samedi 4 décembre 2010

Clavières (Polminhac)

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Clavières-Ayrens

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Tour de Falhiès

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Clavières (Velzic)

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Calendrier républicain français (Les mois)


Les mois.

Mois d'automne (terminaison en aire).

  * Vendémiaire (22 septembre ~ 21 octobre) - Période des vendanges.


Le mois de vendémiaire est le premier mois du calendrier républicain français.
Il correspondait à quelques jours près (selon l'année) à la période allant du 22 septembre au 21 octobre du calendrier grégorien.
Par ailleurs, il recouvre approximativement la période durant laquelle le Soleil traverse le signe de la Balance du Zodiaque tropique.
Il tirait son nom « des vendanges qui ont lieu de septembre en octobre », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».
Cette période correspond à la saison des vendanges dans l'hémisphère nord. Bien que ses concepteurs l'aient voulu universel, le calendrier républicain était très influencé par le monde rural français.

  * Brumaire (22 octobre ~ 20 novembre) - Période des brumes et des brouillards.


Le mois de brumaire était le deuxième mois du calendrier républicain français.
Il correspondait à quelques jours près (selon l'année) à la période allant du 22 octobre au 20 novembre du calendrier grégorien.
Par ailleurs, il recouvre approximativement la période durant laquelle le Soleil traverse le signe du Scorpion du Zodiaque tropique.
Il tirait son nom « des brouillards & des brumes basses qui sont (...) la transudation de la nature d'octobre en novembre », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».
Ce mois a donné son nom au coup d'État, intervenu le 18 brumaire an VIII (le 9 novembre 1799), qui porta le général Napoléon Bonaparte au pouvoir en France. On parle dans ce cas du 18-Brumaire (nom propre, avec trait d'union et majuscule à la deuxième partie du nom), mais également de Brumaire (là aussi avec une majuscule, pour distinguer du nom du mois en général).

  * Frimaire (21 novembre ~ 20 décembre) - Période des froids.


Le mois de frimaire était le troisième mois du calendrier républicain français.
Il correspondait à quelques jours près (selon l'année) à la période allant du 21 novembre au 20 décembre du calendrier grégorien.
Par ailleurs, il recouvre approximativement la période durant laquelle le Soleil traverse le signe du Sagittaire du Zodiaque tropique.
Il tirait son nom « du froid, tantôt sec, tantôt humide, qui se fait sentir de novembre en décembre », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».

Mois d'hiver (terminaison en ose à l'origine, abusivement orthographiée ôse par la suite).

  * Nivôse (21 décembre ~ 19 janvier) - Période de la neige.


Le mois de nivôse est le quatrième mois du calendrier républicain français.
Il correspondait à quelques jours près (selon l'année) à la période allant du 21 décembre au 19 janvier du calendrier grégorien.
Par ailleurs, il recouvre approximativement la période durant laquelle le Soleil traverse le signe du Capricorne du Zodiaque tropique.
Il tirait son nom « de la neige qui blanchit la terre de décembre en janvier », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».
Le décret du 4 frimaire an II (24 novembre 1793) « sur l'ère, le commencement et l'organisation de l'année, et sur les noms des jours et des mois » orthographiait le nom du mois nivose, sans accent circonflexe. L'ajout généralisé de cet accent s'est installé progressivement, à une époque ultérieure indéterminée. On rencontre d'ailleurs des milliers d'actes ou documents officiels de l'époque ne faisant pas encore usage de cet accent.

  * Pluviôse (20 janvier ~ 18 février) - Période des pluies.


Le mois de pluviôse était le cinquième mois du calendrier républicain français.
Il correspondait à quelques jours près (selon l'année) à la période allant du 20 janvier au 18 février du calendrier grégorien.
Par ailleurs, il recouvre approximativement la période durant laquelle le Soleil traverse le signe du Verseau du Zodiaque tropique.
Il tirait son nom « des pluies qui tombent généralement avec plus d'abondance de janvier en février », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».
Le décret du 4 frimaire an II (24 novembre 1793) orthographiait le nom du mois pluviose, sans accent circonflexe. L'ajout généralisé de cet accent s'est installé progressivement, à une époque ultérieure indéterminée.
L'ère républicaine s'étant achevée le 1er janvier 1806, il n'a jamais existé, dans l'usage légal, de mois de pluviôse an XIV.

  * Ventôse (19 février ~ 20 mars) - Période des vents.


Le mois de ventôse était le sixième mois du calendrier républicain français.
Il correspondait à quelques jours près (selon l'année) à la période allant du 19 février au 20 mars du calendrier grégorien.
Par ailleurs, il recouvre approximativement la période durant laquelle le Soleil traverse le signe des Poissons du Zodiaque tropique.
Il tirait son nom « des giboulées qui ont lieu, & du vent qui vient sécher la terre de février en mars », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».
Le décret du 4 frimaire an II (24 novembre 1793) orthographiait le nom du mois ventose, sans accent circonflexe. L'ajout généralisé de cet accent s'est installé progressivement, à une époque ultérieure indéterminée.
L'ère républicaine s'étant achevée le 1er janvier 1806, il n'a jamais existé, dans l'usage légal, de mois de ventôse an XIV.
À la différence des cinq premiers mois du calendrier républicain, qui n'en nécessitent que trois chacun, et des six derniers, pour lesquels il n'en faut que deux chacun, cinq tables de conversion sont ici nécessaires, en raison du caractère bissextile des années grégoriennes 1796 et 1804, et du caractère non bissextile de l'année 1800 (non divisible par 400) alors que l'année républicaine correspondante est elle même bissextile.

Mois du printemps (terminaison en al).

  * Germinal (21 mars ~ 19 avril) - Période de la germination.


Le mois de germinal était le septième mois du calendrier républicain français.
Il correspondait, à quelques jours près (selon l'année), à la période allant du 21 mars au 19 avril du calendrier grégorien.
Par ailleurs, il recouvre approximativement la période durant laquelle le Soleil traverse le signe du Bélier du Zodiaque tropique.
Il tirait son nom « de la fermentation & du développement de la sève de mars en avril », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».
L'ère républicaine s'étant achevée le 1er janvier 1806, il n'a jamais existé, dans l'usage légal, de mois de germinal an XIV.

