’homme de confiance de la famille de Montboissier. Il en est souvent question dans une étude sur le Dernier Seigneur du Pont-du-Château qui paraîtra prochainement dans les Anales du Midi.
29 Août 1778 :
« L’an mil sept cent soixante-dix-huit, le 29 août a été baptisée par nous docteur de Sorbonne, curé soussigné, Antoinette- Philippine-Léonille (1), née d’hier, fille de très haut et très puissant seigneur, Mgr Charles Philippe Simon de Montboissier Beaufort-Canillac, baron de Montboissier, mestre de camp, commandant du régiment de Dragon d’Orléans et de très haute et très puissante dame Françoise Pauline de Lamoignon de Malesherbes, son épouse, de cette paroisse, rue de Richelieu.
Le parrain haut et très puissant seigneur, Mgr Philippe Claude de Montboissier Beaufort-Canillac, comte de Montboissier, lieutenant général des armées du roi, chevalier de ses ordre, gouverneur de Bellgarde en Roussillon, commandant en chef de la province d’Auvergne, demeurant ordinairement à Paris rue de Verneuil, paroisse de Saint Sulpice, de présent en son château de la ville de Pont-du-Château en Auvergne, représenté par M. Jean Delport, bourgeois, la marraine très haute et très puissante dame Antoinette Marguerite Thérèse de Lamoignon de Malesherbes, femme de très haut et très puissant Seigneur Louis Le Pelletier de Rosambo, marquis de Rosambo, président du Parlement, demeurant rue de Bondy, paroisse de Saint Laurent, représentée par Marie Josèphe Hénault, femme de J.B. Lacour de Saint Remy, procureur du roi au grenier à sel de Malesherbes, qui ont signé avec le père. »Mariée avec Charles Alexandre Balthazar de Paule de Baert, elle mourut, veuve, à l’âge de 72 ans et 7 mois le 18 mars 1851. Son décès fut déclaré par Charles Louis Albert d’Alsace d’Hénin, 45 ans, et de Ernest de Mandat-Grancey, ses neveux.
1er Novembre 1780 :
Naissance de Camille Eugène Charlotte Rhingarde, fille des mêmes, « Le parrain haut et puissant seigneur Messire Charles de Massé, marquis de la Ferrière, lieutenant général des armées du roi, ancien lieutenant des gardes du corps de S. M., chevalier de l’ordre royal militaire de St Louis, sénéchal de Lyon et la province du Lyonnais, demeurant rue Grange-Batelière, paroisse St Eustache, représenté par Jean Jacques Supin Desormeaux, bourgeois, susdite demeure. La marraine, Françoise Alexandrine de Rochechouart, épouse de très haut et très puissant seigneur Mgr Philippe Claude etc., demeurant rue de Verneuil, représenté par Anne Gabrielle Colson, femme de Pierre Bienvenu, banquier, rue Richelieu, en cette paroisse, qui ont signé. »
15 Octobre 1782 :
Naissance de Anne Charlotte Albertine, fille des mêmes. «Parrain : messire Simon Charles Boutin, écuyer, conseiller du roi, trésorier général de la marine et des colonies, susd. Rue. Marraine : haute et puissante dame Anne Nicolle de Lamoignon, veuve de messire Olivier de Senozan, conseiller d’Etat, rue de Montmartre.»
Naissance de Camille Eugène Charlotte Rhingarde, fille des mêmes, « Le parrain haut et puissant seigneur Messire Charles de Massé, marquis de la Ferrière, lieutenant général des armées du roi, ancien lieutenant des gardes du corps de S. M., chevalier de l’ordre royal militaire de St Louis, sénéchal de Lyon et la province du Lyonnais, demeurant rue Grange-Batelière, paroisse St Eustache, représenté par Jean Jacques Supin Desormeaux, bourgeois, susdite demeure. La marraine, Françoise Alexandrine de Rochechouart, épouse de très haut et très puissant seigneur Mgr Philippe Claude etc., demeurant rue de Verneuil, représenté par Anne Gabrielle Colson, femme de Pierre Bienvenu, banquier, rue Richelieu, en cette paroisse, qui ont signé. »
15 Octobre 1782 :
Naissance de Anne Charlotte Albertine, fille des mêmes. «Parrain : messire Simon Charles Boutin, écuyer, conseiller du roi, trésorier général de la marine et des colonies, susd. Rue. Marraine : haute et puissante dame Anne Nicolle de Lamoignon, veuve de messire Olivier de Senozan, conseiller d’Etat, rue de Montmartre.»
8 Mars 1786 :
Alexandrine Héloïse Laurette, fille des mêmes. «Le parrain : M. Laurent Grimaud de la Reynière, écuyer, l’un des administrateurs généraux des Postes, rue des Champs Elysées, paroisse de la Sainte Magdeleine de la Ville-Levêque. La marraine : très haute et très puissante dame Alexandrine Marie Julie Félicie de Montboissier, comtesse de Lévis-Mirepoix, épouse de très haut et très puissant seigneur Charles Philibert Marie Gustave de Lévis-Mirepoix, maréchal de la Foy, colonel commandant le régiment du maréchal de Turenne infanterie, rue de Verneuil, paroisse de Saint Sulpice, qui ont signé.»
19 Janvier 1792 :
Décès de Louise Agnès Elisabeth de Montboissier, 36 ans, épouse de Vincent de Souza Cotinho, du Conseil de S.M.T.P. et ambassadeur du Portugal à Paris1.
1 : Elle était fille d’Edouard, comte de Canillac, qui avait épousé, le 8 avril 1749, Elisabeth de Troussebois.
2 Mai 1809 :
Alexandrine Héloïse Laurette, fille des mêmes. «Le parrain : M. Laurent Grimaud de la Reynière, écuyer, l’un des administrateurs généraux des Postes, rue des Champs Elysées, paroisse de la Sainte Magdeleine de la Ville-Levêque. La marraine : très haute et très puissante dame Alexandrine Marie Julie Félicie de Montboissier, comtesse de Lévis-Mirepoix, épouse de très haut et très puissant seigneur Charles Philibert Marie Gustave de Lévis-Mirepoix, maréchal de la Foy, colonel commandant le régiment du maréchal de Turenne infanterie, rue de Verneuil, paroisse de Saint Sulpice, qui ont signé.»
19 Janvier 1792 :
Décès de Louise Agnès Elisabeth de Montboissier, 36 ans, épouse de Vincent de Souza Cotinho, du Conseil de S.M.T.P. et ambassadeur du Portugal à Paris1.
1 : Elle était fille d’Edouard, comte de Canillac, qui avait épousé, le 8 avril 1749, Elisabeth de Troussebois.
2 Mai 1809 :
Mariage de Armand Dominique Ange Louis de Gourgue, propriétaire, 32 ans, place des Vosges, fils de feu Armand Guillaume de Gourgues, président du Parlement de Paris, avec Anne Charlotte Albertine de Montboissier Beaufort-Canillac, 26 ans, demeurant avec sa mère, 9 rue de La Ville-Lévêque, fille de Charles Philippe Simon de Montboissier, en présence de Etienne-Narcisse de Durfort, 53 ans, ancien maréchal de camp, Ignace de Montboissier, 56 ans, rue Neuve Sainte Croix, cousins de l’époux.
10 Février 1824 :
Mariage de Charles Maurice Philippe, comte de Montboissier, lieutenant colonel du 6° régiment d’infanterie de la garde royale, chevalier de la Légion d’honneur « âgé de plus de 30 ans » né à Amiens (Somme), le 25 nivôse an II (14 janvier 1794), fils de Charles, vicomte de Montboissier Beaufort-Canillac, contre amiral commandant de la marine royale de Cherbourg, commandeur de l’Ordre de Saint Louis, 70 ans et de Elisabeth Pauline de la Rivière, 51 ans, avec Bernarde Caroline Louise Stéphanie Prévost de Chantemerle, née à Paris le 7 fructidor an XI (25 août 1803), demeurant place Royale, fille de Edme François et de Marie Alexandrine Françoise Charlotte Choulx de Bussy. En présence de Jacques Antoine, vicomte de Chevigné, chef d’escadron, chevalier de Saint Louis, 72 ans, oncle de l’époux, de Guy Jacques Marie Eugène Pierre Vincent de Paule, comte de Chaumont-Guitry, gentilhomme de la chambre du roi, cousin de l’épouse, de Armand Marc Jacques de Chastenet, marquis de Puiségur, maréchal de camp d’artillerie, de Amour, Louis, Charles René, comte de Bouillé, officier au 1er régiment de dragons.
22 Mai 1836 :
« Le jour d’hier à 10 heures du matin est décédé en son domicile rue du Bac, n° 105, M. Charles de Montboissier Beaufort-Canillac, âgé de 83 ans, né au château de Beaumont, communes d’Agouges (Allier), patrice romain, prince de l’église, contre-amiral1 des armées du roi en retraite, commandeur de l’ordre royal et militaire de St Louis, officier de la Légion d’honneur, marié à dame Elisabeth Pauline de la Rivière(2). Constaté par nous Achille Nicolas René Tourin, notaire adjoint au maire du X° arrondissement, faisant les fonctions d’officier de l’état civil. Sur la déclaration de M. Athanase, Gustave Charles Marie, marquis de Lévy-Mirepoix, officier de la Légion d’honneur, propriétaire demeurant rue de la Planche, 17, âgé de 44 ans, et de Jacques Ansel, propriétaire, etc. »
1 : « Il fut, en 1821, question de le nommer ministre de la marine, dans un cabinet Blacas, il était alors à Cherbourg. En 1779, il commandait à Brest la corvette le « Lively »
17 Janvier 1837 :
Leur fils Héraclius-Hugues-Augustin, comte de Montboissier, se maria le 17 janvier 1837 avec Catherine-Charlotte-Louise de Loménie, fille de Martial-Louis de Loménie et de Antoinette-Jeanne-Isidore de Damas. Il dut se remarier, car, le 31 mars 1847, naquit Pierre-Maurice, fils de Héraclius-Hugues-Augustin, etc., 44ans, et de Alice-Marie-Louise de Wignacourt, 27 ans, en présence de Charles-Maurice, marquis de Montboissier, patrice romain, prince de l’église, officier de la Légion d’honneur, ancien colonel, âgé de 53 ans, rue de la Chaise, 5, oncle de l’enfant, et de Alof-Marie Florent, comte de Wignacourt, 33 ans.
« Le jour d’hier à 10 heures du matin est décédé en son domicile rue du Bac, n° 105, M. Charles de Montboissier Beaufort-Canillac, âgé de 83 ans, né au château de Beaumont, communes d’Agouges (Allier), patrice romain, prince de l’église, contre-amiral1 des armées du roi en retraite, commandeur de l’ordre royal et militaire de St Louis, officier de la Légion d’honneur, marié à dame Elisabeth Pauline de la Rivière(2). Constaté par nous Achille Nicolas René Tourin, notaire adjoint au maire du X° arrondissement, faisant les fonctions d’officier de l’état civil. Sur la déclaration de M. Athanase, Gustave Charles Marie, marquis de Lévy-Mirepoix, officier de la Légion d’honneur, propriétaire demeurant rue de la Planche, 17, âgé de 44 ans, et de Jacques Ansel, propriétaire, etc. »
1 : « Il fut, en 1821, question de le nommer ministre de la marine, dans un cabinet Blacas, il était alors à Cherbourg. En 1779, il commandait à Brest la corvette le « Lively »
17 Janvier 1837 :
Leur fils Héraclius-Hugues-Augustin, comte de Montboissier, se maria le 17 janvier 1837 avec Catherine-Charlotte-Louise de Loménie, fille de Martial-Louis de Loménie et de Antoinette-Jeanne-Isidore de Damas. Il dut se remarier, car, le 31 mars 1847, naquit Pierre-Maurice, fils de Héraclius-Hugues-Augustin, etc., 44ans, et de Alice-Marie-Louise de Wignacourt, 27 ans, en présence de Charles-Maurice, marquis de Montboissier, patrice romain, prince de l’église, officier de la Légion d’honneur, ancien colonel, âgé de 53 ans, rue de la Chaise, 5, oncle de l’enfant, et de Alof-Marie Florent, comte de Wignacourt, 33 ans.
