(Notes provenant de la Bibliothèque Municipale de Riom).
Décès de Jehan de Beaufort :
Aujourduy cinquiesme jour d’aust mil cinq cent quatre vingtz et sept, a esté sépulturé dans l’église Nostre-Dame de la chapelle du Pont-du-Château, puissant seigneur messire Jehan de Beaufort1 , chevalier de l’Ordre du Roy, vicomte de la Motte de Canilhat, baron de la Roche en Limozin, seigneur du Pont-du-Château, Lussat, La Soulset (sic), dont Dieu ayt l’âme. Amen.
Signé : A. MARESCHAL.—GUERIN.—BEAUFRERE.
1 : C’est probablement le même qui figure comme panetier de Marie Stuart en 1560 aux appointements de 500 livres (les autres panetiers n’en touchant que 400), sur un compte publié dans les Négociations de François II (Paris, 1841, 4°, coll. Des Doc.). Inéd. Page 245). Notons qu’un membre d’une des plus anciennes familles du Bourbonnais, Jean de Beaucaire, petit-fils de Georgette de Culan, seigneur de Saint Désiré, était aussi premier maître d’hôtel de Marie Stuart (abbé Richerolles, dans Revue Bourbonnaise, 1885, page 246).
Aujourduy cinquiesme jour d’aust mil cinq cent quatre vingtz et sept, a esté sépulturé dans l’église Nostre-Dame de la chapelle du Pont-du-Château, puissant seigneur messire Jehan de Beaufort1 , chevalier de l’Ordre du Roy, vicomte de la Motte de Canilhat, baron de la Roche en Limozin, seigneur du Pont-du-Château, Lussat, La Soulset (sic), dont Dieu ayt l’âme. Amen.
Signé : A. MARESCHAL.—GUERIN.—BEAUFRERE.
1 : C’est probablement le même qui figure comme panetier de Marie Stuart en 1560 aux appointements de 500 livres (les autres panetiers n’en touchant que 400), sur un compte publié dans les Négociations de François II (Paris, 1841, 4°, coll. Des Doc.). Inéd. Page 245). Notons qu’un membre d’une des plus anciennes familles du Bourbonnais, Jean de Beaucaire, petit-fils de Georgette de Culan, seigneur de Saint Désiré, était aussi premier maître d’hôtel de Marie Stuart (abbé Richerolles, dans Revue Bourbonnaise, 1885, page 246).
3 Décembre 1535 :
Contrat de mariage entre le marquis de Beaufort, fils de messire Jacques de Beaufort, marquis de Canillac1, et demoiselle Catherine de Laqueille, fille de François, baron dudit lieu et d’Anne d’Espinay.
1 :Jacques de Montboissier avait reçu, le 30 avril 1511, de son grand-oncle maternel Jacques de Beaufort, marquis de Canillac, les comtés de Beaufort et d’Alès, le marquisat de Canillac et les seigneuries de Pont-du-Château, d’Anduze, etc.…, à la condition de porter le nom et les armes de la maison de Beaufort. – Il épousa en premières noces, le 20 avril 1513, Jeanne-Françoise de Chabannes (Preuves de la Maison de Polignac, n° 127, 213) dont il est Marc de Montboissier-Beaufort, comte d’Alès, marquis de Canillac, qu’un arrêt du Parlement de Paris, en 1552, maintint dans la propriété et possession de la baronnie et terre de Montboissier, à la charge d’en porter le nom et les armes, contre les prétentions de Gilbert de Beaufort, son frère (Arch. Du P. de D. E. Montboissier).
Contrat de mariage entre le marquis de Beaufort, fils de messire Jacques de Beaufort, marquis de Canillac1, et demoiselle Catherine de Laqueille, fille de François, baron dudit lieu et d’Anne d’Espinay.
1 :Jacques de Montboissier avait reçu, le 30 avril 1511, de son grand-oncle maternel Jacques de Beaufort, marquis de Canillac, les comtés de Beaufort et d’Alès, le marquisat de Canillac et les seigneuries de Pont-du-Château, d’Anduze, etc.…, à la condition de porter le nom et les armes de la maison de Beaufort. – Il épousa en premières noces, le 20 avril 1513, Jeanne-Françoise de Chabannes (Preuves de la Maison de Polignac, n° 127, 213) dont il est Marc de Montboissier-Beaufort, comte d’Alès, marquis de Canillac, qu’un arrêt du Parlement de Paris, en 1552, maintint dans la propriété et possession de la baronnie et terre de Montboissier, à la charge d’en porter le nom et les armes, contre les prétentions de Gilbert de Beaufort, son frère (Arch. Du P. de D. E. Montboissier).
5 Juillet 1562 :
Contrat de mariage de puissant seigneur Jean de Beaufort, vicomte de Canillac, seigneur de Pont-du-Château et des Martres, etc., fils de puissant seigneur Jacques de Beaufort, comte d’Alès, vicomte de Canillac, seigneur de Pont-du-Château, et de dame Charlotte de Vienne1, sa femme, accordé le 5 juillet de l’an 1562 avec Mlle Jeanne de Maumont, fille de puissant seigneur Jean de Maumont, seigneur dudit lieu, de Châteaufort, de Saint Quentin, de Jonnet, baron de Saint Gervais, etc., le contrat passé au château de Maumont en Limousin et signé : Sextorier notaire royal.
Contrat de mariage de puissant seigneur Jean de Beaufort, vicomte de Canillac, seigneur de Pont-du-Château et des Martres, etc., fils de puissant seigneur Jacques de Beaufort, comte d’Alès, vicomte de Canillac, seigneur de Pont-du-Château, et de dame Charlotte de Vienne1, sa femme, accordé le 5 juillet de l’an 1562 avec Mlle Jeanne de Maumont, fille de puissant seigneur Jean de Maumont, seigneur dudit lieu, de Châteaufort, de Saint Quentin, de Jonnet, baron de Saint Gervais, etc., le contrat passé au château de Maumont en Limousin et signé : Sextorier notaire royal.
1 : Il l’avait épousée en secondes noces. Il en eut plusieurs enfants, dont Gilbert, dont il est question ci-dessus, qui devint Abbé de Saint Seine près de Digoin
11 Décembre 1592 :
Contrat de mariage passé entre puissant seigneur Jean Claude1 de Beaufort de la Mothe Canillac (3° fils de Jean de Beaufort, vicomte de la Mothe et de Jeanne de Maumont), d’une part et demoiselle Gabrielle de Dienne, dame dudit lieu, le Cheylard, Mezargues, Vallon, etc., en présence de haut et puissant seigneur Jacques de La Fin, chevalier de l’ordre du roi.
Contrat de mariage passé entre puissant seigneur Jean Claude1 de Beaufort de la Mothe Canillac (3° fils de Jean de Beaufort, vicomte de la Mothe et de Jeanne de Maumont), d’une part et demoiselle Gabrielle de Dienne, dame dudit lieu, le Cheylard, Mezargues, Vallon, etc., en présence de haut et puissant seigneur Jacques de La Fin, chevalier de l’ordre du roi.
1 : Son frère, Henri de Montboissier, seigneur de Pont-du-Château, épousa Péronnelle de Blanzat, dame de Lignat, dont il eut trois fils. L’aîné, Guillaume, marié à Angélique Maréchal, mourut en 1651. Il eut pour fils, Guillaume, qui épousa Michelle de Ribeyre.
11 Décembre 1592 :
Contrat de mariage passé entre puissant seigneur Jean Claude1 de Beaufort de la Mothe Canillac (3° fils de Jean de Beaufort, vicomte de la Mothe et de Jeanne de Maumont), d’une part et demoiselle Gabrielle de Dienne, dame dudit lieu, le Cheylard, Mezargues, Vallon, etc., en présence de haut et puissant seigneur Jacques de La Fin, chevalier de l’ordre du roi.
