Le genêt à balais (Cytisus scoparius) est une espèce d'arbuste à feuillage caduc de la famille des Fabaceae originaire du nord-ouest de l'Europe.
On l'a longtemps utilisé en le laissant sécher pour en faire des balais.
Description.
Le genêt à balais atteint une hauteur de 1 à 3 m, rarement 4 m. Les branches principales ont un diamètre pouvant atteindre de 5 à 10 cm. C'est un arbuste très ramifié à port colonnaire, aux tiges vertes anguleuses, aux petites feuilles caduques, simples et lancéolées ou composées et trifoliolées, mesurant de 5 à 15 mm de long.
Au printemps, il se couvre entièrement d'une multitude de fleurs jaunes odorantes, de 15 à 20 mm de largeur et de 20 à 30 mm de longueur, qui laissent rapidement voir les étamines. La fleur de structure complexe et dépourvue de nectar est pollinisée par les bourdons. Elle est fermée jusqu'à ce qu'elle soit visitée par l'insecte puis reste ensuite ouverte.
À la fin de l'été, ses gousses oblongues, de 2 à 3 cm de long, 8 mm de large et 2 à 3 mm d'épaisseur, deviennent noires, éclatent avec un bruit sec et répandent leurs graines autour de la plante mère.
Toxicité.
La plante renferme des amines (tyramine, dopamine), des flavonoïdes (génitoside, spiracoside et scoparoside, entre autres) et des alcaloïdes. Parmi les alcaloïdes (une vingtaine en tout) on citera la spartéine, majoritaire dans les rameaux, et la lupanine majoritaire dans les graines, mais aussi l'ammodendrine et l'hydroxylupanine.
Traditionnellement on utilisait la fleur comme diurétique et pour le traitement des troubles circulatoires (la présence de flavonoïdes explique cet usage). Les rameaux sont récoltés pour en extraire la spartéine pour les besoins de l'industrie pharmaceutique. Cet alcaloïde possède différentes propriétés pharmacologiques : il a un effet régulateur sur les battements cardiaques (en fait, il soustrait le cœur à l'influence du système nerveux végétatif), il est donc indiqué pour le traitement de l'éréthisme cardiaque. Par son activité ocytocique (il augmente les contractions de l'utérus) il peut servir, sous forme injectable, à déclencher un accouchement (il est potentiellement abortif ... donc contre indiqué en cas de grossesse).
Aire de répartition.
Il est originaire du nord-ouest de l'Europe, mais a été largement introduit sur d'autres continents. Il est maintenant considéré comme une plante envahissante à plusieurs endroits tels que la Californie, le nord-ouest des États-Unis, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
On le rencontre en plaine sur sols siliceux dans les terrains incultes, les zones déboisées parfois en compagnie de la bruyère. C'est le plus rustique des genêts, tolérant des froids jusqu'à -25°C.
La prolifération du genêt à balais après la récolte du bois empêche la régénération naturelle en privant de lumière les jeunes semis. En Oregon, on estime qu'il est responsable de 47 millions de dollars de perte de production de bois chaque année. Certaines tentatives ont été faites pour mettre au point une lutte biologique dans les zones touchées à partir d'insectes prédateurs de l'espèce : le psylle (Arytainilla spartiophylla), le coléoptère (Bruchidius villosus), le papillon (Leucoptera spartifoliella), la mite (Acería genistae) et plus récemment le chrysomèle (Gonioctena olivacea) et le papillon (Agonopterix assimilella). Cependant, ces insectes ont le défaut de s'attaquer également à d'autres plantes.
Utilisation :
L'écorce était utilisée pour le tannage et pour la fabrication de cordes.
La fabrication de balais (d'ou il tire son nom) a été importante dans tout l'ouest de la France. Il était également utilisé en remplacement du chaume dans certaines montagnes, pour couvrir les toits. On peut encore trouver quelques maisons de ce type en haute Ardèche et en Lozère.
Selon certaines légendes, il permet aux animaux qui le mangent d'être immunisés contre le venin de serpent.