Légitimation de Jean-Timoléon de Beaufort :
« Louis, par grâce de Dieu, roy de France et de Navarre, à tous présents et avenir, salut. La vertu et bonnes mœurs surpassant le vice de nature rend ceux qui en sont douez irréprochables de leur naissance illégitime et estainct du tout ce deffault et imperfection naturelles desquelles louables nostre très cher et bien aimé Jean-Timoléon de Beaufort, fils naturel de nostre très cher et bien aimé feal Jacques Timoléon de Beaufort Montboissier, marquis de Canillac, comte de Sainct Deserges et autres places et Ollivière, fille légitime, natifve de Lyon, lors solus et non mariez, estant provenus pour effacer entièrement ceste tâche et macule et d’ailleurs qu’il a interest tant à son esgard que pour les sciens d’être excepté de l’effect et rigueur de nos ordonnances et des rois nos prédécesseurs, qui prononcent sur les biens et successions des personnes de ceste naissance, nous ayant très humblement supplié et requis luy vouloir octroyer nos lettres sur ce necessaires, scavoir faisons que voulant favorablement traicter ledit Jean-Timoléon de Beaufort et inclinant à la prière et requeste qui nous a esté faicte en sa faveur mesme par le dit sieur marquis de Canillac son père, et pour aucunes bonnes considérations à ce nous mouvans, et en luy réparer le deffaut de maculle qui se trouve en sa naissance, avons icelluy de nostre grâce spéciale, plaine puissance et autorité royalle, légitimé et légitimons et du titre et honneur de légitimation décoré et décorons par ces présentes, voulons et nous plaist que dorénavant tant en jugement que dehors, il soit tenu, censé et réputé légitime et que nonobstant ladite illicite coppulation, il luy soit loisible acquérir en nostre royaume tous ceux et telz biens qu’il pourra avoir et licitement acquérir et que d’iceux il puisse estre disposer et ordonner par testament, codicille, ordonnance de dernière volonté, donnation entre vifz ou autrement, ainsy que bon luy semblera, comme aussi de succéder aux biens de ses père et mère et autres ses parents charnels, tout ainsi que s’il estoit légitimement engendré pourveu toutesfois que ce soit du consentement de leurs héritiers ou de ceux qui de droict y peuvent avoir intérestz, sans que pour raison de ce que dessus le suppléant soit tenu nous paier aucune finance de laquelle à quelque somme qu’elle se puisse monter, nous loy en avons faict et faisons don par ces présentes signées de nostre main. Sy donnons en mandement à nos amez et feaux les gens de nos Comptes, présidens trésoriers généraux de nos finances et autres justiciers et officiers qu’il appartiendra que de nostre présente grâce et du contenu en icelle ils facent, souffrent et laissent ledit Jean Timoléon de Beaufort, ses hoirs, enfans, successeurs et ayant cause jouir et user paisiblement et perpétuellement, cessant et faisant cesser tous troubles et empeschements à ce contraires. Car tel est nostre plaisir et afin que ce soit chose ferme et stable nous y avons faict mettre nostre scel sauf en autre chose notre droict et lautruy en toutes. Donné à l’an de grâce XVIcXLII et de nostre reigne le trente troisièsme. Signées Louis et sur le reply par le Roi de Lomenie et a costé viza et scellées sur lacet de soie du grand scel de cire vert, et au bas dudit reply est escript ce qui suit : expédiées et registrées en la chambre des Comptes du Roy nostre sire au registre des chartres de ce temps, ouy le procureur général du Roy, information préalablement faicte sur les vie, mœurs, conversations et religion catholique appostolicque et romaine, biens et facultez de l’impétrant par l’un des conseillers maître ordinaire en ladicte chambre à ce commis pou jouir par ledit impétrant de l’effet et contenu en icelles sellon leur forme et teneur moyennant la somme de cent livres tournois par luy paiée qui a esté convertye et employée en aulmmosne le vingt huictiesme jour de juin mil sic quatre vingt deux, et plus registré avec paraphe.
Monsieur DESPINOY, rapporteur.
MAHON , Procureur.
MAHON , Procureur.
Jean de Canillac (1661-1729) :
Je n’ai pu trouver de renseignements sur lui avant 1687. Le 10 mars de cette année, lieutenant aux gardes, il est nommé capitaine à la place de M. de Champigny, le 20 février 1693, il est nommé 2ème enseigne des mousquetaires noirs, moyennant 35.000 francs.
Le 3 février 1697, il épousait Elisabeth Ferrand, veuve de Pierre Girardin de Guilleragues, ambassadeur à Constantinople.
Le 15 septembre 1698, lors des manœuvres où l’on représente le siège de Compiègne, le comte de Canillac, dans la garnison, était colonel commandant la défense. Le 20 juillet 1699, le roi lui donna la sous-lieutenance de la 2ème compagnie des mousquetaires noirs qu’avait M. de Mirepoix. Il devint brigadier de cavalerie le 25 janvier 1702 et, le 27 octobre 1704 maréchal de camp. Le 21 novembre 1705 « on apprit par les lettres de l’armée d’Allemagne que le marquis de Canillac y était fort malade ». Cependant, malgré l’éclat de sa conduite, le roi l’obligea, ainsi que d’autres maréchaux de camp, le comte de Muret, le chevalier de Maulévrier, etc., de vendre au plus tôt son régiment, à la tête duquel il ne pouvait se trouver. Il fut blessé dangereusement à Ramillies et à Malplaquet. Le 30 mars 1710, il était promu lieutenant général des armées du roi. Je perds sa trace jusqu’en 1715, où il entra au Conseil des Affaires Etrangères. Le 29 juillet 1717, on lui donnait la lieutenance du roi du Languedoc, « sur ce qu’on mandait que M. le comte de Peyre était. Il n’y a point de brevet de retenue sur cette charge, aussi vaut-elle près de 20.000 livres de rente ».
Je n’ai pu trouver de renseignements sur lui avant 1687. Le 10 mars de cette année, lieutenant aux gardes, il est nommé capitaine à la place de M. de Champigny, le 20 février 1693, il est nommé 2ème enseigne des mousquetaires noirs, moyennant 35.000 francs.
Le 3 février 1697, il épousait Elisabeth Ferrand, veuve de Pierre Girardin de Guilleragues, ambassadeur à Constantinople.
Le 15 septembre 1698, lors des manœuvres où l’on représente le siège de Compiègne, le comte de Canillac, dans la garnison, était colonel commandant la défense. Le 20 juillet 1699, le roi lui donna la sous-lieutenance de la 2ème compagnie des mousquetaires noirs qu’avait M. de Mirepoix. Il devint brigadier de cavalerie le 25 janvier 1702 et, le 27 octobre 1704 maréchal de camp. Le 21 novembre 1705 « on apprit par les lettres de l’armée d’Allemagne que le marquis de Canillac y était fort malade ». Cependant, malgré l’éclat de sa conduite, le roi l’obligea, ainsi que d’autres maréchaux de camp, le comte de Muret, le chevalier de Maulévrier, etc., de vendre au plus tôt son régiment, à la tête duquel il ne pouvait se trouver. Il fut blessé dangereusement à Ramillies et à Malplaquet. Le 30 mars 1710, il était promu lieutenant général des armées du roi. Je perds sa trace jusqu’en 1715, où il entra au Conseil des Affaires Etrangères. Le 29 juillet 1717, on lui donnait la lieutenance du roi du Languedoc, « sur ce qu’on mandait que M. le comte de Peyre était. Il n’y a point de brevet de retenue sur cette charge, aussi vaut-elle près de 20.000 livres de rente ».
A la suppression des conseils, M. de Canillac refusa la continuation de ses appointements, et parvint le 6 octobre 1718 à entrer au Conseil de Régence, qui lui valut 8.000 livres de rente. Il prêta serment le 22 avril 1719.
Il était fort en faveur auprès du Régent. « Le M. de Canillac et le duc de St Simon, quoique amis intimes du Régent, n’étoient pas tout à fait au rang des roués, qui étoient le titre ordinaire des convives et des complaisans de ses débauches, mais ils étoient ses confidens, surtout Canillac, que le Régent appelait son mentor, parce qu’il ne buvoit pas beaucoup, et qu’il empêchoit les excès dans tous les genres, ce qui lui avoit fait donner ce titre, avec brevet de lieutenant de police nocturne, qu’il exerçoit quelquefois avec autorité, mais toujours en respectant la conduite du Régent, auquel il faisoit connoître que par un silence profond, qu’il ne l’applaudissait pas, tandis que les véritables roués étoient au contraire, en touts choses, ses bas complaisans ».
Il était fort en faveur auprès du Régent. « Le M. de Canillac et le duc de St Simon, quoique amis intimes du Régent, n’étoient pas tout à fait au rang des roués, qui étoient le titre ordinaire des convives et des complaisans de ses débauches, mais ils étoient ses confidens, surtout Canillac, que le Régent appelait son mentor, parce qu’il ne buvoit pas beaucoup, et qu’il empêchoit les excès dans tous les genres, ce qui lui avoit fait donner ce titre, avec brevet de lieutenant de police nocturne, qu’il exerçoit quelquefois avec autorité, mais toujours en respectant la conduite du Régent, auquel il faisoit connoître que par un silence profond, qu’il ne l’applaudissait pas, tandis que les véritables roués étoient au contraire, en touts choses, ses bas complaisans ».
Voltaire raconte même qu’il intervint lors d’accusations lancées contre le Régent : « … Le marquis de Canillac, l’un des plus honnestes hommes du royaume, était intimement attaché à ce prince soupçonné (le Régent), dont il eut depuis beaucoup à se plaindre. Le marquis de Canillac, au milieu de cette clameur publique, va le voir dans son palais. Il le trouve étendu à terre, versant des larmes, aliéné par le désespoir… le prince (qui croirait ?) demande lui-même, dans l’excès de sa douleur, à être mis en prison, il veut que des formes juridiques éclaircissent son innocence, sa mère demande avec lui cette justification cruelle. La lettre de cachet s’expédie, mais elle n’est point signée, et le marquis de Canillac, dans cette émotion d’esprit, conserva seul assez de sang-froid pour sentir les conséquences d’une démarches si désespérées. Il fit que la mère du prince s’opposa à cette lettre de cachet ignominieuse… »
Marmontel est aussi injuste que St Simon sur M. de Canillac : « Il avait réussi d’abord auprès du duc d’Orléans par la satire de la cour, la plus libre et la plus piquante : sorte de flatterie qui ne pouvait manquer de plaire à un prince disgracié. Canillac, envieux de tout, et ne méritant rien, avait la misanthropie de l’ambition mécontente. Dans ses propos, ni les ministres, ni la marquise de Maintenon, ni le roi lui-même n’étoient épargnés. Son caractère était un composé de vanité, d’humeur, d’agrément, d’importance et de frivolité. Moraliste perpétuel, au milieu de la licence même, il était des soupers du prince, sans s’y permettre aucun excès, et sans jamais perdre un instant le sérieux de la prudence, et le sang-froid de la sobriété. »
Marmontel est aussi injuste que St Simon sur M. de Canillac : « Il avait réussi d’abord auprès du duc d’Orléans par la satire de la cour, la plus libre et la plus piquante : sorte de flatterie qui ne pouvait manquer de plaire à un prince disgracié. Canillac, envieux de tout, et ne méritant rien, avait la misanthropie de l’ambition mécontente. Dans ses propos, ni les ministres, ni la marquise de Maintenon, ni le roi lui-même n’étoient épargnés. Son caractère était un composé de vanité, d’humeur, d’agrément, d’importance et de frivolité. Moraliste perpétuel, au milieu de la licence même, il était des soupers du prince, sans s’y permettre aucun excès, et sans jamais perdre un instant le sérieux de la prudence, et le sang-froid de la sobriété. »
Ce n’était pas un courtisan. Mathieu Marais, en annonçant son exil à Blois, en donne la raison : « M. de Canillac prenoit de grandes libertés, avec le Régent, et étoit sur le pied de lui dire bien des vérités, mais à la fin les vérités déplaisent, et ceux qui les disent sont renvoyés. » -- M. de Canillac fit pourtant partie du fameux voyage de Chantilly, et fut nommé chevalier des ordres du roi à promotion du 3 juin 1724.
