mercredi 3 novembre 2010

Chalencon

Le château et la chapelle.

Le pittoresque hameau de Chalencon, qui appartient à la commune de Saint-André-de-Chalencon, dans la Haute-Loire, est un bourg médiéval perché à 666m d’altitude, sur un promontoire rocheux déterminé par une sinuosité de la rivière l’Ance.

Histoire.

Donjon et murailles.
Le bourg fait son apparition sous le règne de Philippe Ier, entre 1021 et 1047, d’abord sous l’autorité et la juridiction des abbés du Monastier-sur-Gazeille et de Chamalières, puis en tant que siège de la baronnie des Chalencon. Par sa situation, et par ses ponts au-dessus de l’Ance, le bourg est à l’époque féodale un important lieu de passage, et ses seigneurs, disposant de caravanes de mulets, pratiquaient le commerce de marchandises entre le Velay et la vallée du Rhône. En 1349, lorsque Guillaume II épousa Walpurge de Polignac, la famille de Chalencon s’allia à la puissante maison des Polignac, la maison de Chalencon cessant alors d’exister en tant que telle.

Bien qu’appartenant à la paroisse de Saint-André-de-Chalencon depuis 1644, les habitants de Chalencon disposent à partir de la fin du XVIIe siècle d’un chapelain habilité à pratiquer une partie du culte. Le dernier chapelain disparut cependant en 1751, et la chapelle fut vendue aux habitants de Chalencon au début du XIXe siècle.

Façade occidentale de la chapelle.
Comptant encore 258 habitant en 1820, le village cependant se dépeupla progressivement. Une association, les Habitants de Chalencon, regroupant des personnes originaires du lieu et des personnes extérieures séduites par le site, s’efforce de renverser cette tendance en restaurant et reconstruisant les bâtiments, dans le respect de la spécificité architecturale du lieu, tout en renforçant la viabilité du village. À l’heure actuelle, 25 maisons ont été remises en état et sont habitées. Depuis 1982, Chalencon se trouve au milieu d’un site protégé de 25 hectares.

Château.

Les vestiges du château consistent en trois terrasses de niveau différent, dont l’une, située à l’ouest, surplombe le village. Il reste peu de choses des anciens bâtiments et murailles : hormis le svelte donjon circulaire, restauré, au sommet crénelé, subsistent encore deux tourelles d’angle, en partie reconstruites au début du XXe siècle, et quelques fenêtres de la fin du XIIIe siècle. Le château fut définitvement abandonné aux alentours de 1600. Il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1913.

Chapelle : La nef avec son plafond lambrissé.
La chapelle, qui fut accolée au château au début du XIe siècle, servit aux villageois de lieu de culte jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. L'abside, voûtée en cul-de-four, autrefois sans doute ornée de fresques, est délimitée par cinq arcades en plein-cintre, dont l’une, dans la face méridionale, est percée d’une fenêtre gothique géminée du XVe siècle, avec rose quadrilobée. Les arcades viennent s’appuyer sur des colonnettes au chapiteau feuillagé, dont il manque deux. À la fin du XVIIe siècle, la voûte primitive, écroulée, fut remplacée par un plafond lambrissé subdivisé en une myriade de petits caissons blancs décorés de dessins de fleurons et de monogrammes. La cloche suspendue dans le campenard porte la date de 1499.

La Préfecture.

Chapelle : Abside.
Situé un peu à l’écart du village, au nord, l’imposant bâtiment dénommé la Préfecture était probablement rattaché au château et servait de maison du bailli ou de prévôté. Son édification s’échelonnerait du XIIIe au XVe siècles. Restaurée et reconstruite, elle se signale par de grandes baies à meneau et par une cheminée à l’âtre romane, mais sa cheminée romane à mitre s’est ruinée avant que les travaux de restauration aient pu la sauvegarder.

Pont du Diable.

