En 1270 : Ancien reçu non signé des Cens1 et devoirs de la terre et seigneurie de Montguerlhe qui ont été levés par le seigneur de Montboissier en l’année 1270 dans lequel il est fait mention : du moulin de Drulhe du péage du droit d’échange ensemble de ce qui a été payé dans chaque tènement on nombre desquels est compris celui de Chassangue pour deux septiers et un quarton de soigle, deux septiers et une émine avoine, 18 sols 6 ds tournois de cens 12 livres de fromage et 55 sols de taille. Il y est aussi fait mention des tènements de la Mégie, de Frissonnet, de Valetas et autres, en date de l’an 1270. (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
1 : Le cens désigne sous le régime féodal un impôt que le paysan doit verser régulièrement au seigneur, propriétaire de la terre que le paysan exploite.
En 1289 : Eustache III de Montboissier est seigneur dudit lieu, d’Aubusson et Monteil et de Boissonnelle à la fin du XIII° siècle. En 1289, le roi Philippe le Hardi1 confirme les droits et franchises de la Terre de Montboissier et déclare que celles d’Aubusson et de Boissonnelle sont mouvantes de la Couronne, depuis l’année 1251. (Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
En 1305 : Eustache III meurt et est enterré près de la tombe de son père à l’abbaye de Montpeyroux (63). (Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
En 1307 : Héracle II de Montboissier, fils d’Eustache III possède les châteaux d’Aubusson et de Boissonnelle, qu’il a reçu en partage, avec 700 livres tournois, de rente, dans le contrat de mariage avec Agnès Chastel Perron, passé à Saint Just sous Meymont. (Abbé Adrien Adam « La vicomté d’Aubusson »).
En août 1307 : A l’occasion de son contrat de mariage établi à Saint Gervais sous Meymont « […]le mercredi avant la Saint Barthélémy […], Eracle de Montboissier, chevalier [reçoit de son père] les châteaux d’Aubusson et du Monteil […] avec sept cents livres de rente […]». (BMIU de Clermont Généalogie des Montboissier).
En 1310 : «[…]Arbert [= Aubert Aycelin de Montaigut] par la miséricorde de Dieu, évêque de Clermont d’une part, et nobles hommes, seigneurs Eustache, chevalier et Eracle, damoiseau, de Montboissier, frères, d’autre part [conviennent d’arrêter] les limites des châtellenies de Mauzun, de la ville de Courpière et autres châteaux et villes [relevant de l’évêque] avec les châtellenies de Montboissier, Boissonnelle, Le Monteil [= de Montilis] et Aubusson (…) ». (A D du Puy de Dôme Copie de l’accord des limites 1 G 36*, f° 13-15).
18 février 1315 : Eracle de Montboissier, seigneur de Montboissier et d’Aubusson, rend foi et hommage au comte de Forez pour la vicomté de Viscomtat et le lieu de Mondière qui est tout près le 18 février 1315. (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
5 août 1535 : Jean de Montboissier, seigneur d’Aubusson, renouvelle son fief1 de Viscomtat le 5 août 1535. (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
1 : Fief : Au Moyen Age, droit de propriété sur un terrain, un domaine ou une fonction. A l'origine, le bien foncier était la propriété à vie d'un vassal, plus tard il put être transmis par héritage. De là est née la féodalité. Les fiefs étaient alors donnés en récompense de services d'armes rendus pendant une guerre.