  * Floréal (20 avril ~ 19 mai) - Période de l'épanouissement des fleurs.


Le mois de floréal était le huitième mois du calendrier républicain français.
Il correspondait, à quelques jours près (selon l'année), à la période allant du 20 avril au 19 mai du calendrier grégorien.
Par ailleurs, il recouvre approximativement la période durant laquelle le Soleil traverse le signe du Taureau du Zodiaque tropique.
Il tirait son nom « de l'épanouissement des fleurs d'avril en mai », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».
L'ère républicaine s'étant achevée le 1er janvier 1806, il n'a jamais existé, dans l'usage légal, de mois de floréal an XIV.

  * Prairial (20 mai ~ 18 juin) - Période des récoltes des prairies.


Le mois de prairial était le neuvième mois du calendrier républicain français.
Il correspondait, à quelques jours près (selon l'année), à la période allant du 20 mai au 18 juin du calendrier grégorien.
Par ailleurs, il recouvre approximativement la période durant laquelle le Soleil traverse le signe des Gémeaux du Zodiaque tropique.
Il tirait son nom « de la fécondité riante & de la récolte des prairies de mai en juin », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».
L'ère républicaine s'étant achevée le 1er janvier 1806, il n'a jamais existé, dans l'usage légal, de mois de prairial an XIV.

Mois d'été (terminaison en idor).

  * Messidor (19 juin ~ 18 juillet) - Période des moissons.


Le mois de messidor était le dixième mois du calendrier républicain français.
Il correspondait, à quelques jours près (selon l'année), à la période allant du 19 juin au 18 juillet du calendrier grégorien.
Par ailleurs, il recouvre approximativement la période durant laquelle le Soleil traverse le signe du Cancer du Zodiaque tropique.
Il tirait son nom « de l'aspect des épis ondoyants & des moissons dorées qui couvrent les champs de juin en juillet », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».
L'ère républicaine s'étant achevée le 1er janvier 1806, il n'a jamais existé, dans l'usage légal, de mois de messidor an XIV.

  * Thermidor (19 juillet ~ 17 août) - Période des chaleurs.


Le mois de thermidor était le onzième mois du calendrier républicain français.
Il correspondait, à quelques jours près (selon l'année), à la période allant du 19 juillet au 17 août du calendrier grégorien.
Par ailleurs, il recouvre approximativement la période durant laquelle le Soleil traverse le signe du Lion du Zodiaque tropique.
Il tirait son nom « de la chaleur tout à la fois solaire et terrestre qui embrase l'air de juillet en août », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».
L'ère républicaine s'étant achevée le 1er janvier 1806, il n'a jamais existé, dans l'usage légal, de mois de thermidor an XIV.
Le nom de ce mois est à l'origine du terme thermidorien à la suite de la journée du 9 thermidor an II (27 juillet 1794), au cours de laquelle les robespierristes furent renversés, journée qui a donné deux noms propres, 9-Thermidor et Thermidor, couramment employés pour désigner la seule journée du 9 thermidor an II.
Par analogie avec cet évènement, le mot Thermidor est parfois employé hors du contexte de la Révolution Française pour désigner une autre contre-révolution. Par exemple, Trotsky utilisa le mot Thermidor pour désigner la prise de pouvoir progressive par la bureaucratie stalinienne en Russie dans les années 1920, qu'il assimilait à une contre-révolution, et ce mot est parfois utilisé par les trotskystes pour désigner ce moment historique selon l'analyse qu'en faisait Trotsky.

  * Fructidor (18 août ~ 16 septembre) - Période des fruits.


Le mois de fructidor était le douzième et dernier mois du calendrier républicain.
Il correspondait, à quelques jours près (selon l'année), à la période allant du 18 août au 16 septembre.
Par ailleurs, il recouvre approximativement la période durant laquelle le Soleil traverse le signe de la Vierge du Zodiaque tropique.
Il tirait son nom « des fruits que le soleil dore & mûrit d'août en septembre », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».
L'ère républicaine s'étant achevée le 1er janvier 1806, il n'a jamais existé, dans l'usage légal, de mois de fructidor an XIV.
Les 12 mois de 30 jours du calendrier républicain ne faisant qu'un total de 360 jours, 5 (ou 6 les années bissextiles) jours étaient ajoutés au calendrier après le dernier jour de fructidor, les sanculotides, rebaptisés jours complémentaires par le décret du 7 fructidor an III (24 août 1795).

Sources : Wikipédia 

Calendrier républicain français

Le calendrier républicain, ou calendrier révolutionnaire français, fut créé pendant la Révolution française et fut utilisé de 1792 à 1806, ainsi que brièvement durant la Commune de Paris (1871).
La Révolution ayant fait de la France un État laïque, ce calendrier avait pour but d'effacer de la mémoire des Français le calendrier grégorien, étroitement lié au christianisme, bien que celui-là soit régi suivant une règle de décalogue.

Invention et utilisation.