Pont du Diable.
Le pont du Diable, qui permet de franchir l’Ance et desservait le château tant du point de vue militaire que commercial, remonte selon toute vraisemblance au XIIe siècle et ne semble pas avoir subi de remaniement important depuis. D’une longueur totale de 50 mètres, il se compose de deux arches en plein-cintre, dont la plus élevée atteint 15 mètres de haut, et qui s’appuyent sur une pile centrale dotée d’avant-becs arrivant à mi hauteur. Sa largeur totale (y compris parapets) est d'environ 2,80 mètres, laissant une voie de passage de deux mètres seulement, pavée de grandes dalles irrégulières en granite.

Pont de Bounery.

Ce pont d’une seule arche, situé sur le chemin de Saint-André-de-Chalencon à Tiranges, à quelque 700 mètres en amont du pont du Diable, fut sans doute, comme celui-ci, construit pour desservir le château de Chalençon, duquel pourtant il n’est pas visible. Certains éléments portent à admettre que sa construction serait plus récente que celle du pont du Diable et doit être située au XVe siècle.

Le bourg de Chalencon, vu de l'est.
A droite et à l'avant-plan : la vallée de l'Ance.
Sources : Wikipédia 

Austremoine de Clermont

Austremoine ou saint Austremoine ou Austremonius ou Stremonius est le premier évêque de Clermont et l'évangélisateur de l'Auvergne (France) au IIIe ou au début du IVe siècle. Il serait mort en 286 ou au IVe siècle. Il est fêté le 8 novembre dans le diocèse de Clermont.

Étymologie.

En latin, il est appelé Austremonius ou Stremonius.
On peut également trouver la variante Austromoine et ses dérivés en latin.
L'origine du nom serait gréco-latine et signifierait littéralement « le moine qui vient du sud ».

Parcours.

Il serait juif de naissance, fils d'un nommé Judas et d'une juive appelée Anne. Il serait né à Emmaüs. Il partirait de Rome en 250 ou 253, voire au début du IVe siècle, accompagné des diacres Marius, Anthemius, Mametus, Nectarius (Nectaire en français, qui a donné le nom de la commune de Saint-Nectaire dans le Puy-de-Dôme) et Seronatus pour évangéliser l'Auvergne, c'est-à-dire apporter la religion chrétienne dans ce territoire.
Il convertit notamment le prêtre païen Victorin.
Austremoine devient le premier évêque de Clermont, évêché qui, sous le nom d'Arverne, est l'un des plus anciens de la Gaule.

Sources.

Grégoire de Tours évoque saint Austremoine en quelques phrases dans deux de ses ouvrages :

    * l'Histoire des Francs (livre I, XXX) : « Sous l'empereur Dèce il s'éleva contre le nom chrétien un grand nombre de persécutions, et on fit un si grand carnage des fidèles qu'on ne pourrait les compter. [...] Valentinien et Novatien, alors les principaux chefs des hérétiques, à l'insinuation de l'ennemi de Dieu, attaquèrent notre foi. Dans ce temps sept hommes, nommés évêques, furent envoyés pour prêcher dans les Gaules, comme le rapporte l'histoire de la passion du saint martyr Saturnin. Sous le consulat de Décius et de Gratus, comme le rappelle un souvenir fidèle, la ville de Toulouse eut pour premier et plus grand évêque, saint Saturnin. Voici ceux qui furent envoyés : Gatien, évêque à Tours ; Trophime à Arles ; Paul à Narbonne ; Saturnin à Toulouse ; Denis à Paris, Strémon [Austremoine] en Auvergne et Martial à Limoges ».
    * À la Gloire des Confesseurs (chapitre 30) : « Saint Stremonius [Austremoine], compagnon de saint Gatianus et apôtre de Clermont. Son tombeau est au bourg d'Iciodorus [Issoire] où Cautinus alors diacre (et depuis évêque), chargé de gouverner l'église du lieu, s'aperçut que ce tombeau était sanctifié par des miracles ».