Le 10 avril 1729, il mourut à Paris et fut inhumé aux Minimes de la Place Royale, laissant pour légataire universel Denis Michel de Montboissier. Il est conservé aux Archives du Puy de Dôme un « inventaire des biens meubles et effets trouvés après le décès de messire Jean de Beaufort de Canillac de Montboissier,… fait par Me Jourdain, notaire à Paris, le 21 avril et jours suivants 1729, à la requête de sa veuve Mme Elisabeth Ferrand, et de Messire Denis Michel de Montboissier Beaufort-Canillac, marquis du Pont-du-Château, neveu du défunt, en la présence de Charles Lemaistre, escuyer, substitut du procureur du roy au Châtelet, en présence de Jean Louis de Bonlieu, marquis de Montpensier, et de Michelle de Bonlieu, épouse d’Antoine de Pont, seigneur de la Grange, sœur du défunt ».
Le 10 avril 1729, il mourut à Paris et fut inhumé aux Minimes de la Place Royale, laissant pour légataire universel Denis Michel de Montboissier. Il est conservé aux Archives du Puy de Dôme un « inventaire des biens meubles et effets trouvés après le décès de messire Jean de Beaufort de Canillac de Montboissier,… fait par Me Jourdain, notaire à Paris, le 21 avril et jours suivants 1729, à la requête de sa veuve Mme Elisabeth Ferrand, et de Messire Denis Michel de Montboissier Beaufort-Canillac, marquis du Pont-du-Château, neveu du défunt, en la présence de Charles Lemaistre, escuyer, substitut du procureur du roy au Châtelet, en présence de Jean Louis de Bonlieu, marquis de Montpensier, et de Michelle de Bonlieu, épouse d’Antoine de Pont, seigneur de la Grange, sœur du défunt ».
Madame de Canillac :
Ignace de Montboissier Beaufort-Canillac, fils d’Edouard de Beaufort, comte de Canillac1, et d’Anne Elisabeth de Troussebois, naquit le 6 août 1750 au château de Beaumont La Fayette.
En 1771, il fut question d’un mariage, qui n’aboutit pas. Il y eut immédiatement de nouveaux projets, et ceux-ci réussirent, trop bien, sans doute pour le bonheur de M. de Montboissier.
Le 8 février 1772, La Fayette, alors âgé de 14 ans, écrivait à sa cousine, Mlle de Chavaniac :
« … Le mariage du cousin est rompu, il y an a un autre sur le tapis, mais il faut bien déchanter. Mlle de Roncherolles, une place auprès de Mme de Bourbon, de 1.000 écus de revenu, et 5 petites mille livres de rente, voilà toute l’histoire. Mon oncle, qui me vint voir l’autre jour, consent au mariage, à condition que le prince de Condé promettra un de ses régiments de cavalerie au cousin. Mme de Montboissier trouve que c’est trop demander, et dit à M. le marquis de Canillac que, vraiment, s’il était si difficile, son mari ne se mêlerait plus de ses affaires : cela l’a piqué, il y a eu des propos fort vifs. Le neveu ne se soucie pas trop du mariage. Il a dit qu’il y avait dans son pays de bien meilleurs partis, qu’il a nommés, et qu’on ne lui refuserait pas… »
Le mariage eut lieu.
Ignace de Montboissier Beaufort-Canillac, fils d’Edouard de Beaufort, comte de Canillac1, et d’Anne Elisabeth de Troussebois, naquit le 6 août 1750 au château de Beaumont La Fayette.
En 1771, il fut question d’un mariage, qui n’aboutit pas. Il y eut immédiatement de nouveaux projets, et ceux-ci réussirent, trop bien, sans doute pour le bonheur de M. de Montboissier.
Le 8 février 1772, La Fayette, alors âgé de 14 ans, écrivait à sa cousine, Mlle de Chavaniac :
« … Le mariage du cousin est rompu, il y an a un autre sur le tapis, mais il faut bien déchanter. Mlle de Roncherolles, une place auprès de Mme de Bourbon, de 1.000 écus de revenu, et 5 petites mille livres de rente, voilà toute l’histoire. Mon oncle, qui me vint voir l’autre jour, consent au mariage, à condition que le prince de Condé promettra un de ses régiments de cavalerie au cousin. Mme de Montboissier trouve que c’est trop demander, et dit à M. le marquis de Canillac que, vraiment, s’il était si difficile, son mari ne se mêlerait plus de ses affaires : cela l’a piqué, il y a eu des propos fort vifs. Le neveu ne se soucie pas trop du mariage. Il a dit qu’il y avait dans son pays de bien meilleurs partis, qu’il a nommés, et qu’on ne lui refuserait pas… »
Le mariage eut lieu.
Mme de Canillac devint célèbre par la fameuse histoire qui arriva au mardi-gras, à l’Opéra, en mars 1778. La comtesse de Boisgelin écrit au chevalier de Balleroy, pour lui narrer l’aventure entre la Duchesse de Bourbon et le comte d’Artois, « échauffé du souper qu’il venait de faire, et par le discours de Mme de Canillac, à qu’il donnait le bras bien masquée. »De son côté, Bachaumont écrit :
« 1778, 14 mars. L’anecdote concernant Mme la Duchesse de Bourbon et M. le comte d’Artois fait tant de bruit, est attestée par tant de bouches, qu’on ne peut se refuser à le croire. C’est au bal du Mardi-Gras à l’Opéra que s’est passée l’aventure.
Il faut savoir avant, qu’une jeune Madame de Canillac, très jolie personne, attachée lors de son mariage à Mme le Duchesse de Bourbon, avoit plu au prince, que la Princesse, indignée que son auguste époux eût ainsi une intrigue sous ses yeux, témoigna son mécontentement à Mme de Canillac, ce qui obligea celle-ci à se retirer. Depuis, elle a plu au comte d’Artois, et ce Prince, masqué, lui donnoit la main au bal. Elle fit connaître la duchesse de Bourbon à S. A. R. qui, la tête un peu chaude de vin, à ce qu’on assure, lui dit : « Je vais vous venger », et effectivement entreprit le masque qui conduisait la Princesse. C’était précisément le beau-frère de Mme de Canillac. Il supposa que sa Dame étoit une fille de la plus mauvaise espèce, et se lâcha, en conséquence, en propos outrageans. La duchesse furieuse, ne sachant absolument à qui elle avoir affaire, voulut le voir en levant la barbe du mas du Comte. Celui-ci, bouillant de colère, prit le masque de la duchesse à deux mains, et le lui brisa sur le visage. Elle avoit reconnu l’altesse royale, et, croyant ne pas l’être, avoit jugé de la prudence de laisser tomber cela. Malheureusement, le comte d’Artois s’en est vanté, alors toute la branche de Condé a pris fait et cause. »
Il paraît d’ailleurs que sa conduite était plus que légère, elle eut aussi une autre aventure scandaleuse avec l’abbé de Boisgelin, auquel le cardinal de Brienne dit : « Pourquoi n’attendiez- vous pas que vous fussiez évêque ? »J’ignore ce qu’elle devint. Quant à son mari il vivait encore en 1809.
Il faut savoir avant, qu’une jeune Madame de Canillac, très jolie personne, attachée lors de son mariage à Mme le Duchesse de Bourbon, avoit plu au prince, que la Princesse, indignée que son auguste époux eût ainsi une intrigue sous ses yeux, témoigna son mécontentement à Mme de Canillac, ce qui obligea celle-ci à se retirer. Depuis, elle a plu au comte d’Artois, et ce Prince, masqué, lui donnoit la main au bal. Elle fit connaître la duchesse de Bourbon à S. A. R. qui, la tête un peu chaude de vin, à ce qu’on assure, lui dit : « Je vais vous venger », et effectivement entreprit le masque qui conduisait la Princesse. C’était précisément le beau-frère de Mme de Canillac. Il supposa que sa Dame étoit une fille de la plus mauvaise espèce, et se lâcha, en conséquence, en propos outrageans. La duchesse furieuse, ne sachant absolument à qui elle avoir affaire, voulut le voir en levant la barbe du mas du Comte. Celui-ci, bouillant de colère, prit le masque de la duchesse à deux mains, et le lui brisa sur le visage. Elle avoit reconnu l’altesse royale, et, croyant ne pas l’être, avoit jugé de la prudence de laisser tomber cela. Malheureusement, le comte d’Artois s’en est vanté, alors toute la branche de Condé a pris fait et cause. »
Il paraît d’ailleurs que sa conduite était plus que légère, elle eut aussi une autre aventure scandaleuse avec l’abbé de Boisgelin, auquel le cardinal de Brienne dit : « Pourquoi n’attendiez- vous pas que vous fussiez évêque ? »J’ignore ce qu’elle devint. Quant à son mari il vivait encore en 1809.
1 : Il quitta l’ordre de Malte en 1749 pour se marier le 8 avril. En juillet 1751, il donna sa démission de cornette de la 2° compagnie des mousquetaires et il fut remplacé par le comte de Villegagnon. Il devint capitaine de cavalerie dans le régiment de Clermont-Prince, et en 1781, il était maître de camp en second du régiment d’Enghien. Il fut fait chevalier de St Louis.
Notes et Documents personnels I
(Notes provenant de la Bibliothèque Municipale de Riom).
Décès de Jehan de Beaufort :
Aujourduy cinquiesme jour d’aust mil cinq cent quatre vingtz et sept, a esté sépulturé dans l’église Nostre-Dame de la chapelle du Pont-du-Château, puissant seigneur messire Jehan de Beaufort1 , chevalier de l’Ordre du Roy, vicomte de la Motte de Canilhat, baron de la Roche en Limozin, seigneur du Pont-du-Château, Lussat, La Soulset (sic), dont Dieu ayt l’âme. Amen.
Signé : A. MARESCHAL.—GUERIN.—BEAUFRERE.
1 : C’est probablement le même qui figure comme panetier de Marie Stuart en 1560 aux appointements de 500 livres (les autres panetiers n’en touchant que 400), sur un compte publié dans les Négociations de François II (Paris, 1841, 4°, coll. Des Doc.). Inéd. Page 245). Notons qu’un membre d’une des plus anciennes familles du Bourbonnais, Jean de Beaucaire, petit-fils de Georgette de Culan, seigneur de Saint Désiré, était aussi premier maître d’hôtel de Marie Stuart (abbé Richerolles, dans Revue Bourbonnaise, 1885, page 246).
Aujourduy cinquiesme jour d’aust mil cinq cent quatre vingtz et sept, a esté sépulturé dans l’église Nostre-Dame de la chapelle du Pont-du-Château, puissant seigneur messire Jehan de Beaufort1 , chevalier de l’Ordre du Roy, vicomte de la Motte de Canilhat, baron de la Roche en Limozin, seigneur du Pont-du-Château, Lussat, La Soulset (sic), dont Dieu ayt l’âme. Amen.
Signé : A. MARESCHAL.—GUERIN.—BEAUFRERE.
1 : C’est probablement le même qui figure comme panetier de Marie Stuart en 1560 aux appointements de 500 livres (les autres panetiers n’en touchant que 400), sur un compte publié dans les Négociations de François II (Paris, 1841, 4°, coll. Des Doc.). Inéd. Page 245). Notons qu’un membre d’une des plus anciennes familles du Bourbonnais, Jean de Beaucaire, petit-fils de Georgette de Culan, seigneur de Saint Désiré, était aussi premier maître d’hôtel de Marie Stuart (abbé Richerolles, dans Revue Bourbonnaise, 1885, page 246).
3 Décembre 1535 :
Contrat de mariage entre le marquis de Beaufort, fils de messire Jacques de Beaufort, marquis de Canillac1, et demoiselle Catherine de Laqueille, fille de François, baron dudit lieu et d’Anne d’Espinay.