Contrat de mariage passé entre puissant seigneur Jean Claude1 de Beaufort de la Mothe Canillac (3° fils de Jean de Beaufort, vicomte de la Mothe et de Jeanne de Maumont), d’une part et demoiselle Gabrielle de Dienne, dame dudit lieu, le Cheylard, Mezargues, Vallon, etc., en présence de haut et puissant seigneur Jacques de La Fin, chevalier de l’ordre du roi.
1 : Son frère, Henri de Montboissier, seigneur de Pont-du-Château, épousa Péronnelle de Blanzat, dame de Lignat, dont il eut trois fils. L’aîné, Guillaume, marié à Angélique Maréchal, mourut en 1651. Il eut pour fils, Guillaume, qui épousa Michelle de Ribeyre.
9 Mai 1605 :
Contrat de mariage de François de Beaufort-Canillac, seigneur et baron de Monthon, les Martres de Veyre, le Jaunet, et de Françoise de Saint-Hérem, veuve de Louis de la Barge, seigneur et baron dudit lieu, Peyrouse et Meymont, écuyer de la petite écurie du roi. La future qualifiée de dame de Perthus, Saint Bonnet et Tartière. Fait au château de la Barge, en présence de noble Gilbert de la Barge, écuyer, seigneur de Belesme, Legoble, Legier de Callais, grand vicaire de Saint Michel, seigneur Antoine Conchin, et de messire Legier Velleix, pédagogue1.
Contrat de mariage de François de Beaufort-Canillac, seigneur et baron de Monthon, les Martres de Veyre, le Jaunet, et de Françoise de Saint-Hérem, veuve de Louis de la Barge, seigneur et baron dudit lieu, Peyrouse et Meymont, écuyer de la petite écurie du roi. La future qualifiée de dame de Perthus, Saint Bonnet et Tartière. Fait au château de la Barge, en présence de noble Gilbert de la Barge, écuyer, seigneur de Belesme, Legoble, Legier de Callais, grand vicaire de Saint Michel, seigneur Antoine Conchin, et de messire Legier Velleix, pédagogue1.
1 : Il y eut des difficultés, après le décès de Françoise de Saint-Hérem, entre son mari et Jean Baptiste de la Barge, issu de son premier mariage, qui fit saisir la seigneurie de la Mothe.
22 Décembre 1618 :
Contrat de mariage entre messire Gilbert de Beaufort-Canillac, vicomte de la Mothe, fils de Jean-Claude et de Gabrielle de Dienne, d’une part et de damoiselle Claude d’Allègre, fille de François d’Allègre, chevalier, seigneur et baron de Viverols, Beauvoir, Saint Désiré, Mauriat, etc., et de Madeleine d’Allègre, d’autre part, par lequel ladite future est dotée de 100.000 livres par ses parents. Passé au château de Beauvoir1.
1 : Après la mort de Gilbert de Beaufort, Claude d’Allègre se remaria et devint comtesse de Montmartin. Elle eut à soutenir de 1651 à 1654, un procès en restitution de lettres contre son fils, Gabriel de Beaufort.
Contrat de mariage entre messire Gilbert de Beaufort-Canillac, vicomte de la Mothe, fils de Jean-Claude et de Gabrielle de Dienne, d’une part et de damoiselle Claude d’Allègre, fille de François d’Allègre, chevalier, seigneur et baron de Viverols, Beauvoir, Saint Désiré, Mauriat, etc., et de Madeleine d’Allègre, d’autre part, par lequel ladite future est dotée de 100.000 livres par ses parents. Passé au château de Beauvoir1.
1 : Après la mort de Gilbert de Beaufort, Claude d’Allègre se remaria et devint comtesse de Montmartin. Elle eut à soutenir de 1651 à 1654, un procès en restitution de lettres contre son fils, Gabriel de Beaufort.
9 Juin 1620 :
Contrat de Mariage passé entre Philibert de Lastic et Marguerite de Beaufort-Canillac, par lequel la future apporte en dot la moitié des biens venant de son père, plus de 5.000 livres, et le futur lui constitue en douaire la somme de 1.200 livres de rente à prendre sur la terre de Sieujac. Fait au château de la Mothe Canillac1.
Contrat de Mariage passé entre Philibert de Lastic et Marguerite de Beaufort-Canillac, par lequel la future apporte en dot la moitié des biens venant de son père, plus de 5.000 livres, et le futur lui constitue en douaire la somme de 1.200 livres de rente à prendre sur la terre de Sieujac. Fait au château de la Mothe Canillac1.
1 : Le même jour, sa mère, Gabrielle de Dienne, veuve de Jean-Claude de Beaufort, augmenta sa dot de 1.200 livres.
21 Août 1628 :
Contrat de mariage de Marguerite (Alice-Marie) de Beaufort, fille de Jean Claude de Beaufort, vicomte de la Mothe, et gouverneur pour le roi du bas pays d’Auvergne, et de Gabrielle de Dienne, d’une part, et de Pierre de Montvallat, seigneur de Grandval, fils de François de Montvallat, seigneur de Ilpize.
21 Août 1628 :
Nomination d’un tuteur et curateur de Gabriel1 et Jehanne de Beaufort-Canillac, enfants de feu messire Henry et de Dame Peyronnelle de Blanzat. Le fils aîné, Guillaume de Beaufort en est chargé. « Fait à Lignat, à cause du danger ou soupçon de contagion survenu en lad, Ville de Pont-du-Château. »
1 : Celui qui se maria plus tard avec Anne de Laubespin, dont il eut une fille, Catherine, et qui fut exécutée par arrêt des Grands Jours. Voici ce qu’en dit Fléchier, peu soucieux de partialité : « M. le Président et M. Talon conclurent ensemble de faire arrêter M. le vicomte de la Mothe de Canillac, fort considéré pour sa qualité dans la province et, au sentiment de tous, le plus innocent de tous les Canillac… L’ordre fut donné au premier huissier de prendre avec lui le prévôt d’Auvergne, avec ses archers, et de ne lui communiquer ses ordres que lorsqu’il faudrait les exécuter, parce qu’il savait qu’il était des intimes amis du vicomte, et qu’il venait même de donner à dîner ce jour-là. Ils allèrent donc ensemble dans la maison, où il était déjà couché et…, le criminel fut si étonné, qu’il ne sut depuis ce qu’il faisait, si ce n’est qu’il mit entre les mains du prévôt quelques lettres qu’on tient qu’il venait de recevoir d’une maîtresse, var il était homme à galanterie. Il fut conduit dans les prisons de la ville, attendant qu’on lui fit son procès. On l’avait fort raillé à table sur les Grands Jours, mais il se trouvait si innocent, qu’il ne se croyait pas en danger. Le 23 octobre, le procès fut jugé, et il fut exécuté quatre heures après… Il y avait bien des circonstances favorables dans son affaire, il avait été maltraité par un homme d’une qualité inférieure à la sienne, qu’il avait choisi comme ami, pour des intérêts de parti, à qui il avait confié 5.800 livres. Son ressentiment paraissait juste et son action rémissible. Il se trouvait dans ce procès une chose très singulière, c’est que l’accusateur, celui qui avait fait l’information et les témoins étaient plus criminels que l’accusé même… Plusieurs opinèrent en tremblant, ils firent bien voir, en le condamnant, qu’ils eussent voulu le sauver. Il fut exécuté sur les 5 à 6 heures du soir, dans une place qui est devant la cathédrale. »
Nomination d’un tuteur et curateur de Gabriel1 et Jehanne de Beaufort-Canillac, enfants de feu messire Henry et de Dame Peyronnelle de Blanzat. Le fils aîné, Guillaume de Beaufort en est chargé. « Fait à Lignat, à cause du danger ou soupçon de contagion survenu en lad, Ville de Pont-du-Château. »
1 : Celui qui se maria plus tard avec Anne de Laubespin, dont il eut une fille, Catherine, et qui fut exécutée par arrêt des Grands Jours. Voici ce qu’en dit Fléchier, peu soucieux de partialité : « M. le Président et M. Talon conclurent ensemble de faire arrêter M. le vicomte de la Mothe de Canillac, fort considéré pour sa qualité dans la province et, au sentiment de tous, le plus innocent de tous les Canillac… L’ordre fut donné au premier huissier de prendre avec lui le prévôt d’Auvergne, avec ses archers, et de ne lui communiquer ses ordres que lorsqu’il faudrait les exécuter, parce qu’il savait qu’il était des intimes amis du vicomte, et qu’il venait même de donner à dîner ce jour-là. Ils allèrent donc ensemble dans la maison, où il était déjà couché et…, le criminel fut si étonné, qu’il ne sut depuis ce qu’il faisait, si ce n’est qu’il mit entre les mains du prévôt quelques lettres qu’on tient qu’il venait de recevoir d’une maîtresse, var il était homme à galanterie. Il fut conduit dans les prisons de la ville, attendant qu’on lui fit son procès. On l’avait fort raillé à table sur les Grands Jours, mais il se trouvait si innocent, qu’il ne se croyait pas en danger. Le 23 octobre, le procès fut jugé, et il fut exécuté quatre heures après… Il y avait bien des circonstances favorables dans son affaire, il avait été maltraité par un homme d’une qualité inférieure à la sienne, qu’il avait choisi comme ami, pour des intérêts de parti, à qui il avait confié 5.800 livres. Son ressentiment paraissait juste et son action rémissible. Il se trouvait dans ce procès une chose très singulière, c’est que l’accusateur, celui qui avait fait l’information et les témoins étaient plus criminels que l’accusé même… Plusieurs opinèrent en tremblant, ils firent bien voir, en le condamnant, qu’ils eussent voulu le sauver. Il fut exécuté sur les 5 à 6 heures du soir, dans une place qui est devant la cathédrale. »
Janvier 1639, Saint-Germain :
Légitimation de Catherine de Canillac, fille naturelle de Jacques Timoléon de Beaufort, marquis de Canillac et de damoiselle Catherine Le Roy1.