La translation de ses reliques.

A sa mort, le corps de saint Austremoine a été transféré dans un premier temps à Volvic avant que le roi Pépin le Bref en 764 ou Pépin II d'Aquitaine en 848 ne fasse transporter ses reliques en l'abbaye de Mozac, bien que l'abbaye d'Issoire et l'évêché de Clermont les réclamaient.

Au milieu du IXe siècle, la tête du saint a été déposée à Saint-Yvoine avant qu'elle ne retourne à Issoire vers l'année 900, lieu d'origine de son inhumation.

Scènes de la vie de saint Austremoine :
- Le saint parmi les animaux sauvages
- Le saint bénissant
- Le martyre.
Sources : Wikipédia 

Dat du Jour - 01 novembre

Le 1er novembre est le 305e jour de l'année (306e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 60 jours avant la fin de l'année.

Dans plusieurs pays européens, dont la France, le 1er novembre est le jour férié associé à la fête catholique de la Toussaint.

C'était le 11e jour du mois de brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du salsifis.

  * Novembre est le onzième mois des calendriers grégorien et julien. Ce mois dure 30 jours. Son nom vient du latin november (de novem, neuf) car il était le neuvième mois de l’ancien calendrier romain.
Novembre, en astrologie, commence dans le tropique astrologique ouest avec le soleil dans le signe du Scorpion et finit sur le signe Sagittaire.
En astronomie, le soleil commence dans la constellation de la Balance, traverse la constellation du Scorpion approximativement du 24 au 29 et finit dans la constellation d'Ophiuchus, qui est la seule constellation zodiacale à ne pas être pas associée à un signe astrologique.
Dans le calendrier républicain, novembre était à cheval sur les mois de Brumaire et Frimaire.
Dans l'ancien calendrier japonais, ce mois est appelé Shimo tsuki .

L'on fête la Toussaint

  * La Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle l'Église catholique romaine honore tous les saints, connus et inconnus. La Toussaint précède d'un jour la Commémoration des fidèles défunts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre, deux siècles après la création de la Toussaint.
Fra Angelico, Les précurseurs du Christ
avec les saints et les martyrs, 1423-1424.
Cette fête a longtemps eu lieu après les fêtes de Pâques ou suite à la Pentecôte. Au Ve siècle, elle est célébrée en Syrie le vendredi de Pâques. A Rome, au Ve siècle également, une fête en l'honneur des saints et martyrs était déjà célébrée le dimanche après la Pentecôte.
Après la transformation du Panthéon de Rome en sanctuaire chrétien, le pape Boniface IV le consacra, le 13 mai 610, sous le nom de l'église Sainte-Marie-et-des-martyrs. Boniface IV voulait ainsi faire mémoire de tous les martyrs chrétiens dont les corps étaient honorés dans ce sanctuaire. La fête de la Toussaint fut alors fêtée le 13 mai, date anniversaire de la dédicace de cette église consacrée aux martyrs.
C'est peut-être à partir du VIIIe siècle qu'elle est fêtée le 1er novembre, lorsque le pape Grégoire III dédicace, en l'honneur de tous les saints, une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome.
Vers 830, le pape Grégoire IV ordonne que cette fête soit célébrée dans le monde entier. Pour certains, c'est à l'occasion de cette décision, prise en 835, que la fête de la Toussaint est fixée au 1er novembre.
Sur le conseil de Grégoire IV, l'empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l'empire carolingien.
Elle est dédiée à tous les saints. « Cette célébration groupe non seulement tous les saints canonisés, c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi tous ceux qui, en fait et les plus nombreux, sont dans la béa­titude divine » (dom Robert Le Gall). Il s'agit donc de toutes les personnes, canonisées ou non, qui ont été sanctifiées par l'exercice de la charité, l'accueil de la miséricorde et le don de la grâce divine. Cette fête rappelle donc à tous les fidèles, la vocation universelle à la sainteté.
L'évangile qui se rapporte à cette fête, ce sont les Béatitudes (Mt 5. 1-12).
La Toussaint ne doit pas être confondue avec la Commémoration des fidèles défunts, fêtée le lendemain. Cette dernière est un héritage des lectures monastiques du « rouleau des défunts » : la mention des frères d'une abbaye, ou d'un ordre religieux, au jour anniversaire de leur décès. Elle a été inaugurée par Odilon, abbé de Cluny au XIe siècle.
Cependant, du fait qu'en France, le 1er novembre, jour de la Toussaint, est un jour férié, l'usage est établi de commémorer les morts ce jour au lieu du 2 novembre, comme le témoigne la tradition multi-séculaire de chandelles et bougies allumées dans les cimetières et, depuis le XIXe siècle et le fleurissement, avec des chrysanthèmes, des tombes à la Toussaint (évènement particulièrement bien représenté dans le tableau La Toussaint du peintre Émile Friant) ; ces deux gestes symbolisant la vie heureuse après la mort.