1 :Jacques de Montboissier avait reçu, le 30 avril 1511, de son grand-oncle maternel Jacques de Beaufort, marquis de Canillac, les comtés de Beaufort et d’Alès, le marquisat de Canillac et les seigneuries de Pont-du-Château, d’Anduze, etc.…, à la condition de porter le nom et les armes de la maison de Beaufort. – Il épousa en premières noces, le 20 avril 1513, Jeanne-Françoise de Chabannes (Preuves de la Maison de Polignac, n° 127, 213) dont il est Marc de Montboissier-Beaufort, comte d’Alès, marquis de Canillac, qu’un arrêt du Parlement de Paris, en 1552, maintint dans la propriété et possession de la baronnie et terre de Montboissier, à la charge d’en porter le nom et les armes, contre les prétentions de Gilbert de Beaufort, son frère (Arch. Du P. de D. E. Montboissier).
Contrat de mariage entre le marquis de Beaufort, fils de messire Jacques de Beaufort, marquis de Canillac1, et demoiselle Catherine de Laqueille, fille de François, baron dudit lieu et d’Anne d’Espinay.
1 :Jacques de Montboissier avait reçu, le 30 avril 1511, de son grand-oncle maternel Jacques de Beaufort, marquis de Canillac, les comtés de Beaufort et d’Alès, le marquisat de Canillac et les seigneuries de Pont-du-Château, d’Anduze, etc.…, à la condition de porter le nom et les armes de la maison de Beaufort. – Il épousa en premières noces, le 20 avril 1513, Jeanne-Françoise de Chabannes (Preuves de la Maison de Polignac, n° 127, 213) dont il est Marc de Montboissier-Beaufort, comte d’Alès, marquis de Canillac, qu’un arrêt du Parlement de Paris, en 1552, maintint dans la propriété et possession de la baronnie et terre de Montboissier, à la charge d’en porter le nom et les armes, contre les prétentions de Gilbert de Beaufort, son frère (Arch. Du P. de D. E. Montboissier).
5 Juillet 1562 :
Contrat de mariage de puissant seigneur Jean de Beaufort, vicomte de Canillac, seigneur de Pont-du-Château et des Martres, etc., fils de puissant seigneur Jacques de Beaufort, comte d’Alès, vicomte de Canillac, seigneur de Pont-du-Château, et de dame Charlotte de Vienne1, sa femme, accordé le 5 juillet de l’an 1562 avec Mlle Jeanne de Maumont, fille de puissant seigneur Jean de Maumont, seigneur dudit lieu, de Châteaufort, de Saint Quentin, de Jonnet, baron de Saint Gervais, etc., le contrat passé au château de Maumont en Limousin et signé : Sextorier notaire royal.
Contrat de mariage de puissant seigneur Jean de Beaufort, vicomte de Canillac, seigneur de Pont-du-Château et des Martres, etc., fils de puissant seigneur Jacques de Beaufort, comte d’Alès, vicomte de Canillac, seigneur de Pont-du-Château, et de dame Charlotte de Vienne1, sa femme, accordé le 5 juillet de l’an 1562 avec Mlle Jeanne de Maumont, fille de puissant seigneur Jean de Maumont, seigneur dudit lieu, de Châteaufort, de Saint Quentin, de Jonnet, baron de Saint Gervais, etc., le contrat passé au château de Maumont en Limousin et signé : Sextorier notaire royal.
1 : Il l’avait épousée en secondes noces. Il en eut plusieurs enfants, dont Gilbert, dont il est question ci-dessus, qui devint Abbé de Saint Seine près de Digoin
11 Décembre 1592 :
Contrat de mariage passé entre puissant seigneur Jean Claude1 de Beaufort de la Mothe Canillac (3° fils de Jean de Beaufort, vicomte de la Mothe et de Jeanne de Maumont), d’une part et demoiselle Gabrielle de Dienne, dame dudit lieu, le Cheylard, Mezargues, Vallon, etc., en présence de haut et puissant seigneur Jacques de La Fin, chevalier de l’ordre du roi.
Contrat de mariage passé entre puissant seigneur Jean Claude1 de Beaufort de la Mothe Canillac (3° fils de Jean de Beaufort, vicomte de la Mothe et de Jeanne de Maumont), d’une part et demoiselle Gabrielle de Dienne, dame dudit lieu, le Cheylard, Mezargues, Vallon, etc., en présence de haut et puissant seigneur Jacques de La Fin, chevalier de l’ordre du roi.
1 : Son frère, Henri de Montboissier, seigneur de Pont-du-Château, épousa Péronnelle de Blanzat, dame de Lignat, dont il eut trois fils. L’aîné, Guillaume, marié à Angélique Maréchal, mourut en 1651. Il eut pour fils, Guillaume, qui épousa Michelle de Ribeyre.
11 Décembre 1592 :
Contrat de mariage passé entre puissant seigneur Jean Claude1 de Beaufort de la Mothe Canillac (3° fils de Jean de Beaufort, vicomte de la Mothe et de Jeanne de Maumont), d’une part et demoiselle Gabrielle de Dienne, dame dudit lieu, le Cheylard, Mezargues, Vallon, etc., en présence de haut et puissant seigneur Jacques de La Fin, chevalier de l’ordre du roi.
Contrat de mariage passé entre puissant seigneur Jean Claude1 de Beaufort de la Mothe Canillac (3° fils de Jean de Beaufort, vicomte de la Mothe et de Jeanne de Maumont), d’une part et demoiselle Gabrielle de Dienne, dame dudit lieu, le Cheylard, Mezargues, Vallon, etc., en présence de haut et puissant seigneur Jacques de La Fin, chevalier de l’ordre du roi.
1 : Son frère, Henri de Montboissier, seigneur de Pont-du-Château, épousa Péronnelle de Blanzat, dame de Lignat, dont il eut trois fils. L’aîné, Guillaume, marié à Angélique Maréchal, mourut en 1651. Il eut pour fils, Guillaume, qui épousa Michelle de Ribeyre.
9 Mai 1605 :
Contrat de mariage de François de Beaufort-Canillac, seigneur et baron de Monthon, les Martres de Veyre, le Jaunet, et de Françoise de Saint-Hérem, veuve de Louis de la Barge, seigneur et baron dudit lieu, Peyrouse et Meymont, écuyer de la petite écurie du roi. La future qualifiée de dame de Perthus, Saint Bonnet et Tartière. Fait au château de la Barge, en présence de noble Gilbert de la Barge, écuyer, seigneur de Belesme, Legoble, Legier de Callais, grand vicaire de Saint Michel, seigneur Antoine Conchin, et de messire Legier Velleix, pédagogue1.
Contrat de mariage de François de Beaufort-Canillac, seigneur et baron de Monthon, les Martres de Veyre, le Jaunet, et de Françoise de Saint-Hérem, veuve de Louis de la Barge, seigneur et baron dudit lieu, Peyrouse et Meymont, écuyer de la petite écurie du roi. La future qualifiée de dame de Perthus, Saint Bonnet et Tartière. Fait au château de la Barge, en présence de noble Gilbert de la Barge, écuyer, seigneur de Belesme, Legoble, Legier de Callais, grand vicaire de Saint Michel, seigneur Antoine Conchin, et de messire Legier Velleix, pédagogue1.
1 : Il y eut des difficultés, après le décès de Françoise de Saint-Hérem, entre son mari et Jean Baptiste de la Barge, issu de son premier mariage, qui fit saisir la seigneurie de la Mothe.
22 Décembre 1618 :
Contrat de mariage entre messire Gilbert de Beaufort-Canillac, vicomte de la Mothe, fils de Jean-Claude et de Gabrielle de Dienne, d’une part et de damoiselle Claude d’Allègre, fille de François d’Allègre, chevalier, seigneur et baron de Viverols, Beauvoir, Saint Désiré, Mauriat, etc., et de Madeleine d’Allègre, d’autre part, par lequel ladite future est dotée de 100.000 livres par ses parents. Passé au château de Beauvoir1.
1 : Après la mort de Gilbert de Beaufort, Claude d’Allègre se remaria et devint comtesse de Montmartin. Elle eut à soutenir de 1651 à 1654, un procès en restitution de lettres contre son fils, Gabriel de Beaufort.
Contrat de mariage entre messire Gilbert de Beaufort-Canillac, vicomte de la Mothe, fils de Jean-Claude et de Gabrielle de Dienne, d’une part et de damoiselle Claude d’Allègre, fille de François d’Allègre, chevalier, seigneur et baron de Viverols, Beauvoir, Saint Désiré, Mauriat, etc., et de Madeleine d’Allègre, d’autre part, par lequel ladite future est dotée de 100.000 livres par ses parents. Passé au château de Beauvoir1.
1 : Après la mort de Gilbert de Beaufort, Claude d’Allègre se remaria et devint comtesse de Montmartin. Elle eut à soutenir de 1651 à 1654, un procès en restitution de lettres contre son fils, Gabriel de Beaufort.
9 Juin 1620 :
Contrat de Mariage passé entre Philibert de Lastic et Marguerite de Beaufort-Canillac, par lequel la future apporte en dot la moitié des biens venant de son père, plus de 5.000 livres, et le futur lui constitue en douaire la somme de 1.200 livres de rente à prendre sur la terre de Sieujac. Fait au château de la Mothe Canillac1.
Contrat de Mariage passé entre Philibert de Lastic et Marguerite de Beaufort-Canillac, par lequel la future apporte en dot la moitié des biens venant de son père, plus de 5.000 livres, et le futur lui constitue en douaire la somme de 1.200 livres de rente à prendre sur la terre de Sieujac. Fait au château de la Mothe Canillac1.
1 : Le même jour, sa mère, Gabrielle de Dienne, veuve de Jean-Claude de Beaufort, augmenta sa dot de 1.200 livres.
21 Août 1628 :
Contrat de mariage de Marguerite (Alice-Marie) de Beaufort, fille de Jean Claude de Beaufort, vicomte de la Mothe, et gouverneur pour le roi du bas pays d’Auvergne, et de Gabrielle de Dienne, d’une part, et de Pierre de Montvallat, seigneur de Grandval, fils de François de Montvallat, seigneur de Ilpize.