12 juin 1337 : Jean de Montboissier, seigneur d’Aubusson « s’accorde avec Guy, comte de Forez, au sujet de la justice haute et basse, et de la tenure féodale des maisons et lieux du Bessas, au diocèse de Clermont, et de Chambon, en la paroisse de Courpière… que tenait Thomas de La Merlée , le 12 juin 1337. » (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
En 1339 : Jean 1er de Montboissier, Baron de Montboissier, seigneur d’Aubusson, Monteil, Boissonnelle et Vaux-Meaudre, sert le roi Philippe VI. (Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
En 1339 : En 1339, Guillaume de Thiers, seigneur de Vollore accorde à Pierre Lhausun , « seigneur de Puy Millier, vestizon et saisine, sur certaines maisons, granges, pré, pacquier, vignes, terres et dépendances situées dans les châtellenies de Vollore, Montguerlhe et Aubusson, qui lui avaient été vendus par Jean de Lemos (supra, de Lunos). » Le dit Jean devait hommage, de ce chef, au seigneur de Vollore. (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
En 1368 : En 1368, noble Pierre Lhauzun, seigneur de Puy Millier, et le 10 juillet 1397, noble Jean Lhauzun rendent fief au seigneur de Vollore pour de nombreuses propriétés qu’ils possèdent sur les dépendances de la seigneurie de Vollore dont les principales sont : « la maison et bâtiment de Puy Millier sur la paroisse d’Espinasse, les lieux de Pratvieilh, et dépendances, de Barlanda, du Suchet, de Plaine-Vèze, de La Prugne, de Tripoly, de Châtelet, du Poyet, du Trioulier, de Layrodie, maison et verger à Vollore, plusieurs cens à Chabady, à Retru, à Langelys, La Pallas, le verdier, La Chevalerie, La Pozette,, Lymonie ( ?), La Vacherie, Laubarige, La Vernerette, Puy Vieilh, La Reynie, La Michalie, Drulhe, Chassaigne, Pogniat, La Bournelie, Dardenne, un champ ou terre sur la paroisse de Courpière, les terres de La Sauvetat, Puy Dumas etc., à Ymonet, au Fraisse etc. » (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
En 1375 : Louis 1er de Montboissier, chevalier, baron dudit lieu, seigneur d’Aubusson, Monteil, Boissonnelle et Vaux-Meaudre, ce dernier fief situé, comme Boissonnelle, en la paroisse de Saint Dier, obtint au mois d’Octobre 1375, une lettre apostolique du pape, portant défense au prieur et habitants de Cunlhat, chef-lieu de la baronnie de Montboissier, de construire dans ce bourg, un fort qu’ils avaient commencé. (Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
30 avril 1403 : Dans la transaction passée le 30 avril et les jours suivants (1403) entre Louis, seigneur des châteaux et châtellenies de Montboissier, Aubusson, Monteil, Boissonnelle et Veaumeodre d’une part, et ses sujets emphitéotes , censitaires , justiciables, habitant les mandements et ressorts de châtellenies desdits cinq châteaux, nous trouvons, relevant de la châtellenie d’Aubusson, les chefs de familles tous paroissiens de Vollore et dont les noms suivent :
1 : Le cens désigne sous le régime féodal un impôt que le paysan doit verser régulièrement au seigneur, propriétaire de la terre que le paysan exploite.
En 1289 : Eustache III de Montboissier est seigneur dudit lieu, d’Aubusson et Monteil et de Boissonnelle à la fin du XIII° siècle. En 1289, le roi Philippe le Hardi1 confirme les droits et franchises de la Terre de Montboissier et déclare que celles d’Aubusson et de Boissonnelle sont mouvantes de la Couronne, depuis l’année 1251. (Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
En 1305 : Eustache III meurt et est enterré près de la tombe de son père à l’abbaye de Montpeyroux (63). (Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
En 1307 : Héracle II de Montboissier, fils d’Eustache III possède les châteaux d’Aubusson et de Boissonnelle, qu’il a reçu en partage, avec 700 livres tournois, de rente, dans le contrat de mariage avec Agnès Chastel Perron, passé à Saint Just sous Meymont. (Abbé Adrien Adam « La vicomté d’Aubusson »).
En août 1307 : A l’occasion de son contrat de mariage établi à Saint Gervais sous Meymont « […]le mercredi avant la Saint Barthélémy […], Eracle de Montboissier, chevalier [reçoit de son père] les châteaux d’Aubusson et du Monteil […] avec sept cents livres de rente […]». (BMIU de Clermont Généalogie des Montboissier).