Quelques évènements :

  * 871 : Un diplôme de Charles le Chauve concède à l'Église de Besançon la jouissance de l'atelier monétaire. - 878 : Entrevue de Fouron, près de Liège, entre Louis II le Bègue et son cousin Louis le Jeune, roi de Francie orientale pour régler la succession de Lothaire II et de Louis le Germanique. Un traité de paix et d'amitié est signé, confirmant les frontières existantes. - 1049 : Dédicace de l'église de l'abbaye Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers, (l'actuelle Basilique Saint-Hilaire-le-Grand) en présence de treize archevêques et évêques, de la comtesse Agnès de Bourgogne et de son fils Guillaume VII Aigret, comte de Poitou et duc d'Aquitaine. - 1164 : Craignant pour sa vie, l' archevêque de Cantorbéry Thomas Becket s'embarque clandestinement pour la France, dans la nuit du ler au 2 novembre. Comme au pape, Louis VII accorde au fugitif asile et protection, en dépit de toutes les prières et menaces du roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt. Il s’exile pendant six ans en France, à Pontigny puis à Sens. - 1337 : Le roi d'Angleterre Édouard III lance un défi au roi de France Philippe VI de Valois  : c'est le véritable début de la Guerre de Cent Ans (1337 - 1453) entre la France et l'Angleterre. - 1388 : Charles VI fête la Toussaint à Reims, où il s'est arrêté au retour d'une expédition contre le duc de Gueldre, allié des Anglais. - 1428 : Raoul de Gaucourt, devient le nouveau gouverneur du Dauphiné. - 1432 : Amaury de la Motte d'Acigné est nommé évêque de Saint-Malo. Il le restera jusqu'à sa mort en 1434. - 1700 : Mort de Charles II d'Espagne, dernier roi d'Espagne de la maison des Habsbourg, qui va entraîner la Guerre de succession d'Espagne ; Philippe V, petit-fils de Louis XIV, lui succède et devient le premier roi Bourbon d'Espagne (fin du règne en 1746). - 1954 : Déclenchement de la guerre de libération algérienne, dite Guerre d'Algérie. - 1970 : Incendie au dancing « le Cinq-Sept » à Saint-Laurent-du-Pont, dans l'Isère: 147 morts. - 1992 : La loi sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics en France entre en application. - 1994 : Confirmation de la mort des trois otages occidentaux, dont le Français Jean-Michel Braquet, détenus au Cambodge par les Khmers rouges depuis le 26 juillet. - 1997 : Un incendie d'origine indéterminée ravage une bonne partie du château des ducs de Savoie, à Chambéry (Savoie). - 2003 : En France, les 10 premiers radars automatisés, capables d'envoyer automatiquement aux contrevenants leur procès-verbaux, sont opérationnels sur les axes les plus accidentogènes. - 2004 : L'ourse Canelle, une des dernières vivant dans les Pyrénées est tuée à Urdos (Pyrénées-Atlantiques) lors d'une battue au sanglier. - 2004 : Assassinat de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier.

