Le 18 octobre est le 291e jour de l'année (292e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.
Il reste 74 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le jour du piment, vingt-septième jour du mois de vendémiaire, dans le calendrier républicain français.
L'on fête les Luc :
* Luc l'évangéliste ou saint Luc (gr: ?????? Loukas) était un compagnon de l'apôtre Paul. Il exerçait la médecine (Col 4:14) et il suivit Paul lors de ses voyages d'abord en Macédoine puis jusque dans sa détention à Rome (2Ti 4:11). Il est considéré comme l'auteur du Troisième Évangile de Jésus Christ et des Actes des Apôtres. Fête : 18 octobre.
L'auteur du troisième Évangile et des Actes ne s'étant pas nommé, c'est la continuité entre les deux livres, assurée par leur dédicace à un même dignitaire, l'excellent Théophile, qui, avec l'unité de style et d'écriture a permis d'envisager qu'un même auteur ait procédé à leur publication en grec. Cet auteur, rompu à la pratique d'un grec littéraire et à la culture hellénistique, n'en connaissait pas moins très intimement la religion juive et les finesses de la loi d'un point de vue rabbinique. Par des récits en « nous » (Actes 16,10-17; 20,5 - 21,18; 27,1 - 28,16) il s'est inclus lui-même comme témoin et acteur des faits relatés dès la naissance de la communauté d'Antioche de Syrie (cf Actes 11:27 selon le texte dit occidental). La tradition en a conclu qu'il était originaire de cette ville jusqu'à voir en lui un des tout premiers païens à s'être convertis. Cette hypothèse qui prévaut toujours, occulte cependant d'autres éléments d'information et non des moindres :
* Deux « Nous » sont déjà dans le prologue de l'Évangile écrit avant les Actes.
* Loukas , le nom du compagnon de Paul est un diminutif de Loukios. Or Paul avait un parent de ce nom (R 16:21), tandis qu'un certain Loukios, originaire de Cyrénaïque, était un des disciples de la communauté d'Antioche de Syrie avec Symeon Niger, Barnabé et Paul (Ac 13:1). Rien n'interdit de voir en Loukas et en ces deux Loukios un seul et même personnage, cousin et compagnon de Paul, ami fidèle jusque dans le voyage jusqu'à Rome et précieux médecin durant sa détention. Mais parce qu'un verset de l'Épître aux Colossiens ne le compte pas parmi les collaborateurs circoncis qui approuvaient Paul (Col 4:11), cette identification est écartée depuis l'Antiquité. Cependant une exégèse affinée de l'Épître aux Colossiens et des Actes des Apôtres, permet de voir que d'autres désapprouvaient Paul dans son dernier pèlerinage vers Jérusalem où il risquait d'être arrêté : parmi eux Timothée qui avait été circoncis par Paul lui-même et Luc ; ce dernier pouvait donc, lui aussi, « être de la circoncision » et parent de Paul.
Ce point établi, il reste cependant d'autres questions en suspens : Paul n'a pratiquement jamais donné dans ses lettres une citation de l'Évangile, ce qui ne s'explique guère si Luc était à ses côtés. Toutefois il y a en 2 Co 8:18 une allusion directe à ce livre et à son auteur bien que son nom ait été étrangement gardé dans l'anonymat. Inversement rien dans les enseignements de Paul ne transparaît dans le troisième Évangile comme si la théologie de la rédemption développée par l'Apôtre ne l'avait pas atteint. Comment expliquer cette apparente imperméabilité de l'un par rapport à l'autre, alors qu'ils se retrouvèrent soudés dans des situations de grande précarité ? L'idée s'est répandue que l'auteur de l'évangile avait écrit bien après les faits et s'était servi des carnets de voyages d'un compagnon de Paul pour écrire les Actes. Mais cette hypothèse se heurte à des contradictions difficilement surmontables :
* Dans le prologue de son évangile il s'engageait à livrer un écrit chronologique exact et sans fraude. Aurait-il laissé ces « nous » qui tendaient à faire croire qu'il était de la partie alors qu'il n'en était pas ? C'eût été mentir sur les sources mêmes de son information et s'attribuer l'honneur et le prestige d'un héroïsme et d'un témoignage qui revenaient à un autre. Était-ce recevable pour un écrit du Nouveau Testament ?
* Épiphane le considérait comme l'un des soixante-douze disciples de Jésus et une tradition orale, reçue et transmise par Grégoire le Grand le voyait dans ce disciple demeuré anonyme qui, en sortant de Jérusalem avec Cléopas le soir de la Résurrection, furent rejoints par Jésus.
Ces problématiques pourraient trouver leur solution dans la manière de départager le travail du rédacteur de celui du traducteur, car il est certain, en ce qui concerne l'Évangile écrit en grec, qu'un substrat hébreu en constitue le fondement. Le rédacteur pouvait avoir été disciple de Jésus et son traducteur, Luc en l'occurrence, un disciple des Apôtres.
Les Actes s'achevant brutalement sans que l'on sache ce qu'il advint de Paul toujours détenu à Rome, le lecteur en conclut que Luc mourut avant lui. Cependant, Selon Épiphane (Haer. 51), à la mort de Paul, Luc serait revenu évangéliser en Macédoine. Vivant une vie de moine, il serait mort à l'âge de 84 ans. Selon d'autres sources, il aurait connu le martyre (crucifiement). Au IVe siècle sa dépouille aurait été transférée de Patras à l'église des Apôtres de Constantinople, ce qui donna lieu à la dispersion et la vénération de nombreuses reliques du saint (comme celle de sa tête emportée par St Grégoire jusqu'à Rome) ; en outre plusieurs icônes de la Vierge étaient considérées comme ayant été peintes par saint Luc, car à sa pratique des langues, du droit et de la médecine il aurait ajouté celle de la peinture.