21 Août 1628 :
Nomination d’un tuteur et curateur de Gabriel1 et Jehanne de Beaufort-Canillac, enfants de feu messire Henry et de Dame Peyronnelle de Blanzat. Le fils aîné, Guillaume de Beaufort en est chargé. « Fait à Lignat, à cause du danger ou soupçon de contagion survenu en lad, Ville de Pont-du-Château. »
1 : Celui qui se maria plus tard avec Anne de Laubespin, dont il eut une fille, Catherine, et qui fut exécutée par arrêt des Grands Jours. Voici ce qu’en dit Fléchier, peu soucieux de partialité : « M. le Président et M. Talon conclurent ensemble de faire arrêter M. le vicomte de la Mothe de Canillac, fort considéré pour sa qualité dans la province et, au sentiment de tous, le plus innocent de tous les Canillac… L’ordre fut donné au premier huissier de prendre avec lui le prévôt d’Auvergne, avec ses archers, et de ne lui communiquer ses ordres que lorsqu’il faudrait les exécuter, parce qu’il savait qu’il était des intimes amis du vicomte, et qu’il venait même de donner à dîner ce jour-là. Ils allèrent donc ensemble dans la maison, où il était déjà couché et…, le criminel fut si étonné, qu’il ne sut depuis ce qu’il faisait, si ce n’est qu’il mit entre les mains du prévôt quelques lettres qu’on tient qu’il venait de recevoir d’une maîtresse, var il était homme à galanterie. Il fut conduit dans les prisons de la ville, attendant qu’on lui fit son procès. On l’avait fort raillé à table sur les Grands Jours, mais il se trouvait si innocent, qu’il ne se croyait pas en danger. Le 23 octobre, le procès fut jugé, et il fut exécuté quatre heures après… Il y avait bien des circonstances favorables dans son affaire, il avait été maltraité par un homme d’une qualité inférieure à la sienne, qu’il avait choisi comme ami, pour des intérêts de parti, à qui il avait confié 5.800 livres. Son ressentiment paraissait juste et son action rémissible. Il se trouvait dans ce procès une chose très singulière, c’est que l’accusateur, celui qui avait fait l’information et les témoins étaient plus criminels que l’accusé même… Plusieurs opinèrent en tremblant, ils firent bien voir, en le condamnant, qu’ils eussent voulu le sauver. Il fut exécuté sur les 5 à 6 heures du soir, dans une place qui est devant la cathédrale. »
Nomination d’un tuteur et curateur de Gabriel1 et Jehanne de Beaufort-Canillac, enfants de feu messire Henry et de Dame Peyronnelle de Blanzat. Le fils aîné, Guillaume de Beaufort en est chargé. « Fait à Lignat, à cause du danger ou soupçon de contagion survenu en lad, Ville de Pont-du-Château. »
1 : Celui qui se maria plus tard avec Anne de Laubespin, dont il eut une fille, Catherine, et qui fut exécutée par arrêt des Grands Jours. Voici ce qu’en dit Fléchier, peu soucieux de partialité : « M. le Président et M. Talon conclurent ensemble de faire arrêter M. le vicomte de la Mothe de Canillac, fort considéré pour sa qualité dans la province et, au sentiment de tous, le plus innocent de tous les Canillac… L’ordre fut donné au premier huissier de prendre avec lui le prévôt d’Auvergne, avec ses archers, et de ne lui communiquer ses ordres que lorsqu’il faudrait les exécuter, parce qu’il savait qu’il était des intimes amis du vicomte, et qu’il venait même de donner à dîner ce jour-là. Ils allèrent donc ensemble dans la maison, où il était déjà couché et…, le criminel fut si étonné, qu’il ne sut depuis ce qu’il faisait, si ce n’est qu’il mit entre les mains du prévôt quelques lettres qu’on tient qu’il venait de recevoir d’une maîtresse, var il était homme à galanterie. Il fut conduit dans les prisons de la ville, attendant qu’on lui fit son procès. On l’avait fort raillé à table sur les Grands Jours, mais il se trouvait si innocent, qu’il ne se croyait pas en danger. Le 23 octobre, le procès fut jugé, et il fut exécuté quatre heures après… Il y avait bien des circonstances favorables dans son affaire, il avait été maltraité par un homme d’une qualité inférieure à la sienne, qu’il avait choisi comme ami, pour des intérêts de parti, à qui il avait confié 5.800 livres. Son ressentiment paraissait juste et son action rémissible. Il se trouvait dans ce procès une chose très singulière, c’est que l’accusateur, celui qui avait fait l’information et les témoins étaient plus criminels que l’accusé même… Plusieurs opinèrent en tremblant, ils firent bien voir, en le condamnant, qu’ils eussent voulu le sauver. Il fut exécuté sur les 5 à 6 heures du soir, dans une place qui est devant la cathédrale. »
Janvier 1639, Saint-Germain :
Légitimation de Catherine de Canillac, fille naturelle de Jacques Timoléon de Beaufort, marquis de Canillac et de damoiselle Catherine Le Roy1.
1 : Elle mourut en 1673. Comme les biens de son père avaient été confisqués, il y eut un procès. Omer Talon, avocat général, se basa sur le Deutéronome ! (Cf. Journal du Palais, I, 444), ce dont Voltaire le railla agréablement : « Il s’agit de savoir qui héritera des biens de Mademoiselle de Canillac, biens autrefois confisqués sur son père, abandonnés par le roi à un garde du trésor royal, et donnés ensuite par le garde du trésor royal à la testatrice. Et c’est sur procès d’une fille d’Auvergne qu’un avocat général s’en rapporte à Achab, roi d’une partie de la Palestine, qui confisqua la vigne de Naboth après avoir assassiné le propriétaire par le poignard de la justice, action abominable qui est passée en proverbe pour inspirer aux hommes l’horreur de l’usurpation. Assurément la vigne de Naboth n’avait aucun rapport avec l’héritage de Mademoiselle de Canillac. Le meurtre et la confiscation des biens de Miphiboseth… n’ont pas une grande affinité avec le testament de cette demoiselle. » (Voltaire, éd. Beuchot, XLII, 467-9). Commentaires sur le livre des délits et peines).
Légitimation de Catherine de Canillac, fille naturelle de Jacques Timoléon de Beaufort, marquis de Canillac et de damoiselle Catherine Le Roy1.
1 : Elle mourut en 1673. Comme les biens de son père avaient été confisqués, il y eut un procès. Omer Talon, avocat général, se basa sur le Deutéronome ! (Cf. Journal du Palais, I, 444), ce dont Voltaire le railla agréablement : « Il s’agit de savoir qui héritera des biens de Mademoiselle de Canillac, biens autrefois confisqués sur son père, abandonnés par le roi à un garde du trésor royal, et donnés ensuite par le garde du trésor royal à la testatrice. Et c’est sur procès d’une fille d’Auvergne qu’un avocat général s’en rapporte à Achab, roi d’une partie de la Palestine, qui confisqua la vigne de Naboth après avoir assassiné le propriétaire par le poignard de la justice, action abominable qui est passée en proverbe pour inspirer aux hommes l’horreur de l’usurpation. Assurément la vigne de Naboth n’avait aucun rapport avec l’héritage de Mademoiselle de Canillac. Le meurtre et la confiscation des biens de Miphiboseth… n’ont pas une grande affinité avec le testament de cette demoiselle. » (Voltaire, éd. Beuchot, XLII, 467-9). Commentaires sur le livre des délits et peines).
1642 :
Légitimation de Jean Timoléon de Beaufort, fils naturel du précèdent, et de Ollivière, fille légitime, native de Lyon.
Légitimation de Jean Timoléon de Beaufort, fils naturel du précèdent, et de Ollivière, fille légitime, native de Lyon.
Baptême de Guillaume de Canillac :
Le 14 d’octobre 1650, a esté baptizé noble Gui laume, filz à puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac et de haute et puissante dame Michelle de Ribeyre1 ses père et mère, est né à six heures du soir le … janvier avant Me Guillaume de Beaufort-Canillac, baron et seigneur de cette ville du Pont-du-Château, et la marraine puissante dame Michaile du Chambon de Ribaire.
Signé : M. CHAMBON.---CANILLAC.—GAUBERT, curé.
1 : Michelle Ribeyre, fille d’un conseiller d’Etat qui fut ensuite lieutenant de la sénéchaussée d’Auvergne, était « la beauté la plus éclatante, la plus spirituelle et la plus courtisée de toute la province. Fille coquette d’une mère prudente et sage, elle se laissa prendre à la naissance à la beauté du comte de Canillac et l’épousa moins pour être heureuse, que pour être comtesse. » Michelle Ribeyre expia cruellement ses pensées ambitieuses. (Enest Bertin, « Les mariages dans l’ancienne société française, Paris, Hachette, 1879, 8°, page 455. »)
Le 14 d’octobre 1650, a esté baptizé noble Gui laume, filz à puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac et de haute et puissante dame Michelle de Ribeyre1 ses père et mère, est né à six heures du soir le … janvier avant Me Guillaume de Beaufort-Canillac, baron et seigneur de cette ville du Pont-du-Château, et la marraine puissante dame Michaile du Chambon de Ribaire.
Signé : M. CHAMBON.---CANILLAC.—GAUBERT, curé.
1 : Michelle Ribeyre, fille d’un conseiller d’Etat qui fut ensuite lieutenant de la sénéchaussée d’Auvergne, était « la beauté la plus éclatante, la plus spirituelle et la plus courtisée de toute la province. Fille coquette d’une mère prudente et sage, elle se laissa prendre à la naissance à la beauté du comte de Canillac et l’épousa moins pour être heureuse, que pour être comtesse. » Michelle Ribeyre expia cruellement ses pensées ambitieuses. (Enest Bertin, « Les mariages dans l’ancienne société française, Paris, Hachette, 1879, 8°, page 455. »)
Baptême de Gilberte de Canillac :
Aujourdhuy 29° jour d’octobre 1661, par moy, Michel Augier, prètre, docteur en théologie, de l’authorité, congé et licence de messire…(sic) Gaubert prètre (sic) curé de l’église Ste Martine du Pont-du-Château ont été administrées les sacrées cérémonies du baptême à damoiselle Gilberte de Canillac, fille de messire Guillaume de Canillac, comte du Pont-du-Château, et de dame Michelle Ribeyre sa femme, laquelle nasquit le 20° jour d’août 1660 et fut baptizée le mesme jour à la maison par ledit Gaubert son curé. Son parrain a esté messire Antoine Ribeyre, seigneur d’Opme et conseiller au Parlement de Paris et dame Gilberte de Canillac femme à messire Gilbert de Rivoire seigneur du Palais soussignés.
Aujourdhuy 29° jour d’octobre 1661, par moy, Michel Augier, prètre, docteur en théologie, de l’authorité, congé et licence de messire…(sic) Gaubert prètre (sic) curé de l’église Ste Martine du Pont-du-Château ont été administrées les sacrées cérémonies du baptême à damoiselle Gilberte de Canillac, fille de messire Guillaume de Canillac, comte du Pont-du-Château, et de dame Michelle Ribeyre sa femme, laquelle nasquit le 20° jour d’août 1660 et fut baptizée le mesme jour à la maison par ledit Gaubert son curé. Son parrain a esté messire Antoine Ribeyre, seigneur d’Opme et conseiller au Parlement de Paris et dame Gilberte de Canillac femme à messire Gilbert de Rivoire seigneur du Palais soussignés.
Signé : RIBEYRE---DE CANILLAC---AUGIER.
Baptême de Jean de Canillac :
Aujourdhui 30 octobre 1161, par moy, Michel Augier, etc., commis en cette partie par messire Victor Gaubert, prètre curé etc., ont été administrées les sacrées cérémonies du baptesme de Jean de Canillac, fils de messire Guillaume de Canillac, comte du Pont-du-Château, et de dame Michelle Ribeyre, lequel naquit le 11° jour de septembre dernier, et fust baptisé le mesme jour. Son parrain a esté messire Jean Ribeyre, seigneur de Fontenilles et Lezoux, et autres, conseiller du Roy en ses conseils, et dame d’Alègre, femme à messire Philippe de Canillac.
Aujourdhui 30 octobre 1161, par moy, Michel Augier, etc., commis en cette partie par messire Victor Gaubert, prètre curé etc., ont été administrées les sacrées cérémonies du baptesme de Jean de Canillac, fils de messire Guillaume de Canillac, comte du Pont-du-Château, et de dame Michelle Ribeyre, lequel naquit le 11° jour de septembre dernier, et fust baptisé le mesme jour. Son parrain a esté messire Jean Ribeyre, seigneur de Fontenilles et Lezoux, et autres, conseiller du Roy en ses conseils, et dame d’Alègre, femme à messire Philippe de Canillac.
Signé : MARIE D’ALEGRE—RIBEYRE-AUGIER.
Décès de Guillaume de Beaufort-Canillac :
Aujourdhuy 21° jour du mois de novembre, feste de la Présentation de la Vierge, de l’année 1664, haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac, baron de cette ville du Pont-du-Château, âgé de 63 ans, repentant confès de ses pensées, repeu du sacré viatique, et fortifié du Saint-Sacrement de l’Extrême-Onction par moy vicaire soussigné, est trépassé de ce monde à 9 heures du soir, et son corps a esté inhumé le lendemain sur les 5 heures du soir dans l’église collégialle du chapitre Notre-Dame dudit Pont, au tombeau de ses prédécesseurs, qu’est au-devant du crucifix. Fait le 22° des mois et an susd.
Aujourdhuy 21° jour du mois de novembre, feste de la Présentation de la Vierge, de l’année 1664, haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac, baron de cette ville du Pont-du-Château, âgé de 63 ans, repentant confès de ses pensées, repeu du sacré viatique, et fortifié du Saint-Sacrement de l’Extrême-Onction par moy vicaire soussigné, est trépassé de ce monde à 9 heures du soir, et son corps a esté inhumé le lendemain sur les 5 heures du soir dans l’église collégialle du chapitre Notre-Dame dudit Pont, au tombeau de ses prédécesseurs, qu’est au-devant du crucifix. Fait le 22° des mois et an susd.