Exemplaire de calendrier républicain.
L’invention de ce calendrier se fit progressivement. Dès le lendemain de la prise de la Bastille (14 juillet 1789), l'usage était apparu d'appeler 1789 « l’an I de (l’ère de) la Liberté » ; les mois et jours étaient restés les mêmes, cependant. En l’an IV de l’ère de la liberté, le 22 septembre 1792, la Convention nationale décréta que « Tous les actes publics sont désormais datés à partir de l'an I de la République ». C’est le 20 septembre 1793 que Charles-Gilbert Romme, rapporteur du groupe de travail nommé par le Comité d'instruction publique, présente devant la Convention (le Comité lui-même ayant eu droit à une présentation six jours auparavant) ce qui deviendra bientôt le calendrier républicain. Après certains ajustements, il entra en vigueur à partir du lendemain du décret de la Convention Nationale du 14 vendémiaire an II (5 octobre 1793.
La nomenclature des mois et des jours continuera d’évoluer dans les mois qui suivirent. Le décret fut refondu le 4 frimaire an II (24 novembre 1793), qui donna sa forme définitive au calendrier. Ce dernier décret abolit l'« ère vulgaire » pour les usages civils et définit le 22 septembre 1792 comme étant le premier jour de l'« ère des Français ». Pour les années suivantes, le premier jour de l'année serait celui de l'équinoxe vrai à Paris (ce qui tombait entre le 22 et le 24 septembre selon le calendrier grégorien). La première année commence avec l'an I, il n'y a donc pas d'année zéro.
Le 22 fructidor an XIII (9 septembre 1805), Napoléon signa le sénatus-consulte qui abrogea le calendrier républicain et instaura le retour au calendrier grégorien à partir du 1er janvier 1806.
Le calendrier républicain fut cependant réutilisé pendant 15 jours et uniquement dans le Journal officiel lors de la Commune de Paris en 1871 An LXXIX. D'autre part, le philosophe grec Theóphilos Kaíris s'en inspira pour son calendrier théosébiste dans les années 1830.
Même après le rétablissement définitif du calendrier grégorien, certains militants ou écrits d'extrême gauche ont continué d'utiliser le calendrier révolutionnaire, au moins en double.

Structure.

L'organisation du nouveau calendrier a été créée par une commission formée de Gilbert Romme et de Claude Joseph Ferry, qui demandèrent que Charles-François Dupuis leur soit adjoint. Ils associèrent Louis-Bernard Guyton-Morveau, Joseph-Louis Lagrange, Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande, Gaspard Monge et Alexandre Guy Pingré à leurs travaux. Gilbert Romme fut le rapporteur de la commission, et c'est à ce titre que la création du calendrier républicain lui est généralement attribuée.
L'année du calendrier républicain était découpée en douze mois de trente jours chacun (= 360 jours), plus cinq à six jours (selon les années) ajoutés en fin d'année pour qu'elle reste alignée avec l'année tropique (~ 365,24 jours). Chaque mois était découpé en trois décades de dix jours. La journée devait être découpée suivant le système décimal « de minuit à minuit » ; elle comportait dix heures découpées en dix parties elles-mêmes décomposables en dix parties, ainsi de suite « jusqu’à la plus petite portion commensurable de la durée ». Cette division décimale de la journée ne fut jamais appliquée et abolie en 1795 (entre l'an III et l'an IV).
Les noms des mois et des jours furent conçus par le poète Fabre d'Églantine avec l'aide d'André Thouin, jardinier du Jardin des Plantes du Muséum National d'Histoire Naturelle. Chaque nom de mois rappelle un aspect du climat français (décembre, nivose, la neige) ou des moments importants de la vie paysanne (septembre, vendémiaire, les vendanges). De ce fait, ce calendrier, que ses concepteurs voulaient « universel », était fortement lié à son pays d'origine et au poids économique que représentaient les activités agricoles à l'époque.

Les années sextiles.

Le calendrier a produit des années sextiles (contenant six jours complémentaires - les « sanculotides  ») les années 3, 7, et 11 par ajout d’un jour à la fin de l’année, donc un sixième jour complémentaire. Ce jour s’appelait le "jour de la Révolution", qui marquait la fin d’une franciade et qu’on célébrait comme une fête nationale.
On a aboli le calendrier en l’an XIV. Mais les avis diffèrent sur l'évolution future des années sextiles si le calendrier était resté en vigueur. Il y a trois hypothèses :

    * Selon certains, les années sextiles auraient continué tous les quatre ans (donc les années 15, 19, 23, 27...).
    * Selon d'autres, l’année sextile aurait sauté de l’an 15 à l’an 20, date à partir de laquelle toutes les années sextiles seraient tombées une année divisible par quatre (donc en 20, 24, 28...)[3]. Ce saut aurait simplifié les conversions entre calendriers républicain et grégorien puisqu'il y aurait eu concordance : par exemple l'ajout d’un jour le 29 février 1812 se compense quelques mois plus tard par l’ajout du jour de la Révolution an 20. Le déséquilibre ne persiste donc que quelques mois au lieu de durer plus d'un an.
    * Selon une troisième opinion, les années sextiles continueraient à varier afin d’assurer que le 1er vendémiaire tombe chaque année sur l’équinoxe automnal, comme c’était le cas de l’an I à l’an XIV.


Les jours de l'année.

Calendrier républicain de 1794,
dessin de Philibert-Louis Debucourt.
Chaque jour de l'année a un nom propre, les noms des saints du calendrier grégorien ayant été remplacés par des noms de fruits, de légumes, d'animaux, d'instruments, etc.

Les jours de la décade.

    * Primidi
    * Duodi
    * Tridi
    * Quartidi
    * Quintidi
    * Sextidi
    * Septidi
    * Octidi
    * Nonidi
    * Décadi

Les Quintidis ont reçus des noms d'animaux communs (pas forcément domestiques : lièvre), tandis que les Décadis prenaient des noms d'instruments agricoles.

Les six jours de fin d'année : les sans-culottides.

Les six jours supplémentaires de fin d'année, parfois appelés sans-culottides ou sanculotides :

   1. jour de la vertu (17 septembre)
   2. jour du génie (18 septembre)
   3. jour du travail (19 septembre)
   4. jour de l'opinion (20 septembre)
   5. jour des récompenses (21 septembre)
   6. jour de la révolution (seulement les années sextiles)

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 4 décembre

Le 4 décembre est le 338e jour de l'année (339e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 27 jours avant la fin de l'année.

C'était le jour du sapin, 14e jour du mois de Frimaire, dans le calendrier républicain français.

