Un baptistère est édifié au Ve siècle par Amable, prêtre de Riom. Édifice desservi par un chapitre de chanoines de Saint-Augustin depuis 1077 et qui devient séculier en 1548. En 1452, un tremblement de terre aurait obligé à renforcer l'un des quatre grands piliers du clocher. À la Révolution, l'église devient un atelier de salpêtre. Dix-huit mois plus tard, elle est rendue au culte. Elle porte le titre de basilique depuis 1912. C'est le plus vaste édifice du diocèse après la cathédrale de Clermont. Son architecture est complexe puisqu'elle est marquée par toutes les périodes :
* Une nef bordée de deux bas-côtés qui sont de style roman bien qu'elle soit construite en pierre de Volvic (pierre volcanique) employée seulement à partir du XIIIe siècle. Il s'agirait donc d'un roman tardif ;
* Un chœur à déambulatoire et chapelles rayonnantes typiquement gothiques ;
* Les chapelles nord de style gothique flamboyant (fin XIVe siècle) ;
* Les chapelles sud datant de 1747 (elles comblent la démolition du cloître à cette époque) ;
* La façade ouest de 1750 ;
* Le transept et le clocher qui sont reconstruits en 1855.
La flèche du clocher avait été supprimée à la Révolution.
L'église Saint-Amable est classée monument historique depuis 1840.
Sources : Wikipédia
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