1 : Elle mourut en 1673. Comme les biens de son père avaient été confisqués, il y eut un procès. Omer Talon, avocat général, se basa sur le Deutéronome ! (Cf. Journal du Palais, I, 444), ce dont Voltaire le railla agréablement : « Il s’agit de savoir qui héritera des biens de Mademoiselle de Canillac, biens autrefois confisqués sur son père, abandonnés par le roi à un garde du trésor royal, et donnés ensuite par le garde du trésor royal à la testatrice. Et c’est sur procès d’une fille d’Auvergne qu’un avocat général s’en rapporte à Achab, roi d’une partie de la Palestine, qui confisqua la vigne de Naboth après avoir assassiné le propriétaire par le poignard de la justice, action abominable qui est passée en proverbe pour inspirer aux hommes l’horreur de l’usurpation. Assurément la vigne de Naboth n’avait aucun rapport avec l’héritage de Mademoiselle de Canillac. Le meurtre et la confiscation des biens de Miphiboseth… n’ont pas une grande affinité avec le testament de cette demoiselle. » (Voltaire, éd. Beuchot, XLII, 467-9). Commentaires sur le livre des délits et peines).
Légitimation de Catherine de Canillac, fille naturelle de Jacques Timoléon de Beaufort, marquis de Canillac et de damoiselle Catherine Le Roy1.
1 : Elle mourut en 1673. Comme les biens de son père avaient été confisqués, il y eut un procès. Omer Talon, avocat général, se basa sur le Deutéronome ! (Cf. Journal du Palais, I, 444), ce dont Voltaire le railla agréablement : « Il s’agit de savoir qui héritera des biens de Mademoiselle de Canillac, biens autrefois confisqués sur son père, abandonnés par le roi à un garde du trésor royal, et donnés ensuite par le garde du trésor royal à la testatrice. Et c’est sur procès d’une fille d’Auvergne qu’un avocat général s’en rapporte à Achab, roi d’une partie de la Palestine, qui confisqua la vigne de Naboth après avoir assassiné le propriétaire par le poignard de la justice, action abominable qui est passée en proverbe pour inspirer aux hommes l’horreur de l’usurpation. Assurément la vigne de Naboth n’avait aucun rapport avec l’héritage de Mademoiselle de Canillac. Le meurtre et la confiscation des biens de Miphiboseth… n’ont pas une grande affinité avec le testament de cette demoiselle. » (Voltaire, éd. Beuchot, XLII, 467-9). Commentaires sur le livre des délits et peines).
1642 :
Légitimation de Jean Timoléon de Beaufort, fils naturel du précèdent, et de Ollivière, fille légitime, native de Lyon.
Légitimation de Jean Timoléon de Beaufort, fils naturel du précèdent, et de Ollivière, fille légitime, native de Lyon.
Baptême de Guillaume de Canillac :
Le 14 d’octobre 1650, a esté baptizé noble Gui laume, filz à puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac et de haute et puissante dame Michelle de Ribeyre1 ses père et mère, est né à six heures du soir le … janvier avant Me Guillaume de Beaufort-Canillac, baron et seigneur de cette ville du Pont-du-Château, et la marraine puissante dame Michaile du Chambon de Ribaire.
Signé : M. CHAMBON.---CANILLAC.—GAUBERT, curé.
1 : Michelle Ribeyre, fille d’un conseiller d’Etat qui fut ensuite lieutenant de la sénéchaussée d’Auvergne, était « la beauté la plus éclatante, la plus spirituelle et la plus courtisée de toute la province. Fille coquette d’une mère prudente et sage, elle se laissa prendre à la naissance à la beauté du comte de Canillac et l’épousa moins pour être heureuse, que pour être comtesse. » Michelle Ribeyre expia cruellement ses pensées ambitieuses. (Enest Bertin, « Les mariages dans l’ancienne société française, Paris, Hachette, 1879, 8°, page 455. »)
Le 14 d’octobre 1650, a esté baptizé noble Gui laume, filz à puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac et de haute et puissante dame Michelle de Ribeyre1 ses père et mère, est né à six heures du soir le … janvier avant Me Guillaume de Beaufort-Canillac, baron et seigneur de cette ville du Pont-du-Château, et la marraine puissante dame Michaile du Chambon de Ribaire.
Signé : M. CHAMBON.---CANILLAC.—GAUBERT, curé.
1 : Michelle Ribeyre, fille d’un conseiller d’Etat qui fut ensuite lieutenant de la sénéchaussée d’Auvergne, était « la beauté la plus éclatante, la plus spirituelle et la plus courtisée de toute la province. Fille coquette d’une mère prudente et sage, elle se laissa prendre à la naissance à la beauté du comte de Canillac et l’épousa moins pour être heureuse, que pour être comtesse. » Michelle Ribeyre expia cruellement ses pensées ambitieuses. (Enest Bertin, « Les mariages dans l’ancienne société française, Paris, Hachette, 1879, 8°, page 455. »)
Baptême de Gilberte de Canillac :
Aujourdhuy 29° jour d’octobre 1661, par moy, Michel Augier, prètre, docteur en théologie, de l’authorité, congé et licence de messire…(sic) Gaubert prètre (sic) curé de l’église Ste Martine du Pont-du-Château ont été administrées les sacrées cérémonies du baptême à damoiselle Gilberte de Canillac, fille de messire Guillaume de Canillac, comte du Pont-du-Château, et de dame Michelle Ribeyre sa femme, laquelle nasquit le 20° jour d’août 1660 et fut baptizée le mesme jour à la maison par ledit Gaubert son curé. Son parrain a esté messire Antoine Ribeyre, seigneur d’Opme et conseiller au Parlement de Paris et dame Gilberte de Canillac femme à messire Gilbert de Rivoire seigneur du Palais soussignés.