Naissances :

  * 846 : Louis II de France, dit Louis le Bègue, roi de France († 11 avril 879). - 1530 : Étienne de La Boétie, écrivain français († 18 août 1563). - 1539 : Pierre Pithou, érudit français († 1er novembre 1596). - 1636 : Nicolas Boileau, écrivain et critique littéraire français († 13 mars 1711). -  1661 : Florent Carton, dit Dancourt, acteur français († 6 décembre 1725). - 1911 : Henri Troyat, écrivain français († 2 mars 2007). - 1924 : Colette Renard, chanteuse et actrice française († 6 octobre 2010). - 1925 : Didier-Léon Marchand, évêque catholique français, évêque émérite de Valence. - 1939 : Bernard Kouchner, homme politique français et médecin (gastroentérologue) co-fondateur de Médecins sans frontières et de Médecins du monde. - 1943 : Jacques Attali, homme politique français. - 1951 : Fabrice Luchini, acteur français. - 1985 : Mehdi Savalli, matador français.

Décès :

  * 921 : Richard II de Bourgogne, dit le Justicier, duc de Bourgogne (° 858). - 1296 : Guillaume Durand (évêque), écrivain français (°C.1230). - 1391 : Amédée VII de Savoie, comte de Savoie (° 1360). - 1399 : Jean IV de Bretagne (° 1339). - 1492 : René d'Alençon, duc d'Alençon (° 1454). - 1588 : Jean Daurat, poète français (° 1508). - 1596 : Pierre Pithou, érudit français (° 1539). - 1642 : Jean Nicolet, explorateur français (° 1598). - 1755 : Pierre Barrère, naturaliste et médecin français (°C.1690). - 1907 : Alfred Jarry, poète, romancier et dramaturge français, inventeur de la 'Pataphysique (° 8 septembre 1873). - 1922 : Alfred Capus (64 ans), évrivain français et académicien (° 25 novembre 1857). - 2002 : Pierre Fédida, psychanalyste français (° 30 octobre 1934). - 2004 : Géraldine Giraud, comédienne française (° 17 mai 1968).

Dictons du jour :

  * « De Saint Michel à la Toussaint, laboure grand train »  
  * « A la Toussaint, sème ton grain » 
  * «A la Toussaint, manchons au bras, gants aux mains »
  * « A la Toussaint blé semé, aussi le fruit enfermé (ou les fruits serrés) ».
  * « À la Toussaint, commence l'été de la Saint Martin » 
  * « A la Toussaint, le froid revient et met l'hiver en train ».
  * « S'il neige à la Toussaint, l'hiver sera froid » 
  * « S'il fait soleil à la Toussaint, l'hiver sera précoce »
  * «Tel Toussaint, tel Noël »
  * « Ggivre à la Toussaint, Noël malsain »
  * « Autant d'heures de soleil à la Toussaint, autant de semaines à souffler dans ses mains »
  * « Suivant le temps de la Toussaint, l'hiver sera ou non malsain ».
  * « De la Toussaint à la fin de l'Avent, jamais trop de pluie ou de vent » 
  * « Entre la Toussaint et Noël ne peut trop pleuvoir ni venter »
  * «Le vent souffle les trois quarts de l'année comme il souffle la veille de la Toussaint »

Sources : Wikipédia 

Date du Jour - 31 octobre

Le 31 octobre est le 304e jour de l'année (305e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 61 jours avant la fin de l'année.

C'était le 10e jour du mois de brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement appelé jour de la charrue.