Signé : CHASTELIUT, vicaire de Ste Martine.
Baptême de Nicolas de Canillac :
Aujourdhuy 12° jour de novembre 1666, a esté baptizé par moi Denys Mullet, soussigné, commis par Monseigneur l’Evesque pour les fonctions curiales de l’église Ste Martine, un filz de messire Guillaume de Canillac, marquis, seigneur du Pont-du-Château et autres ses places et de puissante dame Michelle Ribeyre, ses père et mère, lequel enfant est né le mesme jour entre deux et trois heures après midy, et a esté baptizé néanmoins sans aulcunes cérémonies de l’église dans la chapelle dudit chasteau, suivant la permission de mondit seigneur du mesme jour 12° novembre.Et le 17° jour de novembre 1666, a été porté le susdit enfant dans l’église, auquel enfant j’ai ajouté les prières et cérémonies de l’église, et donné le nom de Nicolas de Canillac, fils à messire Guillaume de Beaufort de Canillac, marquis du Pont-du-Chasteau, seigneur de Lussat, Foulhouze, les Martres, de St Amant et autres ses places, et dame Michelle Ribeyre sa mère. Son parrain a esté hault et puissant seigneur messire Nicolas Potier, seigneur de Novion (1), Vilbon et autres places, conseiller du roy en tous ses conseils, président à mortier au Parlement de Paris. Sa marraine, dame Françoise Dalmas, femme de messire Jacques Trebeuf, seigneur baron de Blairat et autres places, et aussi conseiller du roy en tous ses conseils, et président en sa Chambre des comptes de Paris, desquels parrain et marraine absents les places on été tenues par messire Antoine Ribeyre et par dame Françoise Ribeyre consorte de messire Estienne Cisternes, seigneur de Vinzelles, Thory, Nadalhat et autres places, Conseiller du roy et président au présidial de Clermont.Il y avait juste un an que M. de Novion, allié aux Ribeyre avait présidé les Grands Jours d’Auvergne, devant lesquels Guillaume de Canillac, sénéchal de Clermont, avait comparu comme accusé ! Il avait été condamné le 15 janvier 1666 à 800 livres parisis d’aumône applicables à l’hôpital général de Clermont. (Cf. Fléchier, éd. Chéruel, 1862. P. 234-41 et le Journal de Dongois, P. 412-3).
Aujourdhuy 12° jour de novembre 1666, a esté baptizé par moi Denys Mullet, soussigné, commis par Monseigneur l’Evesque pour les fonctions curiales de l’église Ste Martine, un filz de messire Guillaume de Canillac, marquis, seigneur du Pont-du-Château et autres ses places et de puissante dame Michelle Ribeyre, ses père et mère, lequel enfant est né le mesme jour entre deux et trois heures après midy, et a esté baptizé néanmoins sans aulcunes cérémonies de l’église dans la chapelle dudit chasteau, suivant la permission de mondit seigneur du mesme jour 12° novembre.Et le 17° jour de novembre 1666, a été porté le susdit enfant dans l’église, auquel enfant j’ai ajouté les prières et cérémonies de l’église, et donné le nom de Nicolas de Canillac, fils à messire Guillaume de Beaufort de Canillac, marquis du Pont-du-Chasteau, seigneur de Lussat, Foulhouze, les Martres, de St Amant et autres ses places, et dame Michelle Ribeyre sa mère. Son parrain a esté hault et puissant seigneur messire Nicolas Potier, seigneur de Novion (1), Vilbon et autres places, conseiller du roy en tous ses conseils, président à mortier au Parlement de Paris. Sa marraine, dame Françoise Dalmas, femme de messire Jacques Trebeuf, seigneur baron de Blairat et autres places, et aussi conseiller du roy en tous ses conseils, et président en sa Chambre des comptes de Paris, desquels parrain et marraine absents les places on été tenues par messire Antoine Ribeyre et par dame Françoise Ribeyre consorte de messire Estienne Cisternes, seigneur de Vinzelles, Thory, Nadalhat et autres places, Conseiller du roy et président au présidial de Clermont.Il y avait juste un an que M. de Novion, allié aux Ribeyre avait présidé les Grands Jours d’Auvergne, devant lesquels Guillaume de Canillac, sénéchal de Clermont, avait comparu comme accusé ! Il avait été condamné le 15 janvier 1666 à 800 livres parisis d’aumône applicables à l’hôpital général de Clermont. (Cf. Fléchier, éd. Chéruel, 1862. P. 234-41 et le Journal de Dongois, P. 412-3).
Mariage de François de Bonlieu, seigneur de Montpensier, Avec Marguerite de Beaufort-Canillac :
Aujourdhui 11 janvier 1680, Me François de Bonlieu, seigneur et marquis de Montpensier, a espousé damoiselle Marguerite de Beaufort-Canillac, fille à haut et puissant messire Guillaume de Beaufort-Canillac, marquis du Pont-du-Chasteau et seneschal de la ville de Clermont capitale d’Auvergne, ayant préalablement obtenu dispense de Sa Sainteté de l’empeschement de consanguinité du 3° au 4° degré, la bulle fulminée par le sieur… de l’officialité, en date de hier, 10° de ce mois, et dispense accordée du 2° et 3° ban, la première publication faite et paroisses du Breuil et de Pauliat sans aucune opposition ni empeschement en présence de Monseigneur, père, du seigneur marquis du Pont-du-Chasteau, fils du seigneur de Bonlieu, comte de Montpensier, frère de l’époux, du seigneur de Canillac, frère de l’époux, de M. Henry Poisson doien de la chapelle où le mariage a esté célèbré, des sieurs François Comte et Dominique Darue, chanoines, et de M. André Duberas, advocat, banquier expéditionnaire et juge du Pont-du-Chasteau, qui ont signé avec lesdites parties.
Aujourdhui 11 janvier 1680, Me François de Bonlieu, seigneur et marquis de Montpensier, a espousé damoiselle Marguerite de Beaufort-Canillac, fille à haut et puissant messire Guillaume de Beaufort-Canillac, marquis du Pont-du-Chasteau et seneschal de la ville de Clermont capitale d’Auvergne, ayant préalablement obtenu dispense de Sa Sainteté de l’empeschement de consanguinité du 3° au 4° degré, la bulle fulminée par le sieur… de l’officialité, en date de hier, 10° de ce mois, et dispense accordée du 2° et 3° ban, la première publication faite et paroisses du Breuil et de Pauliat sans aucune opposition ni empeschement en présence de Monseigneur, père, du seigneur marquis du Pont-du-Chasteau, fils du seigneur de Bonlieu, comte de Montpensier, frère de l’époux, du seigneur de Canillac, frère de l’époux, de M. Henry Poisson doien de la chapelle où le mariage a esté célèbré, des sieurs François Comte et Dominique Darue, chanoines, et de M. André Duberas, advocat, banquier expéditionnaire et juge du Pont-du-Chasteau, qui ont signé avec lesdites parties.
Signé : MONTPENSIER—M. de CANILLAC—CANILLACPONT-du-CHASTEAU—COMTE de MONTPENSIER—CANILLAC---COMTE---DUBERAS.
12 Janvier 1680 :
Testament e Anne Laubespin, veuve de Gabriel de Beaufort-Canillac1.
1 : (Arch. Nationales, Y. 25, fol. 165. Publications enregistrées au Châtelet de Paris). Anne de Laubespin, fille de Jean de Laubespin, président au bureau des finances de Moulins, s’était mariée en premières noces avec Turcan, maître des requêtes, qui la surprit un jour dans le carrosse de Gabriel de Canillac. En 1651, elle argua de l’impuissance de son mari. Quoique ce ne fut pas démontré, ils furent démariés et elle épousa Canillac
Testament e Anne Laubespin, veuve de Gabriel de Beaufort-Canillac1.
1 : (Arch. Nationales, Y. 25, fol. 165. Publications enregistrées au Châtelet de Paris). Anne de Laubespin, fille de Jean de Laubespin, président au bureau des finances de Moulins, s’était mariée en premières noces avec Turcan, maître des requêtes, qui la surprit un jour dans le carrosse de Gabriel de Canillac. En 1651, elle argua de l’impuissance de son mari. Quoique ce ne fut pas démontré, ils furent démariés et elle épousa Canillac
Décès de Guillaume de Beaufort-Canillac :
Ce jourdhuy 7° octobre 1682, a esté enterré par le curé soubsigné, assisté de Messieurs les chanoines de la chapelle du château de la présente ville, haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac1 marquis du Pont-du-Chasteau et dépendances, séneschal de Clermont, s’estant confessé et communié et ayant reçu l’extrême-onction dans le cours d’une maladie fort longue, en estant décédé le 6 du présent mois qui estoit hier entour de 10 heures du matin. Ledit enterrement fait à la chapelle. Présents au convoy, le seigneur baron de Lignat, Monsieur de Ribeyre, maistre des Requestes du Parlement de Paris, M. de Vinzelles, conseiller à la cour des Aides de Clermont, M. Four, lieutenant général au présidial de Clermont, M. Ternier, advocat en Parlement, et autres personnages de qualité et parents dudit seigneur qui se sont retirés sans signer. Et ont signé au présent acte : M. Anthoine Maigne, communaliste de Ste Martine, Anthoine du Four, chanoine de la chapelle, Simon Rogier, chanoine de Vertaizon, Antoine Rigault, curé de Cormède.
Ce jourdhuy 7° octobre 1682, a esté enterré par le curé soubsigné, assisté de Messieurs les chanoines de la chapelle du château de la présente ville, haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac1 marquis du Pont-du-Chasteau et dépendances, séneschal de Clermont, s’estant confessé et communié et ayant reçu l’extrême-onction dans le cours d’une maladie fort longue, en estant décédé le 6 du présent mois qui estoit hier entour de 10 heures du matin. Ledit enterrement fait à la chapelle. Présents au convoy, le seigneur baron de Lignat, Monsieur de Ribeyre, maistre des Requestes du Parlement de Paris, M. de Vinzelles, conseiller à la cour des Aides de Clermont, M. Four, lieutenant général au présidial de Clermont, M. Ternier, advocat en Parlement, et autres personnages de qualité et parents dudit seigneur qui se sont retirés sans signer. Et ont signé au présent acte : M. Anthoine Maigne, communaliste de Ste Martine, Anthoine du Four, chanoine de la chapelle, Simon Rogier, chanoine de Vertaizon, Antoine Rigault, curé de Cormède.
Signé : CHIVIAL, curé.
1 : Il existe aux archives de Pont-du-Château une copie de son testament, en voici le début : « Aujourd’hui lundy vingt huitiesme septambre mil six cent quatre deux, devant nous Jean Pelissier et Guillaume Coste notaires royaux, résidants en la ville du Pont-du-Chasteau a comparu puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac marquis du Pont-du-Chasteau seigneur de Lussat, Fouliouze, et les Martres d’Artières, conseiller du roy en son conseil et son seneschal d’Auvergne à Clermont lequel estant détenu dans son lict malade de maladie corporelle, sain néanmoings d’esprit, mémoire, et entandement, dans l’apartement neuf de son chasteau de laditte ville du Pont-du-Chasteau, nous a déposé qu’avant de disposer de ses biens par testament, il est dans la volonté de faire dresser l’inventaire de tous les biens meubles qu’il a dans son château…, granges, cuvages et domaines et de tous les titres, documents, contracts, terriers et autres papiers qui sont dans son cabinet et proche la chambre où il est malade, et estant entré dans le cabinet dud seigneur, proche l’alcôve de sa chambre où il est malade, la clef duquel cabinet nous été remise par Petit Jean un de ses lacquais, avecques deux autres clefz dont l’une ouvre la garde-robe et armoire qui est enchâssée dans la muraille dud, cabinet, etc. » Je signalerai dans ce document l’indication des terriers de 1429 et 1524, aujourd’hui disparus.