Aujourdhuy 29° jour d’octobre 1661, par moy, Michel Augier, prètre, docteur en théologie, de l’authorité, congé et licence de messire…(sic) Gaubert prètre (sic) curé de l’église Ste Martine du Pont-du-Château ont été administrées les sacrées cérémonies du baptême à damoiselle Gilberte de Canillac, fille de messire Guillaume de Canillac, comte du Pont-du-Château, et de dame Michelle Ribeyre sa femme, laquelle nasquit le 20° jour d’août 1660 et fut baptizée le mesme jour à la maison par ledit Gaubert son curé. Son parrain a esté messire Antoine Ribeyre, seigneur d’Opme et conseiller au Parlement de Paris et dame Gilberte de Canillac femme à messire Gilbert de Rivoire seigneur du Palais soussignés.
Signé : RIBEYRE---DE CANILLAC---AUGIER.
Baptême de Jean de Canillac :
Aujourdhui 30 octobre 1161, par moy, Michel Augier, etc., commis en cette partie par messire Victor Gaubert, prètre curé etc., ont été administrées les sacrées cérémonies du baptesme de Jean de Canillac, fils de messire Guillaume de Canillac, comte du Pont-du-Château, et de dame Michelle Ribeyre, lequel naquit le 11° jour de septembre dernier, et fust baptisé le mesme jour. Son parrain a esté messire Jean Ribeyre, seigneur de Fontenilles et Lezoux, et autres, conseiller du Roy en ses conseils, et dame d’Alègre, femme à messire Philippe de Canillac.
Aujourdhui 30 octobre 1161, par moy, Michel Augier, etc., commis en cette partie par messire Victor Gaubert, prètre curé etc., ont été administrées les sacrées cérémonies du baptesme de Jean de Canillac, fils de messire Guillaume de Canillac, comte du Pont-du-Château, et de dame Michelle Ribeyre, lequel naquit le 11° jour de septembre dernier, et fust baptisé le mesme jour. Son parrain a esté messire Jean Ribeyre, seigneur de Fontenilles et Lezoux, et autres, conseiller du Roy en ses conseils, et dame d’Alègre, femme à messire Philippe de Canillac.
Signé : MARIE D’ALEGRE—RIBEYRE-AUGIER.
Décès de Guillaume de Beaufort-Canillac :
Aujourdhuy 21° jour du mois de novembre, feste de la Présentation de la Vierge, de l’année 1664, haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac, baron de cette ville du Pont-du-Château, âgé de 63 ans, repentant confès de ses pensées, repeu du sacré viatique, et fortifié du Saint-Sacrement de l’Extrême-Onction par moy vicaire soussigné, est trépassé de ce monde à 9 heures du soir, et son corps a esté inhumé le lendemain sur les 5 heures du soir dans l’église collégialle du chapitre Notre-Dame dudit Pont, au tombeau de ses prédécesseurs, qu’est au-devant du crucifix. Fait le 22° des mois et an susd.
Aujourdhuy 21° jour du mois de novembre, feste de la Présentation de la Vierge, de l’année 1664, haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac, baron de cette ville du Pont-du-Château, âgé de 63 ans, repentant confès de ses pensées, repeu du sacré viatique, et fortifié du Saint-Sacrement de l’Extrême-Onction par moy vicaire soussigné, est trépassé de ce monde à 9 heures du soir, et son corps a esté inhumé le lendemain sur les 5 heures du soir dans l’église collégialle du chapitre Notre-Dame dudit Pont, au tombeau de ses prédécesseurs, qu’est au-devant du crucifix. Fait le 22° des mois et an susd.
Signé : CHASTELIUT, vicaire de Ste Martine.
Baptême de Nicolas de Canillac :
Aujourdhuy 12° jour de novembre 1666, a esté baptizé par moi Denys Mullet, soussigné, commis par Monseigneur l’Evesque pour les fonctions curiales de l’église Ste Martine, un filz de messire Guillaume de Canillac, marquis, seigneur du Pont-du-Château et autres ses places et de puissante dame Michelle Ribeyre, ses père et mère, lequel enfant est né le mesme jour entre deux et trois heures après midy, et a esté baptizé néanmoins sans aulcunes cérémonies de l’église dans la chapelle dudit chasteau, suivant la permission de mondit seigneur du mesme jour 12° novembre.Et le 17° jour de novembre 1666, a été porté le susdit enfant dans l’église, auquel enfant j’ai ajouté les prières et cérémonies de l’église, et donné le nom de Nicolas de Canillac, fils à messire Guillaume de Beaufort de Canillac, marquis du Pont-du-Chasteau, seigneur de Lussat, Foulhouze, les Martres, de St Amant et autres ses places, et dame Michelle Ribeyre sa mère. Son parrain a esté hault et puissant seigneur messire Nicolas Potier, seigneur de Novion (1), Vilbon et autres places, conseiller du roy en tous ses conseils, président à mortier au Parlement de Paris. Sa marraine, dame Françoise Dalmas, femme de messire Jacques Trebeuf, seigneur baron de Blairat et autres places, et aussi conseiller du roy en tous ses conseils, et président en sa Chambre des comptes de Paris, desquels parrain et marraine absents les places on été tenues par messire Antoine Ribeyre et par dame Françoise Ribeyre consorte de messire Estienne Cisternes, seigneur de Vinzelles, Thory, Nadalhat et autres places, Conseiller du roy et président au présidial de Clermont.Il y avait juste un an que M. de Novion, allié aux Ribeyre avait présidé les Grands Jours d’Auvergne, devant lesquels Guillaume de Canillac, sénéchal de Clermont, avait comparu comme accusé ! Il avait été condamné le 15 janvier 1666 à 800 livres parisis d’aumône applicables à l’hôpital général de Clermont. (Cf. Fléchier, éd. Chéruel, 1862. P. 234-41 et le Journal de Dongois, P. 412-3).
Aujourdhuy 12° jour de novembre 1666, a esté baptizé par moi Denys Mullet, soussigné, commis par Monseigneur l’Evesque pour les fonctions curiales de l’église Ste Martine, un filz de messire Guillaume de Canillac, marquis, seigneur du Pont-du-Château et autres ses places et de puissante dame Michelle Ribeyre, ses père et mère, lequel enfant est né le mesme jour entre deux et trois heures après midy, et a esté baptizé néanmoins sans aulcunes cérémonies de l’église dans la chapelle dudit chasteau, suivant la permission de mondit seigneur du mesme jour 12° novembre.Et le 17° jour de novembre 1666, a été porté le susdit enfant dans l’église, auquel enfant j’ai ajouté les prières et cérémonies de l’église, et donné le nom de Nicolas de Canillac, fils à messire Guillaume de Beaufort de Canillac, marquis du Pont-du-Chasteau, seigneur de Lussat, Foulhouze, les Martres, de St Amant et autres ses places, et dame Michelle Ribeyre sa mère. Son parrain a esté hault et puissant seigneur messire Nicolas Potier, seigneur de Novion (1), Vilbon et autres places, conseiller du roy en tous ses conseils, président à mortier au Parlement de Paris. Sa marraine, dame Françoise Dalmas, femme de messire Jacques Trebeuf, seigneur baron de Blairat et autres places, et aussi conseiller du roy en tous ses conseils, et président en sa Chambre des comptes de Paris, desquels parrain et marraine absents les places on été tenues par messire Antoine Ribeyre et par dame Françoise Ribeyre consorte de messire Estienne Cisternes, seigneur de Vinzelles, Thory, Nadalhat et autres places, Conseiller du roy et président au présidial de Clermont.Il y avait juste un an que M. de Novion, allié aux Ribeyre avait présidé les Grands Jours d’Auvergne, devant lesquels Guillaume de Canillac, sénéchal de Clermont, avait comparu comme accusé ! Il avait été condamné le 15 janvier 1666 à 800 livres parisis d’aumône applicables à l’hôpital général de Clermont. (Cf. Fléchier, éd. Chéruel, 1862. P. 234-41 et le Journal de Dongois, P. 412-3).