Luc est symbolisé par le taureau, animal de sacrifice, parce que son évangile commence par l'évocation d'un prêtre sacrificateur desservant le Temple de Jérusalem : Zacharie, le père de Jean-Baptiste.
Quelques évènements :
* 614 : Édit de Clotaire II sur l’administration publique (tous les hauts fonctionnaires doivent être originaires du territoire administré) et la liberté des élections épiscopales. Clotaire tente de rétablir l’ordre et l’équité dans son royaume. La charte précise qu’en l’absence du roi, l’évêque peut condamner un juge coupable. - 1534 : Début de l'Affaire des Placards: des écrits séditieux protestants sont placardés sur les principales places de Paris, et motiveront les premières persécutions sous François Ier. - 1622 : La paix de Montpellier met fin à un soulèvement des Huguenots, qui ne conservent que deux places-fortes : La Rochelle et Montauban. - 1685 : Le roi Louis XIV signe l'édit de Fontainebleau, révoquant ainsi l'Édit de Nantes. - 1752 : Création à Fontainebleau du petit opéra de Jean-Jacques Rousseau Le Devin du village. - 1799 : Le duc d'York capitule devant l'armée française à Alkmaar, en République batave. - 1810 : Napoléon ordonne que les marchandises britanniques soient brûlées dans les ports de l'Empire. - 1865 : Les États-Unis réclament le retrait des forces françaises du Mexique. - 1988 : le Français Maurice Allais, reçoit le prix Nobel d'économie pour ses travaux sur la théorie des marchés. - 1996 : (à 23h) Passage à la numérotation téléphonique à 10 chiffres en France. - 2002 : 14 attentats à l'explosif, revendiqués par le FLNC, sont perpétrés en Corse. - De violents incidents entre 80 jeunes encagoulés et des membres des forces de l'ordre ont lieu dans le quartier de Hautepierre à Strasbourg en représailles à la mort accidentelle d'un cambrioleur poursuivi par la Brigade anticriminalité (BAC) de Strasbourg: trois pompiers sont blessés par des jets de pierres et 25 véhicules sont incendiés. - 2005 : Le tribunal correctionnel de Créteil condamne Didier Schuller dans l'affaire des HLM des Hauts-de-Seine à cinq ans d'emprisonnement, dont deux ferme et cinq ans d'inéligibilité, et relaxé Patrick Balkany, le député-maire de Levallois-Perret.
Naissances :
* 1518 : Nicolas de Pellevé, cardinal français, archevêque de Reims († 28 mars 1594). - 1619 : Jean Armand de Maillé-Brézé, duc de Brézé, duc de Fronsac, pair de France, grand-maître de la navigation, tué par un boulet à la bataille d'Orbitello († 14 juin 1646). - 1701 : Charles Le Beau, historien français († 1778). - 1736 : Alexandre Angélique de Talleyrand-Périgord, cardinal français, archevêque de Paris († 20 octobre 1821). - 1741 : Pierre Choderlos de Laclos, général et auteur français († 1803). - 1859 : Henri Bergson, philosophe français, prix Nobel de littérature († 4 janvier 1941). - 1905 : Félix Houphouët-Boigny, homme politique français puis ivoirien († 7 décembre 1993), président de la Côte d'Ivoire (1960-1993). - 1919 : Suzanne Bachelard, philosophe française († 3 novembre 2007). - 1930 : Hubert Coppenrath, évêque catholique français, archevêque de Papeete. - 1930 : Michel Drach, cinéaste français. - 1932 : René Bliard, footballeur français. - 1934 : Sylvie Joly, humoriste française, spécialisée dans le « one woman show ». - 1938 : Guy Roux, entraîneur de football français. - 1940 : Jacques Higelin, auteur-compositeur-interprète français. - 1956 : Isabelle Autissier, navigatrice française. - 1982 : Thierry Amiel, chanteur français.
Décès :
* 629 : Clotaire II, roi des Francs. - 1815 : Claude Alexis Cochard, juriste et homme politique français, député du tiers état aux États généraux de 1789 (° 1er mai 1743). - 1893 : Charles Gounod, compositeur français. - 1924 : Franz Schrader, géographe, alpiniste, cartographe et peintre paysager français (° 1844). - 1940 : Saint-Pol-Roux, poète français, dans un hôpital de Brest, après que des soldats allemands ont investi son manoir à Camaret (° 1861). - 1982 : Pierre Mendès France, homme politique français, président du Conseil pendant sept mois en 1954, il a mis fin à la guerre d'Indochine et il a négocié le traité menant à l'indépendance de la Tunisie. - 2004 : Michel Gillibert, 59 ans, ancien secrétaire d'État français aux handicapés. - 2008 : Maurice Bernardet, journaliste hippique français (° 1921).
Dictons du jour :
* « À la Saint-Luc, la betterave devient suc. »
* « À la Saint-Luc, la pluie du vallon fait de la neige sur le mont. »
* « À la Saint-Michel la neige est au ciel ; à la Saint-Luc elle est au sud ; à la Toussaint elle descend ; à la Saint-Martin ouvre la porte, elle est ici. »
Sources : Wikipédia
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