Baptême de Michelle de Beaufort-Canillac :
Le 13° jour de septembre de l’année 1685, a esté receue par le vicaire soussigné aux cérémonies du baptesme, assurée par M. le curé de St Pierre de Clermont, damoyselle Michelle de Beaufort-Canillac, fille légitime de haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort de Canillac, marquis du marquisat du Pont-du-Chasteau, et membres en dépendans et de haute puissante dame Geneviève de Gédoin. La parrain a esté haut et puissant seigneur messire Alexandre de Seiglière, seigneur de Cressat, et la marraine, haute et puissante dame Michelle de la Ribeyre, relicte à feu et haut et puissant seigneur Guillaume de Beaufort, comte de Canillac.
Le 13° jour de septembre de l’année 1685, a esté receue par le vicaire soussigné aux cérémonies du baptesme, assurée par M. le curé de St Pierre de Clermont, damoyselle Michelle de Beaufort-Canillac, fille légitime de haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort de Canillac, marquis du marquisat du Pont-du-Chasteau, et membres en dépendans et de haute puissante dame Geneviève de Gédoin. La parrain a esté haut et puissant seigneur messire Alexandre de Seiglière, seigneur de Cressat, et la marraine, haute et puissante dame Michelle de la Ribeyre, relicte à feu et haut et puissant seigneur Guillaume de Beaufort, comte de Canillac.
Signé : CRESSAT—M. de RIBEYRE—J. PELISSIER.
Ondoiement de Jean de Canillac :
Le 1er jour du mois d’avril de l’année 1688, a été baptisé par le curé soussigné à la maison, avec permission de M. Vigier, un des vicaires généraux du diocèse de Clermont, le siège épiscopal vacant, un fils légitime à haut et puissant seigneur Messire de Beaufort-Canillac, marquis du Pont-du-Chasteau et à haute et puissante dame Geneviève de Gedoin, lequel fut né le susdit jour, mois et an, entre 1 heure et 2 heures après minuit. En foy de quoy a aussi signé dit seigneur de Canillac, attendant que les cérémonies de l’église seront appliquées audit baptisé.
Décès de Michelle de Ribeyre :
Le 18° jour du mois d’aoust de l’année 1688, est décédée entre 3 et 4 heures après midy haute et puissante dame Michelle de Ribeyre relicte de haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac marquis du Pont-du-Chasteau, de laquelle le corps a esté enterré dans l’église collégiale de la chapelle le 19° jour de susdit ès présences de Denis Romeuf soussigné et Gilbert Dinguant qui a déclaré ne sçavoir signer et ce enquis, habitants du Pont-du-Chasteau.
Baptême de Denis de Beaufort-Canillac :
Le 9° jour du mois d’octobre jour et fête de Saint Denis, de l’année 1688, ont été appliquées par le vicaire soussigné les cérémonies du baptême à un fils de haut et puissant seigneur messire de Beaufort-Canillac, marquis de la ville du Pont-du-Chasteau et de haute et puissante dame Geneviève de Gedoin, sa consorte. Le parrain a été haut et puissant seigneur messire Denis de Gedoin, et la marraine haute et puissante dame Marguerite de Beaufort-Canillac, consorte à haut et puissant seigneur messire François de Beaulieu-Montpensier, de catéchisme seulement, soussignés, et a receu nom Denis, lequel fut ondoyé par le vénérable curé de l’église et paroisse de Ste Martine avec permission de M. Burin, un des vicaires généraux du diocèse de Clermont, le siège épiscopal vacant, à la maison, le 22° jour du mois de mars 1687, lequel est né le 21° jour des susdits, entour 6 heures devant midy.
Le 9° jour du mois d’octobre jour et fête de Saint Denis, de l’année 1688, ont été appliquées par le vicaire soussigné les cérémonies du baptême à un fils de haut et puissant seigneur messire de Beaufort-Canillac, marquis de la ville du Pont-du-Chasteau et de haute et puissante dame Geneviève de Gedoin, sa consorte. Le parrain a été haut et puissant seigneur messire Denis de Gedoin, et la marraine haute et puissante dame Marguerite de Beaufort-Canillac, consorte à haut et puissant seigneur messire François de Beaulieu-Montpensier, de catéchisme seulement, soussignés, et a receu nom Denis, lequel fut ondoyé par le vénérable curé de l’église et paroisse de Ste Martine avec permission de M. Burin, un des vicaires généraux du diocèse de Clermont, le siège épiscopal vacant, à la maison, le 22° jour du mois de mars 1687, lequel est né le 21° jour des susdits, entour 6 heures devant midy.
Signé : GEDOIN de VILCONSEIL—M. de CANILLAC—M. de SEIGLIERE—
MONTBOISSIER—CANILLAC—DALMAS—Charles d’ESTAING— CANILLAC Pont-du-Chasteau—De GEDOYN du MONTEL—PELISSIER.
MONTBOISSIER—CANILLAC—DALMAS—Charles d’ESTAING— CANILLAC Pont-du-Chasteau—De GEDOYN du MONTEL—PELISSIER.
Baptême de François-Timoléon-Gilbert de Canillac :
Le 9° jour du mois de novembre de l’année 1689, a esté baptisé à la maison par le curé soussigné, avec permission de M. Burin, un des viscaires généraux de Clermont, le siège épiscopal vacant, un fils à haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac, seigneur et marquis de la ville du Pont-du-Chasteau, et à puissante dame Geneviève de Gedoin, sa consorte, né les susdits jour et an, entre 2 et 3 heures après minuit, attendant que les cérémonies de l’église luy seront appliquées. Fait en présence dudit seigneur marquis et de haut et puissant seigneur Messire François de Beaulieu-Montpensier.
Décès du précédent :
Le 4° jour du mois de décembre 1692, a esté enterré par le curé soussigné dans la chapelle du château, le corps de François-Timoléon-Gilbert de Canillac, âgé de 3 ans, décédé le 3° jour des susdits moi et an, entour 4 heures après midy, fils à haut et puissant seigneur Guillaume de Beaufort et à haute et puissante dame Geneviève de Gedoin, en prèsence de Gilbert Dinguant soussigné et de Jean Romeuf qui a déclaré ne sçavoir signer de ce enquis.
Baptême de Marguerite de Canillac :
Le 25° jour de mois de décembre 1692, ont été appliquées par le curé soussigné les cérémonies du baptême à damoiselle de Canillac, fille à haut et puissant seigneur, etc., a receu nom Marguerite, ondoyée le…(sic). Le parrain a esté M. François Mayet, notaire royal soussigné, à la place de haut et puissant seigneur messire Jean de Beaufort-Canillac, capitaine aux gardes, et la marraine, honnête fille Catherine Combes, à la place de haute et puissante dame Marguerite de Seiglières, consorte à haut et puissant seigneur messire Denis de Gedoin, vicomte de Monteil, de catéchisme seulement, ladite Catherine Combes a déclaré ne sçavoir signer.
Baptême de Jean de Canillac :
Le 30° jour du mois de novembre 1695, ont été appliquées par le curé soussigné les cérémonies du baptême à M. Jean de Canillac, ondoyé et né le 1er jour du mois d’avril de l’année 1688, fils à haut et puissant seigneur etc. – Le parrain a été haut et puissant seigneur Jean de Beaufort-Canillac, 1ere enseigne de la 2° compagnie des mousquetaires du roi, la marraine, damoiselle Marguerite de Canillac, à la place de … (en blanc).
Le 30° jour du mois de novembre 1695, ont été appliquées par le curé soussigné les cérémonies du baptême à M. Jean de Canillac, ondoyé et né le 1er jour du mois d’avril de l’année 1688, fils à haut et puissant seigneur etc. – Le parrain a été haut et puissant seigneur Jean de Beaufort-Canillac, 1ere enseigne de la 2° compagnie des mousquetaires du roi, la marraine, damoiselle Marguerite de Canillac, à la place de … (en blanc).
Signé : CANILLAC—Marguerite de CANILLAC—
JEAN de CANILLAC—CANILLAC Pont-du-Chasteau—
G. de GEDOIN—PELISSIER, curé.
Naissance et décès de N…. de Montboissier :
Le 18° jour de may de l’année 1696, est née une fille légitime entour 2 heures après midy, de haut et puissant seigneur etc., baptisée à la maison à cause du danger de mort, par le curé soussigné, et à l’instant décédée, à laquelle le corps a esté enterré dans l’église collégiale de la chapelle du château, le 19° jour des susd entour 1 heure après midy, ès présences d’honorables personnes Me Jean Antoine Dalmas, baillif et M. Denis Chastellut, procureur d’office au baillage.
Décès de Jean-Michel de Canillac :
Le 28° jour du mois d’avril de l’année 1706, a été enterré dans la chapelle du château, entour 4 heures après midy, le corps de messire Jean-Michel de Canillac1, âgé environ de 18 ans, fils de haut et puissant seigneur messire Guillaume de Canillac, seigneur et marquis du Pont-du-Chasteau, et de feu haute et puissante dame Geneviève de Gédoin2, décédée à Paris dans la paroisse de St Paul, le 9° jour ses susd, entour 3 heures après midy. Ledit enterrement fait en présence dud, messire Guillaume de Canillac et de vénérable personne Me Guillaume Chauvet, prêtre et chanoine de lad. Chapelle, soussignés.
Signé : CANILLAC Pont-du-Chasteau—CHAUVET ---
PELISSIER, curé.
1 : La plaque du cercueil se trouve à la mairie. Armoriée, et en cuivre rouge, elle porte ces mots gravés : Jean-Michel de Beaufort Canillac originaire de Montboissier fils de Guillaume Michel du mesme nom et de Geneviève de Gédoyn mort à Paris, paroissse S.-Paul le vendredy neuf avril mil sept cent six âgé de dix huit ans neuf jours et porté de Paris dans un cercueil de plomb au chapitre de nostre chapelle du Pont du Chasteau où il a esté enterré dans le tombeau de ses ancêtres le vingt huit avril mil sept cent six . Requiescat in pace . Amen !
Le 28° jour du mois d’avril de l’année 1706, a été enterré dans la chapelle du château, entour 4 heures après midy, le corps de messire Jean-Michel de Canillac1, âgé environ de 18 ans, fils de haut et puissant seigneur messire Guillaume de Canillac, seigneur et marquis du Pont-du-Chasteau, et de feu haute et puissante dame Geneviève de Gédoin2, décédée à Paris dans la paroisse de St Paul, le 9° jour ses susd, entour 3 heures après midy. Ledit enterrement fait en présence dud, messire Guillaume de Canillac et de vénérable personne Me Guillaume Chauvet, prêtre et chanoine de lad. Chapelle, soussignés.
Signé : CANILLAC Pont-du-Chasteau—CHAUVET ---
PELISSIER, curé.
1 : La plaque du cercueil se trouve à la mairie. Armoriée, et en cuivre rouge, elle porte ces mots gravés : Jean-Michel de Beaufort Canillac originaire de Montboissier fils de Guillaume Michel du mesme nom et de Geneviève de Gédoyn mort à Paris, paroissse S.-Paul le vendredy neuf avril mil sept cent six âgé de dix huit ans neuf jours et porté de Paris dans un cercueil de plomb au chapitre de nostre chapelle du Pont du Chasteau où il a esté enterré dans le tombeau de ses ancêtres le vingt huit avril mil sept cent six . Requiescat in pace . Amen !
2 : L’acte de décès de Geneviève de Gédoin ne se trouve pas. Il existe une Oraison funèbre prononcée en son honneur dans l’église des Pères Récollets de Guéret, par le P. Florent la Serre. Clermont, Pierre Boutandon, 1699, pet. In-8°
Décès de marguerite de Canillac :
Le premier jour du mois d’aoust 1707, est décédée entour de 4 heures du matin, honneste damoiselle Marguerite de Canillac1 âgée environ de 20 ans, fille de haut, etc., de laquelle le corps a été enterré dans l’église de la chapelle le 2° jour des susdits mois et an, entour 8 heures du soir, en présence dudit seigneur marquis et Pélissier, curé.