Mariage de François de Bonlieu, seigneur de Montpensier, Avec Marguerite de Beaufort-Canillac :
Aujourdhui 11 janvier 1680, Me François de Bonlieu, seigneur et marquis de Montpensier, a espousé damoiselle Marguerite de Beaufort-Canillac, fille à haut et puissant messire Guillaume de Beaufort-Canillac, marquis du Pont-du-Chasteau et seneschal de la ville de Clermont capitale d’Auvergne, ayant préalablement obtenu dispense de Sa Sainteté de l’empeschement de consanguinité du 3° au 4° degré, la bulle fulminée par le sieur… de l’officialité, en date de hier, 10° de ce mois, et dispense accordée du 2° et 3° ban, la première publication faite et paroisses du Breuil et de Pauliat sans aucune opposition ni empeschement en présence de Monseigneur, père, du seigneur marquis du Pont-du-Chasteau, fils du seigneur de Bonlieu, comte de Montpensier, frère de l’époux, du seigneur de Canillac, frère de l’époux, de M. Henry Poisson doien de la chapelle où le mariage a esté célèbré, des sieurs François Comte et Dominique Darue, chanoines, et de M. André Duberas, advocat, banquier expéditionnaire et juge du Pont-du-Chasteau, qui ont signé avec lesdites parties.
Aujourdhui 11 janvier 1680, Me François de Bonlieu, seigneur et marquis de Montpensier, a espousé damoiselle Marguerite de Beaufort-Canillac, fille à haut et puissant messire Guillaume de Beaufort-Canillac, marquis du Pont-du-Chasteau et seneschal de la ville de Clermont capitale d’Auvergne, ayant préalablement obtenu dispense de Sa Sainteté de l’empeschement de consanguinité du 3° au 4° degré, la bulle fulminée par le sieur… de l’officialité, en date de hier, 10° de ce mois, et dispense accordée du 2° et 3° ban, la première publication faite et paroisses du Breuil et de Pauliat sans aucune opposition ni empeschement en présence de Monseigneur, père, du seigneur marquis du Pont-du-Chasteau, fils du seigneur de Bonlieu, comte de Montpensier, frère de l’époux, du seigneur de Canillac, frère de l’époux, de M. Henry Poisson doien de la chapelle où le mariage a esté célèbré, des sieurs François Comte et Dominique Darue, chanoines, et de M. André Duberas, advocat, banquier expéditionnaire et juge du Pont-du-Chasteau, qui ont signé avec lesdites parties.
Signé : MONTPENSIER—M. de CANILLAC—CANILLACPONT-du-CHASTEAU—COMTE de MONTPENSIER—CANILLAC---COMTE---DUBERAS.
12 Janvier 1680 :
Testament e Anne Laubespin, veuve de Gabriel de Beaufort-Canillac1.
1 : (Arch. Nationales, Y. 25, fol. 165. Publications enregistrées au Châtelet de Paris). Anne de Laubespin, fille de Jean de Laubespin, président au bureau des finances de Moulins, s’était mariée en premières noces avec Turcan, maître des requêtes, qui la surprit un jour dans le carrosse de Gabriel de Canillac. En 1651, elle argua de l’impuissance de son mari. Quoique ce ne fut pas démontré, ils furent démariés et elle épousa Canillac
Testament e Anne Laubespin, veuve de Gabriel de Beaufort-Canillac1.
1 : (Arch. Nationales, Y. 25, fol. 165. Publications enregistrées au Châtelet de Paris). Anne de Laubespin, fille de Jean de Laubespin, président au bureau des finances de Moulins, s’était mariée en premières noces avec Turcan, maître des requêtes, qui la surprit un jour dans le carrosse de Gabriel de Canillac. En 1651, elle argua de l’impuissance de son mari. Quoique ce ne fut pas démontré, ils furent démariés et elle épousa Canillac
Décès de Guillaume de Beaufort-Canillac :
Ce jourdhuy 7° octobre 1682, a esté enterré par le curé soubsigné, assisté de Messieurs les chanoines de la chapelle du château de la présente ville, haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac1 marquis du Pont-du-Chasteau et dépendances, séneschal de Clermont, s’estant confessé et communié et ayant reçu l’extrême-onction dans le cours d’une maladie fort longue, en estant décédé le 6 du présent mois qui estoit hier entour de 10 heures du matin. Ledit enterrement fait à la chapelle. Présents au convoy, le seigneur baron de Lignat, Monsieur de Ribeyre, maistre des Requestes du Parlement de Paris, M. de Vinzelles, conseiller à la cour des Aides de Clermont, M. Four, lieutenant général au présidial de Clermont, M. Ternier, advocat en Parlement, et autres personnages de qualité et parents dudit seigneur qui se sont retirés sans signer. Et ont signé au présent acte : M. Anthoine Maigne, communaliste de Ste Martine, Anthoine du Four, chanoine de la chapelle, Simon Rogier, chanoine de Vertaizon, Antoine Rigault, curé de Cormède.
Ce jourdhuy 7° octobre 1682, a esté enterré par le curé soubsigné, assisté de Messieurs les chanoines de la chapelle du château de la présente ville, haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac1 marquis du Pont-du-Chasteau et dépendances, séneschal de Clermont, s’estant confessé et communié et ayant reçu l’extrême-onction dans le cours d’une maladie fort longue, en estant décédé le 6 du présent mois qui estoit hier entour de 10 heures du matin. Ledit enterrement fait à la chapelle. Présents au convoy, le seigneur baron de Lignat, Monsieur de Ribeyre, maistre des Requestes du Parlement de Paris, M. de Vinzelles, conseiller à la cour des Aides de Clermont, M. Four, lieutenant général au présidial de Clermont, M. Ternier, advocat en Parlement, et autres personnages de qualité et parents dudit seigneur qui se sont retirés sans signer. Et ont signé au présent acte : M. Anthoine Maigne, communaliste de Ste Martine, Anthoine du Four, chanoine de la chapelle, Simon Rogier, chanoine de Vertaizon, Antoine Rigault, curé de Cormède.
Signé : CHIVIAL, curé.
1 : Il existe aux archives de Pont-du-Château une copie de son testament, en voici le début : « Aujourd’hui lundy vingt huitiesme septambre mil six cent quatre deux, devant nous Jean Pelissier et Guillaume Coste notaires royaux, résidants en la ville du Pont-du-Chasteau a comparu puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac marquis du Pont-du-Chasteau seigneur de Lussat, Fouliouze, et les Martres d’Artières, conseiller du roy en son conseil et son seneschal d’Auvergne à Clermont lequel estant détenu dans son lict malade de maladie corporelle, sain néanmoings d’esprit, mémoire, et entandement, dans l’apartement neuf de son chasteau de laditte ville du Pont-du-Chasteau, nous a déposé qu’avant de disposer de ses biens par testament, il est dans la volonté de faire dresser l’inventaire de tous les biens meubles qu’il a dans son château…, granges, cuvages et domaines et de tous les titres, documents, contracts, terriers et autres papiers qui sont dans son cabinet et proche la chambre où il est malade, et estant entré dans le cabinet dud seigneur, proche l’alcôve de sa chambre où il est malade, la clef duquel cabinet nous été remise par Petit Jean un de ses lacquais, avecques deux autres clefz dont l’une ouvre la garde-robe et armoire qui est enchâssée dans la muraille dud, cabinet, etc. » Je signalerai dans ce document l’indication des terriers de 1429 et 1524, aujourd’hui disparus.
Baptême de Michelle de Beaufort-Canillac :
Le 13° jour de septembre de l’année 1685, a esté receue par le vicaire soussigné aux cérémonies du baptesme, assurée par M. le curé de St Pierre de Clermont, damoyselle Michelle de Beaufort-Canillac, fille légitime de haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort de Canillac, marquis du marquisat du Pont-du-Chasteau, et membres en dépendans et de haute puissante dame Geneviève de Gédoin. La parrain a esté haut et puissant seigneur messire Alexandre de Seiglière, seigneur de Cressat, et la marraine, haute et puissante dame Michelle de la Ribeyre, relicte à feu et haut et puissant seigneur Guillaume de Beaufort, comte de Canillac.