En 1310 : «[…]Arbert [= Aubert Aycelin de Montaigut] par la miséricorde de Dieu, évêque de Clermont d’une part, et nobles hommes, seigneurs Eustache, chevalier et Eracle, damoiseau, de Montboissier, frères, d’autre part [conviennent d’arrêter] les limites des châtellenies de Mauzun, de la ville de Courpière et autres châteaux et villes [relevant de l’évêque] avec les châtellenies de Montboissier, Boissonnelle, Le Monteil [= de Montilis] et Aubusson (…) ». (A D du Puy de Dôme Copie de l’accord des limites 1 G 36*, f° 13-15).
18 février 1315 : Eracle de Montboissier, seigneur de Montboissier et d’Aubusson, rend foi et hommage au comte de Forez pour la vicomté de Viscomtat et le lieu de Mondière qui est tout près le 18 février 1315. (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
5 août 1535 : Jean de Montboissier, seigneur d’Aubusson, renouvelle son fief1 de Viscomtat le 5 août 1535. (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
1 : Fief : Au Moyen Age, droit de propriété sur un terrain, un domaine ou une fonction. A l'origine, le bien foncier était la propriété à vie d'un vassal, plus tard il put être transmis par héritage. De là est née la féodalité. Les fiefs étaient alors donnés en récompense de services d'armes rendus pendant une guerre.
12 juin 1337 : Jean de Montboissier, seigneur d’Aubusson « s’accorde avec Guy, comte de Forez, au sujet de la justice haute et basse, et de la tenure féodale des maisons et lieux du Bessas, au diocèse de Clermont, et de Chambon, en la paroisse de Courpière… que tenait Thomas de La Merlée , le 12 juin 1337. » (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
En 1339 : Jean 1er de Montboissier, Baron de Montboissier, seigneur d’Aubusson, Monteil, Boissonnelle et Vaux-Meaudre, sert le roi Philippe VI. (Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
En 1339 : En 1339, Guillaume de Thiers, seigneur de Vollore accorde à Pierre Lhausun , « seigneur de Puy Millier, vestizon et saisine, sur certaines maisons, granges, pré, pacquier, vignes, terres et dépendances situées dans les châtellenies de Vollore, Montguerlhe et Aubusson, qui lui avaient été vendus par Jean de Lemos (supra, de Lunos). » Le dit Jean devait hommage, de ce chef, au seigneur de Vollore. (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
En 1368 : En 1368, noble Pierre Lhauzun, seigneur de Puy Millier, et le 10 juillet 1397, noble Jean Lhauzun rendent fief au seigneur de Vollore pour de nombreuses propriétés qu’ils possèdent sur les dépendances de la seigneurie de Vollore dont les principales sont : « la maison et bâtiment de Puy Millier sur la paroisse d’Espinasse, les lieux de Pratvieilh, et dépendances, de Barlanda, du Suchet, de Plaine-Vèze, de La Prugne, de Tripoly, de Châtelet, du Poyet, du Trioulier, de Layrodie, maison et verger à Vollore, plusieurs cens à Chabady, à Retru, à Langelys, La Pallas, le verdier, La Chevalerie, La Pozette,, Lymonie ( ?), La Vacherie, Laubarige, La Vernerette, Puy Vieilh, La Reynie, La Michalie, Drulhe, Chassaigne, Pogniat, La Bournelie, Dardenne, un champ ou terre sur la paroisse de Courpière, les terres de La Sauvetat, Puy Dumas etc., à Ymonet, au Fraisse etc. » (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
En 1375 : Louis 1er de Montboissier, chevalier, baron dudit lieu, seigneur d’Aubusson, Monteil, Boissonnelle et Vaux-Meaudre, ce dernier fief situé, comme Boissonnelle, en la paroisse de Saint Dier, obtint au mois d’Octobre 1375, une lettre apostolique du pape, portant défense au prieur et habitants de Cunlhat, chef-lieu de la baronnie de Montboissier, de construire dans ce bourg, un fort qu’ils avaient commencé. (Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
30 avril 1403 : Dans la transaction passée le 30 avril et les jours suivants (1403) entre Louis, seigneur des châteaux et châtellenies de Montboissier, Aubusson, Monteil, Boissonnelle et Veaumeodre d’une part, et ses sujets emphitéotes , censitaires , justiciables, habitant les mandements et ressorts de châtellenies desdits cinq châteaux, nous trouvons, relevant de la châtellenie d’Aubusson, les chefs de familles tous paroissiens de Vollore et dont les noms suivent :
- Jean Jailler, demeurant à la Jalerie.
