Né au château de Montboissier vers 910, dit Le Décousu. Le plus anciennement connu de l’illustre et antique maison de Montboissier. Fonde au retour d’un pèlerinage de Rome, avec son épouse Rengarde, l’Abbaye de Saint Michel de l’Ecluse1, ordre de Saint Benoît, en Piémont, et lui donne des biens en Basse Auvergne, notamment à Cunlhat, à Sauviat et Arlanc 969. Qualifié « prince illustre, fameux dans la guerre et rare pour sa piété ». (Dictionnaire biographique du Puy de Dôme)
1 Saint-Michel : Saint-Michel-de-l'Ecluse, en Piémont, abbaye bénédictine, fondée en 975-985, par un grand seigneur d'Auvergne, le plus proche voisin du Comtour de Nonette, Hugue ou Hugue-Maurice, dit de Palliers du nom d'un château de la viguerie de Billom ou d'Usson; le Roitelet (Regulus), à cause de sa puissance, le Décousu (Descosun) à raison de ses prodigalités (Chron. B. Iterii monachi armarii monast. S. Martialis. - Duplès-Agier, p. I44. -Epitome historica insignis abbatiœ S. Michœlis Clusiarum. - (Archives départementales du Puy-de-Dôme. Fonds Montboissier liasse 7, et Cartulaire de Sauxillanges). Hugues donna à ce monastère italien ses églises et ses fiefs de Cunlhat, Sauviat, etc. Cette abbaye, de fondation alors toute récente jouissait, au début surtout, d'un très grand prestige à cause d'une apparition de saint Michel, archange, sur la montagne où elle fut construite. Quamobrem, dit le titre de fondation, qui est, lui aussi, un récit analytique, un épitome, immensas nec non maximas a Deo gratias quisque obtinebat. Le cartulaire de Sauxillanges renferme plusieurs chartes de Hugue de Palliers, ancêtre des Montboissier, qu'il ne faut pas confondre avec son petit-fils Hlugue, surnommé aussi le Décousu. Ce pèlerinage à Saint-Michel est à rapprocher du culte de Saint-Michel, si en honneur à Saint-Flour, au commencement du XIe siècle, que les deux prieurés les plus proches lui étaient dédiées : Saint-Michel, près Saint-Flour (aujourd'hui le Calvaire), et Saint-Michel-de-Brossadol, à 5 kilom. Enfin une statue de saint Michel était à cette époque placée sur la porte Muret.
1 Saint-Michel : Saint-Michel-de-l'Ecluse, en Piémont, abbaye bénédictine, fondée en 975-985, par un grand seigneur d'Auvergne, le plus proche voisin du Comtour de Nonette, Hugue ou Hugue-Maurice, dit de Palliers du nom d'un château de la viguerie de Billom ou d'Usson; le Roitelet (Regulus), à cause de sa puissance, le Décousu (Descosun) à raison de ses prodigalités (Chron. B. Iterii monachi armarii monast. S. Martialis. - Duplès-Agier, p. I44. -Epitome historica insignis abbatiœ S. Michœlis Clusiarum. - (Archives départementales du Puy-de-Dôme. Fonds Montboissier liasse 7, et Cartulaire de Sauxillanges). Hugues donna à ce monastère italien ses églises et ses fiefs de Cunlhat, Sauviat, etc. Cette abbaye, de fondation alors toute récente jouissait, au début surtout, d'un très grand prestige à cause d'une apparition de saint Michel, archange, sur la montagne où elle fut construite. Quamobrem, dit le titre de fondation, qui est, lui aussi, un récit analytique, un épitome, immensas nec non maximas a Deo gratias quisque obtinebat. Le cartulaire de Sauxillanges renferme plusieurs chartes de Hugue de Palliers, ancêtre des Montboissier, qu'il ne faut pas confondre avec son petit-fils Hlugue, surnommé aussi le Décousu. Ce pèlerinage à Saint-Michel est à rapprocher du culte de Saint-Michel, si en honneur à Saint-Flour, au commencement du XIe siècle, que les deux prieurés les plus proches lui étaient dédiées : Saint-Michel, près Saint-Flour (aujourd'hui le Calvaire), et Saint-Michel-de-Brossadol, à 5 kilom. Enfin une statue de saint Michel était à cette époque placée sur la porte Muret.
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