Le 13° jour de septembre de l’année 1685, a esté receue par le vicaire soussigné aux cérémonies du baptesme, assurée par M. le curé de St Pierre de Clermont, damoyselle Michelle de Beaufort-Canillac, fille légitime de haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort de Canillac, marquis du marquisat du Pont-du-Chasteau, et membres en dépendans et de haute puissante dame Geneviève de Gédoin. La parrain a esté haut et puissant seigneur messire Alexandre de Seiglière, seigneur de Cressat, et la marraine, haute et puissante dame Michelle de la Ribeyre, relicte à feu et haut et puissant seigneur Guillaume de Beaufort, comte de Canillac.
Signé : CRESSAT—M. de RIBEYRE—J. PELISSIER.
Ondoiement de Jean de Canillac :
Le 1er jour du mois d’avril de l’année 1688, a été baptisé par le curé soussigné à la maison, avec permission de M. Vigier, un des vicaires généraux du diocèse de Clermont, le siège épiscopal vacant, un fils légitime à haut et puissant seigneur Messire de Beaufort-Canillac, marquis du Pont-du-Chasteau et à haute et puissante dame Geneviève de Gedoin, lequel fut né le susdit jour, mois et an, entre 1 heure et 2 heures après minuit. En foy de quoy a aussi signé dit seigneur de Canillac, attendant que les cérémonies de l’église seront appliquées audit baptisé.
Décès de Michelle de Ribeyre :
Le 18° jour du mois d’aoust de l’année 1688, est décédée entre 3 et 4 heures après midy haute et puissante dame Michelle de Ribeyre relicte de haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac marquis du Pont-du-Chasteau, de laquelle le corps a esté enterré dans l’église collégiale de la chapelle le 19° jour de susdit ès présences de Denis Romeuf soussigné et Gilbert Dinguant qui a déclaré ne sçavoir signer et ce enquis, habitants du Pont-du-Chasteau.
Baptême de Denis de Beaufort-Canillac :
Le 9° jour du mois d’octobre jour et fête de Saint Denis, de l’année 1688, ont été appliquées par le vicaire soussigné les cérémonies du baptême à un fils de haut et puissant seigneur messire de Beaufort-Canillac, marquis de la ville du Pont-du-Chasteau et de haute et puissante dame Geneviève de Gedoin, sa consorte. Le parrain a été haut et puissant seigneur messire Denis de Gedoin, et la marraine haute et puissante dame Marguerite de Beaufort-Canillac, consorte à haut et puissant seigneur messire François de Beaulieu-Montpensier, de catéchisme seulement, soussignés, et a receu nom Denis, lequel fut ondoyé par le vénérable curé de l’église et paroisse de Ste Martine avec permission de M. Burin, un des vicaires généraux du diocèse de Clermont, le siège épiscopal vacant, à la maison, le 22° jour du mois de mars 1687, lequel est né le 21° jour des susdits, entour 6 heures devant midy.
Le 9° jour du mois d’octobre jour et fête de Saint Denis, de l’année 1688, ont été appliquées par le vicaire soussigné les cérémonies du baptême à un fils de haut et puissant seigneur messire de Beaufort-Canillac, marquis de la ville du Pont-du-Chasteau et de haute et puissante dame Geneviève de Gedoin, sa consorte. Le parrain a été haut et puissant seigneur messire Denis de Gedoin, et la marraine haute et puissante dame Marguerite de Beaufort-Canillac, consorte à haut et puissant seigneur messire François de Beaulieu-Montpensier, de catéchisme seulement, soussignés, et a receu nom Denis, lequel fut ondoyé par le vénérable curé de l’église et paroisse de Ste Martine avec permission de M. Burin, un des vicaires généraux du diocèse de Clermont, le siège épiscopal vacant, à la maison, le 22° jour du mois de mars 1687, lequel est né le 21° jour des susdits, entour 6 heures devant midy.
Signé : GEDOIN de VILCONSEIL—M. de CANILLAC—M. de SEIGLIERE—
MONTBOISSIER—CANILLAC—DALMAS—Charles d’ESTAING— CANILLAC Pont-du-Chasteau—De GEDOYN du MONTEL—PELISSIER.
MONTBOISSIER—CANILLAC—DALMAS—Charles d’ESTAING— CANILLAC Pont-du-Chasteau—De GEDOYN du MONTEL—PELISSIER.
Baptême de François-Timoléon-Gilbert de Canillac :
Le 9° jour du mois de novembre de l’année 1689, a esté baptisé à la maison par le curé soussigné, avec permission de M. Burin, un des viscaires généraux de Clermont, le siège épiscopal vacant, un fils à haut et puissant seigneur messire Guillaume de Beaufort-Canillac, seigneur et marquis de la ville du Pont-du-Chasteau, et à puissante dame Geneviève de Gedoin, sa consorte, né les susdits jour et an, entre 2 et 3 heures après minuit, attendant que les cérémonies de l’église luy seront appliquées. Fait en présence dudit seigneur marquis et de haut et puissant seigneur Messire François de Beaulieu-Montpensier.
Décès du précédent :
Le 4° jour du mois de décembre 1692, a esté enterré par le curé soussigné dans la chapelle du château, le corps de François-Timoléon-Gilbert de Canillac, âgé de 3 ans, décédé le 3° jour des susdits moi et an, entour 4 heures après midy, fils à haut et puissant seigneur Guillaume de Beaufort et à haute et puissante dame Geneviève de Gedoin, en prèsence de Gilbert Dinguant soussigné et de Jean Romeuf qui a déclaré ne sçavoir signer de ce enquis.
Baptême de Marguerite de Canillac :
Le 25° jour de mois de décembre 1692, ont été appliquées par le curé soussigné les cérémonies du baptême à damoiselle de Canillac, fille à haut et puissant seigneur, etc., a receu nom Marguerite, ondoyée le…(sic). Le parrain a esté M. François Mayet, notaire royal soussigné, à la place de haut et puissant seigneur messire Jean de Beaufort-Canillac, capitaine aux gardes, et la marraine, honnête fille Catherine Combes, à la place de haute et puissante dame Marguerite de Seiglières, consorte à haut et puissant seigneur messire Denis de Gedoin, vicomte de Monteil, de catéchisme seulement, ladite Catherine Combes a déclaré ne sçavoir signer.
Baptême de Jean de Canillac :
Le 30° jour du mois de novembre 1695, ont été appliquées par le curé soussigné les cérémonies du baptême à M. Jean de Canillac, ondoyé et né le 1er jour du mois d’avril de l’année 1688, fils à haut et puissant seigneur etc. – Le parrain a été haut et puissant seigneur Jean de Beaufort-Canillac, 1ere enseigne de la 2° compagnie des mousquetaires du roi, la marraine, damoiselle Marguerite de Canillac, à la place de … (en blanc).
Le 30° jour du mois de novembre 1695, ont été appliquées par le curé soussigné les cérémonies du baptême à M. Jean de Canillac, ondoyé et né le 1er jour du mois d’avril de l’année 1688, fils à haut et puissant seigneur etc. – Le parrain a été haut et puissant seigneur Jean de Beaufort-Canillac, 1ere enseigne de la 2° compagnie des mousquetaires du roi, la marraine, damoiselle Marguerite de Canillac, à la place de … (en blanc).
Signé : CANILLAC—Marguerite de CANILLAC—
JEAN de CANILLAC—CANILLAC Pont-du-Chasteau—
G. de GEDOIN—PELISSIER, curé.
Naissance et décès de N…. de Montboissier :
Le 18° jour de may de l’année 1696, est née une fille légitime entour 2 heures après midy, de haut et puissant seigneur etc., baptisée à la maison à cause du danger de mort, par le curé soussigné, et à l’instant décédée, à laquelle le corps a esté enterré dans l’église collégiale de la chapelle du château, le 19° jour des susd entour 1 heure après midy, ès présences d’honorables personnes Me Jean Antoine Dalmas, baillif et M. Denis Chastellut, procureur d’office au baillage.