- Jean Rossias demeurant à La Reynardie (alias, Rinardie).
- Jean Tornaire.
- Guillaume Le Tornaire.
- Jean Torsy demeurant la Chambonnie.
- Pierre de La Borie demeurant à La Borie.
- Etienne de La Chambonnie demeurant La Chambonnie.
- Pierre Durbize demeurant à Durbize.
- Pierre Fafournoux demeurant à Fafournoux.
- Jean de La Burie demeurant à la Burie.
- Pierre de Las Gorchias, fils de Jean de Las Gorchias demeurant La Gorcias.
- Panson Audigier demeurant à Laudigerie ( ?) (alias, Lodegerie).
- Durand Audugier demeurant Laudigerie.
- Jean Dalsol demeurant le Sopt.
- Durand du Sartongier demeurant Sartongier.
- Jean Dysarnien demeurant Parnien ou (Parnyen)
- Etienne Dupradel demeurant Le Pradel.
- Durand de L’Ertrade demeurant Lestrade.
- Barthélémy del Mas demeurant au Mas.
- Etienne du Mayet demeurant au Mayet.
- Giraud Detussugières demeurant à Toussugières.
- Jean Pradel demeurant à La Pradelie (Le Pradel).
- Gerant des Mont demeurant au Mons
- Jean de La Vidalie( ?)
- Durand de La Chezas demeurant La Chezas.
- Pierre du Besset demeurant Le Besset
- D’Anton Borie demeurant à La Brarre ( ?)
Par cet acte qui est en réalité une Charte1 de franchise très large et très libérale, le seigneur Louis de Montboissier tant en son nom qu’en celui de ses enfants, nobles Antoine-Louis, Jean et Pierre, mettait fin à d’interminables procès avec ses très nombreux tenanciers, habitant vingt trois paroisses comprises dans les cinq châtellenies déjà citées. (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
Quoique ses sujet relevant de sa châtellenie d’Aubusson, dont ils étaient la moindre portion auraient pu, au courant du XIV° siècle, envier le sort de leurs frères sujets des seigneurs de Vollore, il ne paraît pas que leur fût bien dur à supporter, car malgré les différents maîtres qu’eut par la suite la terre d’Aubusson, la mémoire des Montboissier y est sympathique aussi bien que dans la partie montagneuse qui leur appartenait. (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
1 : Preuve écrite d'une procédure juridique au Moyen Age. Une charte atteste d'une situation existante ou crée une nouvelle situation juridique. Elle revêt une forme spécifique, est rédigée avec une écriture particulière et doit être scellée. A l'époque, la langue généralement utilisée en Occident est le latin, et ce jusqu'à ce que les langues nationales finissent par s'imposer progressivement dans les chartes non ecclésiastiques, à partir du XII° siècle.
En 1496 : Alexandre de Frédeville achète pour 800 livres à Jean de Montboissier, seigneur d’Aubusson, les droits de justice haute et moyenne sur les seigneurie et maisons fortes de Frédeville et du Chambon.