Comme toutes les fabaceae, ses racines produisent des nodosités qui permettent d'enrichir le sol par fixation d'azote.
On l'a longtemps utilisé en le laissant sécher pour en faire des balais.
Description.
Le genêt à balais atteint une hauteur de 1 à 3 m, rarement 4 m. Les branches principales ont un diamètre pouvant atteindre de 5 à 10 cm. C'est un arbuste très ramifié à port colonnaire, aux tiges vertes anguleuses, aux petites feuilles caduques, simples et lancéolées ou composées et trifoliolées, mesurant de 5 à 15 mm de long.
Au printemps, il se couvre entièrement d'une multitude de fleurs jaunes odorantes, de 15 à 20 mm de largeur et de 20 à 30 mm de longueur, qui laissent rapidement voir les étamines. La fleur de structure complexe et dépourvue de nectar est pollinisée par les bourdons. Elle est fermée jusqu'à ce qu'elle soit visitée par l'insecte puis reste ensuite ouverte.
À la fin de l'été, ses gousses oblongues, de 2 à 3 cm de long, 8 mm de large et 2 à 3 mm d'épaisseur, deviennent noires, éclatent avec un bruit sec et répandent leurs graines autour de la plante mère.
Toxicité.
La plante renferme des amines (tyramine, dopamine), des flavonoïdes (génitoside, spiracoside et scoparoside, entre autres) et des alcaloïdes. Parmi les alcaloïdes (une vingtaine en tout) on citera la spartéine, majoritaire dans les rameaux, et la lupanine majoritaire dans les graines, mais aussi l'ammodendrine et l'hydroxylupanine.
Traditionnellement on utilisait la fleur comme diurétique et pour le traitement des troubles circulatoires (la présence de flavonoïdes explique cet usage). Les rameaux sont récoltés pour en extraire la spartéine pour les besoins de l'industrie pharmaceutique. Cet alcaloïde possède différentes propriétés pharmacologiques : il a un effet régulateur sur les battements cardiaques (en fait, il soustrait le cœur à l'influence du système nerveux végétatif), il est donc indiqué pour le traitement de l'éréthisme cardiaque. Par son activité ocytocique (il augmente les contractions de l'utérus) il peut servir, sous forme injectable, à déclencher un accouchement (il est potentiellement abortif ... donc contre indiqué en cas de grossesse).
Aire de répartition.
Il est originaire du nord-ouest de l'Europe, mais a été largement introduit sur d'autres continents. Il est maintenant considéré comme une plante envahissante à plusieurs endroits tels que la Californie, le nord-ouest des États-Unis, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
On le rencontre en plaine sur sols siliceux dans les terrains incultes, les zones déboisées parfois en compagnie de la bruyère. C'est le plus rustique des genêts, tolérant des froids jusqu'à -25°C.
La prolifération du genêt à balais après la récolte du bois empêche la régénération naturelle en privant de lumière les jeunes semis. En Oregon, on estime qu'il est responsable de 47 millions de dollars de perte de production de bois chaque année. Certaines tentatives ont été faites pour mettre au point une lutte biologique dans les zones touchées à partir d'insectes prédateurs de l'espèce : le psylle (Arytainilla spartiophylla), le coléoptère (Bruchidius villosus), le papillon (Leucoptera spartifoliella), la mite (Acería genistae) et plus récemment le chrysomèle (Gonioctena olivacea) et le papillon (Agonopterix assimilella). Cependant, ces insectes ont le défaut de s'attaquer également à d'autres plantes.
Utilisation :
L'écorce était utilisée pour le tannage et pour la fabrication de cordes.
La fabrication de balais (d'ou il tire son nom) a été importante dans tout l'ouest de la France. Il était également utilisé en remplacement du chaume dans certaines montagnes, pour couvrir les toits. On peut encore trouver quelques maisons de ce type en haute Ardèche et en Lozère.
Selon certaines légendes, il permet aux animaux qui le mangent d'être immunisés contre le venin de serpent.
Comme toutes les fabaceae, ses racines produisent des nodosités qui permettent d'enrichir le sol par fixation d'azote.
Sources & photos : Wikipédia
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