Décès de Jean-Michel de Canillac :
Le 28° jour du mois d’avril de l’année 1706, a été enterré dans la chapelle du château, entour 4 heures après midy, le corps de messire Jean-Michel de Canillac1, âgé environ de 18 ans, fils de haut et puissant seigneur messire Guillaume de Canillac, seigneur et marquis du Pont-du-Chasteau, et de feu haute et puissante dame Geneviève de Gédoin2, décédée à Paris dans la paroisse de St Paul, le 9° jour ses susd, entour 3 heures après midy. Ledit enterrement fait en présence dud, messire Guillaume de Canillac et de vénérable personne Me Guillaume Chauvet, prêtre et chanoine de lad. Chapelle, soussignés.
Signé : CANILLAC Pont-du-Chasteau—CHAUVET ---
PELISSIER, curé.
1 : La plaque du cercueil se trouve à la mairie. Armoriée, et en cuivre rouge, elle porte ces mots gravés : Jean-Michel de Beaufort Canillac originaire de Montboissier fils de Guillaume Michel du mesme nom et de Geneviève de Gédoyn mort à Paris, paroissse S.-Paul le vendredy neuf avril mil sept cent six âgé de dix huit ans neuf jours et porté de Paris dans un cercueil de plomb au chapitre de nostre chapelle du Pont du Chasteau où il a esté enterré dans le tombeau de ses ancêtres le vingt huit avril mil sept cent six . Requiescat in pace . Amen !
Le 28° jour du mois d’avril de l’année 1706, a été enterré dans la chapelle du château, entour 4 heures après midy, le corps de messire Jean-Michel de Canillac1, âgé environ de 18 ans, fils de haut et puissant seigneur messire Guillaume de Canillac, seigneur et marquis du Pont-du-Chasteau, et de feu haute et puissante dame Geneviève de Gédoin2, décédée à Paris dans la paroisse de St Paul, le 9° jour ses susd, entour 3 heures après midy. Ledit enterrement fait en présence dud, messire Guillaume de Canillac et de vénérable personne Me Guillaume Chauvet, prêtre et chanoine de lad. Chapelle, soussignés.
Signé : CANILLAC Pont-du-Chasteau—CHAUVET ---
PELISSIER, curé.
1 : La plaque du cercueil se trouve à la mairie. Armoriée, et en cuivre rouge, elle porte ces mots gravés : Jean-Michel de Beaufort Canillac originaire de Montboissier fils de Guillaume Michel du mesme nom et de Geneviève de Gédoyn mort à Paris, paroissse S.-Paul le vendredy neuf avril mil sept cent six âgé de dix huit ans neuf jours et porté de Paris dans un cercueil de plomb au chapitre de nostre chapelle du Pont du Chasteau où il a esté enterré dans le tombeau de ses ancêtres le vingt huit avril mil sept cent six . Requiescat in pace . Amen !
2 : L’acte de décès de Geneviève de Gédoin ne se trouve pas. Il existe une Oraison funèbre prononcée en son honneur dans l’église des Pères Récollets de Guéret, par le P. Florent la Serre. Clermont, Pierre Boutandon, 1699, pet. In-8°
Décès de marguerite de Canillac :
Le premier jour du mois d’aoust 1707, est décédée entour de 4 heures du matin, honneste damoiselle Marguerite de Canillac1 âgée environ de 20 ans, fille de haut, etc., de laquelle le corps a été enterré dans l’église de la chapelle le 2° jour des susdits mois et an, entour 8 heures du soir, en présence dudit seigneur marquis et Pélissier, curé.
Le premier jour du mois d’aoust 1707, est décédée entour de 4 heures du matin, honneste damoiselle Marguerite de Canillac1 âgée environ de 20 ans, fille de haut, etc., de laquelle le corps a été enterré dans l’église de la chapelle le 2° jour des susdits mois et an, entour 8 heures du soir, en présence dudit seigneur marquis et Pélissier, curé.
1 : Voici l’inscription gravée sur la plaque du cercueil : Cy gis Marguerite de Beaufort Canillac Montboissier fille de Guillaume Michel et de Geneviève de Gédoyn âgée de vingt et un an et entre huit et neuf mois, morte le premier jour d’aoust, feste de S.-Pierre ès liens, l’an mil sept cent sept Requiescat in pace . Amen. – Il a été imprimé une Oraison funèbre de demoiselle Marguerite de Canillac, fille de M. le marquis du Pont-du-Château, grand sénéchal d’Auvergne prononcée dans l’église des Récollets de Guéret, le 24 janvier 1708 par le P. Justin Bergue, prédicateur du roi d’Espagne. Limoges, Barbou, 1708, in-12. (Ind. Dans la Bibliothèque du P. Lelong, IV, 209). La Bibliothèque nationale en possède un exemplaire.
21 Décembre 1712 :
Baptême à Saint Paul, de Philippe-Claude, comte de Montboissier, fils de Philippe-Claude et de Marie-Anne-Geneviève de Maillé. Parrain : Philippe-Claude, marquis de Canillac, marraine : Louis-Marie, marquise de Maillé du Houssay.
2 Avril 1714 :
Naissance de Anne Elisabeth Constance de Montboissier, fille de Philippe-Claude, comte de Beaufort, marquis de Canillac et Marie-Anne-Geneviève de Maillé. Parrain : M. René, marquis de Benhart, marraine : Elisabeth Ferrand, comtesse de Canillac.
22 Juillet 1714 :
Contrat de mariage reçu par M° Guesdon de messire Denis Michel de Montboissier, vicomte de Monteil et demoiselle Marie-Geneviève Ferrand1.
Baptême à Saint Paul, de Philippe-Claude, comte de Montboissier, fils de Philippe-Claude et de Marie-Anne-Geneviève de Maillé. Parrain : Philippe-Claude, marquis de Canillac, marraine : Louis-Marie, marquise de Maillé du Houssay.
2 Avril 1714 :
Naissance de Anne Elisabeth Constance de Montboissier, fille de Philippe-Claude, comte de Beaufort, marquis de Canillac et Marie-Anne-Geneviève de Maillé. Parrain : M. René, marquis de Benhart, marraine : Elisabeth Ferrand, comtesse de Canillac.
22 Juillet 1714 :
Contrat de mariage reçu par M° Guesdon de messire Denis Michel de Montboissier, vicomte de Monteil et demoiselle Marie-Geneviève Ferrand1.
1 : Le 2 juillet, M. de Canillac des mousquetaires, vint ici pour demander au roi l’agrément du mariage qu’il veut faire de son neveu, fils du marquis de Pont-du-Château, avec Mlle Ferrand, qui est nièce de M. de Canillac, et ainsi tout le bien du mari et de la femme qui n’ont point d’enfants reviendra aux enfants qui naîtront de ce mariage. Mlle Ferrand est fille de l’intendant de Bretagne, et aura près d’un million de bien, et le marquis de Pont-du-Château aura plus de 60.000 livres de rente en fonds de terre et de belles terres.
17 Avril 1717 :
Baptême de Jean Eléonore de Beaufort-Canillac « abbé de Montboissier » fils de Philippe-Claude et de Geneviève de Maillé. Parrain : Jean de Beaufort-Canillac Montboissier, comte de Canillac, lieutenant général des armées du roi, marraine : Eléonore d’Estaing, épouse de M. de Berville, brigadier des armées du roi.
15 Mars 1719 :
Naissance de Henri Philippe, fils de Philippe-Claude et Geneviève de Maillé.
16 Novembre 1719 :
Baptême de Jean Eléonore de Beaufort-Canillac « abbé de Montboissier » fils de Philippe-Claude et de Geneviève de Maillé. Parrain : Jean de Beaufort-Canillac Montboissier, comte de Canillac, lieutenant général des armées du roi, marraine : Eléonore d’Estaing, épouse de M. de Berville, brigadier des armées du roi.
