La seigneurie.
On ne sait rien de Sermentizon pendant le Moyen-Age. Avant 1789, la majeure partie de la paroisse dépendait de la justice et seigneurie d’Aulteribe (ou Hauterive), le château qui existe toujours. Du XIII° siècle à 1450, Aulteribe appartient au Chaulet, à cette dernière date Catherine Chaulet le fit passer par son mariage à Charles Motier, seigneur de La Fayette et de Pontgibaud, sans enfant ils léguèrent la terre à un neveu, Jean de Montboissier, seigneur d’Aubusson et de Boissonnelle. A prix d’héritages compliqués elle resta dans leur descendance jusqu’en 1662. Anne Gabrielle de Beaufort-Montboissier épousa alors Antoine de Montagu, leur fils Joachim de Montagu, maréchal de camp, lieutenant général pour le roi en Basse Auvergne, vendit en 1775 Aulteribe pour 71 000 livres à Jacques de Pierre de Bernis. Son neveu et héritier épousa en 1833 Henriette Onslow, fille du célèbre compositeur, il sera député du Puy de Dôme de 1852 à 1863 et fut un agronome remarquable. Le dernier marquis de Pierre, décédé sans enfant en 1954, léguera son château et son mobilier à la Caisse nationale des monuments historiques. (André Georges Manry « Histoire des communes du Puy de Dôme »).
Le château.
Situé sur un petit promontoire au-dessus d’un ravin (alta ripa), il surveille un point de passage obligé emprunté par la voie romaine de Lyon à Bordeaux. Modeste maison forte, Aulteribe, reste en dehors des grands épisodes militaires de la province, son histoire se limite à la liste de ses propriétaires successifs issus des plus grandes familles d’Auvergne. Propriété depuis 1960 de la Caisse nationales des monuments historiques, il constitue la Fondation Onslow de Pierre. La construction actuelle résulte de remaniements réalisés, à partir d’un noyau du XIV°-XV° siècle, aux XVII° et XIX° siècles, ces derniers lui ayant conféré ses aspects néo-gothiques. Restauré avec beaucoup de soins par les service des Monuments Historiques, le château vaut surtout par ses exceptionnelles collections rassemblées pour l’essentiel par Madame Arthur Onslow. Son mobilier est l’un des plus riches de toutes les provinces. S’y côtoient les estampilles prestigieuses des plus grands ébénistes parisiens du XVIII° siècle, Topino, Boudin, Migeon, Blanchard, Roussel, Fromageot,, Lavisse, Canabas, Meunier, Petit, Lelage, Galet…, les signatures des plus grands peintres, Ph. De Champaigne probus, Carrache, van Der Meulen, Hubert Robert, Lebrun, Leprince, Van Dick, Fromentin, Descamp, Madame Vigier Lebrun, Setella… A cela il faut ajouter de nombreuses tapisseries des XVI°, XVII° et XVIII° siècles, dont une suite de scènes de la vie paysanne tissées sur cartons de Teyniers et de Leyniers et d’importantes séries de faïences et porcelaines de Delft, du Japon et de Chine, de la Compagnie des Indes et de toutes les grandes fabriques françaises. De nombreux souvenir du compositeur Georges Onslow et de sa famille sont conservés dans le château. (André Georges Manry « Histoire des communes du Puy de Dôme »).
On ne sait rien de Sermentizon pendant le Moyen-Age. Avant 1789, la majeure partie de la paroisse dépendait de la justice et seigneurie d’Aulteribe (ou Hauterive), le château qui existe toujours. Du XIII° siècle à 1450, Aulteribe appartient au Chaulet, à cette dernière date Catherine Chaulet le fit passer par son mariage à Charles Motier, seigneur de La Fayette et de Pontgibaud, sans enfant ils léguèrent la terre à un neveu, Jean de Montboissier, seigneur d’Aubusson et de Boissonnelle. A prix d’héritages compliqués elle resta dans leur descendance jusqu’en 1662. Anne Gabrielle de Beaufort-Montboissier épousa alors Antoine de Montagu, leur fils Joachim de Montagu, maréchal de camp, lieutenant général pour le roi en Basse Auvergne, vendit en 1775 Aulteribe pour 71 000 livres à Jacques de Pierre de Bernis. Son neveu et héritier épousa en 1833 Henriette Onslow, fille du célèbre compositeur, il sera député du Puy de Dôme de 1852 à 1863 et fut un agronome remarquable. Le dernier marquis de Pierre, décédé sans enfant en 1954, léguera son château et son mobilier à la Caisse nationale des monuments historiques. (André Georges Manry « Histoire des communes du Puy de Dôme »).
Le château.
Situé sur un petit promontoire au-dessus d’un ravin (alta ripa), il surveille un point de passage obligé emprunté par la voie romaine de Lyon à Bordeaux. Modeste maison forte, Aulteribe, reste en dehors des grands épisodes militaires de la province, son histoire se limite à la liste de ses propriétaires successifs issus des plus grandes familles d’Auvergne. Propriété depuis 1960 de la Caisse nationales des monuments historiques, il constitue la Fondation Onslow de Pierre. La construction actuelle résulte de remaniements réalisés, à partir d’un noyau du XIV°-XV° siècle, aux XVII° et XIX° siècles, ces derniers lui ayant conféré ses aspects néo-gothiques. Restauré avec beaucoup de soins par les service des Monuments Historiques, le château vaut surtout par ses exceptionnelles collections rassemblées pour l’essentiel par Madame Arthur Onslow. Son mobilier est l’un des plus riches de toutes les provinces. S’y côtoient les estampilles prestigieuses des plus grands ébénistes parisiens du XVIII° siècle, Topino, Boudin, Migeon, Blanchard, Roussel, Fromageot,, Lavisse, Canabas, Meunier, Petit, Lelage, Galet…, les signatures des plus grands peintres, Ph. De Champaigne probus, Carrache, van Der Meulen, Hubert Robert, Lebrun, Leprince, Van Dick, Fromentin, Descamp, Madame Vigier Lebrun, Setella… A cela il faut ajouter de nombreuses tapisseries des XVI°, XVII° et XVIII° siècles, dont une suite de scènes de la vie paysanne tissées sur cartons de Teyniers et de Leyniers et d’importantes séries de faïences et porcelaines de Delft, du Japon et de Chine, de la Compagnie des Indes et de toutes les grandes fabriques françaises. De nombreux souvenir du compositeur Georges Onslow et de sa famille sont conservés dans le château. (André Georges Manry « Histoire des communes du Puy de Dôme »).
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