Le 27 janvier est le 27e jour de l'année du calendrier grégorien. Il reste 338 jours avant la fin de l'année, 339 si l'année est bissextile.
C'était généralement le 8e jour du mois de pluviôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du bois joli.
On fête les Angèle
* Angèle est un prénom féminin, du grec « eggelos » qui signifie messager ou l'ange. Son masculin est Angèl.
Sainte Angèle Merici enseignante par Pietro Calzavacca (1855-1890). |
Sainte Angèle Merici, née à Desenzano (Italie) en 1474 et décédée à Brescia (Italie) le 27 janvier 1540, est une religieuse italienne, fondatrice de la Compagnie de Sainte Ursule (Religieuses Ursulines), la première congrégation religieuse féminine entièrement donnée à l'éducation des jeunes filles. Elle est canonisée en 1807. Sa mémoire liturgique se célèbre le 27 janvier.
Angèle, avec ses frères et sœurs, grandit au sein d’une famille chrétienne. Le soir, le père, Jean Merici, lit à ses enfants un épisode de la vie des Saints, ce qui marque profondément la petite Angèle. Les parents habitent une ferme, « Les Grezze », et vivent modestement mais décemment.
Angèle est une enfant gaie. Elle aime prier et s’attache à Jésus, son « unique trésor ». Hélas, la première partie de sa vie, heureuse, est de courte durée. En quelques mois, l’adolescente perd ses parents et l’une de ses sœurs. Après ces deuils, vers l’âge de 16 ans, son oncle et sa tante, les Biancosi, la prennent chez eux à Salò, ainsi que l’un de ses frères. Pour Angèle, c’est un changement de vie. Elle connaît désormais une vie citadine plus aisée : les gens de la bourgeoisie passent beaucoup de temps à se parer et à faire la fête. Angèle, pleine de vie, est aussi décrite comme jolie et possédant un belle chevelure blonde qui ne manque pas d’attirer les réflexions de ses amis : « Avec ces cheveux-là, elle n’aura pas de mal à se trouver un mari ! » Ce que son oncle et sa tante lui souhaitaient.
Mais Angèle se sent appelée par Dieu. Elle retourne, pour un temps, à la ferme familiale des Grezze. C’est là qu'elle reçoit sa vocation. Angèle voit une échelle élevée vers le ciel et des jeunes filles qui montent et descendent. Selon ses dires, Dieu lui révèle qu’elle fondera un jour une nouvelle famille religieuse qui rassemblera des femmes pour accomplir une mission dans l’Église.
A 18 ans, afin de pouvoir se consacrer au Seigneur librement et d’être admise régulièrement à la table eucharistique (fait rare à cette époque), elle demande à entrer dans le Tiers-Ordre de Saint-François d’Assise, et devient Sœur Angèle. Elle jeûne et mène désormais la vie au service des autres.
En 1516, ses supérieurs franciscains l’envoient à Brescia pour une mission de consolation : Catarina Patengola a perdu son mari et ses fils à la guerre, et perd goût à la vie. Angèle reste deux ans chez Catarina, puis, celle-ci rétablie, quitte la maison mais décide de rester à Brescia. Elle accepte l’hospitalité d’un certain Antonio Romano, chez qui elle habitera pendant 14 ans. La réputation d’Angèle grandit : elle accompagne, console, apaise les colères, réconcilie, conseille même des théologiens qui viennent l’interroger… Tous trouvent auprès d’elle un accueil chaleureux, humain et plein de charité.
Angèle entreprend plusieurs pèlerinages. En 1524, elle part à Jérusalem avec un groupe de pèlerins. Pendant la traversée, elle est atteinte d’une infection aux yeux. En Terre Sainte, on doit la guider. Pour Angèle, et pour ses filles après elle, la Passion et la Résurrection du Seigneur seront au cœur de leur spiritualité. Pendant le retour, en Crète, Angèle guérit.
Elle fait ensuite d’autres pèlerinages : ne pouvant plus aller à Jérusalem, elle va deux fois à Varallo, un lieu où l’on construit des petites chapelles dans la montagne. Des scènes de la vie du Christ y sont représentées, pour les chrétiens dans l’impossibilité de se rendre en Palestine.
En 1525, elle part à Rome à l’occasion de l’Année Sainte. Elle rencontre un prélat dont elle a fait la connaissance en Terre Sainte. Celui-ci lui propose une audience avec le pape, Clément VII. Fille de l’Église, Angèle accepte. Le Saint-Père lui demande de rester à Rome. Mais elle s’excuse : c’est à Brescia que Dieu l’attend. Clément VII comprend et la laisse partir.