On fête les Barbara

  * Barbe la grande martyre ou sainte Barbe ou sainte Barbara (en grec et en latin) est une sainte de l’Église catholique et de l’Église orthodoxe, fêtée le 4 décembre.
Sainte Barbe aurait vécu au milieu du IIIe siècle à Héliopolis (aujourd'hui Baalbek au Liban) où elle aurait vécu sous l’empereur Maximien.
Son père, Dioscore, aurait été un riche édile païen descendant de satrapes perses.
Pour protéger sa virginité ou la protéger du prosélytisme chrétien, il l’enferma dans une tour à deux fenêtres. Mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la baptisa.
Au retour d’un voyage de son père, Barbe lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle était chrétienne. Furieux, le père mit le feu à la tour.
Barbe réussit à s’enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père.
Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna au supplice. Comme la jeune fille refusait d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille.
Dioscore la décapita mais fut aussitôt châtié par le Ciel : il mourut frappé par la foudre.
Quand les chrétiens vinrent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant pas utiliser son prénom perse et ne pouvant pas se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils ne purent en parler que comme « la jeune femme barbare », d'où le nom de sainte Barbara qui lui fut donné.
D'aucuns peuvent demander les prières de sainte Barbe pour être protégés de la foudre, mais elle est aussi la patronne, le modèle et la protectrice des architectes, des géologues, des pompiers, des mineurs (et par extension actuellement, des ingénieurs des Mines), des artilleurs, des sapeurs, des canonniers, des artificiers, des ingénieurs de combat, des métallurgistes, des démineurs et autres corporations liées au feu, dont les pétroliers militaires.
En particulier, le fort patronage que lui vouaient les mineurs de fond s’est progressivement transmis aux ouvriers et ingénieurs des travaux souterrains (tunnels, cavernes, etc.) avec la disparition progressive de l’industrie minière occidentale. De nos jours, une sainte Barbe trône toujours à l’entrée des tunnels en construction pour protéger les ouvriers-mineurs des accidents de chantier.
Les empereurs byzantins vénéraient particulièrement ses reliques qu’ils firent transférer au VIe siècle à Constantinople. Une partie fut emmenée en Italie par les Vénitiens, et une autre au XIe par la fille d’Alexis Comnène à Kiev, où elles se trouvent toujours à la Cathédrale Saint Vladimir de Kiev.

Quelques évènements :

Cavalerie dans les rues de Paris le 2 décembre 1851.
  * 771 : À la mort de son jeune frère Carloman, co-régent, Charles devient le seul maître du royaume franc. - 1259 : La France signe le traité de Paris avec l'Angleterre. - 1370 : Victoire de Du Guesclin à la Bataille de Pontvallin. - 1792 : Une délégation belge se présente devant la Convention pour lui réclamer l’indépendance de la Belgique. - 1798 : La France déclare la guerre à Naples. - 1798 : Massacre à Hasselt par l'occupant français, mettant fin à la révolte belge débutée le 12 octobre. - 1839 : Louis-Jacques-Maurice de Bonald est nommé archevêque de Lyon et primat des Gaules. - 1852 : Après son coup d'État du 2 décembre, Louis-Napoléon Bonaparte écrase un soulèvement ouvrier. - 1909 : Inauguration du tramway de la métroplole lilloise. - 1928 : Arrestation de la banquière Marthe Hanau. - 2000 : Une équipe d'archéologues français et kenyans annoncent à Nairobi la découverte des restes fossilisés d'hominidés qui pourraient avoir six millions d'années.

Naissances :

  * 1646 : Alain Emmanuel de Coëtlogon, marin français († 6 juin 1730). - 1866 (a.s.) : Wassily Kandinsky, peintre français d'origine russe († 13 décembre 1944). - 1917 : Paul Morelle, écrivain et journaliste français († 24 mai 2007). - 1922 : Gérard Philipe, acteur français († 25 novembre 1959). - 1927 : René Fallet, écrivain et scénariste français († 25 juillet 1983). - 1936 : Jacques Perrier, évêque catholique français, évêque de Tarbes et Lourdes. - 1952 : Farid Chopel, acteur français († 20 avril 2008). - 1953 : Jean-Pierre Darroussin, acteur français. - 1974 : Avril, artiste français de musique électronique.

Décès :

  * 771 : Carloman Ier, roi des Francs, frère de Charlemagne. - 1456 : Charles Ier, duc de Bourbon et duc d'Auvergne (° 1401). - 1642 : Richelieu, cardinal et homme d'État français (° 9 septembre 1585). - 1923 : Maurice Barrès, écrivain français (° 22 septembre 1862). - 1952 : André Lefaur, acteur français (° 2 juillet 1879). - 1980 : Edouard Ramonet, homme politique français, ancien ministre (° 14 septembre 1909). - 1999 : André Hambourg, peintre français.

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 3 décembre

Le 3 décembre est le 337e jour de l'année (338e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien. Il reste 28 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le 13e jour du mois de frimaire, dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du cèdre.