15 Mars 1719 :
Naissance de Henri Philippe, fils de Philippe-Claude et Geneviève de Maillé.
16 Novembre 1719 :
Décès de Gilbert Eustache de Montboissier.
Décès de Guillaume Michel de Montboissier :
Aujourd’huy samedy premier février 1721 a esté enterré haut et puissant seigneur Guillaume Michel de Montboissier Beaufort-Canillac, seigneur marquis du Pont-du-Chasteau, conseiller du roi en ses conseils, et son sénéchal de Clermont, dans la chapelle du château dud. Seigneur muny de tous les sacrements qui lui ont été administrés de nostre consentement, lequel est décédé le 30 janvier dernier entre 11 heures et midy. Présens au convoy, Me Guillaume Michel Segret, advocat en Parlement, bailli de cette ville, Me Guillaume Michel Mayet, notaire royal et substitut du procureur d’office de cette ville. Me Denis Sabattier, premier consul de cette dite ville l’année présente, Jean Senaize, Pierre Gauthier, Borot et Jacques Mercier, aussy consuls… qui ont déclaré ne sçavoir signer de ce enquis. Et ont lesdits sieurs Segret, Mayet et Sabattier, signé avec nous : PAULET.
28 Février 1721 :
Naissance de Marie Hyacinthe Joseph Rhingarde, fille de Philippe-Claude et de Geneviève de Maillé.
22 mars 1722 :
Aujourd’huy samedy premier février 1721 a esté enterré haut et puissant seigneur Guillaume Michel de Montboissier Beaufort-Canillac, seigneur marquis du Pont-du-Chasteau, conseiller du roi en ses conseils, et son sénéchal de Clermont, dans la chapelle du château dud. Seigneur muny de tous les sacrements qui lui ont été administrés de nostre consentement, lequel est décédé le 30 janvier dernier entre 11 heures et midy. Présens au convoy, Me Guillaume Michel Segret, advocat en Parlement, bailli de cette ville, Me Guillaume Michel Mayet, notaire royal et substitut du procureur d’office de cette ville. Me Denis Sabattier, premier consul de cette dite ville l’année présente, Jean Senaize, Pierre Gauthier, Borot et Jacques Mercier, aussy consuls… qui ont déclaré ne sçavoir signer de ce enquis. Et ont lesdits sieurs Segret, Mayet et Sabattier, signé avec nous : PAULET.
28 Février 1721 :
Naissance de Marie Hyacinthe Joseph Rhingarde, fille de Philippe-Claude et de Geneviève de Maillé.
22 mars 1722 :
Naissance de Marie Adelaïde Victoire, fille des mêmes.
13 Novembre 1724 :
Du testament de haut et puissant seigneur messire Philippe de Beaufort de Montboissier, chevalier, marquis de Canillac, lieutenant général de la province de Languedoc, conseiller d’état d’épée demeurant à Paris en son hôtel rue de Paradis, paroisse Saint Gervais, reçu par Bronod, notaire à Paris, a été extrait ce qui suit : « 40.000 livres à M. l’abbé de la Roche, abbé de Barbau1, 3.000 livres de rente viagère à l’abbé Couet, 20.000 livres à la fille de M. Mayeux, avocat au Parlement, pour aider à la marier, 10.000 livres à M. Dunau, non compris la pension viagère, 600 livres à Dalla qui a fait les affaires, 4.000 livres et 400 de viager à Lemaistre, son valet de chambre chirurgien, 1.000 livres à un garçon de cuisine, 1.000 livres au garçon d’office, 2.000 livres et 200 de rente à son portier Lahusssière, chacun des laquais, cocher et postillon, 3 années de leurs gages, outre ceux qui leur sont dus, à M. Joly de Fleury, procureur général du Parlement, pour l’exécution du testament, la tapisserie qui représente l’histoire de Méléagre. » Insinué le 28 mai 1725. A été payé pour les droits : 597 livres.
1 : Claude François de Beaufort-Canillac Montboissier, dit l’abbé de Canillac, fils d’Ignace, vicomte de la Roche-Canillac et de Louise Motier de Champetiers, né à Brioude en Auvergne, reçu d’abord chanoine comte de la même ville, le 3 août 1712, puis comte de Lyon le 27 avril 1716, nommé à l’abbaye de Barbeaux, diocèse de Sens, le 8 janvier 1721, auditeur de Rote en juillet 1733, fut reçu à Rome le 1° mars 1735, devint abbé de Saint Pierre de Montmajour la même année, de Cercamp en mars 1739 et de Fécamp en 1746, puis conseiller d’Etat, commandeur du Saint Esprit en 1753. Il mourut le 27 janvier 1761, âgé de 68 ans. Le 23 juin 1743, il fut remplacé comme chargé des affaires de France à Rome par l’archevêque de Bourges, nommé ambassadeur. Il était encore à Rome en juillet en 1751, puisqu’il y reçut à son entrée le duc de Nivernais, notre ambassadeur. Ses abbayes lui donnèrent bien des embarras (procès de 1740-1742, pour Montmajour, et pour l’église de La Couronne). Quoique l’usage fut de rendre les bénéfices de moindre valeur, l’abbé eut la permission de garder les siens lorsqu’il fut nommé abbé de Fécamp. Son ambition cependant ne fut pas entièrement satisfaite, il ne put jamais obtenir le pourpre. Le cuisinier qu’il avait à Rome, Jean Laforest, était originaire de Lezoux, il se retira en Auvergne. Le 31 janvier 1777, il abandonne 4.000 livres à l’Hôtel Dieu de Clermont, et le 27 juillet 1784, il y fonde une grand’messe le jour de Sainte Marthe. L’abbé Canillac avait deux sœurs, Thérèse de Canillac, abbesse de la Vaudieu depuis 1684, et Marie, religieuse à l’abbaye des Chasses.
18 Mars 1726 :
Contrat de mariage reçu par M° Bronod, d’entre messire Pierre Charles de Beaufort Montboissier Canillac, chevalier, seigneur de La Roche Canillac, cornette de la 2° Cie des mousquetaires de la garde à cheval de sa Majesté et Angélique Marguerite de Jassaud, veuve de messire Charles-Michel-Anne-Thomas Sibille, marquis de Roncherolles.
30 octobre 1730 :
Baptême de Madeleine Françoise de Montboissier, fille de Philippe-Claude. Parrain : Michel-François de Maillé de La Tour Landry, vicaire général de l’évêque de Chartres, marraine : Antoinette de Ryantz, dame et baronne de la Brosse.
26 Octobre 1733 :
Mariage de François-Antoine-Alexandre d’Albignac, chevalier, comte de Triadou, baron de Castelnau, 21 ans, fils de François d’Albignac de Castelnau et de Louise Marie du Buisson de Resouches, avec Anne Elisabeth Constance de Montboissier.
17 Juin 1739 :
Contrat de mariage reçu par M° Bronod, d’entre messire Pierre Charles de Beaufort Montboissier Canillac, chevalier, seigneur de La Roche Canillac, cornette de la 2° Cie des mousquetaires de la garde à cheval de sa Majesté et Angélique Marguerite de Jassaud, veuve de messire Charles-Michel-Anne-Thomas Sibille, marquis de Roncherolles.
30 octobre 1730 :
Baptême de Madeleine Françoise de Montboissier, fille de Philippe-Claude. Parrain : Michel-François de Maillé de La Tour Landry, vicaire général de l’évêque de Chartres, marraine : Antoinette de Ryantz, dame et baronne de la Brosse.
26 Octobre 1733 :
Mariage de François-Antoine-Alexandre d’Albignac, chevalier, comte de Triadou, baron de Castelnau, 21 ans, fils de François d’Albignac de Castelnau et de Louise Marie du Buisson de Resouches, avec Anne Elisabeth Constance de Montboissier.
17 Juin 1739 :
Décès de Noël de Montboissier, 23 ans, fils de Philippe-Claude.
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