L'on fête les Quentin

Le martyre de saint Quentin,
d’après un manuscrit du XIVe siècle.
  * Quentin est un apôtre originaire de Rome. Il se serait rendu en Gaule, dans le courant de la seconde moitié du IIIe siècle, pour l’évangéliser, en compagnie de Lucien (futur martyr de Beauvais) et d’autres : les textes hagiographiques lui donnent jusqu’à 12 compagnons, chiffre symbolique. Il aurait été martyrisé sous le règne des empereurs romains Dioclétien et Maximien.
Les versions les plus anciennes des récits de la passio (passion ou martyre) et de l’inventio prima (découverte), ont été rédigées entre le milieu du VIIe siècle et le début du VIIIe siècle. Mais l’évêque de Tours Grégoire dans son livre sur les martyrs (In gloria martyrum), écrit avant la fin du VIe siècle, donne un résumé de l’inventio en tous points conforme au texte qui nous est parvenu. L’existence d’un texte antérieur, perdu, est donc probable. Ces récits sont remplis de poncifs hagiographiques qui ont conduit à mettre en doute leur valeur historique. Quoi qu’il en soit, l’archéologie vient de confirmer l’ancienneté du culte de saint Quentin (voir plus bas, la seconde inventio).
Quentin aurait été le fils du sénateur Zénon. Il vient de Rome à Amiens, où il prêche. Sa renommée attire le « préfet » Rictiovarus. Arrêté, il est torturé, mais refuse d’abjurer sa foi. Le préfet décide de l’emmener à Reims, la capitale de la Gaule belgique, pour l’y faire juger. Mais, en route, parvenu dans une ville appelée Augusta Viromanduorum (devenue Saint-Quentin), Quentin, échappé miraculeusement, recommence sa prédication. Rictiovarus décide alors d’en finir : Quentin est torturé de nouveau, puis décapité. Son corps est jeté par les soldats romains dans les marais qui entourent la Somme, dans le plus grand secret.
Selon l’inventio, c’est cinquante-cinq ans plus tard qu’Eusébie, une riche aveugle, venue de Rome à la suite d’un songe, se rend à Augusta Viromanduorum pour retrouver la dépouille de Quentin. L’endroit exact était inconnu, mais suite à ses prières, Eusébie est guidée vers le bon endroit, où le corps et la tête du martyr ressurgissent des eaux, miraculeusement intacts. Lors du transfert du corps, qu’Eusébie souhaitait faire ensevelir à Vermand, les bœufs le transportant s’arrêtent en haut d’une colline près d’Augusta Viromanduorum. Interprétant ce signe comme la manifestation d'une volonté supérieure, Eusébie fait enterrer Quentin à cet endroit, construit une chapelle et recouvre la vue. L’édifice, successivement agrandi est à l’origine de l’actuelle basilique de la ville de Saint-Quentin devenu l’un des plus vastes édifices gothiques français.
La vie de saint Éloi (principalement écrite au VIIe siècle) dit que l’emplacement exact de la tombe avait été oublié et que l’évêque, après plusieurs jours de fouille dans l’église, retrouve finalement le tombeau d’une façon miraculeuse : quand il l’ouvre, le ciel nocturne est éclairé d’une grande lumière et une agréable « odeur de sainteté » se répand dans l’église. Cette seconde inventio se serait produite en 641.
Les recherches archéologiques récentes montrent que ce récit est largement faux, car l'emplacement de la tombe était matérialisé, à l'intérieur de l'église, depuis le milieu du IVe siècle, par un monument de bois, puis de pierre.
Le culte de saint Quentin a été important au cours du Moyen Âge, en particulier dans le Nord de la France.
Cela apparait clairement dans le cycle hagiographique élaboré autour du persécuteur Rictiovarus (cf. "le cycle de Rictiovar" défini par Camille Jullian, cité en référence), qui est visiblement démarqué du corpus hagiographique de saint Quentin. En effet, les hagiographes du haut Moyen Âge qui ont rédigé les vies de saints supposés contemporains Crépin et Crépinien de Soissons, Valère et Rufin de Bazoches (Aisne), Fuscien, Victoric et Gentien de Sains-en-Amiénois (Somme), sainte Macre de Fismes (Marne) et de l’enfant Just de Saint-Just-en-Chaussée (Oise), se sont référés au texte concernant saint Quentin. Cela démontre la grande renommée de ce saint à l’échelle régionale.
Le tombeau était un lieu de pèlerinage important depuis le VIe siècle au moins (cf. Grégoire de Tours, cité plus haut qui rapporte un miracle survenu suite à une prière faite sur la tombe du martyr). L’action de saint Éloi l’a rendu plus célèbre encore. L’évêque a non seulement procédé à l’élévation des reliques (déposées dans une chasse fabriquée de ses mains), mais il a agrandi l’église. Ensuite, la diffusion de sa vie, qui rapportait la découverte « miraculeuse » de la tombe du martyr, ainsi que celle du texte hagiographique de saint Quentin, rédigé vers la même époque (seconde moitié du VIIe siècle ou au début du suivant) ont étendu la renommée du saint au-delà des limites régionales. Il n’est donc pas étonnant que l’église de Saint-Quentin ait été hautement favorisée par les Carolingiens, puis par les puissants comtes de Vermandois (l’église de Saint-Quentin a été l’une des plus riches de Picardie).
Le culte était marqué par trois célébrations principales :
  * 31 octobre : martyre
  * 24 juin : première inventio
  * 03 janvier : seconde inventio