En 1511 : Jacques de Montboissier, baron dudit lieu, seigneur d’Aubusson, Boissonnelle, Hauterive, Langeac, Canillac, Pont du Château, Anduse, les Martres, Monton et autres places, comte d’Alais, et en cette qualité 1er baron-né des Etats du Languedoc fut institué le 30 avril 1511, héritier universel de Jacques de Beaufort, seigneur de Canillac, son grand-oncle, à la charge par lui et ses descendants de relever et porter, à perpétuité le nom et les armes de Beaufort. (Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
En 1537 : Jacques V de Beaufort-Montboissier, fils puîné de Jacques et Charlotte de Vienne reçut de son père, en apanage, au mois de novembre 1537, la vicomté de la Mothe-Canillac, près de Brioude avec les seigneuries d’Aubusson, Pont du Château, Auriouze, La Fouillouse, Lussat, les Martres, Monton, Veyre, ainsi que les péages de Montferrand, de Riom et du Breuil (sur Couze). (« Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
21 Juin 1568 : Le 21 juin 1568, Pierre Delafont, d’Aubusson, Pierre Sablonnières, de La Prade, laboureur de la paroisse d’Espinasse et Gilbert Brugière, d’Augerolles vendent aux prêtres communalistes de Vollore, et au prix de 35 livres payable annuellement à la fête de saint Julien du mois d’août (28), une rente de 10 quartons de blé seigle. (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
En 1697 : « Monsieur le comte de Montgon, du nom de Beauverger, est aussy un des gros seigneur de la province : l’ancienne maison de Montgon et celle de La Souchère se sont fondues dans la sienne, il est seigneur d’Espinasse et d’Aubusson où il a un très beau château, d’Augerolles, Saint Jean des Ollières, Saint Dyer, Ceilloux en partie… ». (« Mémoire sur l’état de la Généralité de Riom » A Poitrineau).
7 octobre 1792 : Le Directoire de Thiers ayant statué qu’une seule église serait conservée au culte dans la paroisse d’Espinasse-Aubusson, Philibert-Annet Tournilhas, de Vollore, un des administrateurs s’était rendu à Aubusson, le 7 octobre 1792, pour prendre l’avis des habitants au sujet de celle des deux églises, qu’il conviendrait de garder à la Commune. L’Assemblée de la paroisse avait été convoquée. Au moment d’exprimer les suffrages, il s’était trouvé 68 votants, parmi lesquels, Jean-Baptiste Bétant, curé constitutionnel, Pascal, maire, Claude Sugier et Claude Farge, officiers municipaux, Jean Blanc, procureur de La Commune, Saint Massal, Deffarges, Marin Dufraisse, Maurice Champredon, Antoine Tournebize, Blaise Desferriers, Jean Trioulier, Annet Dougeix, Jean Suchéras, James Chezat, Benoît Trioulier, Etienne Chambon, Antoine Barry, Benoît Suchéras, Claude Carton, Annet Coste, Joseph Dougeix, Maurice Voissier, Maurice du Mont Raynaud, Maurice Chouvel, Louis Douspeux, Antoine Macheboeuf, Antoine Tournebize, Jean de Crulhe, Annet Taillandier, Claude Chezat, Benoît Chanteloube, Jean Chambon, Antoine Decombas, Jean Cheze, Jean Goutte, Pierre de Combas, Joseph Tourlonias, Jean Barry, Annet Retru, Etienne Ollier, Etienne de Crulhe, Jean de Chambade, Jean Dussopt, Etienne Dumas, Jean Macheboeuf, Jean Blanc, Jean Téalier, Marin Bordel, Benoît Dumas, Jacques Macheboeuf, Jean Burias, Marin Chambade, Jacques Barry, Pierre Pradat, Annet Chataignier, Jean Farge et Jean Maron. Sur ce nombre de 68, 61 avaient voté pour le maintien de l’église d’Espinasse et 7 seulement pour le maintien de celle d’Aubusson. Neuf électeurs du bourg s’étaient prononcés en faveur d’Espinasse, 2 seulement des villages pour Aubusson. Et les raisons qui déterminèrent l’immense majorité des habitants et le curé constitutionnel lui-même à préférer Espinasse furent les suivantes : L’église d’Espinasse avait toujours été l’église-mère. Celle d’Aubusson, à l’origine, n’était qu’une chapelle seigneuriale. On voyait encore à ce moment l’escalier qui conduisait du château à l’église. L’église d’Espinasse joignait le cimetière. Elle était plus centrale, tandis que celle d’Aubusson se trouvait sur les limites de la paroisse et de celle d’Augerolles. Les principaux villages, La Sauvetat et La Souche étaient plus rapprochés d’Espinasse. L’église d’Aubusson n’était pas en bon état. La sacristie était mauvaise. Le clocher, en bois menaçait ruine. Celle d’Espinasse, au contraire avait une sacristie bien convenable et supportait un très beau clocher. Le Directoire de Thiers avait ratifié le vœu des habitants et réglé, le 12 octobre 1792, que l’église d’Aubusson serait vendue. En conséquence, le 22 juillet 1793, Gaspard Faugière, commissaire, nommé à cet effet par les administrateurs du district fit transporter à Espinasse les cloches, ornements et vases sacrés de Saint Blaise d’Aubusson. (« Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
Le 18 décembre 1793 : Les administrateurs du district de Thiers adjugent : « un vieux château, granges, écuries, greniers, cours, jardins, aisances et dépendances, appelés d’Aubusson, borné au levant par le chemin du Bost à Aubusson, au midi par le chemin du Bost à la ci-devant église d’Aubusson et par le jardin du château lequel emplacement est de la contenance d’environ une septerée. Vendu 9 000 livres à Claude Vacheron de Vollore qui a signé ». (Abbé Adam, « La vicomté et paroisse d’Aubusson » 1924).