L'on fête les François-Xavier

  * Saint François Xavier (en espagnol Francisco de Javier, en basque Frantses Xabierrekoa), de son vrai nom Francisco de Jaso y Azpilicueta, né le 7 avril 1506 à Javier, près de Pampelune en Navarre et décédé le 3 décembre 1552 sur l'île de Sancian, au large de Canton en Chine, est un missionnaire jésuite basque navarrais.
Celui populairement appelé l'Apôtre des Indes a été reconnu comme saint par les catholiques et les anglicans. Il est fêté le 3 décembre.
Francisco de Jaso est né dans une famille noble de Navarre. Son père, Juan de Jaso, possédait le château de Xavier, il était originaire d'une vieille famille de Basse-Navarre (Jaxu près de Saint-Jean-Pied-de-Port). Sa mère, María de Azpilicueta, était d'une vieille famille de la vallée du Baztan en Navarre.
Son père et ses frères ayant combattu contre les troupes castillanes lors de l'invasion du royaume de Navarre en 1512 par les troupes espagnoles, le jeune François Xavier choisit de faire ses études, non en Espagne ennemie, mais en France. Il poursuivit ses études de théologie à la Sorbonne, logeant au collège Sainte-Barbe où il rencontra Pierre Favre et Ignace de Loyola avec qui il participa à la fondation de la Compagnie de Jésus en 1534. Il est alors âgé de 28 ans.
Il fut ordonné prêtre en 1537. En 1540, le roi Jean III de Portugal demanda au pape Paul III deux « prêtres réformés » pour évangéliser Goa et les Indes orientales. Celui qu'avait choisi Loyola, Nicolas Bobadilla, étant tombé malade, François Xavier le remplaça en dernière minute et quitta Rome pour Lisbonne.
Il prit le bateau en avril 1541 et débarqua à Goa, alors possession portugaise, le 6 mai 1542. Il y fit, à Goa surtout, plusieurs conversions éclatantes. Il alla ainsi jusqu'à Taïwan.
La tradition (et la bulle de canonisation de 1623) veut qu'il porta ses efforts également aux Philippines, mais aucune trace de ce voyage n'a été retrouvée.
En 1545, il partit pour Malacca. De là, il se rendit aux Moluques, où il jeta les bases d'une mission à Ambon, Morotai et Ternate en 1546 et 1547.
À Malacca, François Xavier avait rencontré des Japonais, ce qui lui donna l'idée d'évangéliser également le Japon. Il débarqua en août 1549, à Kagoshima.
Il mourut en 1552 après être tombé malade pendant un voyage en bateau de Malacca jusqu'à l'île de Sancian. Son corps repose dans la basilique du Bon Jésus de Goa. Son secrétaire note qu'il prononça ses dernières paroles "en langue maternelle navarraise", c'est-à-dire en basque. Aussi sa fête, en décembre, est-elle aussi celle de l'euskara, la langue basque.
Depuis 1614, son bras droit se trouve dans un reliquaire dans l'église du Gesù, à Rome, église-mère de la Compagnie de Jésus.
François Xavier fut canonisé le 12 mars 1622, en même temps qu'Ignace de Loyola, par le pape Grégoire XV. Le décès de ce dernier empêcha la bulle d'être promulguée avant 1623.
François Xavier est le saint patron de la Mongolie, de toutes les missions catholiques (par décision de Pie XI en 1927) et celui du tourisme (depuis le 14 juin 1952).

Quelques évènements :

Le Richelieu.
  * 1791 : Louis XVI adresse une lettre secrète au roi de Prusse lui demandant son aide. - 1808 : Madrid se rend à l'armée de Napoléon. - 1810 : Le Royaume-Uni prend l'île Maurice aux Français, ainsi que la Guadeloupe après avoir occupé en 1809, la Guyane française et la Martinique. -  1873 : Le plus gros navire en bois jamais construit, le Richelieu, est mis à l'eau à Toulon. - 1887 : Sadi Carnot est élu président de la République française. - 1910 : Au Salon de l'Auto, à Paris, l'inventeur Georges Claude présente sa lampe à néon. - 1951 : Julien Gracq refuse le prix Goncourt. 

Naissances :

  * 1368 : Charles VI, roi de France († 21 octobre 1422). - 1638 : Jean Donneau de Visé, écrivain et "publiciste" (journaliste) français († 1710). - 1776 : Johann Gaspar Spurzheim, neuroscientifique franco-allemand († 1832). - 1840 : Jules Claretie, homme de lettres, membre de l'Académie française et administrateur général de la Comédie-Française († 23 décembre 1913). - 1906 : Marc-Armand Lallier, religieux français, évêque de Nancy (1949-1956), archevêque de Marseille (1956-1966) et archevêque de Besançon (1966-1980) († 11 janvier 1988). - 1930 : Jean-Luc Godard, réalisateur français. - 1942 : Edmond Hervé, personnalité politique française. - 1947 : Christophe Dufour, évêque catholique français, archevêque coadjuteur d'Aix et Arles. - 1948 : Diane Kurys, réalisatrice, productrice, actrice et scénariste française. - 1953 : Robert Guédiguian, acteur et réalisateur français. - 1970 : Christian Karembeu, footballeur français. - 1972 : Sébastien Roch, comédien français. - 1974 : Marie Drucker, journaliste et animatrice de télévision française. - 1981 : Marion Creusvaux, actrice française. - 1998 : Amélia Jacob, actrice française.

Décès :

  * 1789 : Claude Joseph Vernet, peintre français (° 14 août 1714). - 1805 : Jean Marie Mellon Roger Valhubert, général français (° 22 octobre 1764). - 1919 : Pierre-Auguste Renoir, peintre impressionniste français (° 25 février 1841). - 1966 : Pierre Palau, acteur français (° 13 août 1883). - 1996 : Georges Duby, historien français spécialiste du Moyen Âge (° 7 octobre 1919).

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 2 Décembre

Le 2 décembre est le 336e jour de l'année (337e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien. Il reste 29 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le 12e jour du mois de frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du raifort.

L'on fête les Viviane

  * Sainte Bibiane (ou Viviane ou Vivienne), vierge qui selon la tradition connut la gloire du Martyre à Rome sous Julien, en 363, est honorée le 2 décembre. On érigea sur son tombeau une chapelle qui est devenue la belle église de Sainte-Marie-Majeure.
Son existence paraît relever d’une tradition apocryphe, car Jean Guiraud, fondateur de l’Association catholique des chefs de famille et rédacteur de manuels scolaires à destination des établissements privés, qui releva avec minutie la moindre persécution qu'il pouvait mettre à charge de l'empereur Julien n’en fait pas mention.

Quelques évènements :

Le Sacre de Napoléon, de Jacques-Louis David –
Cette scène montre le moment où Napoléon
prend des mains de Pie VII la couronne impériale
pour en coiffer sa femme l’impératrice Joséphine.
  * 1355 : Les États généraux de langue d'oïl accordent une subvention exceptionnelle au roi Jean II le Bon pour l'effort de guerre contre les Anglais. - 1615 : Louis III de Guise, archevêque de Reims, pair de France, est nommé cardinal par le pape Paul V. - 1804 : Sacre de Napoléon, qui devient empereur des Français. - 1805 : Victoire de Napoléon à Austerlitz contre la coalition austro-russe. - 1851 : Coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III. - 1852 : Proclamation du Second Empire par Napoléon III. - 1856 : Accord entre la France et l'Espagne sur le tracé de leur frontière. - 1870 : Bataille de Loigny lors de la Guerre franco-allemande de 1870. - 1887 : Démission de Jules Grévy suite au scandale des décorations. - 1916 : Le général Nivelle remplace le général Joffre au poste de commandant-en-chef des armées françaises. - 1943 : Assassinat de Maurice Sarraut par la Milice. - 1945 : En France, promulgation de la loi de nationalisation de la Banque de France et des quatre principales banques de dépôt; nomination de "commissaires du gouvernement" auprès des banques d'affaires. - 1959 : Rupture du barrage de Malpasset : c'est l'une des plus grandes catastrophes civiles du XXe siècle en France, faisant 423 morts et disparus suite à la rupture de ce barrage situé au-dessus de Fréjus (Var). - 1980 : Suicide de Romain Gary. 