Quelques évènements :

  * 1793 : Exécution des Girondins. - 1942 : En France, le conducteur de locomotive Léon Bronchart refuse de conduire un train de Juifs vers la déportation. - 1944 : Le docteur Petiot, tueur en série français, est arrêté. - 1956 : Campagne de Suez: les forces françaises et britanniques bombardent les aérodromes égyptiens. - 2000 : Le tanker battant pavillon italien Ievoli Sun, en détresse à 80 km au nord du Finistère et remorqué par l’Abeille Flandre, sombre à 19 km au nord-ouest de l'île anglo-normande d'Aurigny; le cargo laisse fuir du styrène mais tout risque de pollution grave est écarté. 

Naissances :

  * 1542 : Henriette de Nevers, noble française, duchesse de Nevers et comtesse de Rethel († 24 juin 1601). - 1629 : Charles II de Mantoue, noble franco-italien, duc de Mayenne, de Nevers, de Rethel, de Mantoue et de Montferrat († 14 août 1665). - 1740 : Philippe-Jacques de Loutherbourg, peintre franco-anglais († 11 mars 1812). - 1825 : Charles Martial Lavigerie, cardinal français, archevêque de Carthage († 26 novembre 1892).- 1898 : Alfred Sauvy, économiste et sociologue français, inventeur du terme tiers monde († 30 octobre 1990). - 1917 : Jean Pouilloux, archéologue français († 23 mai 1996). - 1929 : Paul-Marie Guillaume, évêque catholique français, évêque émérite de Saint-Dié. - 1939 : Michel Mouïsse, évêque catholique français, évêque de Périgueux. - 1958 : Jeannie Longo, cycliste française. - 1960 : Arnaud Desplechin, cinéaste français. - 1977 : Séverine Ferrer, chanteuse française. 

Décès :

  * 1793 : Jacques Pierre Brissot, chef de file des Girondins pendant la Révolution française. (° 15 janvier 1754). - 1925 : Max Linder, acteur français (° 16 décembre 1883). - 1932 : Charles Terront, cycliste français (° 1857). - 1946 : Gabriel Gabrio, acteur français. - 1996 : Marcel Carné, cinéaste français. - 1997 : Aimable (Aimable Pluchard), accordéoniste français. - 2001 : Régine Cavagnoud, championne du monde française de super G. - 2002 : Savignac, affichiste français.

Dictons du jour :

  * « À la Saint-Quentin, la chaleur a sa fin. »
  * « Vilaine veille de Toussaint ne présage rien de bien. »
  * « Quand d'octobre vient la fin, Toussaint est au matin. »

Sources : Wikipédia 
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