Quoique ses sujet relevant de sa châtellenie d’Aubusson, dont ils étaient la moindre portion auraient pu, au courant du XIV° siècle, envier le sort de leurs frères sujets des seigneurs de Vollore, il ne paraît pas que leur fût bien dur à supporter, car malgré les différents maîtres qu’eut par la suite la terre d’Aubusson, la mémoire des Montboissier y est sympathique aussi bien que dans la partie montagneuse qui leur appartenait. (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
1 : Preuve écrite d'une procédure juridique au Moyen Age. Une charte atteste d'une situation existante ou crée une nouvelle situation juridique. Elle revêt une forme spécifique, est rédigée avec une écriture particulière et doit être scellée. A l'époque, la langue généralement utilisée en Occident est le latin, et ce jusqu'à ce que les langues nationales finissent par s'imposer progressivement dans les chartes non ecclésiastiques, à partir du XII° siècle.
En 1496 : Alexandre de Frédeville achète pour 800 livres à Jean de Montboissier, seigneur d’Aubusson, les droits de justice haute et moyenne sur les seigneurie et maisons fortes de Frédeville et du Chambon.
En 1511 : Jacques de Montboissier, baron dudit lieu, seigneur d’Aubusson, Boissonnelle, Hauterive, Langeac, Canillac, Pont du Château, Anduse, les Martres, Monton et autres places, comte d’Alais, et en cette qualité 1er baron-né des Etats du Languedoc fut institué le 30 avril 1511, héritier universel de Jacques de Beaufort, seigneur de Canillac, son grand-oncle, à la charge par lui et ses descendants de relever et porter, à perpétuité le nom et les armes de Beaufort. (Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
En 1537 : Jacques V de Beaufort-Montboissier, fils puîné de Jacques et Charlotte de Vienne reçut de son père, en apanage, au mois de novembre 1537, la vicomté de la Mothe-Canillac, près de Brioude avec les seigneuries d’Aubusson, Pont du Château, Auriouze, La Fouillouse, Lussat, les Martres, Monton, Veyre, ainsi que les péages de Montferrand, de Riom et du Breuil (sur Couze). (« Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
21 Juin 1568 : Le 21 juin 1568, Pierre Delafont, d’Aubusson, Pierre Sablonnières, de La Prade, laboureur de la paroisse d’Espinasse et Gilbert Brugière, d’Augerolles vendent aux prêtres communalistes de Vollore, et au prix de 35 livres payable annuellement à la fête de saint Julien du mois d’août (28), une rente de 10 quartons de blé seigle. (Abbé P F Guélon « Vollore et ses environs » 1890).
En 1697 : « Monsieur le comte de Montgon, du nom de Beauverger, est aussy un des gros seigneur de la province : l’ancienne maison de Montgon et celle de La Souchère se sont fondues dans la sienne, il est seigneur d’Espinasse et d’Aubusson où il a un très beau château, d’Augerolles, Saint Jean des Ollières, Saint Dyer, Ceilloux en partie… ». (« Mémoire sur l’état de la Généralité de Riom » A Poitrineau).