Le premier jour du mois d’aoust 1707, est décédée entour de 4 heures du matin, honneste damoiselle Marguerite de Canillac1 âgée environ de 20 ans, fille de haut, etc., de laquelle le corps a été enterré dans l’église de la chapelle le 2° jour des susdits mois et an, entour 8 heures du soir, en présence dudit seigneur marquis et Pélissier, curé.
1 : Voici l’inscription gravée sur la plaque du cercueil : Cy gis Marguerite de Beaufort Canillac Montboissier fille de Guillaume Michel et de Geneviève de Gédoyn âgée de vingt et un an et entre huit et neuf mois, morte le premier jour d’aoust, feste de S.-Pierre ès liens, l’an mil sept cent sept Requiescat in pace . Amen. – Il a été imprimé une Oraison funèbre de demoiselle Marguerite de Canillac, fille de M. le marquis du Pont-du-Château, grand sénéchal d’Auvergne prononcée dans l’église des Récollets de Guéret, le 24 janvier 1708 par le P. Justin Bergue, prédicateur du roi d’Espagne. Limoges, Barbou, 1708, in-12. (Ind. Dans la Bibliothèque du P. Lelong, IV, 209). La Bibliothèque nationale en possède un exemplaire.
21 Décembre 1712 :
Baptême à Saint Paul, de Philippe-Claude, comte de Montboissier, fils de Philippe-Claude et de Marie-Anne-Geneviève de Maillé. Parrain : Philippe-Claude, marquis de Canillac, marraine : Louis-Marie, marquise de Maillé du Houssay.
2 Avril 1714 :
Naissance de Anne Elisabeth Constance de Montboissier, fille de Philippe-Claude, comte de Beaufort, marquis de Canillac et Marie-Anne-Geneviève de Maillé. Parrain : M. René, marquis de Benhart, marraine : Elisabeth Ferrand, comtesse de Canillac.
22 Juillet 1714 :
Contrat de mariage reçu par M° Guesdon de messire Denis Michel de Montboissier, vicomte de Monteil et demoiselle Marie-Geneviève Ferrand1.
Baptême à Saint Paul, de Philippe-Claude, comte de Montboissier, fils de Philippe-Claude et de Marie-Anne-Geneviève de Maillé. Parrain : Philippe-Claude, marquis de Canillac, marraine : Louis-Marie, marquise de Maillé du Houssay.
2 Avril 1714 :
Naissance de Anne Elisabeth Constance de Montboissier, fille de Philippe-Claude, comte de Beaufort, marquis de Canillac et Marie-Anne-Geneviève de Maillé. Parrain : M. René, marquis de Benhart, marraine : Elisabeth Ferrand, comtesse de Canillac.
22 Juillet 1714 :
Contrat de mariage reçu par M° Guesdon de messire Denis Michel de Montboissier, vicomte de Monteil et demoiselle Marie-Geneviève Ferrand1.
1 : Le 2 juillet, M. de Canillac des mousquetaires, vint ici pour demander au roi l’agrément du mariage qu’il veut faire de son neveu, fils du marquis de Pont-du-Château, avec Mlle Ferrand, qui est nièce de M. de Canillac, et ainsi tout le bien du mari et de la femme qui n’ont point d’enfants reviendra aux enfants qui naîtront de ce mariage. Mlle Ferrand est fille de l’intendant de Bretagne, et aura près d’un million de bien, et le marquis de Pont-du-Château aura plus de 60.000 livres de rente en fonds de terre et de belles terres.
17 Avril 1717 :
Baptême de Jean Eléonore de Beaufort-Canillac « abbé de Montboissier » fils de Philippe-Claude et de Geneviève de Maillé. Parrain : Jean de Beaufort-Canillac Montboissier, comte de Canillac, lieutenant général des armées du roi, marraine : Eléonore d’Estaing, épouse de M. de Berville, brigadier des armées du roi.
15 Mars 1719 :
Naissance de Henri Philippe, fils de Philippe-Claude et Geneviève de Maillé.
16 Novembre 1719 :
Baptême de Jean Eléonore de Beaufort-Canillac « abbé de Montboissier » fils de Philippe-Claude et de Geneviève de Maillé. Parrain : Jean de Beaufort-Canillac Montboissier, comte de Canillac, lieutenant général des armées du roi, marraine : Eléonore d’Estaing, épouse de M. de Berville, brigadier des armées du roi.
15 Mars 1719 :
Naissance de Henri Philippe, fils de Philippe-Claude et Geneviève de Maillé.
16 Novembre 1719 :
Décès de Gilbert Eustache de Montboissier.
Décès de Guillaume Michel de Montboissier :
Aujourd’huy samedy premier février 1721 a esté enterré haut et puissant seigneur Guillaume Michel de Montboissier Beaufort-Canillac, seigneur marquis du Pont-du-Chasteau, conseiller du roi en ses conseils, et son sénéchal de Clermont, dans la chapelle du château dud. Seigneur muny de tous les sacrements qui lui ont été administrés de nostre consentement, lequel est décédé le 30 janvier dernier entre 11 heures et midy. Présens au convoy, Me Guillaume Michel Segret, advocat en Parlement, bailli de cette ville, Me Guillaume Michel Mayet, notaire royal et substitut du procureur d’office de cette ville. Me Denis Sabattier, premier consul de cette dite ville l’année présente, Jean Senaize, Pierre Gauthier, Borot et Jacques Mercier, aussy consuls… qui ont déclaré ne sçavoir signer de ce enquis. Et ont lesdits sieurs Segret, Mayet et Sabattier, signé avec nous : PAULET.
28 Février 1721 :
Naissance de Marie Hyacinthe Joseph Rhingarde, fille de Philippe-Claude et de Geneviève de Maillé.
22 mars 1722 :
Aujourd’huy samedy premier février 1721 a esté enterré haut et puissant seigneur Guillaume Michel de Montboissier Beaufort-Canillac, seigneur marquis du Pont-du-Chasteau, conseiller du roi en ses conseils, et son sénéchal de Clermont, dans la chapelle du château dud. Seigneur muny de tous les sacrements qui lui ont été administrés de nostre consentement, lequel est décédé le 30 janvier dernier entre 11 heures et midy. Présens au convoy, Me Guillaume Michel Segret, advocat en Parlement, bailli de cette ville, Me Guillaume Michel Mayet, notaire royal et substitut du procureur d’office de cette ville. Me Denis Sabattier, premier consul de cette dite ville l’année présente, Jean Senaize, Pierre Gauthier, Borot et Jacques Mercier, aussy consuls… qui ont déclaré ne sçavoir signer de ce enquis. Et ont lesdits sieurs Segret, Mayet et Sabattier, signé avec nous : PAULET.
28 Février 1721 :
Naissance de Marie Hyacinthe Joseph Rhingarde, fille de Philippe-Claude et de Geneviève de Maillé.
22 mars 1722 :
Naissance de Marie Adelaïde Victoire, fille des mêmes.
13 Novembre 1724 :
Du testament de haut et puissant seigneur messire Philippe de Beaufort de Montboissier, chevalier, marquis de Canillac, lieutenant général de la province de Languedoc, conseiller d’état d’épée demeurant à Paris en son hôtel rue de Paradis, paroisse Saint Gervais, reçu par Bronod, notaire à Paris, a été extrait ce qui suit : « 40.000 livres à M. l’abbé de la Roche, abbé de Barbau1, 3.000 livres de rente viagère à l’abbé Couet, 20.000 livres à la fille de M. Mayeux, avocat au Parlement, pour aider à la marier, 10.000 livres à M. Dunau, non compris la pension viagère, 600 livres à Dalla qui a fait les affaires, 4.000 livres et 400 de viager à Lemaistre, son valet de chambre chirurgien, 1.000 livres à un garçon de cuisine, 1.000 livres au garçon d’office, 2.000 livres et 200 de rente à son portier Lahusssière, chacun des laquais, cocher et postillon, 3 années de leurs gages, outre ceux qui leur sont dus, à M. Joly de Fleury, procureur général du Parlement, pour l’exécution du testament, la tapisserie qui représente l’histoire de Méléagre. » Insinué le 28 mai 1725. A été payé pour les droits : 597 livres.
1 : Claude François de Beaufort-Canillac Montboissier, dit l’abbé de Canillac, fils d’Ignace, vicomte de la Roche-Canillac et de Louise Motier de Champetiers, né à Brioude en Auvergne, reçu d’abord chanoine comte de la même ville, le 3 août 1712, puis comte de Lyon le 27 avril 1716, nommé à l’abbaye de Barbeaux, diocèse de Sens, le 8 janvier 1721, auditeur de Rote en juillet 1733, fut reçu à Rome le 1° mars 1735, devint abbé de Saint Pierre de Montmajour la même année, de Cercamp en mars 1739 et de Fécamp en 1746, puis conseiller d’Etat, commandeur du Saint Esprit en 1753. Il mourut le 27 janvier 1761, âgé de 68 ans. Le 23 juin 1743, il fut remplacé comme chargé des affaires de France à Rome par l’archevêque de Bourges, nommé ambassadeur. Il était encore à Rome en juillet en 1751, puisqu’il y reçut à son entrée le duc de Nivernais, notre ambassadeur. Ses abbayes lui donnèrent bien des embarras (procès de 1740-1742, pour Montmajour, et pour l’église de La Couronne). Quoique l’usage fut de rendre les bénéfices de moindre valeur, l’abbé eut la permission de garder les siens lorsqu’il fut nommé abbé de Fécamp. Son ambition cependant ne fut pas entièrement satisfaite, il ne put jamais obtenir le pourpre. Le cuisinier qu’il avait à Rome, Jean Laforest, était originaire de Lezoux, il se retira en Auvergne. Le 31 janvier 1777, il abandonne 4.000 livres à l’Hôtel Dieu de Clermont, et le 27 juillet 1784, il y fonde une grand’messe le jour de Sainte Marthe. L’abbé Canillac avait deux sœurs, Thérèse de Canillac, abbesse de la Vaudieu depuis 1684, et Marie, religieuse à l’abbaye des Chasses.
18 Mars 1726 :
Contrat de mariage reçu par M° Bronod, d’entre messire Pierre Charles de Beaufort Montboissier Canillac, chevalier, seigneur de La Roche Canillac, cornette de la 2° Cie des mousquetaires de la garde à cheval de sa Majesté et Angélique Marguerite de Jassaud, veuve de messire Charles-Michel-Anne-Thomas Sibille, marquis de Roncherolles.
30 octobre 1730 :
Baptême de Madeleine Françoise de Montboissier, fille de Philippe-Claude. Parrain : Michel-François de Maillé de La Tour Landry, vicaire général de l’évêque de Chartres, marraine : Antoinette de Ryantz, dame et baronne de la Brosse.
26 Octobre 1733 :
Mariage de François-Antoine-Alexandre d’Albignac, chevalier, comte de Triadou, baron de Castelnau, 21 ans, fils de François d’Albignac de Castelnau et de Louise Marie du Buisson de Resouches, avec Anne Elisabeth Constance de Montboissier.
17 Juin 1739 :
Contrat de mariage reçu par M° Bronod, d’entre messire Pierre Charles de Beaufort Montboissier Canillac, chevalier, seigneur de La Roche Canillac, cornette de la 2° Cie des mousquetaires de la garde à cheval de sa Majesté et Angélique Marguerite de Jassaud, veuve de messire Charles-Michel-Anne-Thomas Sibille, marquis de Roncherolles.
30 octobre 1730 :
Baptême de Madeleine Françoise de Montboissier, fille de Philippe-Claude. Parrain : Michel-François de Maillé de La Tour Landry, vicaire général de l’évêque de Chartres, marraine : Antoinette de Ryantz, dame et baronne de la Brosse.
26 Octobre 1733 :
Mariage de François-Antoine-Alexandre d’Albignac, chevalier, comte de Triadou, baron de Castelnau, 21 ans, fils de François d’Albignac de Castelnau et de Louise Marie du Buisson de Resouches, avec Anne Elisabeth Constance de Montboissier.
17 Juin 1739 :
Décès de Noël de Montboissier, 23 ans, fils de Philippe-Claude.
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