mercredi 26 décembre 2007

Apports de Textes

Sous l’abbatiat d’Odilon : « Hugues de Bonazella… » signe la charte de donation du bois de Montmorin à Condat les Montboissier consentie par Maurice de Pailler au couvent de Sauxillanges. (Cartulaire de Sauxillanges, charte 786).
Sous l’abbatiat d’Odilon (994-1049) : « […]Hugues, fils de Pétrone de Pailler, cède tout ce que je possède dans le territoire de Pailler […] la terre de Fisco avec la forêt de Bessière et tout ce qui appartient à cette terre, ainsi que le Mas de Bessède […] et pareillement le bois de Montmorin (à Condat) […] ». (Cartulaire de Sauxillanges, charte 477).
Sous l’abbatiat d’Odilon (994-1049) : « […] Maurice cède à Dieu, à Saint Pierre et au monastère de Sauxillanges […] le bois de la Bessière avec toutes ses appartenances. Il est situé au Pays d’Auvergne, dans la viguerie (= seigneurie) de Pailler […] ». (Cartulaire de Sauxillanges, charte 1787)
Entre 1032 et 1049 : « […] le très noble Maurice, se souvenant de ses pêchés, abandonna les mauvaises coutumes que son père, ses frères ou lui-même avaient sur la terre de Saint Pierre (Sauxillanges) : prélèvements de moutons sur la ville de Seulenchas (paroisse d’Egliseneuve), d’agneaux et d’avoine, charrois, prélèvements de foins et de pailles[…] ». (Cartulaire de Sauxillanges charte, 635).
Le 07 décembre 1095 : Le privilège accordé par le pape Urbain II à Cluny reconnaît à l’abbaye la possession « […] dans le pagus d’Usson […] de l’église de Saint Julien de Pailler […] ». (Cartulaire de Sauxillanges, charte 472).
Dans la moitié du XI° siècle : « […]Maurice cède à Dieu […] l’église du castrum de Pailler construite en l’honneur du bienheureux Julien martyr, le manoir seigneurial, le verger et les jardins et tout ce qu’il possède là […], cède aussi tous les jardins qui sont dans le castellum de Pailler, le pré du Rif et le moulin qui se trouve tout près[…] ». (Cartulaire de Sauxillanges, charte 629).
Vers 1070 : « […]Guillaume de La Molette, chevalier du château de Montboissier (miles ex castro monbociacensi) cède […] la moitié de la vicairie de la terre d’Aix [la Fayette] avec ses bois et ses près[…] » (Cartulaire de Sauxillanges, charte 633).
Vers 1129 : « […] Maurice de Montboissier, pour son âme et sa sépulture, a donné la terre de Cerclade […], Seing de Maurice, Seing de Raingarde son épouse, Seing de Pierre son fils[…] ». (Cartulaire de Sauxillanges, charte 795).
Dans la première moitié du XI° siècle : « […]Moi, Maurice[…] remets à Dieu quelque chose de mes biens propres[...]. C’est à savoir, en premier lieu l’église qui est dans le castrum de Pailler, construite en l’honneur du bienheureux Julien martyr, le manoir seigneurial, le verger, les jardins et tout ce que je possède là. Je donne aussi un pré sur le ruisseau et le moulin attenant […] je cède aussi tout le château (castellum) de Pailler avec ses champs, forêts et toutes ses appartenances […] je donne également un mas appelé Mansus Gilberti (=Gerbau près de la route ad Carreir) avec ses champs, bois et prés. Il a pour confins d’une part l’appendarie de Faydit, d’autre part La Fouille, Le Mas d’Adalard et le ruisseau, (= le Miodet) […] ». (Cartulaire de Sauxillanges, charte 629).
En juin 1258 : « […] Eustache de Montboissier […] promet […] à Agnon, seigneur d’Olliergues, et à Hugues de Montravel, damoiseau, de les dédommager pour tous les frais engagés par la garde dans les prisons d’Olliergues des hommes faits prisonniers par ledit Hugues […] ». (A N R2 3 n°6, Drouot L « Recueil des actes des premiers seigneurs d’Olliergues et de Meymont 1064-1330 » 1979, pages 51-52).
Le mardi de Pentecôte 1310 : « Nobles hommes, seigneur Eustache, chevalier et Eracle, damoiseau de Montboissier, frères, fils et maintenant héritiers de noble homme Eustache, seigneur de Montboissier s’accordent avec l’évêque Aubert Aycelin pour fixer les limites entre les châtellenies et mandements de Courpière et autres territoires (de la terre épiscopale) et les mandements et châtellenies de Montboissier, Boissonnelle, le Monteil et Aubusson… ». (A D du Puy de Dôme, 1G 36* f° 13-15).
1402 : Le fief de Monteil appartient à la Maison de Montboissier, Louis de Montboissier, traita en 1402 avec les habitants sur les droits seigneuriaux. (Comte de Remacle. « Dictionnaire des fiefs de Basse Auvergne » Tome 2, page 160).
En mai 1403 : Jean de Murat est témoin de la transaction par laquelle Louis de Montboissier à ses sujets les châtellenies de Montboissier, Boissonnelle, Vauméole, le Monteil et Aubusson un certain nombre de privilèges. (H F Rivière, tome II, page 482, 1874).
1551 : François de Montboissier en 1551 jouit du fief du Monteil. (Comte de Remacle, « Dictionnaire des fiefs de Basse Auvergne », Tome 2, page 160).
En 1955 : L’emplacement du château de Montboissier « occupait au sommet d’une butte isolée, un petit plateau limité sur les trois quarts des sa périphérie par des falaises basaltiques abruptes. Tout vestige d’un ancien aménagement a été effacé par les constructions ultérieures aujourd’hui complètement ruinées, la surface du plateau est couverte d’une couche relativement épaisse de terre qui a été cultivée. L’épaisseur de la terre sur ce chicot rocheux isolé ne s’expliquerait-elle pas par l’arasement d’une ancienne motte… ». (G. Fournier. « Le peuplement rural de Basse Auvergne pendant le Moyen-Age).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,
je suis ravie de trouver enfin des informations sur cet emplacement, où j'ai fais l'acquisition d'une petite maison, cela permet de mieux comprendre son histoire.
Les gens du village prétendent que notre porche donnait accès à la montée du château, au cimetière, et une foire (?),
nous cherchons désespérément une quelquonc représentation picturale, ou autre, pour voir à quoi ressemblait le village à l'époque, si éventuellement vous avez des informations supplémentaires, merci de nous contacter,
au plaisir de vous lire,
Marie-Line.

Anonyme a dit…

excusez moi, j'ai oublier de vous donner l'adresse:
niniechampa@hotmail.fr
voilà,
ML

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