7 octobre 1792 : Le Directoire de Thiers ayant statué qu’une seule église serait conservée au culte dans la paroisse d’Espinasse-Aubusson, Philibert-Annet Tournilhas, de Vollore, un des administrateurs s’était rendu à Aubusson, le 7 octobre 1792, pour prendre l’avis des habitants au sujet de celle des deux églises, qu’il conviendrait de garder à la Commune. L’Assemblée de la paroisse avait été convoquée. Au moment d’exprimer les suffrages, il s’était trouvé 68 votants, parmi lesquels, Jean-Baptiste Bétant, curé constitutionnel, Pascal, maire, Claude Sugier et Claude Farge, officiers municipaux, Jean Blanc, procureur de La Commune, Saint Massal, Deffarges, Marin Dufraisse, Maurice Champredon, Antoine Tournebize, Blaise Desferriers, Jean Trioulier, Annet Dougeix, Jean Suchéras, James Chezat, Benoît Trioulier, Etienne Chambon, Antoine Barry, Benoît Suchéras, Claude Carton, Annet Coste, Joseph Dougeix, Maurice Voissier, Maurice du Mont Raynaud, Maurice Chouvel, Louis Douspeux, Antoine Macheboeuf, Antoine Tournebize, Jean de Crulhe, Annet Taillandier, Claude Chezat, Benoît Chanteloube, Jean Chambon, Antoine Decombas, Jean Cheze, Jean Goutte, Pierre de Combas, Joseph Tourlonias, Jean Barry, Annet Retru, Etienne Ollier, Etienne de Crulhe, Jean de Chambade, Jean Dussopt, Etienne Dumas, Jean Macheboeuf, Jean Blanc, Jean Téalier, Marin Bordel, Benoît Dumas, Jacques Macheboeuf, Jean Burias, Marin Chambade, Jacques Barry, Pierre Pradat, Annet Chataignier, Jean Farge et Jean Maron. Sur ce nombre de 68, 61 avaient voté pour le maintien de l’église d’Espinasse et 7 seulement pour le maintien de celle d’Aubusson. Neuf électeurs du bourg s’étaient prononcés en faveur d’Espinasse, 2 seulement des villages pour Aubusson. Et les raisons qui déterminèrent l’immense majorité des habitants et le curé constitutionnel lui-même à préférer Espinasse furent les suivantes : L’église d’Espinasse avait toujours été l’église-mère. Celle d’Aubusson, à l’origine, n’était qu’une chapelle seigneuriale. On voyait encore à ce moment l’escalier qui conduisait du château à l’église. L’église d’Espinasse joignait le cimetière. Elle était plus centrale, tandis que celle d’Aubusson se trouvait sur les limites de la paroisse et de celle d’Augerolles. Les principaux villages, La Sauvetat et La Souche étaient plus rapprochés d’Espinasse. L’église d’Aubusson n’était pas en bon état. La sacristie était mauvaise. Le clocher, en bois menaçait ruine. Celle d’Espinasse, au contraire avait une sacristie bien convenable et supportait un très beau clocher. Le Directoire de Thiers avait ratifié le vœu des habitants et réglé, le 12 octobre 1792, que l’église d’Aubusson serait vendue. En conséquence, le 22 juillet 1793, Gaspard Faugière, commissaire, nommé à cet effet par les administrateurs du district fit transporter à Espinasse les cloches, ornements et vases sacrés de Saint Blaise d’Aubusson. (« Abbé Adrien Adam « La Vicomté d’Aubusson »).
Le 18 décembre 1793 : Les administrateurs du district de Thiers adjugent : « un vieux château, granges, écuries, greniers, cours, jardins, aisances et dépendances, appelés d’Aubusson, borné au levant par le chemin du Bost à Aubusson, au midi par le chemin du Bost à la ci-devant église d’Aubusson et par le jardin du château lequel emplacement est de la contenance d’environ une septerée. Vendu 9 000 livres à Claude Vacheron de Vollore qui a signé ». (Abbé Adam, « La vicomté et paroisse d’Aubusson » 1924).
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