Naissances :

  * 1629 : Guillaume-Egon de Furstenberg, cardinal, évêque de Strasbourg († 10 avril 1704). - 1830 : Louis Léopold Ollier, chirurgien français, fondateur de l'orthopédie († 25 novembre 1900). - 1846 : Pierre Waldeck-Rousseau, homme politique français. - 1859 : Georges Seurat, peintre français. - 1973 : Michaël Youn, acteur français. - 985 : Amaury Leveaux, nageur français.

Décès :

  * 1796 : Jean Charles Abbatucci, général de la Révolution française. - 1814 : Donatien Alphonse François, marquis de Sade, écrivain français, philosophe, libertin, hédoniste et athée (° 2 juin 1740). - 1918 : Edmond Rostand, écrivain français (° 1er avril 1868). - 1931 : Vincent d'Indy, compositeur français. - 1980 : Romain Gary, romancier français d'origine russe (° 8 mai 1914). - 1989 : Christiane Castelli, soprano de l'Opéra de Paris.

Dicton du jour :

  * « Temps clair à la Sainte-Viviane, temps clair pendant quarante jours et une semaine. »

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 1 Décembre

Décembre est le douzième et dernier mois des calendriers grégorien et julien. Son nom vient du latin december (de decem, dix) car il était le dixième mois de l’ancien calendrier romain. Le mois de décembre est le premier mois de l’hiver dans l’hémisphère nord et le premier mois de l’été dans l’hémisphère sud (le solstice a lieu le 20, le 21, le 22 ou le 23 décembre).
Le 1er décembre est le 335e jour de l'année (336e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 30 jours avant la fin de l'année.

C'était le jour de la cire, 11e jour du mois de Frimaire, dans le calendrier républicain français.

L'on fête les Florence 

  * Sainte Florence de Comblé était une jeune phrygienne qui avait suivi Saint Hilaire (303-367) lors de son retour d'exil ordonné par l'empereur. Il la consacra à Dieu et lui offrit de se retirer à Comblé, village à l'est de Celle-l'Évescault qui faisait partie de ses nombreuses propriétés. Elle y vécut jusqu'à l'âge de 29 ans dans les prières et les mortifications. Comblé fait aujourd'hui l'objet d'un pèlerinage chrétien en l'honneur de sainte Florence. 

Quelques évènements :

Épisode de la bataille de Loigny.
  * 1870 : Bataille de Loigny (Guerre franco-allemande de 1870). - 1990 : Jonction des tunnels de service du tunnel sous la Manche.

Naissance :

  * 1717 : Armand de Rohan-Soubise, cardinal français († 28 juin 1756). - 1761 : Marie Tussaud, française, fondatrice du musée de cire (Madame Tussaud) de Londres († 1850). - 1920 : Pierre Poujade, homme politique français. - 1926 : Charles Gérard, acteur français. - 1944 : Pierre Arditi, acteur français. - 1944 : Tahar Ben Jelloun, écrivain français d'origine marocaine. - 1944 : Daniel Pennac écrivain français. - 1946 : Serge Le Tendre, scénariste de bandes dessinées français. - 1947 : Alain Bashung, chanteur français. († 2009). - 1953 : Antoine de Caunes, comédien et animateur de télévision français. - 1955 : Cyrielle Claire, actrice française. - 1956 : Claire Chazal, journaliste de télévision française. - 1959 : Anne Ducros, chanteuse de jazz française. - 1959 : Loïck Peyron, navigateur français. - 1966 : Édouard Baer, acteur français. - 1988 : Léa Castel, chanteuse française.

Décès :

  * 660 : Éloi de Noyon, français, évêque et trésorier de Dagobert Ier. - 1729 : Giacomo Filippo Maraldi, mathématicien et astronome français. - 1914 : François-Virgile Dubillard, cardinal français (° 16 février 1845). - 1916 : Charles de Foucauld, explorateur et missionnaire français (° 15 septembre 1858). - 1925 : Joseph Jean-Marie Tortelier, menuisier, militant anarchiste et syndicaliste révolutionnaire français (° 1854). - 1968 : Dario Moreno, acteur et chanteur français (° 3 avril 1921). - 1976 : Jane Marken, actrice française (° 13 janvier 1895). - 1997 : Stephane Grappelli, violoniste français (° 26 janvier 1908). - 2001 : Jean-Pierre Chabrol, écrivain français. - 2006 : Claude Jade, actrice française (° 8 octobre 1948). 

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 30 novembre

Le 30 novembre est le 334e jour de l'année (335e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien. Il reste 31 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement le 10e jour du mois de frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la pioche.