De retour à Brescia, Angèle continue sa vie de prière. Le duc de Milan François Sforza, lui demandera d’être sa mère spirituelle.
En 1529, la guerre oblige beaucoup de monde à fuir. Angèle part à Crémone. Là, elle ne cesse de recevoir pauvres et riches, nobles et servantes. À son retour à Brescia, elle loge un temps chez Agostino Gallo. Puis, dans une chambre près de l’église Sainte Afre. Mais le temps passe et elle n’a toujours pas réalisé ce que le Seigneur lui a demandé dans sa jeunesse. Elle se sent alors pressée intérieurement d’accomplir sa mission : fonder une « Compagnie » de femmes qui veulent se consacrer au Seigneur. Elles vivront leur consécration sans se retirer de leur lieu de vie. Là où elles seront, elles vivront leur vie de prière et seront attentives aux besoins des autres. Angèle ne donne aucune consigne d’apostolat particulier à ses filles dans ses Écrits.
Régulièrement, elles se retrouveront pour vivre l’Eucharistie, se rencontrer comme des Sœurs et s’aider à vivre leur consécration. Angèle, qui aime beaucoup Sainte Ursule, une martyre du IVe siècle particulièrement populaire à cette époque, la donne comme patronne à sa fondation.
Et aussi les Julien
* Julien est un prénom masculin d'origine latine, dérivé de la gens Julia, qui disait descendre du Troyen Iule (Ascagne), fils d'Énée et petit-fils d'Aphrodite (Vénus). Éclipsé ensuite par les prénoms germaniques, il ne resurgit qu'aux XVe et XVIe siècles, lors de la Renaissance.
L'étymologie est discutée. Une hypothèse en fait un dérivé de Jupiter (génitif Jovis). Une autre le rapproche du grec ancien ioulos : "gerbe de blé", que l'on retrouve dans le nom de Déméter Ioulô (Cérès), déesse des moissons. Le mot ioulos, dont le sens premier est "duvet, poil follet, barbe naissante", signifie aussi chez Théophraste "duvet végétal, chaton (botanique), vrille (botanique)" et, chez Aristote, "mille-pattes" (cf. iule).
Julien du Mans ou Saint Julien, premier saint Julien dans l'histoire ; fêté le 27 janvier.
Premier évêque du Mans, vécut au IVe siècle et serait mort après avoir siégé durant quarante-sept ans. La légende en fait un des soixante-dix disciples du Christ, ce qui est évidemment absurde historiquement. Jacques de Voragine, dans la Légende dorée, le confond d'ailleurs avec Simon le lépreux, que Jésus avait guéri.
Quelques évènements :
* 1648 : Fondation de l'Académie royale de peinture et de sculpture. - 1889 : Élection du général Boulanger comme député de Paris. - 1931 : Premier gouvernement de Pierre Laval. - 1973 : Signature des Accords de Paix de Paris.
Naissances :
Eugène Viollet-le-Duc. |
* 1615 : Nicolas Fouquet, homme d'État français († 3 avril 1680). - 1814 : Eugène Viollet-le-Duc, architecte français ( † 17 septembre 1879). - 1823 : Edouard Lalo, compositeur français. († 22 avril 1892). - 1842 : François Dumartheray, militant anarchiste français. - 1852 : Fulgence Bienvenüe, ingénieur français († 3 août 1936). - 1881 : Charles-Henri Besnard, architecte français († 10 juillet 1946). - 1934 : Édith Cresson, femme politique française. - 1936 : Marek Halter, écrivain français. - 1942 : Paul Quilès, homme politique français. - 1948 : Jean-Philippe Collard, pianiste français. - 1969 : Eliette Abécassis, écrivain français. - 1976 : Renaud Capuçon, violoniste français. - 1982 : Hervé Charton, auteur, metteur en scène et acteur de théâtre français.
Décès :
* 1740 : Louis IV Henri de Bourbon-Condé, prince de Condé (° 18 août 1692). - 1844 : Charles Nodier, écrivain français (° 29 avril 1780). - 1909 : Coquelin aîné, comédien français (° 25 janvier 1841). - 1967 : Alphonse Juin, maréchal de France (° 16 décembre 1888). - 1983 : Louis de Funès, acteur français (° 31 juillet 1914). - 1993 : André the Giant, catcheur français (° 19 mai 1946). - 1995 : Jean Tardieu, dramaturge et poète français. (° 1er novembre 1903). - 2009 : Yvon Péan, écrivain français (° 8 juillet 1928).
Sources : Wikipédia
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