On fête les André

  * L'apôtre André est le deuxième apôtre cité par Matthieu et Marc. On lui donne le titre de « Protoklite » ou « Premier appelé » (par le Seigneur).
Crucifixion de Saint-André.
André est né à Bethsaïde, en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. Avec son frère Simon, il était pêcheur. Recherchant Dieu, il avait d'abord été le disciple du prédicateur Jean le Baptiste, qui l'avait certainement baptisé. Lorsque Jean-Baptiste désigna Jésus-Christ en disant : « Voici l'Agneau de Dieu », « l'Agneau de Dieu qui l'emporte sur les péchés du monde » (Jean I:29-40), il le suivit et ne le quitta plus. Il fut ainsi le premier disciple appelé par Jésus-Christ.
André servit souvent d'intermédiaire. Il présenta notamment son frère Simon à Jésus ; puis, lors de l'épisode de la multiplication, il amena le jeune garçon portant les cinq pains et les deux poissons ; lorsque des Grecs voulurent rencontrer Jésus, c'est encore à lui qu'ils s'adressèrent.
Après la Pentecôte, il partit prêcher l'Évangile, au cours d'un long voyage, tout autour des côtes de la mer Noire. Ses voyages l'amenèrent en Bithynie (côte turque), à Éphèse, en Mésopotamie, en Ukraine actuelle, en Thrace (région entre le Bosphore et le Danube), à Byzance et finalement en Achaïe (région au nord du Péloponnèse), où il finit crucifié, sous l'empereur Néron, à Patras en l'an 60. La Légende dorée rapporte que son supplice fut ordonné par le proconsul de la région, dont saint André avait converti l'épouse et qui lui avait offert l'alternative suivante : sacrifier aux idoles ou mourir sur la croix. Ayant choisi le martyre, l'apôtre survécut pendant deux jours, durant lesquels il prêcha à la foule, qui s'indigna et menaça le proconsul de mort. Celui-ci chercha donc à le faire descendre de la croix, mais on ne put le délier et le saint mourut dans une grande lumière.
La croix de supplice sur laquelle il a été crucifié aurait été en forme de X, ce qui a donné le nom de croix de Saint-André.
Au IVe siècle, ses reliques furent transportées à Constantinople, mais reposent aujourd'hui à Amalfi en Italie. Pendant la décennie 1960-1970, une grande partie des reliques du saint et de sa croix furent restituées à l'Église de Grèce. Dans la ville de Patras, on construisit une grande église pour les abriter : la basilique Saint-André.
La tête ou chef de saint André avait été apportée de Patras à Rome sous le pape Pie II en 1462. Elle fut considérée comme une des quatre plus importantes reliques de la basilique Saint-Pierre de Rome, avec un morceau de la Croix du Christ, le voile de Véronique, la lance de Longin. Le Bernin construisit une des quatre logias, autour du chœur de la basilique, pour la conserver. En septembre 1964, le pape Paul VI créa la surprise en la restituant à l'église de Patras, en Grèce.
L'attribut de saint André est la croix à branches égales, dite croix de saint André, sur laquelle il fut martyrisé. Parfois, l'ancien pêcheur de Galilée tient un grand filet d'où émergent des têtes de poissons.
Outre l'Église de Constantinople, la ville de Patras, et le monastère du Cap Saint-André à Chypre, de nombreux lieux et communes de par le monde portent le nom de Saint-André, en particulier Santander dont la croix figure sur le drapeau basque.
L'Ukraine le considère comme le premier évangélisateur de Kiev, et l'ordre de Russie le plus prestigieux était l'Ordre impérial de Saint-André. La Russie actuelle a rétabli la croix de saint André sur les pavillons de ses navires de guerre, comme le faisaient autrefois les marins du tsar depuis 1690, sous le règne de Pierre Ier.
En souvenir du patronage de saint André sur l'ancien État de Bourgogne, la marine royale belge arbore aussi un pavillon à la croix de saint André.
Il est aussi le saint patron de l'Écosse ; plusieurs loges maçonniques ainsi que de très nombreux pubs d'Écosse ont été nommés en son honneur.

Quelques évènements :

  * 1782 : Signature du traité préliminaire au Traité de Paris de 1783. - 1789 : Le député Salicetti fait voter l'intégration de la Corse au royaume de France. - 1792 : Occupation d'Anvers par l'armée française. - 1795 : Babeuf publie Le Manifeste des plébéiens dans Le Tribun du Peuple. - 1807 : Le général Junot s'empare de Lisbonne. - 1808 : Napoléon bat les insurgés espagnols à Somosierra. - 1818 : Par suite des accords d'Aix-la-Chapelle, les dernières troupes étrangères quittent le territoire français. - 1838 : Le Mexique déclare la guerre à la France après l'occupation de Vera Cruz par les Français. - 1871 : Exécution de Gaston Crémieux, chef de la Commune de Marseille. - 1886 : Première revue des Folies Bergère. - 1921 : Condamnation de Landru à la peine de mort. - 1942 : La Réunion se rallie à la France libre. - 1958 : L'UNR de Charles de Gaulle remporte les élections législatives. - 1979 : Vote de la loi définitive sur l'IVG en France. - 2002 : Les cendres d'Alexandre Dumas sont transférées au Panthéon.

Naissances :

  * 1565 : Pierre Fourier religieux catholique français, canonisé en 1847 († 9 décembre 1640) à Mirecourt). - 1812 : Auguste Duméril, zoologiste français († 1870). - 1813 : Charles-Valentin Alkan, pianiste et compositeur français († 29 mars 1888). - 1825 : William Bouguereau, peintre français († 19 août 1905). - 1913 : Guy de Fontgalland, petit Serviteur de Dieu. († 24 janvier 1925). - 1916 : Robert Laffont, éditeur français († 19 mai 2010). - 1920 : Denise Glaser, productrice française. († 7 juin 1983). - 1940 : Pierre Foglia, chroniqueur du journal La Presse. - 1953 : Guy Zilberstein, écrivain et scénariste français. - 1968 : Laurent Jalabert, coureur cycliste français. - 1982 : Clémence Poésy, actrice française. 

Décès :

  * 564 : Tugdual de Tréguier, l'un des sept saints fondateurs de Bretagne. - 1934 : Hélène Boucher, aviatrice française (° 23 mai 1908). - 1953 : Francis Picabia, peintre français. - 1994 : Guy Debord, théoricien et cinéaste français, l'un des fondateurs de l'Internationale situationniste (° 28 décembre 1931).

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 29 novembre

Le 29 novembre est le 333e jour de l'année (334e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien. Il reste 32 jours avant la fin de l'année.

C'était généralement 9e jour du mois de frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé le jour du genièvre.

On fête les Saturnin

  * Saint Saturnin de Toulouse, aujourd'hui connu sous le nom de Saint Sernin, est le premier évêque chrétien de Toulouse connu. Il est fêté le 29 novembre.
Il est difficile de séparer ce qui relève de l'histoire et ce qui est plutôt de l'embellissement légendaire, lié notamment aux croyances religieuses et aux traditions populaires.
Saturnin est envoyé de Rome par le pape Fabien, pour évangéliser la Gaule. En passant par Nîmes, un disciple se joint à lui, Honest. Ensemble, ils vont jusqu'à Pampelune, en Espagne. Ils y rencontrent et consacrent le futur saint Firmin. Honest subit le martyre, et Saturnin, accompagné d'Hilaire, son futur successeur, revient sur ses pas pour s'arrêter à Toulouse.
Saturnin sillonne la région à des fins d'évangélisation. En 250, attribuant le silence des oracles à ses passages fréquents devant le Capitole (temple majeur de la cité antique), des prêtres païens lui demandèrent d'honorer l'empereur en lui sacrifiant un taureau. Son refus valut à Saturnin d'être attaché au taureau du sacrifice. La légende raconte que le taureau, pris d'une rage folle, descendit à toute allure les marches du Capitole, traînant derrière lui l'évêque. Sa tête explosa sur les marches du temple.
Le taureau aurait rejoint la campagne en passant par la porte nord de la ville, la Porterie, alors protégée par des remparts. Cette porte était située à l'emplacement de l'actuelle place du Capitole. Le taureau aurait abandonné Saturnin sur la route de Cahors, la rue du Taur, lui donnant ainsi le nom qu'on lui connaît aujourd'hui. Selon une autre légende, la gare Matabiau serait située sur l'emplacement où ledit taureau (biau) aurait été tué (matar). En fait "buòu" désigne le bœuf en occitan et le nom de Matabiau vient de l'endroit où on abattait les bœufs à l'époque médiévale.
Le corps sans vie du malheureux fut recueilli par les saintes Puelles, deux jeunes femmes. Elles l'inhumèrent à l'endroit exact où son corps fut trouvé, dans un fossé assez profond pour que les païens ne puissent pas profaner la dépouille. La légende dit que, battues par la foule, les saintes Puelles quittèrent la ville pour se réfugier dans le petit village près de Castelnaudary qui porte leur nom, le Mas-Saintes-Puelles. Hilaire, évêque au quatrième siècle, fit construire une petite église en bois, un oratoire, sur la tombe du martyr. C'est l'emplacement de l'église du Taur que nous connaissons aujourd'hui.
Cette église du Taur devint bientôt un important lieu de pèlerinage.
En 402, devant l'afflux des fidèles, les reliques du saint furent transférées dans une nouvelle basilique, construite sous l'épiscopat de saint Selve, et achevée sous celui d'Exupère, la Basilique Saint-Sernin.
La Saint Saturnin est fêtée le 29 novembre par des vêpres solennelles.
Les historiens ont longtemps débattu pour savoir où se situait le Capitole à l'époque antique.
Ce n'est qu'en 1993, grâce aux fouilles archéologiques du parking de la place Esquirol, qu'on a pu déterminer que le temple se situait à cet endroit.
La Passion de saint Saturnin, probablement écrite au Ve siècle, nous indique qu'il était pourvu d'un escalier monumental.

Quelques évènements :

Sacre de Louis IX.
  * 250 : Martyre de saint Saturnin (Sernin) à Toulouse. - 1226 : Sacre de Louis IX (Saint Louis) à Reims. - 1284 : Effondrement des voûtes du chœur de la Cathédrale de Beauvais. - 1406 : Capitulation du château de Lourdes en Bigorre, après cinquante ans de possession par le roi d'Angleterre. - 1516 : Un traité de paix perpétuelle entre François Ier et la Confédération des XIII cantons suisses. - 1787 : L'Édit de Versailles de Louis XVI rend un état-civil aux non-catholiques. - 1791 : À Paris, l'Assemblée Législative renouvelle l'obligation aux prêtres de prêter le serment civique et envoie un ultimatum à l'Électeur de Trèves pour qu'il disperse les rassemblements émigrés rassemblés sur son territoire. - 1798 : Ferdinand IV de Naples déclare la guerre à la France et fait son entrée à Rome. - 1812 : Bataille de la Bérézina. Les dernières troupes françaises franchissent la rivière. - 1932 : Signature d'un pacte de non-agression entre la France et l'Union soviétique. - 1943 : Création des Forces Françaises de l'Intérieur. - 1962 : Signature d'un accord franco-britannique pour la construction en commun d'un avion supersonique civil, le Concorde. 

Naissances :

  * 1785 : Victor de Broglie, premier ministre français († 25 janvier 1870). - 1863 : Anatole Deibler, bourreau français († 2 février 1939). - 1890 : Maurice Genevoix, écrivain et académicien français († 8 septembre 1980). - 1932 : Jacques Chirac, Président de la République française (1995-2007). - 1938 : Michel Duchaussoy, acteur français. - 1951 : Tonie Marshall, actrice, réalisatrice et scénariste française. - 1956 : Alain Fossé, ornithologue français. - 1969 : Édouard Servan-Schreiber, mathématicien français. - 1971 : Valérie Rosso-Debord, femme politique française. - 1974 : Cyril Dessel, coureur cycliste français. - 1976 : Mélanie Fazi, écrivain français. - 1985 : Beatrice Rosen, actrice française.

Décès :

  * 561 : Clotaire Ier le Vieux, roi franc mérovingien. - 1268 : Clément IV (Guy Foulques ou Foucault), 183e pape de l'Église catholique. (° 23 novembre 1190). - 1314 : Philippe IV le Bel (° 1268), roi de France (1285-1314) et de Navarre jure uxoris) (1284-1305). - 1873 : Claude Gay, botaniste français. (° 18 mars 1800). - 1967 : Jean Nussbaum, médecin franco-suisse (° 24 novembre 1888). - 1970 : Nina Ricci, styliste française d'origine italienne (° 14 janvier 1882). - 2002 : Daniel Gélin, acteur français (° 19 mai 1921). - 2005 : David di Tommaso, footballeur français.

Sources : Wikipédia 
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